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 Le boulot, c'est le boulot ... [ libre ]

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Daniel Loker

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MessageSujet: Le boulot, c'est le boulot ... [ libre ]   Le boulot, c'est le boulot ... [ libre ] Icon_minitimeSam 5 Mar 2011 - 23:10

* 9h30 … Appartement de Daniel.*

* Loker s’était réveillé il y avait de cela deux heures environs, depuis, il avait eu le temps de se doucher, de faire sa vaisselle à la main. Il n'avait jamais voulu acheter de machine, trop brouillant, de plus il vivait seul, qu'est ce que cela lui aurait apporté de plus ? Investir dans de plus grand placard afin d'avoir assez de vaisselle pour remplir la machine? Non. Il n'avait pas la place ni pour l'un, ni pour l'autre. *

* Vêtu d'un pantalon en jean bleu foncé et d'un pull-over noir., un t-shirt blanc au dessous, il s’était installé à table après avoir fait un tour dans le coin cuisine pour prendre le litre de lait déjà entamé et un paquet de gâteaux. Au moment d'avaler le fond de la tasse de lait, il en profitait pour avaler deux ou trois comprimés : des herbes pour détendre et facilité le contrôle de soi. *

* Tout à coup, un bruit retenti, un semblant de vibreur, puis une sonnerie. Loin d’être surpris il descendit de sa chaise, un genre de tabouret de bar surélevé pour être a hauteur d'une petite table rond de célibataire endurci. *

* Il prit le téléphone en main, et accepta l'appel : *

Une voix d'homme - «  Allo, Daniel ? On a un client qui t'attends 1408 Euston St. Essaie d'y être en moins de trente minutes cette »

Daniel : « Ok, Mickaël... Je ferai de mon mieux » et il raccrocha.

* Il se dirigea vers la pièce qui lui servait de chambre, il n'avait pas trop le choix, il n'y avait que deux pièces. Il ouvrit un genre de penderie et pris un manteau cuir, le posa sur le lit, enleva son pull. Il ouvrir ensuite le tiroir de sa commode, en sorti une chemise blanche et l’enfila. Sur cette dernière il mis son Holster soigneusement fixé pour ne pas faire de plie sur sa chemise. En suite, il tira le dernier tiroir du meuble et ouvrit une boite en carton dans lequel il disposait d'un pistolet semi-automatique Glock 17 de calibre 9mm. *

* « On est jamais trop prudent » se disait-il pour se rassurait et légitimer ce port d'arme. Depuis les 'incidents', comme ils disent, de 1998. Il n’était franchement pas rassuré, mais ce sentait dans l'obligation de rester dans cette ville, néanmoins, à la grande différence de la majeure partie des survivants, il ne s’était pas engagé dans une lutte perdu d'avance contre la corporation Umbrella. *

* Il mit sa veste en cuir, vérifia que l'on ne voyait pas l'arme, et sorti de chez lui. Il avait au moins cinq verrou qu'il ouvrit un à un. Quand il était chez lui, il fermait la totalité, mais lorsqu'il sortait, il ne tournait que la clef principale. N'importe qui sachant cela aurait compris que ce n’était pas la peur d'un possible cambriolage qui le chagrinait. *

* Il descendit les escaliers de son bâtiment, alla jusqu'au parking collectif a deux pas de là, et entra dans sa voiture. Un taxi, privé, avec une simple plaque, seuls des connaisseurs pouvaient le reconnaître comme chauffeur. Ce n’était donc pas vraiment un chauffeur taxi, mais plutôt un transporteur, ou un chauffeur privé. *

* Une fois installé, il ouvrit la boite à gant, un œil averti aurait pu voir qu'elle disposait d'un faux fond, et qu'il y cachait sans doute autre chose qu'une simple liasse de billet, ou quelques grammes de cocaïne. Il en sorti le Gps, et le mis sur le tableau de bord. L'alluma, saisit l'adresse, et démarra la voiture, ferma la boite à Gant. *

* Derrière lui, entre le siège conducteur et ceux des passagers arrières, il avait fait installer une baie vitré blindé. Comme cela a était si bien dit dans un film dont on taira le nom : « Règle 31 : vérifier la banquette arrière. », Daniel avait encore mieux : Aucun contact avec la banquette arrière ! Il mit sa ceinture... c'est la quatrième je crois... puis se dirigea vers le lieu dit. *


