*Et encore une mission, un mission nocturne en plus et en pleine forêt qui plus est. Il y avait encore eu une disparition, c’était à se demander pourquoi les gens tenter encore de se promener si c’était pour se paumer mais le plus idiot dans l’histoire c’est qu’on ne peut partir à leur recherche qu’après les 24 heures pour affirmer que les personnes avaient bien disparu. Les méthodes juridiques n’était vraiment pas au point sur cette façon de faire, en 24 heure, on a largement le temps de se tuer par chute, d’être pris en chasse par des psychopathes, d’être attaquer par des animaux ou autre chose, à Raccoon c’était le plus souvent l’autre chose qui attaquait les égarés.*

Une mission reste une mission… et malgré tout, les gens sont peut être juste coincés dans un trou ou un truc du genre…

*Assis sur le capot de son pick-up, Ludwig était entrain de nettoyé le canon de son arme, ce serait bête de perdre sa main à cause d’un canon bouché. Une fois la chose faite, Ludwig remonta l’arme et fit tourner 3 fois d’affilée le barillet pour vérifier s’il n’avait pas oublier quelque chose. Se laissant glisser du capot, Ludwig fit le tour du véhicule pour aller vers l’arrière, il baissa la paroi puis approcha du rebords son sac et une valise, ouvrant le sac, il en sortit les holster du python 357 et l‘accrocha sa ceinture, mis correctement les deux boites de balles et la lampe torche. Puis reportant son intérêt sur la valise, il l’ouvrit et laissa se découvrir un fusil Remington M870 avec crosse en bois accompagné d’une boite de cartouche. Refermant les sac et la valise, il les scella à l’intérieur du « coffre », il ouvrit la caisse à outils un peu plus loin, il en sortit un tournevis et un clé anglaise, puis retournant vers le capot, il l’ouvrit et resserra les bougies et vérifia si tout était en état de marche. Après quelques minutes de vérification, il referma le capot, remit le tournevis dans la caisse à outils et accrocha la clef anglaise à sa ceinture.*

Bon, le moteur est nickel… J’ai plus qu’à attendre mon ou ma coéquipière… On m’a même pas donné son prénom ou nom… Enfin, c’est une mission à deux membres, donc faut pas qu’on s’attende au risque… ou l’inverse… Et là ce sera mauvais…

*Remontant à la place conducteur mais laissant la porte ouverte, Ludwig attrapa une bouteille d’eau et en pris une gorgée avant de redescendre de la voiture et retourner à sa position initiale: assis sur le capot, puis tendant le bras vers l’arrière, il attrapa le manga qu’il avait laissé sur le toit du pick-up.*

Bon, j’en était où moi? Ils venaient de lire le poème de Crona avant de déprimer… Ah voila!

*Continuant à feuilleter le livre, Ludwig ne fit pas attention à la personne qui venait d’arriver dans le garage du commissariat, c’était surement un de ses collègues qui rentrait chez lui, quelqu’un de chanceux en tout cas.*

?: Agent Kowalski?

- Oui, mais appelez- moi Ludwig.

*Puis regardant son interlocutrice, il la détailla quelques instants, mais c’est bien évidemment sur ses yeux bleus que son regard resta le plus longtemps posé, puis soufflant vers le haut de sa tête pour replacer la mèche qui lui tomber sur les yeux, il sourit comme à son habitude.*

- Je peux faire quelque chose pour vous?

*Je parcourais les couloirs du commissariat en direction du garage,l'un de mes collègues m'ayant signalé la présence en ce lieu de mon coéquipier.Cette pensée me mina une fois de plus,comme lorsque l'on me l'avait annoncé*

-"Ludwig Kowalsky.."

*Je ne connaissais nullement cet agent et le fait que ce soit un homme me déprimait.Depuis mon arrivée,les activités de ces créatures avaient connu une recrudescence et pour comble de tout,après avoir travaillé une somme importante d'heures et criblée par la fatigue de mes diverses missions,on me donnait une mission d'un ennui totale:des disparitions.C'est donc avec une mine défaite que je pénétrais dans la pièce que l'on m'avait indiqué pour trouver un homme assis sur le capot d'un pick-up affairée à une lecture qui semblait être un manga*

-"Agent Kowalski?"

Ludwig:"- Oui, mais appelez- moi Ludwig."

*Ce dernier se retourna et se mit à me dévisager;ce regard fixe me rendit d'ailleurs mal à l'aise,je n'osais alors entamer quelconque conversation quand il fit le premier pas un sourire presque béat aux lèvres*

Ludwig: -"Je peux faire quelque chose pour vous?"

*Je repris mon calme et ma froideur connu de tous envers la gente masculine et l'exprima à travers ma voix durant ma réponse*

-"Je me présente,je me nomme Sayako Misugi,je serais votre coéquipière durant la mission sur laquelle nous sommes assignés"

Je sens que je vais la trouver longue cette mission..

*Automatiquement je me mis à tirer sur ma jupe,chose parfaitement inutile,pour couvrir mes jambes au maximum.En effet,bien que je scruptais l'intèrieur du véhicule,donc que je ne puisse voir les faits et gestes de l'agent Kowalsky,je sentais le regard du jeune homme sur moi."

Il a une problème avec moi ou quoi..

*Devant cette scène qui me semblait presque sans fin,je repris la parole*

-"Vous conduisez..bon on y va?parce que c'est déjà pas passionnant alors si on s'attarde.."

*Avant qu'il n'esquisse une réponse,je montais sur le siège passager du pick-up,ouvrit la fenêtre,,le peu de vent filtrant dans le bâtiment faisant virevolter faiblement mes cheveux;et me mit à attendre que mon collègue ne se décide à me rejoindre dans le véhicule et à démarrer le moteur*

Si il conduit il regarderas au moins ailleurs

*Tout en restant les yeux posés sur son interlocutrice, Ludwig stoppa son sourire quand elle lui répondit avec la même amabilité que l’aurait fait une porte de prison qu’on nous claque dans la figure.*

Sayako: Je me présente, je me nomme Sayako Misugi,je serais votre coéquipière durant la mission sur laquelle nous sommes assignés.

Et ben… Elle va être funky la mission si elle est aussi sympa que ça…

*Puis la voyant essayer de tirer sur sa jupe pour cacher ses jambes, Ludwig put observer une sangle de holster pour pistolet. Voyant que la jeune femme regarder vers l’intérieur du pick-up, Ludwig put regarder plus précisément la forme qui se dessiné contre la jupe qu’elle tenait collé contre ses jambes pour en cacher un maximum de surface.*

De se côté, nous avons un 9 mm para…. Peut être un Beretta, l’arme standard des S.T.A.R.S. et de l’autre, un magnum…

*Puis voyant sa coéquipière, entrer et s’asseoir à la place du passager, Ludwig descendit du capot, se dirigea assez rapidement à son casier qui était du coté de l’escalier, l’ouvrit et en sortit un boite de 9mm parabellum. Il s’apprêtait à repartir vers le pick-up quand il pensa à sa veste, il ré-ouvrit son casier et attrapa sa veste et referma son pick-up. Une fois fois derrière le véhicule, il réouvrit son sac et y posa la boite de balles. Une fois au volant, Ludwig posa la veste vers l’arrière et démarra l’engin, puis après avoir attaché sa ceinture, il verifia que la jeune femme l’avait elle aussi.*

Bon, si le voyage est long, y a intérêt a avoir de la discussion… sinon, je sens que le mission va être plus chiante que je ne le prévoyais…

*Quelques minute après être sorti du garage, le silence étant pesant dans la voiture. Ludwig, trop occupé à s’assurer qu’aucun piétons ne traversaient, Ludwig soupira et prit un ton assez ennuyé.*

- Bon, vu que l’ambiance semble être à sont maximum… On va peut être discuter le long du trajet, parce qu’on en a encore pour une bonne quarantaine de minutes, donc on ferais mieux de parler de quelque chose, sinon, déjà que la mission est gonflante, ça m’emmerderais que le voyage le soit aussi.

*Puis tournant la tête vers elle avec un sourire amical, il reprit son ton habituel.*

- Enfin voila, moi c’est Ludwig, enchanté de vous rencontrer.

*Après avoir déballé tout ce qu’il avait en tête, Ludwig attendait une réponse de son interlocutrice, la première étape d’une mission bien faite, et la bonne entente entre coéquipier. Et il faut dire aussi que Ludwig la trouver plutôt mignonne dans son uniforme de lycéenne, c’était bien la première fois qu’il en voyait un autre part que dans ses manga.*

*Mon ainé se rendit vers le fond de la pièce.Je le surveillais pensive,dans le rétroviseur.Tandis qu'il s'affairait au loin je me mis à vérifier mes armes,mes quelques expériences dans cette ville m'avait insuffler le sens de la prévision.Ce que je n'avais pas toujours eu.Mes vérifications faites,je poussais un profond soupir,semblantt sortir des abysses de ma conscience*

Je m'ennuie déjà..

-"Alala"..

*Ce dernier revint enfin,quelques minutes plus tard,il s'installa au volant,puis notre route s'entama.Je restais silencieuse,j'avais mis mes écouteurs,regardant par la fenêtre les divers badauds qui promenaient dans les rues glaciales et sombres de Racoon,rues qui contrairement à beaucoup me paraissaient hostiles,tout en jouant avec une mèche de cheveux.Mon collègue brisa le silence que je lui avais presque imposé*

Ludwig:-" Bon, vu que l’ambiance semble être à sont maximum… On va peut être discuter le long du trajet, parce qu’on en a encore pour une bonne quarantaine de minutes, donc on ferais mieux de parler de quelque chose, sinon, déjà que la mission est gonflante, ça m’emmerderais que le voyage le soit aussi."

*Je me mis à le regarder du coin de l’œil,ce qui me valu un sourire,il continua alors sa discussion solitaire*

Ludwig:- "Enfin voila, moi c’est Ludwig, enchanté de vous rencontrer."

-"De même me concernant"
*Je lui avait répondu sur un ton presque blasé,je me mis à la regarder longuement,puis repris ,histoire qu'il ne me prenne ni pour une malpolie,ni pour une gamine trop gâtée,et aussi afin que cette mission déjà peu palpitante ne se transforme pas en un véritable calvaire"

-"Bon tu m'excuseras mais je suis crevée..et je me demande aussi pourquoi on a été affligée d'une telle mission..les flics sont surbookés ou quoi?"

