*J’avais réussis, j’avais réussis à faire en sorte d’avoir un rendez-vous avec Sayako hors des missions. Il est vrai qu’avoir une relation amicale avec une personne avec qui on fait souvent équipe permet à la fois d’être plus en harmonie sur nos idées mais surtout de savoir quels sont nos points faibles: je savais déjà deux chose: elle ne savait pas nager et avait le chic de se mettre dans les pires situations possibles, et donc ce « rendez-vous » allait plus lui permettre à elle de mieux me connaitre qu’autre chose.*

*Je lui avais dit la dernière fois que je l’avais appelé que je l’attendrais à la fontaine qui n’était pas loin du commissariat, c’est d’ailleurs là que j’étais déjà, je m’étais préparé à l’avance, je portais simplement une chemise mauve sombre, une paire de jeans noires et pour une fois autre chose que mes bottes de moto, un paire de baskets. Je n’avais pas pris la peine de prendre une arme, rien ne risquait de m’arriver à la table d’un restaurant ou d’un bar. J’avais décidé de laisser ce choix à celle que j’avais invité, cela permettrais aussi d’en apprendre un peu sur ces gouts.*

J’aurai du mettre une veste, le temps se rafraichit…

*Je frottais alors mes bras pour me réchauffer quelque peu tout en cherchant du regard le chevelure rousse de Sayako, mais je ne voyais personne aux alentours, personne à par deux hommes adosser à un mur face à moi. Plus le temps passer, plus je commençais à penser qu’elle m’avait posé un lapin, elle aurait eu un empêchement, elle m’aurait surement appelé. Je m’appuyais sur le rebord de la fontaine en soupirant.*

- Je sais que je suis à l’avance, mais le l’heure était il y a dix minutes, j’en attends encore cinq et j’y vais…

*Je levais les yeux au ciel pour essayer de discerner à travers toute la fumée et les nuages, les étoiles qui devaient déjà être présentes. Je soupirais de nouveau quand je vis les deux hommes tenter de s’approcher avant de détourner le chemin quand une jeune femme vint s’asseoir à mes cotés. Je ne prêtais pas attention à elle et regarder encore une fois ma montre, la jeune femme eut un petit rire avant de m’adresser la parole.*

?: Vous attendez quelqu’un?

- Oui, j’attends une amie… *Je tournais alors la tête pour voir celle à qui je m’addressais quand je n’en pas ce que je voyais.* Saya!? Mais… Mais… Tes cheveux… Ils sont… Bleus…

*Sous le choc je m’étais écarté d’elle, je me frottais les yeux pour voir si je n’étais pas entrain d’halluciner. Mais non, elle était bien là, le sourire au lèvres, je crois que la tête que j’étais entrain de faire devait être la source de sa rigolade. Après coup et l’avoir détaillée, je la reconnaissais belle et bien.*

- Ne le prends pas mal… Mais, je m’attendais pas à ça moi… Enfin, ça va t’es rester aussi mignonne qu’avant…

*Je me redressais avant de lui tendre la main pour qu’elle fasse de même. Tout essayant de garder le sourire par rapport à ma réaction précédente*

- Bon, où va-t-on? Hum… Oui, je te laisse choisir…

*Sous ses indications, nous nous dirigions dans la direction qu’elle venait de donner, mais étrangement, les deux hommes d’avant nous suivaient, de loin, mais ils nous suivaient. Je ne pris pas la peine de le faire voir à Sayako, après tout, on était pas en service, pourquoi en plus ce mêler de ce qui ne nous regardait.*

*Un rendez-vous..Qu'avais-je donc dans la tête...Je n'avais rien contre Ludwig mais la rumeur se répandrait plutôt vite et celà interrogerait la plupart du commisariat mais maintenant que j'avais accepté,je ne reculerais pas.Je me préparais alors,me coiiffant autrement qu'à l'accoutumée,je constatais alors mon retard et m'empressa de saisir ma veste avant de m'engageais dans ma Toyota.Le rendez-vous se situait auprès d'une fontaine,non loin de notre lieu de travail*

-"J'ai l'habitude du trajet...