* 10h15, et quelques secondes . 1408 Euston St. *

* Un homme d'une quarantaine d'année, sans doute toujours puceau, l'attendait là avec une malette. Il était tellement à vif, stressé, qu'il ne devait pas être loin de l’ulcère. Avec un tact unique en son genre il lâcha ces quelques mots : *

L'homme : « Non, mais vous avez vu l'heure ! Ça fait plus de 45 minutes que je vous attends ! »

Daniel : « Vous perspicace, votre patron doit être fière de vous. Vous désirez monter ou vous restez finalement sur le trottoir .? »

* Le mort en sursis ronchonna, et monta finalement. Daniel baissa la vitre et lui demanda la destination. L'homme lui indiqua. Le lieu final était un petit une maison à quelques mètres de la zone industrielle. Une rendez vous important disait il. Tellement important qu'il était en sueur le bestiau. Des gros gouts comme mon pouce lui coulé du front. *

* 11h03, et quelques secondes. Lieu de rendez-vous. *

* Il arriva en quelques minutes. *

* Le businessman descendit de la voiture et se dirigea vers la maison tout en toussotant. Daniel s’apprêta a démarrer, quand au bruit du moteur, l'homme se retourna, et l'interpella. *

L'homme : « Non, non, * tousse * vous devez m'attendre ! * Tousse * je vais pas repartir a pied ! »

Daniel : « Pourquoi pas ? » Puis éteignit a nouveau le moteur. Sorti de la voiture et s’essaya sur le capot.
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MessageSujet: Re: Le boulot, c'est le boulot ... [ libre ]   Le boulot, c'est le boulot ... [ libre ] Icon_minitimeDim 6 Mar 2011 - 0:07

Hj : Désolée, je me suis permis de faire agir ton perso', mais s'il n'écoutait pas le mien et dégainait son arme pour la tuer, il n'y aurait pas d'histoire ! Laughing

* Elle avait beaucoup couru, à l'aveuglette pour la majeure partie de son trajet improvisé, et s'était retrouvée en zone industrielle. En chaussures à talon, ce n'était pas le plus évident mais elle devançait tout de même ses poursuivants. Les lieux déserts à une heure aussi tardive étaient particulièrement propices pour une partie de "cache-cache". Coup de bol. Une élégante voiture noire était garée à quelques mètres seulement. Son supposé chauffeur était adossé au capot ; elle aurait grandement préféré qu’il se trouve au volant mais au fond, peu importait, elle en ferait abstraction. Dans l’immédiat, elle avait besoin d’un véhicule, et tant pis si elle perdait quelques précieuses secondes à obliger le conducteur à l’emmener loin d’ici. La jeune blonde aurait pu tout aussi bien voler cette voiture sans demander l’avis de personne, mais étant donné la proximité de son gardien, cela ne ferait que la ralentir davantage. Elle devrait alors le cogner, le fouiller à la recherche des clefs… Non, trop long, le temps lui manquait. Il lui fallait passer à l’action immédiatement. *

« Hey, toi ! »

* Le principal concerné se retourna vers elle et sembla interloqué. Peut-être parce qu’une jeune femme sortie de nulle part, en robe de soirée, soigneusement apprêtée, le menaçait d’une arme. Son fragile chignon, désormais ruiné par sa course effrénée au sein de cet immeuble luxueux, laissait échapper quelques unes de ses mèches d’une blondeur comparable au blé sous le soleil. *

« Mets-toi au volant. Bouge ! », lui aboya-t-elle pour qu’il exécute ses ordres sans tarder.

* Heureusement pour lui, ce dernier était bon élève et obéit sans broncher, sans quoi elle n’aurait pas hésité à lui tirer une balle en pleine tête. Elle avait en effet horreur qu’on lui apporte une quelconque résistance. Elle s’engouffra à son tour dans le véhicule d’une propreté indéniable, côté passager, à la « place du mort ». Ce serait très certainement son état prochain si cet idiot ne se dépêchait pas. Posant le canon de son arme contre sa tempe, elle lui hurla de démarrer alors que des hommes en costume noir ouvrait le feu sur les portières du pauvre habitacle qui ne constituait alors qu’une faible protection. Lorsque la voiture se mit en mouvement, Sherry jeta un coup d’œil dans le rétroviseur intérieur : les poursuivants s’empressaient de cherche une voiture qu'ils pourraient forcer pour les prendre en chasse. La zone étant plutôt déserte, voilà qui allait les ralentir de quelques minutes. Elle tourna son visage vers son chauffeur de fortune et son ton se radoucit considérablement, sans aucun stress dans la voix malgré la situation délicate. *

« Fais ce que je te dis, et tu n’auras aucun soucis. Si tu parviens à me tirer de ce pétrin, tu t’en sortiras peut-être avec un petit tas de billets verts. » , le rassura-t-elle, tapotant l’attaché-case qu’elle transportait et qui ne l’avait pas quitté jusque là.