*Je ponctuai cette phrase d'un sourire feint,puis me remis à me laisser absorber par le spectacle alentours.Mon regard se fit vague,mes pensées se dirigeant vers une jeune fille qui m'avait fait oublier mes problèmes passées*

-"Sinon tu pourrais me brieffer sur le peu que tu sais,le dossier est vraiment trop succinct"

*Ma voix s'évanouit ensuite,presque couverte par le moteur.Je me taisais alors afin de saisir la réponse que j'attendais.*

*C’est d’un ton presque blasé qu’elle se tourna vers lui et lui répondit, enfin, l’important.*

Sayako: De même me concernant

*Ludwig restait concentrait sur la route, la sortie de Raccoon s’annonçait. Mais la chose la plus étrange c‘était que Sayako restait assise à regarder le paysage défiler , puis après quelques minutes de silence, elle reprit la parole.*

Sayako: Bon tu m'excuseras mais je suis crevée..et je me demande aussi pourquoi on a été affligée d'une telle mission..les flics sont surbookés ou quoi?

- Hum…

*L’observant du coin de l’œil Ludwig put desceller un infime sourire sur son visage*

Ba c’est déjà ça, elle sait sourire…

*Ludwig eut aussi un rictus fin, cette mission n’allait pas être si déplaisante que ça finalement, le fait que Sayako ait sourit montrait qu’elle pouvait aussi être sociable. Ludwig souffla vers le haut pour replacer sa mèche qui lui tomber sur l’œil droit.*

Sayako: Sinon tu pourrais me briefer sur le peu que tu sais, le dossier est vraiment trop succinct.

- Bien sûr.. Au plus simple, deux randonneurs ont disparu, enfin sont signalés disparu… Et notre mission est de les retrouver, pas plus compliqué, pour ce qui est du lieu et de les retrouver, je m’en occupe… Après l’état dans lequel on va les retrouver…

*Ludwig allait continuer le briefing quand il freina doucement et alluma les phares à leurs plus grande intensité, puis tournant la tête vers Sayako en lui souriant discrètement. Il soupira calmement et désigna le pont.*

- Depuis le temps où des gens ont réclamé que ce pont en bois mité soit changé en acier, enfin, c’est ici que nous continuons à pieds….

*Ludwig attrapa la veste qu’il avait posé à l’arrière et descendit du pick-up, verrouilla sa porte et se dirigea vers la benne arrière où il prit son sac. En l’ouvrant il sortit sa lampe torche. Puis sortant le fusil de sa valise, il l’accrocha en bandoulière dans son dos, puis il mit son sac à son dos. En allant verouiller la porte de Sayako, il s’aperçu que celle-ci trembler et sembler avoir froid, il était vrai que la température était très basse cette nuit là, Ludwig s’approcha d’elle et lui pose doucement sur les épaules la veste qu’il avait prit, puis la regardant dans les yeux et souriant.*

- Tu vas prendre froid.

*Puis lui tendant la lampe-torche, il lui fit signe de le suivre. S’avançant tous deux sur le point de bois qui craquait à chaque pas. Ludwig prit alors la lampe qui était à sa ceinture et éclaira son chemin, mais quelque chose allait rendre le chemin assez pénible, le pont s’écroula juste après que Sayako ait posé son deuxième pied sur la terre ferme.*

- Ca va, t’as rien de cassé?

*Ludwig s’approcha d’elle un peu inquiet et puis regardant le trou juste derrière elle, il souffla vers le haut pour de nouveau replacer sa mèche.*

- C’était moins une, hein?

*La réponse tant attendu ne se fit pas attendre.Le jeune homme me répondit brièvement sur les faits *

Ludwig:"- Bien sûr.. Au plus simple, deux randonneurs ont disparu, enfin sont signalés disparu… Et notre mission est de les retrouver, pas plus compliqué, pour ce qui est du lieu et de les retrouver, je m’en occupe… Après l’état dans lequel on va les retrouver…"

*Je soupirais et maugréait intérieurement;cette mission était vraiment pas transcendante,au fond,en examinant la situation,cette mission aurait au moins la vocation de m'écarter de l'adrénaline et la folie de mes missions précédentes,folie étant le terme parfait.Mon humour me fit sourire*

Tu as l'air d'une conne ma chère

*La voiture s'arrêta alors,je m'en extirpai sans grand entrain,et la vue qui me fut donnait était celle que nous étions devant un pont en bois,dont la vieillesse et la fragilité sautaient aux yeux.De plus,ce dernier enjambait un cours d'eau.L'idée de subir un bain forcé,couplé à mon incapacité à nager me fit frisonner.Ce détail presque imperceptible et anodin n'échappa à mon collègue,ce dernier posa délicatement une veste sur mes épaules,prenant surement ma réaction pour un gage de froid.Cette attention m'étonna,cet homme me transmettant l'image archétype du dragueur*

Il à des manières et il est attentionné je ne le nierais pas

Ludwig:-"Tu vas prendre froid."

*Il me tendit une lampe torche,accessoire indispensable,dont j'avais le don extraordinaire d'oublier à chaque mission.J'éclairais alors mes pas,consciencieux et prudents sur le frêle passage de bois,qui une fois ayant rempli sa fonction,rendit l'âme dans un bruit sourd,étouffée par l'eau.Une sortie de moins pour changer,enfin dans le cas présent,ça ne semblait pas être un drame*

Ludwig:- "Ça va, t’as rien de cassé?"

*Je lui répondis d'un hochement de tête,puis entamais-je mon avancée,ignorant la remarque de mon coéquipier attitré;je me mis à observer les alentours du faisceau,découvrant à proximité l'orée d'une forêt sombre et luxuriante,derrière on pouvait distinguer de manière très vague des montagnes.Les deux azurs qu'étaient mes yeux se mirent à contempler le ciel brumeux et sans étoile de cette nuit*

C'est donc ça les montagnes d'Arklay et sa fameuse forêt..

*Cette atmosphère particulière,celle bien spécifique de ses lieux chargés d'histoire,là où tout avait commencé,me rendait à la fois nostalgique et anxieuse.Les lieux pourtant vierge de menaces me donnait une étrange sensation.Mes mots ne parvenaient pas à transcrire,exprimer ou même décrire ce malaise.Je me retournai alors vers Ludwig,qui n'avait pas l'air pressé*

-"Tu viens ou quoi?On va pas s'éterniser pour "Robert et Jean-Claude" qui savent pas prendre une boussole ou lire un plan?"

*Cette pique peu camouflée à destination des campeurs nous affligeant cette mission ennuyante,traduisait parfaitement mon agacement envers notre objectif*

*Elle hocha simplement la tête pour répondre à la question que venait de poser Ludwig avant qu’elle ne reprenne son avancée. Ludwig jeta un dernier coup d’œil dans le vide qui venait de se creuser, les morceaux de bois qui constituaient l’ancien pont avait déjà disparu emportés par l’eau.*

Si on était passé avec le pick-up, on y serais surement passé…

*Puis se retournant vers Sayako, il put la voir regarder le ciel, sans raison direct, Ludwig fit de même. Le ciel était entièrement vide, seul la lune était présente, à part ça le brouillard était suffisamment épais pour qu’on ne puisse distinguer la cyme des arbres. Puis continuant à suivre Sayako, il fut attiré par des craquements de branches parmi les arbres sur leur gauche, Ludwig scruta anxieux l’origine du bruit quand Sayako le rappela à leur mission.*

Sayako: Tu viens ou quoi?On va pas s'éterniser pour "Robert et Jean-Claude" qui savent pas prendre une boussole ou lire un plan?

- Hum… Oui, oui, j’arrive…

*C’est l’œil toujours posé sur l’origine de bruissement que Ludwig rejoignit Sayako et repris la tête de l’expédition. Il avança éclairant constamment le sol à la recherche de traces ou d’empreintes quelconques. Après quelques minutes de recherches sans résultats, de nouveaux craquements se firent entendre, Ludwig posa instinctivement la main sur la crosse de son Python 357 et éclaira la zone d’origine des bruits, mais rien n’était visible avec le brouillard, Ludwig secoua la tête de gauche à droite et reprit la recherche d’empreintes et c’est après quelques pas que Ludwig s’agenouilla sur se qui semblait être une trace de sang et tourna la tête vers Sayako.*

- J’aime pas ça…

*Se redressant et regardant en direction de Sayako, il aperçu derrière elle deux ombres qui se trainait, il sourit, sortit son arme et tira une balle dans chacune de leurs têtes, puis soupirant et rangeant son arme.*

- Bon ba on a retrouver « Robert et Jean-Claude » mais je rois pas qu’il voulait nous inviter à faire du camping…

*Sentant que son humour n’était pas la meilleur chose à faire à ce moment là, Ludwig allait se décider à aller examiner les corps quand plusieurs cris abominables retentirent, des cris à glacer le sang de n’importe qui. Regardant Sayako dans les yeux, il cria:*

- COURS!!

*A peine la course entamée que déjà des obstacles se dressaient devant eux, d’autres « campeurs égarés » étaient devant eux et certains réussissait en effet à les aggripper mais les relâchant de suite à cause de leur vitesse. C’est dans tout ce ramdam que Ludwig constata qu’une chose brillante venait de tomber, en s’apercevant qu’il s’agissait de la croix de Sayako, il fit demi-tour pour la récupérer avant de reprendre sa course au coté de son équipière. Derrière eux dorénavant, les chiens courait, mais ce n’était plus là l’important, une solide bâtisse s’annonçait devant eux, ce refuge n’était qu’une bonne à ce moment précis. Accélérant tout deux la cadence, ils réussirent à entrer dans ce qui sembler être un manoir, une fois Sayako entrée, Ludwig referma immédiatement la porte derrière lui. Essoufflé, il se laissa glissé le long de la porte pour finir en position assise, reprenant par la suite calmement son souffle, il se releva et s’approcha de Sayako aussi essoufflée, et lui remit autour du cou, cette dernière quelque peu surprise recula d’un pas et eut un regard interrogateur.*

- Il était tombé pendant la course… Tu vas me demander pourquoi j’ai risqué de finir en casse-croutes pour ces choses?… C’est parce qu’un bijou est souvent une preuve d’amour assez importante, celui qui nous le donne est souvent veut nous dire qu’on compte beaucoup pour elle…*Posant la main sur les deux pendentif qu’il avait au cou.* C’est la preuve, qu’elle pense beaucoup à nous… Et aussi, il te va bien au teint, enfin voila…

*Il se frotter l’arrière de la tête avec un sourire gêné.*

*Mon collègue opina,tout en fixant un fourré situé à quelques mètres de notre position.Mon attention se reporta vers celui-ci mais rien ne semblait mériter nos regards méfiants.Nous reprîmes donc nos recherches infructueuses,l'angoisse commençait à me tenaillait de part l'absence d'indices cependant cette nouvelle me signifiait que la mission pourrait être intéressante;impression qui se confirma dans la minute,lorsque Ludwig fit la découverte d'une trace de sang fraîche.Cette événement marqua le début d'un nouveau cauchemar.En effet,Ludwig empoigna son arme et ira derrière moi,une balle sifflant à mon oreille lors de son passage.Je me retournai brusquement et découvrit deux cadavres,quelques mètres derrière ma position.*

Ludwig- "Bon ba on a retrouver « Robert et Jean-Claude » mais je rois pas qu’il voulait nous inviter à faire du camping…"


*Je souris de manière forcée à la reprise de ma blague précédente,mais les événements se précipitèrent.J'entendis des bruits de pas,suivi de cris.Je me mis alors à courir parmi les bras tendus de ces créatures,ayant anticipé la marche à suivre.Soudainement je vis mon coéquipier rebroussait chemin,mais je ne pouvais m'arrêter:ma vie était en jeu*

Qu'est-ce qui fout?