*En effet,dernièrement j'étais,sans me vanter,l'une des agents les plus actives et le trajet routinier l'était plus encore,en prenant en compte ce facteur.J'arrivais donc avec quelques dix petites minutes de retard mais qu'importe...*

Une femme soigne toujours son entrée..qu'est-ce que je dis parfois

*J'avançais alors,le métal froid de mon M37 contre ma hanche,je répérais rapidement le jeune homme;je ne m'étais pas vraiment foulée pour ce rendez-vous,qui restait strictement professionnelle.Ludwig ne m'avait pas reconnu et je m'installais sur le bord trempé de la fontaine.J'entendis quelques instants avant d'aborder mon collègue en riant à demi*

-" Vous attendez quelqu’un?"

Ludwig:"- Oui, j’attends une amie… "

*Le jeune homme se retourna et constata sans doute mon changement de couleur de cheveux,comme en témoignait son air ébahi et la phrase qui en suivit.Je souriais,retenant avec peine mon envie d'éclater de rire*

-"Ben oui c'est moi,ne t'en déplaise"

*Ce dernier embraya avec un compliment bien mal placée,voilà ce que je redoutais de ce rendez-vous.Celui-ci continua en me tendant la main,offre que je refusais poliment.Après tout nous n'étions pas les seuls à ne pas être en service et celà ne ferait qu'attiser une éventuelle rumeur.*

Ludwig:"- Bon, où va-t-on? Hum… Oui, je te laisse choisir…"

-"Je dirais un bar mais bon.."

*Nous nous mîmes en route,tandis que je décelais une présence pendant que nous avançions vers le bar que je lui avais indiquée*

*Sayako avait donc décidait d’aller dans un bar, mais je la sentais un peu tendue et en discerner la raison était impossible, peut-être avait-elle vu nos deux poursuivants ou était-ce au sujet de ce qui allait être dit sur ce rendez-vous au commissariat. Dans le deuxième, elle me paraissait bien trop attachée à son image, il est vrai que savoir qu’on parle sur notre dos n’est pas la sensation la plus agréable, mais s’attarder sur les inepties qui peuvent être dites n’est pas la solution la plus intelligente.*

*Lançant un regard derrière moi, je me rendais compte que nous n’étions plus suivis. Je soupirais encore une fois, je me lassais du silence qui était instauré entre elle et moi, à croire qu’elle ne m’apprécier pas, voir pire qu’elle me haïssait. J’allais commencer à lui parler quand trois voitures se garèrent pour nous empêcher de continuer, de faire demi-tour ou encore de traverser la rue. Le seul chemin qui était encore accessible était une ruelle dans laquelle nous nous engagions sans voir qui que ce soit sortir des trois berlines noires. Après quelques minutes à marcher dans ce labyrinthe sombre, nous retrouvions face au deux hommes qui nous suivaient plus tôt, jetant un œil vers l’arrière, je m’apercevais qu’il y avait six autres hommes. Posant mon regard sur celle qui m’accompagner, je soupirais.*

- Je crois pouvoir affirmer que tu as été plus maline que moi en prenant ton arme… Mais six balles contre huit adversaires… Et si ils sont armés… Mieux vaut y aller au corps à corps si tu veux mon avis… Je prends les six derrière nous…

*Sans n’avoir attendu aucune réponse de sa part, je me retournais et m’avançais vers les six hommes, les détaillant du regard, j’aurais pu juré qu’il faisait parti d’une organisation mafieuse, tous étaient en costume noir cravate, avaient tous une coupe de cheveux sobre voir pas de cheveux et portaient tous de lunettes de soleil. Je rehaussais mes lunettes avant de frapper mon poing dans la paume de ma main. Un seul des six hommes avança, mais malgré cela, je n’attendais aucune marques de fair-play de ses collègues, dès que je l’aurais mis au sol, ils allaient surement tous se ruer sur moi, ou simplement sortir les armes et commencer à mitrailler.*

*Celui qui me faisait face retira ses lunettes et me lança un regard à la fois hautain mais aussi trop certain. Sans attendre un instant de plus, il fonça vers moi en m’envoyant un direct à l’estomac, plié sous le coup, je voyais qu’ils n’étaient pas là pour jouer. Me redressant, je me mettais en position de garde face à lui, j’esquivais d’un pas de coté son deuxième coup avant de frapper sa nuque d’un coup de pied retourné. Je l’avais mis au sol, je l’avais même tué en le voyant immobile. J’allais continuer le combat quand un coup de feu retentit derrière moi, me retournant je pensait voir Sayako avoir éliminé un de ses opposant mais il n’en était rien, elle était au sol, imaginant le pire, j’observer les deux hommes, celui qui avait tiré pointé l’arme vers le ciel, son coup n’avait était qu’une sommation, son collègue avait lui un matraque électrique à en voir les arcs bleu s’agitait.*