* Cette valise bourrée de dollars avait été un petit cadeau du ciel, elle était tombée dessus, presque par hasard, alors qu’elle venait d’accomplir la mission qu’on lui avait assignée. L’assassinat d’un magnat de chez Umbrella. En voilà qui ne l’avait pas volé et méritait amplement son sort. Mais tout ne s’était pas exactement passé comme prévu : elle avait été repérée. Peut-être une caméra dissimulée à laquelle elle n’avait pas prêté attention. Une erreur de bleue qui ne lui ressemblait pas et qui pourrait lui coûter la vie ce soir, tout comme celle de son chauffeur, qui s'était trouvé au moment moment, au mauvais endroit. Evidemment, sa promesse était vaine, elle n'avait aucunement l'attention de partager son butin avec lui et encore moins de lui laisser la vie sauve une fois hors de portée de ses assaillants. Si elle commettait l'erreur de le laisser en vie, il irait de ce pas donner sa description au commissariat. Un petit bruit sec derrière elle retint son attention. Elle regarda par dessus son épaule pour s'apercevoir que ce qui ressemblait à des balles s'écrasait vainement contre le pare-brise arrière. Ce dernier était-il blindé ? Ce soir, elle faisait preuve d'une incroyable chance. Elle avait choisi la bonne voiture. Malgré tout, ces hommes en noir n'avaient pas perdu trop de temps pour les rattraper. La soirée allait être corsée. La jeune femme tendit la main vers l'autoradio pour l'allumer, comme s'il n'avait s'agit que d'une simple promenade de santé.*

« Un peu de musique ? »

* De toute façon, comme il avait pu le remarquer, elle ne lui demandait pas son avis. *
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MessageSujet: Re: Le boulot, c'est le boulot ... [ libre ]   Le boulot, c'est le boulot ... [ libre ] Icon_minitimeDim 6 Mar 2011 - 11:53

* Une demoiselle, une blonde arriva en courant, Loker fut surpris sur le coup, mais se laissa charmer par la situation. Il avait le choix entre rester planté là sur le capot de sa bagnole ou bien d'attendre le mec pullulant parti effectuer il ne sait quelle transaction. De sa petite voix d'enfant gâtée, elle essaya de lui donner des ordres, des ordres auxquels Daniel ne donnait aucune considération, jusqu'au moment où elle lui hurla dessus arme au poing plaquée contre sa tempe. *

Daniel : « Euh, je voudrais pas te vexer... mais... ça serait bien que tu te détendes un peu... »

La jeune femme : « Fais ce que je te dis, et tu n'auras aucun soucis. Si tu parviens à me tirer de ce pétrin, tu t'en sortiras peut-être avec un petit tas de billets verts. »

Daniel : « Attaches ta ceinture.... J'en ai rien à faire de ton argent... Tu payeras simplement les réparations... En espérant que ce ne soit pas la voiture tout entière... »

* La vitre blindé qui les séparaient des sièges arrières subit des impacts de balles après que la vitre arrière s'est précédemment brisé en mille morceaux à la suite d'une série de coup de feu. Ce n'était pas de simple agresseur, il voulait la tuer, mais pourquoi ? Elle détenait là une mallette, d'où venait elle ? Pour qui travaillait cette femme ? *

Daniel : « Quand je te disais que tu pouvais te détendre. »

La jeune femme : « Un peu de musique ? »

Daniel : « Peut être pas à ce point, tu vois pas que je suis occupé là ? Ce sont des flics ?  »

* Il se mit à accélérer, mais les hommes ne mirent pas longtemps pour les rattraper. Une voiture apparu dans le rétroviseur droit... Elle allait à toute vitesse, laissant peu de chance de les semer, la suite, en somme, aller se passer au-delà d'une simple course poursuite, en effet, il faudra bien que cela cesse. *

* Une seconde arriva de côté gauche à un carrefour, percutant l'arrière de la voiture et en secouant les deux passagers. *

Daniel : « Et voilà !! dans le cul ! » Dit-il tout en s'acharnant sur le klaxon. « TA CEINTURE !! J'ai dit ! »