*Quelques mètres plus tard,il me rattrapa accompagnée d'une escouade de "caniches surexcités",mais la chance nous souria.Nous arrivions en vue d'une immense demeure,qui symbolisait notre seul chance de salut.Nous nous y engouffrâmes,le souffle court.C'est à ce moment que je constatais le drame:j'avais perdu la croix de Narumi.Je fus prise de panique et je fis volte-face,prête à braver les créatures des bois pour la récupérer quand mon collègue se planta devant moi*

-"Laisse moi pa..."

*Je n'eus pas le temps de finir ma requête qu'il passa à mon coup,le pendentif si précieux à mon coeur.Je le regardais,pleine d'incompréhension,serrant dans ma main la croix qui pendait de nouveau à mon coup.Ce symbole du calvaire que j'avais vécu;de la "croix" que je portais.Il répondit à mon trouble aussitôt*

Ludwig:"- Il était tombé pendant la course… Tu vas me demander pourquoi j’ai risqué de finir en casse-croutes pour ces choses?… C’est parce qu’un bijou est souvent une preuve d’amour assez importante, celui qui nous le donne est souvent veut nous dire qu’on compte beaucoup pour elle…C’est la preuve, qu’elle pense beaucoup à nous… Et aussi, il te va bien au teint, enfin voila…"

*Il accompagna son discours d'une pointe de gène tout en posant sa main sur les pendentifs que,lui-même,arborait.Je compris que lui aussi avait quelque chose ou quelqu'un à protéger,et il me parut soudainement,autrement plus sympathique.Je pris ma voix la plus douce puis la couronna d'un sourire*

-"Merci.."

*J'étais sincère.Perdre ce souvenir m'aurait sûrement traumatisée.Mon esprit me dicta de reprendre mon sang-froid et je mis à examiner le gigantesque hall luxuriant,ornée de tableaux et de sculptures dans lequel nous étions débarqués*

-"Wouah Quelle manoir"

*La pièce revêtait un carrelage en damier classique,noir et blanc,tandis que les murs arboraient un papier peint bordeaux;cette pièce constituait aussi un dilemme car elle présentait trois sorties différents,l'une à l'étage,l'autre sous la forme d'une porte dans le fond à droite et la dernière,bien que exclu d'office,était la porte que nous venions de franchir.Reconnaissante de l'attention de mon coéquipier,je lui laissais le choix*

-"Bon maintenant faut sortir d'ici vivants et rejoindre Racoon,je te suis,alors par où va t-on aller?

*C’est d’une douce et d’un superbe sourire que Sayako remercia Ludwig pour le risque qu’il avait pris pour récupérer sa croix, mais c’était normal, rien que la manière à laquelle elle tenais sa croix le montrais bien. Enfin cet épisode était dorénavant terminé et l’exploration du manoir ainsi que son évasion allait être la chose la plus importante à faire, puis reportant son attention sur la pièce où ils se trouvaient, c’était une pièce richement orné, sol en damier noir et blanc, un papier-peint bordeaux avec des gravures dorées, quelques peintures sobres comparé au reste de la pièce et un tapis rouge était posé sur les marches de l’escalier.*

Sayako: Wouah Quelle manoir

- Hum….

*La grande difficulté était dorénavant le choix de la direction qu’ils allaient choisir pour commencer l’exploration du manoir, celle de l’étage ou celle du fond à droite, mais il fallait aussi s’informer sur le propriétaire du manoir était encore ici ou s’il avait déménagé depuis longtemps pour sa dernière demeure, ou encore de savoir si le manoir aussi été infesté de ces choses revenues des entrailles de la terre.*

Sayako: Bon maintenant faut sortir d'ici vivants et rejoindre Raccoon, je te suis, alors par où va-t-on aller?

- Pour rejoindre Raccoon à partir de ce manoir, il nous faudrait un véhicule… Si seulement le pont avait été en bon état, on aurait eu mon pick-up… Mais là, ça va être dur… Donc, mieux vaut pour nous deux d’explorer ce manoir, y a peut-être encore quelqu’un de vivant ici, bien que je ne me fasse pas d’idée…

*Marquant un temps de pause en regardant la porte par laquelle ils étaient arrivés, il soupira, puis regardant Sayako dans les yeux pensif avant de ranger son arme dans son holster et de prendre en main son fusil, puis souriant à son équipière.*

- On va d’abord vérifier le rez-de-chaussée pour voir si on trouve quelque chose d’utile… Tu crois pas?

*Après l’approbation de sa partenaire Ludwig s’avança, posa la main sur la poignée et poussa la porte pour arriver dans un long couloir de papier-peint jaune avec des fleurs vertes, un sol en moquette rouge sanguin et quelques meubles à vaisselle avec vitres dessus pour laissé voir une porcelaine vertes avec des dorures.*

C’est couleurs séparées sont peut-être belles mais toutes ensemble c’est gerbique…

*Malgré ça, l’endroit semblait plutôt calme, pas de zombies, pas de fou furieux avec une machette ou un couteau et pas de bruit, un silence beaucoup trop calme pour un manoir au milieu de la forêt, il manquait les bruit des animaux qui l’entourait, pas un croassement, pas hurlement, rien du tout, voyant une fenêtre, Ludwig s’approcha pour essayer de voir à travers, imité juste ensuite par Sayako, mais rien à voir, la fenêtre était trop sale.*

- On est peut-être chez Crésus, mais on est pas chez quelqu’un qui prend soin de son intérieur…

*Haussant les épaules, Ludwig continua à avancer le canon du fusil toujours pointait vers le sol. Après plusieurs pas, ils arrivèrent devant une porte blanche, bien que le couloir n’était pas terminé, Ludwig décida d’entrer à l’intérieur de cette salle. A peine eut-il ouvert la porte, qu’un forte odeur feu lui venait au narines, en effet il y avait une cheminée avec encore des cendres à l’intérieur, mais ces cendres devait être ancienne, faisant le tour de la pièce du regard, il observa la présence d’un lit, mais surtout d’une grande armoire vitrée remplie de flacons, de seringues et de bandages en tout genres. S’avançant sur le carrelage blanc immaculé Ludwig découvrit sur la droite de la pièce un bureau éclairé par une lampe à huile et recouvert de classeur et de quelques feuilles jaunies par le temps. Ludwig se tourna finalement vers Sayako et d’un ton calme et souriant.*

- Je crois qu’on devrais faire une petite pause, t'en penses quoi?…

Ludwig;"- Pour rejoindre Raccoon à partir de ce manoir, il nous faudrait un véhicule… Si seulement le pont avait été en bon état, on aurait eu mon pick-up… Mais là, ça va être dur… Donc, mieux vaut pour nous deux d’explorer ce manoir, y a peut-être encore quelqu’un de vivant ici, bien que je ne me fasse pas d’idée…"

*Mon collègue embraya en proposant d'inspecter le rez-de-chaussée,idée qui ne me déplaisant pas,j'hochai la tête en signe de soutien.Nous nous aventurâmes donc dans le manoir,traversant alors un couloir décoré avec goût,mais pas bon goût.Rien n'allait ensemble.Je réfrénais un haut-le-cœur,tant l'atmosphère ici était étrange.Cependant aucune présence hostile ou amicale ne hantaient ces couloirs;mon collègue s'approcha alors de la fenêtre et je mis à en faire de même*

On voit bien du mouvement,mais avec toute cette crasse rien de perceptible nettement..

Ludwig;"- On est peut-être chez Crésus, mais on est pas chez quelqu’un qui prend soin de son intérieur…"

-"Si,si regarde cette décoration magnifique,je veux le même décorateur!..''

*Je pouffais,marquant mon ironie puis reprit d'une voix un peu déçue*

-"..c'est bête vu la crasse c'est pas ici qu'on verra une charmante soubrette.."

*Ma remarque sembla passer inaperçue,tandis que mon coèquipier pénétrait dans une pièce,qui à première vue,était une infirmerie.La présence de nombreux médicaments dans une armoire vitrée,d'ustensiles,d'un lit et de bandage en attestant la fonction*

Ludwig"- Je crois qu’on devrais faire une petite pause, t'en penses quoi?…"

*Il me souria en prononçant ces mots;celà me mit mal à l'aise.Enfin c'est surtout la perspective de me retrouver seul en la compagnie d'un inconnu.Je repris mes esprits,écartant ma méfiance mal placée,puis répondit*

-"Pourquoi pas"

*Je m'assis sur le bureau placé sur ma droite,et me mit à fredonner l'une de mes chansons favorites:A song for XX de Ayumi Hamasaki*

Ayumi..