- Vous allez le regret…

*Je voulais terminer ma phrase mais une vive brulure dans le dos me fit tomber à genoux, j’étais comme paralysé. Je ne pouvais plus bouger, je ne pouvais que les observer à moitié dans les gaz, l’un d’eux avait prit Sayako de la même manière qu’un sac quand l’autre s’avançait vers moi. Levant la tête pour le regarder dans le blanc des yeux, je pouvais seulement voir un léger sourire avant que son point ne s’abatte sur mon crâne*

*Et à ce moment, c’était le noir, je n’entendais plus, je ne voyais plus. C’étais comme le pire des cauchemars, j’étais dans l’ombre, dans l’ombre des monstres que j’avais déjà affronté, peu à peu des images se formaient à mes yeux, c’était celle de mes amis que j’avais perdu à Chicago, tous mes équipiers que j’avais vu mourir. J’étais le dernier, le dernier de cette équipe. Tout le monde au commissariat m’appelait « Ghost », j’étais devenu un fantôme, beaucoup disaient que j’aurais mieux fait de mourir avec eux. Certains allaient même jusqu’à dire que tout était de ma faute, les parents éploré me traiter de monstre, j’était celui à cause de qui leur enfants étaient morts. C’est à ce moment là que je me suis souvenu pourquoi j’avais voulu venir à Raccoon en plus de devenir un S.T.A.R.S., j’avais décidais de changer de monde, d’aller dans un endroit ou personne ne me connaissait, ou personne n’avait pu avoir écho de cette fusillade.*

*Une lumière vive me ramena alors sur terre, observant l’endroit où j’étais, je ne voyais qu’une pièce d’un blanc immaculé, sur la droite une vitre était présente, je pouvais approximativement discerné la forme de Sayako ainsi que trois autres personne, de même qu’à l’intérieur de la pièce où je siégeais. Deux hommes vêtus de la même manière que dans la ruelle encadrait la porte, une troisième personne était assise face à moi, c’était une une jeune femme blonde vêtue d’un tailleur noir qui me transperçais du regard. Je soupirais avant de commençais à sourire.*

- Si c’est un rendez-vous que vous voulez, vous êtes très mal partie…

?: Tss… Voyons si vous rigolerais encore après ça…

*Elle claqua des doigts, cela semblait être un ordre pour les deux hommes de s’avançait vers moi. Le premier me claque la tête contre la table avant que le second ne me redresse pour que je fasse encore face à la jeune femme.*

?: Toujours envie de rire?

*Alors que nous progressions dans les rues quasi-désertes;ce qui il faut le dire est,assez rare,de Racoon,la présence s'estompa*

Tant mieux je n'aime pas me sentir oppressé..

*Nous avançions donc toujours,un mur de silence pesant se dressait entre nous,je devais me fourvoyer sur ses intentions car il n'aurait pas laissé ce malaise s'installait si il souhaitait détourner un tel rendez-vous.Unique chance pour kui de tenter l'impossible.En effet,beaucoup m'avaient traduit l'intérêt qu'il me portait et j'avais pu le constater au cours de mes dernières missions.Je n'étais pas très douée pour ce type de relations,ce qui expliquait mon aveuglement*

*Ludwig tenta alors d'instaurer une conversation mais son élan fut brisé par l'apparition en trombe de plusieurs berlines qui nous barraient le passage sur l'axe principal,nous bifurquâmes donc vers une petite allée,jusqu'à constater la situation.J'avais été imprudente.En effet,nous étions encerclés,je reserrais alors mon emprise sur mon Magnum.Mon collègue discerna ma réaction et la commenta,le sourire aux lèvres*

Ludwig:-"Je crois pouvoir affirmer que tu as été plus maline que moi en prenant ton arme… Mais six balles contre huit adversaires… Et si ils sont armés… Mieux vaut y aller au corps à corps si tu veux mon avis… Je prends les six derrière nous…"

-"Une jeune femme doit toujours se tenir prête...et puis je l'avais pris pour eux"

*Le jeune homme était cependant déjà aux prise avec l'un des malfrats qui nous assiégaient.Je dégainais donc mon arme,mais celà fut inutile car le premeier s'avança et me frappa.Une cuisante décharge parcourut mon corps et je m'effondrais,perdant connaissance*

*La voix de Ludwig me réveilla,j'ouvris donc les yeux,un peu nauséeuse.Je constatais alors que nous n'étions pas seuls.En effet dans l'étrange chambre immaculée,qui me rappelait,non sans un petiit pincement au coeur,les salles d'expérimentation de Fragile Dreams; une jeune femme blonde,aux allures de secrétaire se tenait non loin*

?: Toujours envie de rire?