* Il l'avait laissé faire depuis un moment déjà, ne répliquant que des choses sans importance, mais la c'était trop, il venait de se faire percuté, la tiote l'avait menacé avec un flingue et en plus on lui tirait dessus. Sa veste était entre ouverte, et il aurait fallu être aveugle pour ne pas voir qu'il portait une arme sur lui. Il passa la vitesse supérieure, quand la voiture revint essayer de le percuter, une balle traversa sa vitre propulsant du verre partout, ce qui le fit perdre temporairement le contrôle du véhicule. *

* Un léger son de frottement, un clic de déverrouillage, et une sécurité qui fut dés-enclenchée. Il venait de porter sa main droite à son abdomen délivrant l'arme qui s'y trouvait. Il visa à travers la vitre en direction du véhicule ennemie et tira. *

Daniel: « Tu pourrais en faire autant de ton côté, ça nous ferait pas de mal tu sais ! »

* A ce moment-là, la seconde voiture les percuta de plein fouet à l'arrière, déstabilisant la voiture, l'autre se saisi de l'occasion pour mettre un sur la paroi gauche du véhicule de Daniel. Ne tenant le volant que d'une main, il ne put rattraper la trajectoire. Un tête-à-queue eu lieu, la voiture sortit de la route. Ils traversèrent un grillage, Loker esquiva un pilier de pont, mais l'aile toucha, faisant rebondir la voiture et la projeta. Elle fit plusieurs tonneaux et s'arrêta nette contre le mur d'une usine désinfectée. *

* La voiture, retournée, était en piteuse état. La fille était sonnée. La boite à gant s'était ouverte avec le choc et s'était un second pistolet qui s'en était libéré avec deux chargeurs pleins. A l'envers, suspendu par la ceinture, Daniel était à moitié inconscient. *
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MessageSujet: Re: Le boulot, c'est le boulot ... [ libre ]   Le boulot, c'est le boulot ... [ libre ] Icon_minitimeMar 8 Mar 2011 - 23:14

« Peut-être pas à ce point, tu vois pas que je suis occupé là ? Ce sont des flics ? »

* Sherry préféra ignorer le ton sur lequel il venait de lui adresser la parole ; abattre son chauffeur ne l’avantagerait pas dans l’immédiat. Ce dernier écrasa l’accélérateur mais cela n’eut aucun effet, loin de semer leurs poursuivants, ceci les rattrapaient à grande vitesse. Elle jeta un rapidement coup d’œil dans le rétroviseur interne, puis celui extérieur à sa droite. Les flics ? Cette idée lui arracherait presque un sourire. L’homme à ses côtés soupçonnait la présence de policiers, pourtant, il ne chercha à aucun moment à arrêter le véhicule pour se rendre, comme tout citoyen respectueux des lois l’aurait fait depuis longtemps. Assurément, ce type n’était pas tout blanc… C’était louche. *

« Des flics ? Non, mais ceux-là sont tout aussi incapables. »

* Oui, Sherry avait en grippe les défenseurs de la veuve et de l’orphelin, ces « justiciers des temps modernes », ces chevaliers blancs, et particulièrement ces fouilles-merdes de STARS. La plupart des agents du RPD était de parfaits crétins, dont la principale occupation était de rester assis devant un tas de paperasse tandis que les STARS croyaient naïvement qu’à eux seuls, ils parviendrait à faire chuter Umbrella. Les idiots… Ce qu’ils ignoraient, c’est que la plus grande menace était tapie dans l’ombre, à l’abri des lumières des projecteurs. Mais de cela, ils étaient bien trop stupides pour s’en préoccuper. Les STARS étaient vraiment des incapables, et méritaient leur mauvaise réputation. Depuis les incidents de 1998, la population avait tendance à se méfier de cette « élite », ne leur accordant que peu de confiance. Elle fut brutalement extirpée de ses pensées quand une voiture percuta violemment la leur. Sherry, qui n’avait pas mis sa ceinture malgré les conseils de son chauffeur, laissa tomber sa valise à ses pieds tandis qu’elle heurtait le tableau de bord, amortissant le choc avec ses mains. L’inconnu laissa éclater sa rancœur sur le klaxon. *

« Et voilà !! Dans le cul !! TA CEINTURE !! J’ai dis ! » , lui aboya-t-il.