*Je restais pensive un bon moment,puis me décida enfin à poursuivre une conversation digne de ce nom*

-"Pour une mission de secours,on secoure pas des masses..je dirais même que les seuls à secourir maintenant..c'est nous"

*Je marquai un arrêt,seul le bruit du fracas du vent ou de ces choses sur les fenêtres brisait le silence sacrale de la demeure puis je repris*

-"Bon allez on y va"

*Je n'attendis pas la réponse et me pressai de rejoindre le corridor bariolée.J'ouvris d'un coup sec la porte,heurtant quelque chose.Ce quelque chose était l'une de ces créatures,celui-ci avait chuté lors de sa collision avec la porte,et se tortillait maintenant lamentablement,le bras tendu et les dents sorties,en ma direction.J'achevais alors ses souffrances en logeant une cartouche de 357 au fond de son encéphale.La détonation avait cependant alerté mon coéquipier*

-"J'ai rien du tout"

*La froideur avait regagné ma voix,nous étions maintenant en danger et le professionnalisme s'imposait.Je repris ma marche vers l'angle du corridor quand un bruit de vitres brisées en émergea.Son origine allait débarquer,je me mis en joue*

-"C'est parti.."

*Ludwig croisa ensuite les bras en attendant la réponse de Sayako, effaçant par la suite son sourire, il prit un air sérieux.*

Sayako: Pourquoi pas?

*Juste après, Sayako alla s’asseoir devant le bureau en fredonnant une chanson qui était inconnu à Ludwig. Sans trop se soucier de ce qu’aller faire sa coéquipière, Ludwig posa son sac et son fusil dans un coin de la pièce, ouvrit, son sac et sortit la boite de balles de magnum, il alla ensuite s’asseoir sur le lit, fit basculer le barillet de son Python et remplaça les deux balles qu’il avait tiré juste avant. Il alla alors se penchait au dessus de l’épaule de Sayako pour prendre les dossiers présents sur le bureau avant de retourner s’assoir, il réajusta ses lunettes et déplia ce qui semblait être une lettre d’amour, Ludwig soupira et la posa sur le coté, puis ouvrit un livre à couverture de cuir, les pages n’était pas aussi jaunies que le reste des documents, donc plus récent ou mieux conservé, Ludwig lut dans les grandes lignes et comprit qu’il s’agissait d’un journal d’un des domestiques, ou plutôt d’une des domestiques et pour ce qui y était raconté, rien de bien intéressant, c’était encore l’histoire d’un romance entre maître et serviteur, le bla-bla habituel.. Ludwig allez jeter le livre sur le matelas quand Sayako prit la parole.*

Sayako: Pour une mission de secours, on secours pas des masses… Je dirais même que les seuls à secourir maintenant… C'est nous!

- Que veux-tu? On est à Raccoon City ici, pas une ville normale…

*Ludwig remit encore une fois sa mèche en place mais cette dernière retomba immédiatement sur son œil, Ludwig soupira et sortit un long bout de tissu de la poche de son jean et s’en servit pour se faire un bandeau, rien que l’idée de devoir constamment la remettre en place pendant la mission, il serra suffisamment le nœud à l’arrière pour qu’il ne se relâche pas au bout de cinq minutes. Il allait continuer ses lectures quand Sayako l’interrompit.*

Sayako:Bon allez on y va

-Huhum…

*Ludwig hocha seulement la tête et suivit sa partenaire un livre à la main, si le reste de l’exploration était suffisamment calme il serait bon d’en apprendre plus sur les lieux, de connaître l’histoire de ces murs. Sachant que « l’infirmerie » était un lieu sûr de par sa porte épaisse mais aussi par la non présence de quoi que ce soit dans le couloirs, il pensa bon de laisser son sac ainsi que son fusil et n’avait pris que des balle pour son magnum et de toute façon, ils allaient surement revenir, Ludwig avait oublié de préciser la présence d‘un trousseau de vieille clefs sur le coté de l‘étagère à pharmacie. Mais lorsque Sayako ouvrit violement la porte, un bruit de choc résonna, elle venait d‘ouvrir la porte en pleine figure de quelque chose ou quelqu‘un. Sans y faire attention, il la regarda lorsqu‘elle tira un coup de feu pour répandre la cervelle de cette chose sur le sol.*

Sayako: J'ai rien du tout

- Mais j’ai encore rien demandé moi, hein?

*Il venait de la dépasser dans le corridor quand le bruit de verre brisé rententit accompagnée d’une galopade de griffes sur le carrelage, Ludwig tourna la tête vers l’arrière et pris en main la clef anglaise qu’il avait laissé accrocher à sa ceinture depuis la réparation du pick-up. Ce qu’il ne voulait absolument pas voir était pourtant bien présent, les chiens sanguinolents, les chiens zombies venus de l’enfer, des Cerbères.*

Sayako: C'est parti..

- Comme tu dis…

*A peine eut-il fini sa phrase que l’un des deux chiens qui venait d’entrer se rua vers Sayako qui s’en sortit en lui logeant une balle dans le crâne après qu’il l’eut fait tombé à la renverse, l’autre bondit sans élan Ludwig qui lui écrasa le crâne de la même manière que lorsque l’on joue à chasse-taupe, on attend le moment précis et on frappe. Il aida Sayako à se relever en lui tendant la main avant de frotter la trace de sang sur sa joue qu’elle venait de lui faire remarquer. Voyant qu’aucun autres chiens ne jaillissait de la fenêtre, Ludwig reprit route jusqu’à une intersection, il suivit au hasard la direction de droite toujours suivi de Sayako, après quelques mètres de ce qui aurait été l’obscurité la plus totale sans lampe-torche, ils arrivèrent devant une porte double bleue, Ludwig la poussa pour l’ouvrir, le grincement qui résultait de cette action montrait qu’il y avait fort longtemps qu’on n’avait ouvert ou graisser cette porte, mais malgré cela, la pièce était très bien éclairé et même très propre, sourire en coin Ludwig regarda Sayako.*

- On verra peut être une soubrette ici finalement…

*Ludwig se décida finalement à entrer dans ce qui sembler être une grande bibliothèque, il passa un coup d’œil panoramique pour voir assis sur un fauteuil de cuir, un vieil homme entrain de faire la lecture à voix semi-haute, s’approchant de lui.*

- Monsieur?

Vieux: Chhht

- Hum… C’est pas pour dire, mais on a besoin de votre aide là…

Vieux: Et pourquoi devrais-je vous aider, vous les intrus sur le domaines du maître?

- Ok… Mais vous êtes au courant que ce manoir est rempli de monstres?

Vieux: Balivernes, les menteurs comme vous, on leur coupe la langue… Ou la tête..

*Le vieil homme posa alors son livre sur la table basse juste à son coté, saisi ce qui semblait être un manche en bois et se leva. Un fois debout, Ludwig put constater qu’il ne s’agissait pas d’un simple manche en bois mais plutôt d’une hache très bien aiguisée. L’homme s’approcha rapidement de Ludwig pour son âge et s’apprèté à abattre l’arme sur le crâne de Ludwig frappa les cotes du vieillard qui n’eut que pour seule réaction de s’écrouler au sol en se tordant de douleurs.*

- On fait quoi maintenant, nous Sayako?

*Deux canidés surgirent:le premier me heurta et tandis que son haleine fétide titillait mes narines,je tirais une balle dans sa boîte crânienne,aspergeant mon visage et les environs de sang.Le second céda sous le coup violent de clef qu'il prit dans un timing parfait,comme en témoignait le craquement sinistre que le choc asséné provoqua*

-"Pff,je suis taché de sang.."

*Mon collègue essuya une tache sur ma joue puis nous nous mîmes en marche,mon aîné en tête,jusqu'à une double porte bleue.Ludwig l'ouvrit.Nous avions pénétrés dans une immense bibliothèque,les livres tapissaient les murs,bien au chaud dans les gigantesque bibliothèques.De plus la pièce était fort bien entretenu,Ludwig profita de l'occasion pour plaisanter*

Ludwig:- On verra peut être une soubrette ici finalement…

-"Faites qu'elle vaille le coup"

*En lieu et place d'une servante,,nous rencontrâmes un vieil homme absorbait par sa lecture,comme si le temps et les monstres n'avaient prise sur ce lieu.La conversation s'entama entre les deux hommes tandis que je rêvassais tranquillement.Je repris intérêt quelques secondes plus tard*

Ludwig:-" Ok… Mais vous êtes au courant que ce manoir est rempli de monstres?"

Vieil homme: "Balivernes, les menteurs comme vous, on leur coupe la langue… Ou la tête."

*L'homme se releva,armé d'une hache qu'il semblait vouloir utilisé contre mon collègue.Sa seul récompense fut alors un puissant coup dans les côtes,qui le fit tituber puis se plier de douleur aux sols.*

Ludwig:- "On fait quoi maintenant, nous Sayako?"

*L'occasion me parut parfaite pour plaisanter*

-"Tu es méchant Ludwig!Techniquement?tu mens?le manoir est pas rempli de créatures,vu que la pièce est saine!Monsieur allez-y je le tiens!"

*J'empoignais mon collègue puis,l'homme allant tenter de trancher la jambe de mon partenaire.Je me retournai,dégainai mon arme et la posa sur sa main,qui tentait désespérément d'attraper sa hache"

-"A votre place j'essayerais pas.."

*Je répondis alors à la question de mon équipier,tout en gardant le regard sur le vieil homme*

-"J'inspecte la pièce et toi tu fais ami-ami avec notre hôte pour récolter des infos"

*Sur ces mots,je me dirigeais vers la bibliothèque pour essayer d'y trouver un indice sur une éventuelle sortie,parmi les livres de tout les types foisonnant en ce lieu*

*Sans savoir pourquoi, Sayako eut un sourire en coin, Ludwig sourcilla en se demandant ce qu’elle pouvait bien manigancer et sans hésitation, elle saisit Ludwig par le bras et le maintenu quelques instants.*

Sayako: Tu es méchant Ludwig! Techniquement? Tu mens? Le manoir est pas rempli de créatures,vu que la pièce est saine! Monsieur allez-y je le tiens!

-Gné?

*Ne comprenant pas l’envie de sa partenaire, Ludwig resta immobile à regarder l’homme tenter de saisir sa hache, l’envie de découper Ludwig en morceau semblait grande, puis une fois la main du vieillard proche du manche, Sayako posa le canon sur celle-ci et prenant une voix sérieuse.*

Sayako: A votre place j'essayerais pas..

*Puis Sayako se tourna vers Ludwig tout en gardant à l’œil le vieux.*

Sayako: J'inspecte la pièce et toi tu fais ami-ami avec notre hôte pour récolter des infos..