*Je secouais la tête pour mieux me rendre compte de ce qui m'entourait et je vis alors,mes esprits retrouvés,Ludwig maintenu par deux hommes*

-"Lud...wig"

*Je tentais de me relever mais j'étais encore trop faible pour y parvenir.Je vérifiais alors,et à ma grande surprise,je n'étais pas désarmée.Je tentais alors de me saisir de mon arme mais la jeune femme remarqua mon réveil et devina mes intentions*

?:Oh mais notre seconde invitée est réveillée!A votre place je ne tenterais rien si vous tenez à votre ami..."

Mince

*La jeune femme s'avança et remarqua ma blessure récente au bras.Elle en profita aussitôt pour annihiler toute résistance de ma part.Elle appuya son talon sur ma blessure,me faisant souffrir atrocement*

*J’en étais là, maintenu par deux abrutis en costume alors que j’aurais pu passer une agréable soirée avec Sayako. Cette dernière semblait encore dans les gaz mais bougeait un peu. Je voyais alors mon opposante sourire de toute ses dents quand Sayako essayait de dire mon prénom.*

?: Oh mais notre seconde invitée est réveillée! A votre place je ne tenterais rien si vous tenez à votre ami...

*En effet, malgré le fait d’être des otages, Sayako ne semblait pas désarmée pour autant, à croire que nous avions à faire à des amateurs, cette idée m’avais déjà effleuré l’esprit quand les cordes qui liaient mes jambes. Par contre, ils avaient pris la précaution de me mettre des menottes aux poignets. C’était idiot de la part de Sayako d’avoir parlé ou d’avoir tenté de prendre son arme, l’attention de notre tortionnaire qui allait s’en donnait à cœur joie. À peine arrivée à sa hauteur, elle décelait une blessure qu’avait Sayako au bras et appuya la pointe de son talon haut, la pointe commençait à faire ruisseler un petit filet rougeâtre quand en la fusillant des yeux, je posais cette question qui aurait du être la première chose à dire.*

- Qu’est-ce que vous voulez bordel?!

?: Ce qu’on veut? On l’a déjà…*Elle soulevait le bras de Sayako de la même manière que celui d’un pantin* Voyez cette bague? Vous avez la même… Je vous déconseille toutefois de l’enlever ce serait regrettable… Cette bague est une garantie pour vos services..

- Et vous croyez qu’on va obéir parce que vous nous donner des bijoux?

?: Ce n’est pas une simple bague, enlevez là, vous mourrez n’obéissez pas et vous mourrez…

-…

*La jeune femme lâcha le bras de Sayako avant de poser la main sur la croix de celle-ci, ce simple geste semblait être la pire des torture pour elle. Je baissais les yeux et commençais à tordre mes poignets dans tous les sens pour briser un maillon des menottes, le supplice de Sayako se faisait ressentir par ses pleurs. S’il y avait bien une chose que je ne supporter pas c’était les pleurs d’une de mes amies. Je relevais les yeux vers la jeune femme pour voir qu’elle venait de briser la chaine et de jeter la croix dans un coin de la salle, je soupirais.*

- Brises la chaine du chien et il t’attaquera…

?: Ah? Il semblerait que j’ai touché un point sensible de notre cher ami… Qu’en penses tu l’asiatique?

- Ne l’appelles pas comme ça!

*Je me levais éjectant la chaine, j’écartais les bras brisant les menottes par la même occasion, les deux gardes reculèrent avant de foncer sur moi. J’esquivais le premier qui à s’étaler et briser la table par la même occasion, le second m’assena un puissant coup de poing en pleine figure, ce qui me fit tomber sur l’autre. Etant au sol, je voyais l’homme sortir de l’intérieur de sa veste une arme à feu, un coup de pied dans genoux pour qu’il tombe, je me relevais, prenait l’arme et lui briser la nuque d’un coup de pied avant de viser la femme. Celle-ci pointait l’arme de Sayako dans ma direction, j’avançais doucement vers elle toujours l’arme en joue, étant assez près je devais agir très vite, je maintenais la main sur le barillet lorsqu’elle appuya sur la gâchette, aucune balle ne sortit.*

- Tu apprendras que les revolvers sont des armes parfaites qui ne s’enrayent jamais… Mais un simplement empêchement à la rotation du barillet et en voila devenu une arme inutile.