* Pour qui se prenait-il, pour lui parler de cette manière ? Plus le temps passait, et plus cet homme l’agaçait. Elle n’avait qu’une envie, lui coller une balle et continuer à pieds. Mais en zone ennemie, ce n’était pas très prudent, aussi décida-t-elle de continuer la route avec lui, pour l’instant. L’inspectant rapidement du regard, un détail retint immédiatement son attention : une arme dissimulée à sa ceinture, confirmant ainsi ses doutes à son sujet. Ce type n’était peut-être pas meilleurs que ceux qui en avaient après elle. Sa méfiance à son égard augmenta d’un cran. La jeune femme s’empressa de caler la précieuse valise entre ses jambes pour éviter une quelconque gêne. C’est alors que l’inconnu sortit son arme sans plus aucune discrétion pour ouvrir le feu sur des hommes dont il ignorait tout. Etrange attitude, mais qu’importe, si ce geste lui venait en aide. *

« Tu pourrais en faire autant de ton côté, ça nous ferait pas de mal tu sais ! »

* Son sang ne fit qu’un tour à cette remarque. C’est lui qu’elle allait exploser, oui… *

« Désolée. Ma mère m’a appris à ne jamais obéir aux inconnus… » , ironisa-t-elle.

* Après une série de secousses, le conducteur perdit le contrôle de son véhicule. Oui, c’est ce qui arrivait très souvent lorsqu’on se concentrait sur autre chose que la conduite. La voiture noire quitta la route, percuta brutalement un pont avant de s’embarquer dans plusieurs tonneaux interminables. La voiture s’immobilisa finalement contre un mur, semblant sortir de nulle part. Sherry mit quelques secondes à recouvrer ses esprits. La tête lui tournait désagréablement et son sang cognait ardemment à ses tempes, l’assourdissant quelques instants. Evidemment, la jeune femme n’avait toujours pas attaché sa ceinture, cette dernière lui aurait pourtant empêché une jolie culbute contre le tableau de bord. Son visage était un flot de sang ininterrompu. Elle s’examina tant qu’elle le put dans le rétroviseur fendu pour constater que cela n’était dû qu’à son arcade sourcilière gauche ouverte. C’était moins grave que le sang jaillissant le laisser penser ; après tout l’arcade saignait toujours abondamment. Elle s’essuya rapidement d’un revers de la main – geste vain – avant d’entreprendre de s’extirper de la voiture cabossée qui, petit détail, se trouvait à présent sur le toit. Avant de quitter sa prison de tôle froissée, la jeune femme remarqua à ses pieds une arme et les deux chargeurs qui l’accompagnaient, très probablement expulsés de la boite à gants. Ce type était-il un gangster ou quelque chose du genre ? Sans se poser davantage de questions, elle récupéra le tout et abandonna comme elle put le véhicule. La jeune blonde à présent complètement décoiffée releva sa robe et dévoila ses cuisses pour ranger son fidèle Beretta dans son holster. Elle n’oublia pas bien sûr de récupérer sa valise au passage. Après quelques secondes de réflexions, elle décida d’attendre son chauffeur car il pouvait encore lui être utile. Elle pourrait toujours lui faire le numéro de la demoiselle en détresse, usant de son charme pour parvenir à se le mettre dans la poche. *

« Hey ! On se bouge, le vieux ! On ne va pas passer la nuit ici. »

* Le vieux ? Elle ignorait son âge, mais c’était une information dont elle se fichait éperdument. Des voix amplifiées par l’écho que la configuration des lieux offrait approchaient. Plus une minute à perdre s’ils voulaient éviter de se faire trouer le corps de plomb. *

« Vite ! »
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MessageSujet: Re: Le boulot, c'est le boulot ... [ libre ]   Le boulot, c'est le boulot ... [ libre ] Icon_minitimeMar 8 Mar 2011 - 23:54

* Daniel était assommé, sonné plus exactement, le temps qu'il mit pour s'en remettre était assez long dans les circonstances présentes. Son épaule avait pris un coup, la douleur lui remontait dans la nuque jusqu'aux tempes, tandis que dans le sens opposé elle se propageait dans l'abdomen. De sa main droite, il essaya d'atteindre la boucle de la ceinture, et appuya sur le bouton. Il s’écrasa contre le plafond de la voiture, désormais à terre, et se tira du véhicule. *

* Il se glissa sur le sol sur cette épaule endolorie, comme quoi, cela ne devait pas le faire souffrir tant que ça, il récupéra son pistolet, et remarqua au même moment que la boite a gant s’était ouverte durant l'accident ; l'arme ne s'y trouvait plus, et pourtant elle n’était pas dans la voiture... La jeune femme l'avait surement prise *

La jeune femme : « Hey ! On se bouge, le vieux ! On ne va pas passer la nuit ici. »

Daniel : «  Ouais... ouais... Deux secondes... ça va toi ? »

* Il la regarda, et vit qu'elle avait l'arcade ouverte, si peu sans ceinture au vue du carambolage.. Il y en avait qui détenait une sacrée chance. *

Daniel : «  Le vieux, le vieux... sympa... Tu verras quand tu auras mon age ! » dit il ironiquement, avec le sourire.