- Huhum…

*Ludwig hocha simplement la tête et grommela quelque instant en forçant le vieux à se rasseoir sur le fauteuil, pas que l’idée de devoir récupérer des infos à grandes baffes dans la figure le déplaisait mais dans le cas présent, Sayako aurait put obtenir n’importe quelles infos, juste grâce aux fait qu’elle avait des courbes très avantageuse, même Ludwig pourrait accepter de parler pour ça.*

Hum… D’ailleurs, moi si elle devait m’interroger.. Mais à quoi je pense moi…

*Ludwig secoua la tête de gauche à droite pendant quelques secondes avant de se décidait à entamer les hostilités avec le vieil homme. Il tira un siège et s’assit face à lui les bras croisés et le regard fixe.*

- Bon alors, on est où ici?

Vieux: Humpf…

*L’homme détourna la tête, ignorant et snobant complètement Ludwig, ce dernier leva la main et l’abattit violemment sur la joue du vieux, le bruit fut si important que Sayako regardant dans leur direction surprise, Ludwig lui fit alors signe qu’il n’y avait rien est qu’elle pouvait retourner à sa recherche, Ludwig souffla et reprit la parole face au vieillard.*

- Je reprends… On est où?!

Vieux: Dans le manoir du maître.

- Sans dec’… Je l’aurais jamais deviné… Enfin, ce manoir est loin de Raccoon?

Vieux: Oui.

- Et plus précisément?

Vieux: Environs 100 kilomètres.

- Bon, et pourquoi y a pas de monstre dans cette pièce?

Vieux: Les pièges les arrêtent.

- Les piège?!

*Ludwig resta, figeait quelques instants, une odeur venait soudainement lui vriller les narines, ce n’était ni l’odeur du vieux, ni l’odeur des livres anciens, mais plutôt une odeur ménagère, une odeur qu’on peut sentir tout les jours si l’ont fait de la cuisine, l’odeur du gaz, Ludwig se leva promptement s’avança vers Sayako et la traina de force jusqu’à la porte bleue, une fois cette dernière franchie, il relacha le bras de Sayako et souffla, puis la regardant.*

- C’était…

*Une violente explosion retentit alors dans la pièce qu’il venait de quitter, l’une des deux porte tomba sous le choc laissant voir l’enfer qu’était devenu la bibliothèque.*

- Piégé…

*Observant du coin de l’œil ce qu’il restait de la bibliothèque, Ludwig porta immédiatement son attention sue le vieil homme, ce dernier n’avait pas bougé du fauteuil, il n’avait même pas tenté de fuir, il était resté assis là à attendre les flammes ainsi que sa propre mort, les serviteurs vouaient donc tant d’amour à leur maitres que même s’il devait en mourir, ils les serviraient.*

- Fiuu… Sinon avant que tout ne crame, t’as eu le temps de trouver quelque chose?

*Un bruit fort et violent retenti,résonnant dans l'immense bibliothèque.Je me retournai vers son origine mais ce n'était que la méthode d'interrogatoire de mon collègue.Cela me surprit tout de même*

Une gifle..le pauvre vieux si sa avait été moi il souffrirait plus..

Je repris alors ma lecture,après une dizaines de livres inspectés à la va-vite,je tombais alors sur un livre sur lequel figurait "Histoire du manoir Fabre" sur le dos.J'allais me mettre à lire,après avoir ouvert l'imposant ouvrage recelant de nombreuses références sur les lieux,à n'en pas douter,quand Ludwig me saisit brutalement par le bras,me traînant de force vers la sortie,sans aucune forme de logique*

-"Aie tu me fais mal!Qu'est-ce qui y'a?!"

*Le jeune homme ne m'écouta pas et me tira jusqu'au pas de la porte,une ou deux secondes plus tard une déflagration de fit entendre là où nous étions,à peine une minute auparavant.Ludwig m'expliqua que la pièce était piégé puis son regard se porta vers le cadavre carbonisé de l'homme qui nous avait attaqué.Son regard s'embruma avant qu'il ne prononce quelques paroles*

Ludwig:"- Fiuu… Sinon avant que tout ne crame, t’as eu le temps de trouver quelque chose?"

-"Oui.."

*J'avais eu la chance,ou plutôt le bon sens de ne pas avoir laissé le livre s'échappait de mes mains durant notre fuite.Je lui tendis puis reprit la progression dans le couloir,afin d'échapper à l'odeur marqué de chair brulée qui se dégageait du coin.Nous avançions alors dans le couloir,et au bout de quelques minutes,une mélodie me parvenu.Nous suivâmes le bruit,ne rencontrant aucun ennemi ou menace.Je mis ma main sur la poignée de la pièce dont semblait venir la douce musique.*

Qu'est-ce que c'est?

*J'ouvris,couvert par mon collègue pour pénétrer dans une salle ornée d'un piano en son centre,dans le fond une immense baie vitrée laissée le vent filtrer.Je me mis sur le bord de la fenêtre,cheveux virevoltant au vent.La lumière éclairait de sa douce lumière mes prunelles faisant ressortir l'azurin de ces dernières.Je refis le tour de la pièce du regard mais rien ne paraissait suspect,ni cadavre,ni sang mais l'atmosphère était pesante.On pouvait ressentir la douleur et la tristesse qui hantaient ce lieu.Je me mis à chantonner une chanson triste qui traduisait la mélancolie du lieu mais surtout pour me rassurer.*

-"♪Tsuki no hikari nobiru kage..teno nukomori wo tashi kani..♪"

*Je repris mon sérieux puis me mis à observer mon coéquipier pour saisir la marche à suivre*

-"Bizarre..y'avait du bruit pourtant..que faisons-nous?"

*Sayako avait eu la présence d’esprit de ne pas lâcher le livre qu’elle tenait lorsque Ludwig l’avait tiré hors de la fournaise actuelle, elle le tendit à Ludwig avant de prendre de nouveau le choix de la direction, Ludwig ne pris la peine que de la suivre sans vérifier si il y avait quelque chose de récupérable dans l’ex-bibliothèque. Après quelques pas sans aucune présence ou sonorité ennemies, il crut bon d’ouvrir le livre et de commencer à le feuilleter sans perdre la trace de Sayako.*

Ici le cœur des serviteurs ouvre celui du maître.
Ainsi aucun d’entre eux ne risque d’être un traitre.
Le premier brûlé, le deuxième en terre.
La troisième gelée et la dernière en l’air.

*Ludwig essayait de comprendre la signification de ce « poème » écrit en plein milieu d’un page vierge, il secoua la tête en se disant que ça n’avait surement aucune importance. Quelques instants plus tard, une douce mélodie vint à ses oreilles, Sayako déjà était sur le point d’ouvrir la porte de l’origine du son. Une fois dans cette salle nouvelle, au beau milieu était posé un énorme piano, quelques sièges et tout au fond une immense baie vitrée. Sayako s’en approcha puis s’appuya sur le rebord avant d’entonner une triste mélodie.*

Sayako: ?Tsuki no hikari nobiru kage..teno nukomori wo tashi kani..?

*La jeune femme était éclairé par le clair de lune, l’ensemble du décor nouveau été sublime, s’il avait eu son appareil photo, Ludwig l’aurait surement utilisé à cet endroit précis pour immortalisé la beauté du moment. Sortant alors de ses idées fixes Ludwig semblait avoir déjà entendu cette mélodie, il y a longtemps mais il l’avait déjà entendu et c’est sans prendre en compte ce qu’était entrain de dire Sayako qu’il continua la mélodie.*

- Tsurete yami ni no miko… mareta hitotsu no yume sagashi… Hum tu disais?

*D’abord étonné, Sayako répéta ensuite ce qu’elle venait de dire laissant Ludwig de l’impasse, il s’assit sur le tabouret devant le piano et examina la partition en laissant sa partenaire dans le doute d’une réponse, peu après avoir lu la partition, il ferma les yeux et laissa ses mains faire le reste, les première notes furent longues et graves tendit que celle qui suivait était plus aigues et suivie, au bout de quelques dizaine de secondes en jouant un bruit sourd interrompit la mélodie, le mur de la gauche de la salle venait d’ouvrir une sorte de cavité, Ludwig se leva et alla voir de quoi il s’agissait, une fois à l’intérieur, on eut put constater que le sol était de terre dorénavant et qu’un plus loin était érigée une pierre tombale, Ludwig s’agenouilla et frotta la pierre pour découvrir ce qu’il y avait écrit dessus.*

- Ci-git Octavio Rivanio.. Musicien et serviteur du comte de Fabre…. Hum… On parle de lui dans le bouquin… *Feuilletant le livre.* C’était un enfant prodigue, il était aussi doué que certains grands musiciens…. Hum, et pour ce qui est de que fait-on?… Je dirais on cherche un moyen d’atteindre le jardin…

*Regardant sa partenaire quelques instant, il attendit une réponse de celle-ci, cette dernière ne fut pas longue car elle approuva d’un hochement de tête. Encore une fois Ludwig prit la tête de la pseudo-équipe et se dirigea hors de la pièce pour continuer le couloirs qu’il n’avait pas encore finit de parcourir. Une fois au bout, un large porte de métal les attendait, Ludwig poussa la dite porte avant de prendre de plein fouet un rafale de vent, la porte menait à l’extérieur, mais à quel extérieur, celui dans le manoir, ou celui dans la forêt, Ludwig fut rassuré quand il aperçut les larges barrières qui entourer toute la zone, il ne semblait pas non plus y avoir ne serais-ce un seul zombie. Ludwig se tourna vers Sayako et d’un ton amusé.*

- Si madame veut bien se donner la peine..

Ludwig:-" Tsurete yami ni no miko… mareta hitotsu no yume sagashi… Hum tu disais?"

*Ludwig reprit étrangement ma chanson,je le regardais surprise.Le jeune homme s'asseya
puis il entama quelques notes sur le majestueux piano,quelques accords plus tard,une trappe s'ouvrit laissant aux yeux curieux la vision d'une pierre tombale.Ludwig se mit à l'inspecter avec minutie.Je lui repris le livre tandis qu'il examinait le monument mortuaire.Je tombais au fil des pages alors sur un étrange poème.Je le lus de tête*

Ici le cœur des serviteurs ouvre celui du maître.
Ainsi aucun d’entre eux ne risque d’être un traitre.
Le premier brûlé, le deuxième en terre.
La troisième gelée et la dernière en l’air.

*Je redonnais alors à mon coéquipier le livre,la tête toujours marqué par l'étrange énigme dont il me paraissait qu'une partie était en face de nous.Mon équipier me parlait mais je ne prêtais pas attention alors je répondis d'un mouvement de tête qui satisfaisa mon collègue.Nous reprîmes notre progression dans le couloir avant de se retrouver face à une porte en métal.Celle-ci s'ouvrit lorsque mon collègue l'ouvrit,le vent se mit à battre mes cheveux pour la troisième fois de cette étrange soirée.Nous fîmes quelques pas avant de constater que nous étions encore dans le manoir*

Aucun danger..par contre si ma réflexion est bonne,nous allons croiser de la glace..

Ludwig:"- Si madame veut bien se donner la peine.."

-"Ok"

*Ma douce voix enveloppa les environs et,sortant mon arme,je me mis à inspecter cette sorte de jardin intérieur.Ce dernier se composait d'une plétoire de haies,toutes coupées selon des figures particulières.Les nombreux chemins dallées étaient bordés de fleurs disposés en parterres;un bassin central surmonté d'une fontaine en forme d'ange tenant un vase,m'éclaboussa d'ailleurs à mon passage*

-"Mince.."

*Au détour d'une haie,je fis d'ailleurs une mauvaise rencontre.Dix paires d'yeux se focalisèrent sur ma présence.Leurs propriétaires se mirent alors en quête de ma chair et de celle de mon collègue*

*La voix douce et mélodieuse de Sayako rompit le silence du jardin, le courant d’air était frais et le simple fait d’être en la compagnie d’une si jolie fille par un soir de pleine lune égaillé un peu la mission de Ludwig, les yeux de sa partenaire brillait de la même manière que des pierres précieuses. Ludwig se força par la suite à regarder ailleurs, bien que le lieux soit calme cela ne voulait pas dire qu’il était sans danger. Le jardin était assez bien entretenue pour un lieu aussi lugubre qu’était celui du milieu de la forêt de Raccoon, de belles fleurs, des haies taillées de différentes manières bien que le tout resté en parfaite harmonie, il y avait même un bassin avec une fontaine au milieu, l’un des jets de la fontaine éclaboussa d’ailleurs son équipière.*

Sayako: Mince…

*Ludwig s’approcha du bassin, s’agenouilla prêt du rebord et trempa sa main gauche dans l’eau juste pour vérifier la température de l’eau sans raison particulière, il la retira cependant assez rapidement sous la froideur de cette dernière. Ludwig allait se redresser quand il vit du coin de l’œil sa partenaire sortir son arme, sans chercher immédiatement la réponse à cette question, lorsqu’il tourna ensuite la tête pour découvrir dix de ces choses. Il tira les six balles de son magnum dans la tête de ceux qu’il pouvait, Sayako en élimina 3 et s’apprêtait à éliminer le dernier quand celui-ci la bouscula en voulant l’attraper, cette dernière bascula a l’eau et fut alors ignorée par le zombie qui reporta son attention sur Ludwig, se dernier rangea son arme et reprit en main sa clef anglaise, il fonça vers le mort-vivant pour en faire un mort-mort, sa clef s’abattit violemment sur le crâne, le corps resta inerte quelques instants avant de s’écrouler vers l’arrière.*

- Ca va Sayako? Sayako??

*Ludwig tourna immédiatement la tête vers le bassin pour voir que sa partenaire n'était pas remonter, sans réfléchir à se qui se trouvait sous l’eau en plus de Sayako, Ludwig plongea pour se rendre compte que l’eau était vraiment glaciale, une fois sous l’eau, il chercha du regard la jeune femme, il l’aperçu et s’approcha d’elle aussi rapidement qu’il le pouvait, puis la pris dans ses bras, il allait de suite remonter quand une silouhette attira son regard, c’était la silouhette d’un autre jeune femme, mais ne percevant pas correctement les formes Ludwig préféra remonter pour ramener Sayako à l’air libre. Une fois à la surface, Ludwig posa le corps inerte de sa Co-équipière sur le sol, et commença par lui prendre le pouls et vérifia si elle respirait encore, c’est avec effroi qu’il s’aperçu que plus aucun souffle ne sortait de son corps.*

- Qu’est-ce qu’il faut faire…. Réagis putain!.. Elle a besoin de toi et tu sais pas quoi faire!!! Réagis!!

*Ludwig venait de se mettre un coup de poing sur la joue pour forcer ses méninges à s’activait quand un souvenir lui vint en tête, sans plus y réfléchir, il posa ses deux main un peu en dessus du cou de sa partenaire et commença à donner des impulsion courte et vive, puis lui pinçant le nez, il commença à lui faire une respiration assistée et recommençant ces deux action jusqu’à ce qu’elle recrache l’eau qu’elle avait pu avalée. Une fois la chose faite, il pris le bras de sa partenaire et le posa sur son épaule avant de passer ses bras sous ses hanches et son dos avant de la soulever. Sans attendre plus longtemps, Ludwig commença à courir jusqu’à la salle où il avait laissé son sac, les couloirs étaient toujours aussi vide, une fois arrivé dans la salle Ludwig posa Sayako sur le lit et lui mit la couverture dessus pour éviter qu’elle ne prenne froid, bien que ses vêtements avaient eu le temps de sécher dans la course, elle ne devait pas en être moins frigorifié, après l’avoir correctement bordé, Ludwig tourna la tête vers la cheminée qui était remplie de bois, il se dirigea vers son sac et pris la boite d’allumette qui se trouvait dans la poche avant, s’agenouilla devant le feu et gratta un première allumette qui s’éteignit immédiatement, sans attendre, il en gratta une seconde qui permis à démarrer le feu, Ludwig resta quelques instant devant le feu crépitant, puis retourna s’agenouiller près de Sayako encore endormi, enfin plutôt évanoui, Ludwig la regardait « dormir » paisiblement, elle avait vraiment un visage d'ange, puis Ludwig resongea à la silhouette qu’il avait vu sous l’eau glacée.*

La troisième gelée….

*Ludwig commença à bailler, tout en s’efforçant de rester éveillé, il ne put s’empêcher de posé sa tête sur le rebord du lit et fermer les yeux.*

*J'étais tombée à l'eau après la charge d'une de ces créatures.L'eau était glaciale,et je ne pouvais remonter.Autour de moi,une silhouette semblable à la mienne flottait,morte.C'était le destin qui m'attendais,le courant de l'eau stagnante emportait déjà mes sensations et je ne sentais plus mon être.Mes pensées allèrent à Narumi puis ma nouvelle petite amie et tandis que ma conscience s'évanouissait,je sentis qu'on me soulevait au dehors de cette enfer gelée*

Trop t.a..r.d..

*J'ouvris les yeux pour me retrouver entourée d'un lieu familier.Je me relevais à demi,tremblante de froid,pour me voir dans l'infirmerie comme en témoignait les bandages et autres outils médicaux,on ne sait comment.Ludwig dormait,la tête posé sur le lit.L'origine de ce revirement de situation me sauta alors aux yeux*

Il m'a sauvé..C'est gentil..

*Tandis que mon aîné dormait,je fis sécher mes vêtements puis les remirent,je fis de m^me pour ma précieuse croix et changea les balles inutilisables de mon Magnum contre de nouvelles.La silhouette me revint à l'esprit ainsi que le poème du livre*

La troisième gelée….

*Je décidais de m'occuper de cela plus tard.Nous devions progresser et vite.Je mis une main sur l'épaule de mon collègue et me mit à le remuer doucement*

-"Debout..fainéant..Allez Ludwig lève toi s'il te plaît..merci.."

*Ma voix s'adoucit durant la seconde partie de ma phrase,preuve de ma reconnaissance pour ses actes*

Elle aurait été inconsolable si il m'avait pas sauvée

*Après son réveil,nous nous remîmes en route,parcourant de nouveau le couloir pour la troisième fois,puis le jardin à présent vide de tout danger pour enfin arriver devant une porte métallique qui clôturait notre escapade à l'extérieur du manoir.Je l'ouvris et nous pénétrâmes dans une sorte d'annexe sombre.En effet,les lampes clairsemant le corridor principal avaient toutes été brisées.*

Surement une créature ou un piège..

*Nous nous mîmes à avancer dans le couloir obscur à l'aide de nos lampes torches,entourées de râles et de grognements étranges qui semblaient provenir des murs.Les pièces alentours devaient fourmillées de bonne surprise.Nos pas nous amenèrent jusqu'à une porte sur laquelle était inscrit quelques mots en lettres d'or*


*Cette inscription me rappela quelque chose mais je ne parvenais plus à me souvenir de quoi il s'agissait.De plus la zone devait recéler un quelconque secret car sous la fente de la porte,une raie de lumière transparaissait.C'était la seule pièce éclairée de la zone.Je posais la main sur la porte et l'ouvrit de quelques centimètres,le peu de vision que nous procurait l’entrebâillement,indiquait que la pièce était vierge de menaces.Je souris puis lançai un regard à mon équipier*

-"Je t'en prie.."

*Une éternité que Ludwig ne s’était pas endormi au chevet de quelqu’un, la dernière fois ça avait surement été pour Aemi ou Angela lorsqu’elles étaient malades, mais cette sensation de déjà vu fut rapidement rompue par un réveil soudain provoqué par l’ex-noyée, cette dernière posa sa main sur l’épaule de Ludwig et commença à le secouer doucement.*

Sayako: Debout..fainéant..Allez Ludwig lève toi s'il te plaît..merci..

- Hum… Où est-ce qu’on est?