* Il l'observa, elle lui disait de se dépêcher, mais, n'avancer pas pour autant... Elle voulait quand même pas se planquer dans ces bâtiments ? c’était abandonné, cela ne mènerait rien. Néanmoins, les voix se rapprochaient. Règle 17 : « Ne pas jouer les héros ». *

Daniel : « Tu sais, j'ai pas pour habitude de tirer sur tout ce qui bouge... mais, là, je dois arriver en fin de chargeur, alors si tu pouvais me rendre au moins un des deux que tu sembles avoir pris, ça serait sympa. »

* Il avançait tout en prononçant la phrase précédente, vu qu'elle ne bougeait pas, il se dirigeait vers l’entrepôt le plus proche. L'idée était de pouvoir être a couvert, c'est toujours mieux pour éviter une balle que d’être debout comme un con, le cul en l'air comme une autruche a refuser de voir la réalité et au final se faire … poutrer ? Il faudrait revoir le vocabulaire, a moins qu'elle veuille faire l'autruche... *

Daniel : «  Tu as un plan ? »

* Il se frotta les yeux, la douleur lui remontait jusqu'à la tête, il se reposa deux seconde contre le mur le temps de faire le geste, puis continua de la suivre. Il ne savait pas du tout dans quoi il s'embarquait, ni qui était cette fille. A première vue une gosse totalement gâtée, elle n'avait répondu a aucune de ses indications, ni la ceintures, ni les tires... Il se défendait, mais s'il se défendait c’était pour la défendre elle, alors dans ce principe... elle le prenait pour un con. *

* Quoiqu'il en soit, c’était trop tard, les voix ne les suivaient plus, elles étaient purement et simplement, en train de se mettre en formation pour infiltrer les lieux, et sans doute les nettoyer. *

Daniel : « Si par inadvertance je te demandais pourquoi ils te suivent, et d’où vient cette mallette pleine de thunes... Tu me tuerais parce que je parle trop? Non, parce que sinon, je ne pose pas les questions. »
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MessageSujet: Re: Le boulot, c'est le boulot ... [ libre ]   Le boulot, c'est le boulot ... [ libre ] Icon_minitimeDim 13 Mar 2011 - 19:46

« Le vieux, le vieux… sympa… Tu verras quand tu auras mon âge ! »

* La jeune femme esquisserait presque un sourire à cette remarque ; non pas qu’elle soit franchement drôle, mais plutôt parce que cet homme ne se démontait pas, malgré la situation qui ne tournait pas vraiment à leur avantage. Ils vivaient peut-être là leur dernier instant – surtout lui, en réalité – mais l’inconnu trouvait tout de même le temps de faire de l’humour. C’était une attitude qui ne lui déplaisait pas, bien au contraire, mais qui ne faisait que renforcer ses doutes à son sujet. Après un tel accident, une personne « normale » aurait été en état de choc ou en passe de faire une crise d’hystérie et aurait depuis longtemps dégainé son téléphone, et non son arme, pour composer le 911. En cas de pépin, se tourner vers la police était la réaction la plus sensée qu’adopterait le commun des mortels. Mais pas lui… Elle commençait à lui soupçonner des liens avec la mafia, ou autre organisation de ce genre et son instinct lui soufflait que même si ça n’était pas le cas, elle ne devait pas être bien loin de la vérité. Mais la situation l’exigeant, il redevint immédiatement sérieux en songeant aux risques encourus. *

« Tu sais, j’ai pas pour habitude de tirer sur tout ce qui bouge… mais, là, je dois arriver en fin de chargeur, alors si tu pouvais me rendre un des deux que tu sembles avoir pris, ça serait sympa. »

* Et en plus, elle devait reconnaitre qu’il faisait preuve d’observation. Elle lui jeta l’objet de ses désirs qu’il attrapa habilement et garda l’autre chargeur pour elle et, devinant à son poids que l’arme qu’elle tenait entre ses mains loin d’être innocentes était déjà chargée, le glissa dans son soutien-gorge, à défaut d’avoir des poches à proximité. Les robes de soirée n’étaient pas franchement ce qu’elle préférait porter, pour une question de pratique. De plus, cela bridait considérablement sa liberté de mouvements. L’homme la dépassa, semblant scruter l’entrepôt visiblement abandonné derrière eux, avant de lui demander : *

« Tu as un plan ? »

* Force était de constater que non. Elle désigna le bâtiment à l’abandon d’un mouvement de la tête avant de conclure : *

« On entre là-dedans et on joue à cache-cache. »

* Il n’y avait pas d’autres options à considérer, ils devaient se mettre à couvert dans l’urgence. Alors qu’adossé au mur le plus proche, il prit quelques secondes pour se reposer, la jeune femme posa avec précaution la valise au sol et entreprit de déchirer le bas de sa robe de soirée presque aussi facilement que s’il s’était s’agit d’une feuille de papier, la raccourcissant de sous ses genoux jusqu’en haut de ses cuisses, afin de dégager l’holster fixé à sa cuisse gauche. Elle n’allait évidemment pas perdre son temps à remonter sa robe à chaque fois qu’elle voudrait utiliser ou ranger son arme. En effectuant cette opération, elle s’aperçut qu’elle s’était fracturée l’auriculaire gauche mais dans la précipitation, elle ne s’en était pas rendu compte. L’adrénaline avait pris le dessus sur la légère douleur qu’elle ressentait à présent. Elle utilisa un morceau de la chute de tissu pour se confectionner un bandage rapide, rapprochant le doigt cassé, qui virait un peu trop à gauche, de son voisin le plus direct. Ce n’était pas un incident majeur ; gauchère, elle tirait néanmoins aussi bien avec la main droite qu’avec la gauche. La voix de l’homme lui fit relever la tête dans sa direction. *

« Si par inadvertance je te demandais pourquoi ils te suivent et d’où vient cette mallette pleine de thunes… Tu me tuerais parce que je parle trop ? Non, parce que, sinon je ne pose pas les questions. »

* Pour la première fois depuis leur rencontre, elle lui décocha un sourire amusé. *

« Hm… Oui, c’est à peu près ça. Disons juste que j’ai eu des petits démêlés avec le Parapluie. », lui répondit-elle sur un ton beaucoup moins sec qu’auparavant.

* Le Parapluie… Elle ne s'étala pas davantage sur le sujet, s’il avait un minimum d’esprit, il comprendrait. Récupérant sa mallette, elle s’approcha de la porte de l’entrepôt. Ils devaient maintenant arrêter de raconter leur vie et se dépêcher s’ils voulaient éviter que les gorilles ne leur tombent dessus. L’édifice déserté ne les laisserait certainement pas entrer aussi facilement ; la jeune blonde allait devoir défoncer la porte. Elle choisit de ne pas la forcer d’un coup de jambe, elle était bien trop épaisse pour céder de cette façon et, avec des talons, elle risquait probablement de se fouler la cheville dans le feu de l’action. Non, elle recula de quelques pas pour se jeter contre la porte, l’épaule en avant… avant de s'étaler brutalement au sol. La porte ne lui avait opposé aucune résistance, ce qui signifiait qu’elle était déjà ouverte, et non fermée à clef comme elle en était d’abord persuadée. Elle se remit rapidement sur pieds, supposant que des adolescents en quête d’un peu de frisson avaient un jour introduit les lieux. Elle attendit que l’inconnu la rejoigne avant de refermer la porte sur la pénombre des lieux. Il n’y avait effectivement pas de fenêtres dans cette partie là du bâtiment. C’en devenait handicapant. Elle parvenait à distinguer la silhouette de son coéquipier, mais pas plus. Mais cela avait néanmoins un avantage ; l’obscurité ralentirait également leurs poursuivants. *

« Bon, et maintenant ? », lui murmura-t-elle. « Au fait, c’est quoi ton nom ? »

* Pas qu’elle en avait grand-chose à faire, mais si la situation l’imposait, elle ne tenait pas à l’appeler « l’inconnu ». C’était extrêmement peu probable, mais en imaginant qu’elle ait besoin d’aide, il lui fallait connaître le nom qu’elle aurait besoin de hurler. *
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Daniel Loker

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MessageSujet: Re: Le boulot, c'est le boulot ... [ libre ]   Le boulot, c'est le boulot ... [ libre ] Icon_minitimeLun 14 Mar 2011 - 17:04