*Ludwig émergeait doucement, sans réellement attendre une réponse de Sayako, il s’assit sur le bord du lit et s’étira, il passa sa main dans ses cheveux afin de les recoiffer quelque peu avant de remettre son bandeau dans sa poche. Il s’approcha de son sac et sortit les dernière balle de magnum qui était à l’intérieur avant de les remettre dans le barillet de son Python. Ludwig mit son sac à son dos et pris le fusil et l’arma et attrapa le trousseau de clefs accroché sur le mur, il suivit ensuite sa partenaire qui venait déjà d’ouvrir la porte.*

Bon, ba c’est pas pour dire mais la tapisserie et toujours aussi moche…

*Après quelque pas et une porte métallique ouverte, Ludwig et Sayako étaient de nouveaux dans le petit jardin, la présence de la lune seule rendait le ciel sublime, puis Ludwig porta son attention sur sa partenaire, cette dernière avait toujours les yeux qui brillaient aux reflets de la lumière, l’azur de ses yeux était profond. Ludwig regarda par la suite vers les grandes grilles qui entouraient le jardin, les arbres étaient immenses et les mouvements au sol semblait nombreux eux aussi, si il y avait une autre sortie à ce manoir, un véhicule quel conques serait évidemment la bienvenue avant de rejoindre le pick-up. Ils arrivèrent enfin au bout du Jardin qui se terminait par une dépendance, enfin le terme dépendance par le fait d’être dans un manoir rimait plus avec le terme maison d’amis. Sayako poussa la porte rouillée et entra suivit de suite par Ludwig. Les couloirs étaient sombres du fait que tout les lanternes murales était brisées.*

Ba au moins y a pas que moi qui trouve la décoration complètement nulle…

*Le sol était un simple parquet sombre et les murs était recouvert de la même tapisserie que ceux du manoir. Plusieurs portes ainsi que quelques-unes vers le fond numérotée de 1 à 4 et une dernière tout au fond qui était la seule illuminée. Sur cette dernière était gravé en lettres d’or.*

~La pureté ouvre la porte de l'éternité~

*Sayako posa la main sur la poignée et ouvrit quelques peu la porte pour que la lumière leur jaillisse au visage. Puis jetant un regard à Ludwig et souriante.*

Sayako: Je t’en prie..

- Hum, merci… Bien que la coutume veuille que ce soit les dames d’abord… Alors coupons la poire en deux…
*Ludwig pris Sayako doucement par le bras et passèrent en même temps la porte. Le regard posé sur la pièce vide de tout sauf d’une autre porte, une lourde porte de pierre avec 4 renfoncement en forme étranges, et au dessus des renfoncement était inscrit.*


- Ici le cœur des serviteurs ouvre celui du maître. Ainsi aucun d’entre eux ne risque d’être un traitre. Le premier brûlé, le deuxième en terre. La troisième gelée et la dernière en l’air… Hum, et bien ne nous plus qu’a trouver la dernière… Je parierais sur une pendue… Et comme elle est la dernière… Je dirais un endroit pas loin… Peut-être là, l’une des chambres ici.. Et devines qui a trouvé les clefs…

*Ludwig sortit de sa poche le trousseau qu’il avait prit précédemment.*

Ludwig:- "Hum, merci… Bien que la coutume veuille que ce soit les dames d’abord… Alors coupons la poire en deux…"

*Il me prit par le bras,me forçant à pénétrer dans l'étrange pièce,qui ne comportait qu'une étrange porte en pierre.Cette porte était encadrée de quatre renfoncements au forme assez explicite.L'inscription surmontant l'étrange porte ne fit que confirmer mes doutes et agrandir mon dégoût.Je souris à mon collègue pour ne pas laisser transparaître ce mal-être*


Des coeurs...c'est dégueulasse

Ludwig:"- Ici le cœur des serviteurs ouvre celui du maître. Ainsi aucun d’entre eux ne risque d’être un traitre. Le premier brûlé, le deuxième en terre. La troisième gelée et la dernière en l’air… Hum, et bien ne nous plus qu’a trouver la dernière… Je parierais sur une pendue… Et comme elle est la dernière… Je dirais un endroit pas loin… Peut-être là, l’une des chambres ici.. Et devines qui a trouvé les clefs…"

-"Toi je suppose?"

*Nous fîmes demi-tour et nous approchâmes de la première porte environnante*Celle-ci se fit ouvrir,sans grincer ni résister.En ce sorte de salon de thé,2 créatures se tournèrent vers nous,les yeux avides de nourriture,je fis sauter leurs t^tes sans me faire prier.*

-"Autant que tu économise tes balles.."

*La pièce était pauvrement meublé:en effet la pièce ne recelait que d'une table de nuit,quelques chaises,une table et une armoire.Les murs étaient aussi "joliment" décorés que dans le reste de la demeure de Fabre.La pièce était cependant,maintenant,vide de dangers.Nous nous mîmes à examiner les lieux.Au bout d'un certain temps il ne restait qu'un endroit susceptible d'abriter notre cher pendue.Je me mis à approche la penderie puis posa ma main sur sa poignée.Je fis ensuite signe à mon collègue de l'ouverture prochaine de la porte,puis je m’exécutais:Rien*

-"Bon ben c'est pas ici..."

Va pas falloir tout fouiller j'espère..

*La perspective de devoir fouiller chaque pièce et chaque recoin du manoir ne m'enchantait guère.Les bruits que produisait notre passage devant une porte,traduisait le taux de contamination et le nombre de personnels dans ce complexe.Cependant une autre pensée me troublait aussi*

Le maître sera t-il coopératif ou bien est-il aussi contaminé?

*La pensée de croiser une créature supérieure en puissance et accompagné de nombreux esclaves,eux-aussi agréablement transformés en zombies sanguinaires.Nous arrivâmes alors devant la seconde porte.Ludwig inséra la clef dans la serrure puis la tourna.Je mis alors un coup de pied dans celle-ci,l'ouvrant brutalement*

Sayako: Toi je suppose?

- Tu suppose? Seulement?

*Ludwig fit tourner le trousseau autour de son doigt avant de suivre Sayako qui venait de faire demi-tour. Ludwig déverrouilla la première porte sur la gauche qui était orné du numéro trois et s’ouvrit sans résistance ou grincement quels conques. À l’intérieur de la pièce nouvelle nous attendait deux des ces choses, à peine furent-elles visibles que Sayako leur avait déjà détruit la tête, puis elle se tourna vers Ludwig.*

Sayako: Autant que tu économise tes balles..

- Comme tu veux… si tu manques de balles pour 9 mm dis le moi…

*Observant la pièce, Ludwig constata que la décoration était plus belle que dans le reste du manoir bien que l’ameublement y soit grandement restreint, mais c’était mieux ainsi pour la recherche de la dernière. Après avoir fouiller toute pièce seule la penderie restée encore susceptible de cacher la pendue, Sayako ouvrit la porte de cette dernière mais fut déçue de ne trouver à l’intérieur que des robes bleues foncées, elle se tourna de nouveau vers Ludwig.*

Sayako: Bon ben c'est pas ici...

*Ludwig se contenta de hausser les épaules avant de se diriger vers la porte en face de la pièce qu’ils venaient d’explorer, celle-ci était ornée du chiffre quatre, Ludwig inséra la clef dans la serrure pour déverrouiller la porte et une fois la chose faite, Sayako l’enfonça d’un coup de pied, la porte ainsi ouverte laissée la visibilité d’une chambre fort bien rangée et vide de toute forme de danger. Ludwig s’approcha d’une commode et observa longuement une photographie posée sur cette dernière, on pouvait voir deux jeunes femmes souriantes accompagné de deux jeunes garçon et d’un homme d’âge mûr. Ludwig reportant son attention sur la porte de la penderie, s’en approcha et l’ouvrant sans vérifier si Sayako le couvrait, c‘est avec effroi qu’il découvrit le corps d’un jeune femme habillé de blanc, pendue depuis surement longtemps malgré la conservation du corps.*

- On a malheureusement trouvé la dernière…

*Ludwig l’examina de près et remarqua qu’elle possédait un pendentif au niveau du cœur, il le prit dans sa main et l’observa quelques instant, la forme était assez particulière.*

- Je crois que j’ai trouvé un des cœurs qui ouvrent la porte du maître… Et apparemment vu qu’elle le portait sur elle tout les autres doivent avoir les leurs sur eux, donc vu que tu ne sait pas nager je prends celui qui est sur ce que j’ai vu sous l’eau mais après à toi de voir si tu prends les deux autres ou si tu prends celui du vieux et on se rejoins dans la pièce de musique…

*Ludwig approcha le pendentif sa tête et l’observa en attendant la réponse de sa partenaire.*

Quelle idée

*Je repensais alors à ma réponse envers mon collègue,témoignant de mon peu de jugeote*

Ludwig:- "Je crois que j’ai trouvé un des cœurs qui ouvrent la porte du maître… Et apparemment vu qu’elle le portait sur elle tout les autres doivent avoir les leurs sur eux, donc vu que tu ne sait pas nager je prends celui qui est sur ce que j’ai vu sous l’eau mais après à toi de voir si tu prends les deux autres ou si tu prends celui du vieux et on se rejoins dans la pièce de musique…"


-"Je prend les deux autres alors."

*J'avais donc déambuler dans nombre de coursives,suivant l'odeur cramoisi qui émanait de la pièce carbonisé,afin de la retrouver plus vite.Une pensée me heurtait cependant:je n'avais rencontré aucune menace depuis ma recherche des médaillons.Je finis cependant par atteindre la pièce en question,puis y pénétra en réprimant la nausée que provoquait la pestilence ambiante*

-"J'espère qu'il n'est pas endommagée .."

*Je me mis à examiner le corps sans vie,ne trouvant aucune trace du précieux pendentif,quand paniquée je vis un reflet apparaître derrière la chemise brulée du vieux homme,cependant le médaillon était pris dans la peau carbonisé.Je détournai le regard avant de me saisir du médaillon,mais quelque chose attrapa mon bras;je me retournai rapidement et vis les yeux vides de l'homme s'ouvrir*

-"Et merde.."

*Je me tirais subitement de son emprise,arrachant son bras au passage puis dégaina mon M37 afin de reconduire cet homme à la mort.Je repris mon souffle et jeta le membre du zombie dans un coin de la pièce.Je repris alors mon chemin.Un bruit étrange parvenait de la pièce de musique,ni de la musique,ni de pas.Je rentrais prudemment dans celle-ci et inspecta d'un bref regard les environs:Rien.Je m'assis de nouveau sur le bord de la fenêtre comme précedemment*

-"Bon ben je m'accorde cinq secondes.."

*Un bruit s'éleva alors de l'emplacement de la tombe et une forme inhumaine s'éleva.Je pointai la lampe en sa direction et celle ci me révéla un primate blanc,aux yeux rouges.Ce dernier se dirigea vers moi,prêt à bondir.*

Y'en a marre..

*Je fis feu de mon Magnum mais celà n'interrompit pas sa course,il se jetta sur moi mais la seconde balle stoppa son élan et le projeta contre le piano.Il gisait là,mort.*

-"Quel soirée de merde.."

Sayako: Je prend les deux autres alors.

- Comme tu veux…

*Sachant tout aussi bien qu’il allait devoir encore un fois plongé Ludwig accompagna Sayako jusqu’au jardin, où il la laissé continuer seule sa route vers l’ancienne bibliothèque. Il s’agenouilla près du rebord et observa l’intérieur de l’eau, il resta dans cette position quelques longs instants à écouter et observer si à la fois rien ne risquait de l’acceuillir quand il remontrait mais aussi si rien ne l’attendait en bas. Il posa son fusil, son sac et son colt sur le coté puis pris sa clef anglaise en main, il prit le bout de tissu qui lui avait jusque là servi de bandeau frontal et s’en servit pour attacher la clef à sa main, il serra autant qu’il le pouvait le nœud.*

Si jamais y a un truc sous j’ai pas envie que le seul truc que j’ai pour me défendre me glisse entre les mains.

*Se redressant devant le bassin, Ludwig inspira longuement avant de sauter pieds joints dans l’eau pour plus vite arriver au fond, marchant plus que de nager, Ludwig s’approcha de la silhouette, qu’il avait vu quand il avait plongé pour repêcher Sayako. Devant lui se trouvait une très belle jeune femme qui ne semblait pas être morte dans la souffrance, elle regardait vers le ciel ou plutôt la surface dans ce cas précis et avait les mains repliées sur sa poitrine. Ludwig tendit le bras pour recupérer le médaillon mais à peine l’avait il touché que la jeune femme de cette action semblée réanimée, elle abatit le bras droit sur lui laissant une belle entaille sur le bars gauche et le torse, sans chercher à comprendre, Ludwig arracha le pendentif qu’il avait en main et remonta à la surface aussi vite qu’il le put. Après s’être hissait sur le rebord du bassin, Ludwig cracha l’eau qu’il avait avalé surpris par l’animation nouvelle de la femme gelée sous l’eau. Regardant vers le rebord, il l’a vit s’agiter plus bas, prenant et épaulant son fusil, il visa ce qui ressemblait le plus à la tête dans cette eau trouble et tira une cartouche, le résultat fut visible immédiatement car l’eau de rouge dorénavant était teintée. Essoufflé par ce qu’il venait de vivre, il se laissa tomber dans l’herbe.*

- Bordel, elle a foutu en l’air mon T-shirt… Bon c’est pas tout ça mais je vais aller voir ce que Saya est devenue…

*Il se redressa puis se rendit compte que sa clef n’avait pas du tout tenue, et que le bout de tissu flotté sur l’eau rougeâtre, la clef devait donc être au fond mais ce n’étais vraiment pas de première priorité. Il remit son colt à sa ceinture, remit son sac à son dos et prit le fusil en main tout en laissant les deux pendentif accroché à son poignet, il se rendit alors vers la salle de musique après le temps qu’il avait passé dans l’eau Sayako devait déjà être dans la salle de musique soit à déterrer le dernier ou sois se reposer après que le majordome carbonisé se soit surement aussi relever. S’avançant dans le couloir, il s’étonna de ne rien voir, il se pressa quand il entendit un coup de feux provenant de la salle au piano, ouvrant enfin défonçant plutôt la porte il se retrouva face à un cadavre de singe aux pelage blanc mais ce qui l’étonna le plus c’est que Sayako pointait son arme dans sa direction, il regarda la plait béante qu’il avait sur le torse, il s’approcha d’elle est pris son arme par le canon et l’abaissa vers le sol.

- C’est juste une coupure, je te le jure…

*Essayant d’être le plus souriant possible, il se rendait compte que sa plaie commençait sérieusement à le piquer, une infection était probable en plus que l’eau où il avait plongé n’était pas la plus saine qu’on pouvait trouver. Posant sa sur la plaie saignante, il alla s’asseoir sur le tabouret devant le piano.*

- Me faut juste du désinfectant et un bandage… Enfin ça peut attendre…

*Aussitôt après mon duel avec la créature,la porte s'ouvrit et je mis en joue,la présence entrant dans la pièce.Je vis de suite que c'était mon collègue,je n'abaissais cependant pas mon canon.En effet,ce dernier présentait une large entaille et le risque qu'il ait été mordu me heurta,celui-ci comprit immédiatement et s'expliqua*

Ludwig:"- C’est juste une coupure, je te le jure…"

*En effet,à mieux y regarder,la blessure n'était en aucun cas,une morsure,je baissais alors mon arme.Il devait souffrir mais n'en montrait rien.Il alla s'assoir face au piano*

Ludwig:-" Me faut juste du désinfectant et un bandage… Enfin ça peut attendre…"

*Je ne répondis pas.Renchérir pourrait affecter l'orgueil de mon partenaire.Je me dirigeais alors vers la tombe,intacte malgré l'arrivée de la créature.Prise de dégoût à l'idée d'engloutir ma main dans le carré de terre pour y recueillir le précieux objet et aussi à l'idée de rencontrer une éventuelle "résistance",je déglutissais.Je finis cependant par m'y atteler,mais à mon grand bonheur,ma main rencontra immédiatement le médaillon et je n'eus qu'à tirer pour m'en emparer.Je m'installais alors,assise sur le piano et fixa mon collègue*

-"Tu es en état de continuer?"

*Consciente de la réponse qu'il me donnerais,je repris ma marche vers la porte et l'ouvrit.Aucune menace.Il fallait alors se diriger vers l'étrange salle.Je pris le devant de la marche,éclaireuse pour le pauvre blessé mais rien ne vint stopper notre progression.Après moults corridors nous finimes par atteindre l'imposante porte à l'inscription*

J'espère que ça va aller...

*J'insérais alors mes deux pendentifs dans les emplacements correspondants,un cliquetis se fit entendre à chaque insertion.Je fis demi-tour et me dirigea vers Ludwig,afin de recueillir les deux clefs restantes.Je l'ai pris en la gratifiant d'un regard inquiet*

-"Tu sais tu peux t'appuyer sur mon aide,je suis grande et c'est pas pour rien qu'on nous appelle les "Iron Maiden" chez les FGSC"

*Je sortis alors mon M37 et le désigna pour expliquer le "nous".Je repris place devant la porte et inséra les dernières clefs dans leur orifice respectifs.La porte s'ébranla et se déplaça,nous laissant libre passage.L'odeur qui provenait du nouveau passage était effroyable,bien plus encore que celle des nombreux cadavres animés.Il y'avait quelque chose de bien pire dans ce donjon,et je sentais que la puissance de feu de mon arme me serait utile*

-"C'est parti.."

*Je me mis alors en route dans le boyau sordide et méphitique qui s'ouvrait à moi et à Ludwig*

*Sayako ne prit pas la peine de répondre à ce que Ludwig venait de dire, elle ne devait surement pas vouloir rabaisser Ludwig plus qu’il ne l’était, elle se dirigea vers le carré de terre qui servait de tombe au deuxième serviteur, sans regardait ce qu’elle faisait, Ludwig passa son sac devant lui et ouvrit la poche avant, il fouilla quelques instants et sortit une petite fiole, un spray avec une croix rouge dessus et un bandage encore enrouler. Avant de pouvoir faire quoi que se soit, Sayako était assise près de lui sur le piano et le fixant avec intérêt.*

Sayako: Tu es en état de continuer?

- T’inquiètes pas pour moi, fais comme si de rien…

*Ludwig regarda ailleurs pour réfléchir laissant ainsi à Sayako le temps de prendre de l’avance et de partir en éclaireuse, Ludwig resta alors seul quelques instants, il en profita pour retirer son T-shirt et utilisa le spray sur sa plaie en maudissant le fait que le désinfectant piquait à ce point. Il enroula ensuite la bande autour de son torse et serra comme il fallait le bandage, puis remit son T-shirt encore humide de sang. Prenant ensuite la fiole, il en ingurgita le contenu et laissa s’échapper l’expression de son dégout.*

Vraiment dégueulasse l’antibiotique mélangé au vitamines….

*Ludwig se redressa alors en mit son sac à son dos, puis reprit son fusil et suivit la trace de Sayako. Une fois qu’il l’eut rattrapé, ils étaient de nouveau dans le jardin, le vent frais était agréable malgré la douleur qu’il engendré sur la plaie. Un fois devant le bassin Ludwig ne put s’empêcher de regarde le corps de la femme flotter, il préféra regarder la jeune femme qui lui ouvrait la voie, elle semblait déjà beaucoup plus sympathique qu’au départ de leur mission et c’était beaucoup plus agréable. Sans s’en être rendu compte, Ludwig était déjà dans le couloir qui menait à la pièce où se trouvait la porte de pierre. Sayako revenait vers lui pour prendre les deux médaillon, une fois les eut elle en main, elle posa un regard inquiet sur lui.*

Sayako: Tu sais tu peux t'appuyer sur mon aide, je suis grande et c'est pas pour rien qu'on nous appelle les "Iron Maiden" chez les FGSC

*Elle sortit son M37 pour expliquer l’utilisation de termes « nous », Ludwig regarda d’abord ailleurs, puis il plongea ses yeux dans ceux de Sayako en laissant naître un sourire rassurant sur son visage, il posa sa main sur son épaule et d’un ton presque amusé.*

- Ca me touche que tu t’inquiètes pour moi… J’ai connu pire, quand on passe sous les coups d’un gang de Chicago, c’est pas les griffes d’une femme qui vont me faire le plus de mal… Et puis, je ne me pardonnerai pas de tacher ton joli uniforme avec mon sang…

*Après avoir essayer de rassurer Sayako, il l’a suivit jusque devant la porte de pierre où elle incéra les deux dernière clefs, et devant eux s’ouvrir un boyau rocheux et profond, il s’en dégageait une odeur pire que celle des morts-vivants, respirant tant qu’il le pouvait l’air frais qui était devenu soudainement rare.*

Sayako: C'est parti..

- Oui…

*S’avançant tout deux dans la gorge rocheuse, il faisait si sombre que leurs torches n’éclairaient pas à plus de 10 mètres. Rien de dangereux jusqu’à ce qu’un cliquetis sourd se fasse entendre, Sayako ne semblait pas s’en être préoccuper mais Ludwig se douter qu’il s’agissait de quelque chose de plutôt mauvais, il l’a saisit par le bras et la ramena vers lui, juste avant qu’elle ne fut transpercée par un pieux sorti du mur.*

- C’était moins une..

*Bien qu’il ne sentait plus la douleur du sa blessure, celle-ci avait déjà transformé le bandage immaculé en un bout de tissu sanguinolent, l’effort avait du être trop brusque quand il avait tiré Sayako vers lui.*