* Elle commença à déchirer sa robe tout en répondant tout simplement : *

La jeune femme : « On entre là-dedans et on joue à cache-cache. »

* Lui se contenta de sourire et de la regarder faire tout en retirant son chargeur où il ne restait plus que deux ou trois balles, pour y mettre celui qu'elle venait de lui rendre. Toujours mieux d'en avoir un plein en pleine action, ce serait bete de se faire avoir parce que dans le pistolet il lui manque une balle à tirer. *

Daniel : « Et bien, tu parles d'un plan... 'fin, pas la première fois que je joue a ce jeu pour sauver ma peau. »

* Il n'en dit pas plus sur 'ça', et se contenta de s'approcher d'elle, elle ne semblait pas se sentir très bien. Il put la voir se faire un bandage à la main, puis elle répondit : *

La jeune femme : « Hm… Oui, c’est à peu près ça. Disons juste que j’ai eu des petits démêlés avec le Parapluie. »

* Il s’arrêta net, même de respirer. Il fixa le sol, puis se tourna pour regarder derrière lui si les poursuivants étaient de plus en plus proche. *

Daniel :« Euh, … Ces mecs là, c'est Umbrella ? »

* Son visage semblait se défaire de tout son sang, comme si quelque chose l'avait touché, ou réanimé des souvenirs qui pour lui n’était pas vraiment très joyeux. De là elle pouvait se douter que l’expérience qu'il avait en arme a feu, et son sang froid, était le résultat d'un passé commun a tous ceux qui avait vécu à Raccoon il y a de ça une dizaine d'année. Il avala sa salive, et respira un grand coup tout en remettant son automatique dans le hostler qu'il avait sous son bras gauche. Quand elle s'approcha du mur pour reprendre sa mallette, il en profita pour enlever sa veste qu'il garda dans sa main droite. Il souffla. Puis suivit la défonceuse de porte ouverte, entra alors qu'elle venait de s’éclater au sol ne put s’empêcher de sortir une petite réplique totalement désabusée. *

Daniel : « Je te demande pas si tu as besoin d'aide... »

* Puis elle lui demanda quoi faire... le comble, il venait de lui demander son plan juste avant : *
Daniel : « Bah, on joue à cache cache... »

Elle lui murmura ensuite : « Au fait, c’est quoi ton nom ? »

* Il ne répondit pas sur le coup, lui qui était en train d'avancer vers ce qui lui semblait être un escalier métallique. L'idée était de réussir à monter à l’étage, et d'y trouver un bureau ou il ne savait quel endroit où se planquer. l’entrepôt en lui même était trop risquer. Les hommes qui approchaient aller surement se diviser afin de s'approprier les lieux tout entier et dans cet optique ne leur laisseraient aucune chance, du moins très peu. *

Daniel : « Daniel. Allons par-là, et toi ? »

* Il posa son pied sur la première marche et secoua sa jambe afin d'avoir un aperçu de la solidité de l'escalier. Il monta assez rapidement, malgré son épaule qui lui tirait dans tout le coté. Son souffle devenait de plus en plus rapide et fort, ce qui trahissait sa douleur.
Une fois en haut, ils tombèrent face a une porte en espèce de bois papier mâché. Il vérifia lentement si elle était ouverte en tournant la poignée. Elle l’était, mais coincée, il poussa avec son pied histoire de la décoller. Surement l'humidité des lieux. Il entra, c’était surement la salle des moniteurs, ou du gardien, quoiqu'il en soit il y avait une série d’écrans a droite en entrant, une étagère tout de suite a gauche, et en face une armoire métallique avec deux casiers. Un voyant rouge illuminait la pièces, et quelques trous au plafond repartissait une lumière tamisé sur la pièce. Le Voyant n’était autre que celui d'un monte charge derrière une grille qui se trouvait dans le coin à gauche de l'armoire, mais il n'y avait que le mécanisme, la passerelle devait être en bas. *

Daniel : « Et bien, Cul de sac... Au moins on pourra les attendre d'ici, et les plomber. Non ? »

* Il n'attendit pas la réponse en elle-même, quoiqu'il arrive, il ferait en sorte de sauver sa peau. Alors il s'approcha des murs histoire de trouver un plan de secoure, une affiche concernant les sorties, les points rapatrient en cas d'incendie, ou autres. Il y en avait un sur le mur et il s'en approcha. *

Daniel : « Tite dame... Il y a un truc qui va peut-être t’intéresser... Le plan... Il y a le logo d'umbrella en bas à droite. »
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