*J’allais appuyer sur la détente lorsqu’il sortit une bombe à poivre, sous la brulure je reculais gardant les armes en mains, un voile sur les yeux je voyais la blonde s’enfuir en fermant la porte de façon électronique. Laissant les armes tomber au sol, je me frottais les yeux du revers de ma manche. Soupirant, j’avançais dans le coin de la pièce pour ramassait la croix de celle qui comme moi était enfermée. Je m’avançait vers m’agenouillant pour être à ça hauteur et lui tendant sa croix ainsi qu’"Iron Maiden".*

- Excuses-moi de pas avoir assuré…

La réaction de mon collègue ne se fit pas attendre;il se mit donc à demander ce que l'assemblée désirait de nous.La jeune s'empressa de lui répondre,tout en me soulevant par le bras blessé*

?:-"Ce qu’on veut? On l’a déjà…Voyez cette bague? Vous avez la même… Je vous déconseille toutefois de l’enlever ce serait regrettable… Cette bague est une garantie pour vos services.."

*Celle-ci se mit alors à en expliquer les aboutissants de manière brève,en effet tenter de retirer la bague ou de désobéir aux ordres méneraient à nos pertes,cependant tenter de fuir causerait sûrement la même fin tragique,à n'en pas douter.Nous étions pieds et poings liés contraints d'obéir à ces personnes dont nous ignorons les objectifs,mais aussi jusqu'aux noms.Une fois son discours terminé,elle me lâcha mais attarda son attention sur mon pendentif.Je la fixais avec défiance et haine,mais aussi avec les larmes de douleur et de peine au bord des yeux.Ce n'était pas dans mon habitude mais je ne pouvais l'autoriser à entâcher ce que représentait cette croix.Après cette affront,elle continua de plus belle,en brisant la chaîne d'argent et en jettant l'objet dans un coin,comme une vulgaire babiole sans intérêt.Je murmurais entre mes dents,tentant de calmer mon courroux*

-"Sens ma douleur en allant brûler en enfer tu veux bien...?"

- Brises la chaine du chien et il t’attaquera…

*Les termes de Ludwig me paraissaient bien absconts mais ses intentions ne les étaient guère.En effet lorsque la jeune femme continua dans la provocation,il se dressa verbalement face à elle,puis aussitôt se libéra des fers qui l'entravait.En suivi une bagarre,cependant ma condition ne me permettait pas de lui venir en aide car la "secrétaire" me gardait en joue avec ma propre arme et toute tentative infructueuse aboutirait à un décés immédiat.Les risques étaient trop grands.Le conflit tourna cependant au profit de mon camarade et celui-ci parvint à empêcher le pire d'arriver par un éclair de génie,un bon timing et une bonne connaissance des armes.La jeune femme l'aveugla alors et s'enfuit.*

Crois moi je t'aurais...

*Le jeune agent me présenta alors mon pendentif et mon arme en se mettant à ma hauteur.Je m'en saisis aussitôt,satisfaite d'avoir récupéré ses deux "parties de moi"*

- Excuses-moi de pas avoir assuré…

-"Ce n'est rien...j'ai pas été meilleure...merci.."

*Alors que nous croyions la jeune femme à l'air supérieure partie depuis longtemps,sa voix s'éleva des différents hauts-parleurs disposés au quatres coins de la cellule;une chose qui n'allait pas sans me rappeler mon expérience dans le manoir Fabre*

?:-"Bien je voie que votre réputation n'est pas volée,cependant bientôt vous seraient des traitres.Autant tout vous dire,nous travaillions pour la Corp et votre mission sera de nous informer sinon...et bien vous savez ce qui vous attend"

*Les yeux vers le sol, je repensé à ce qu’elle avait dit, je passait ma main devant mes yeux pour observer la bague mortelle, elle était d’argent avec une orbe violâtre. Si le poison était quelque part, c’était surement là. Je soupirais en étant ramené à la réalité par ma partenaire.*

Sayako:Ce n'est rien...j'ai pas été meilleure...merci..

- Si tu veux, je te donnerais l’adresse d’un bijoutier pour ta chaine…

*Je me redressais pour m’approcher de la port que les hauts parleurs se mirent à grésiller avant que ne se fasse entendre la voix de celle qui nous avait enfermé ici. Tout en soupirant, j’écoutais attentivement ce qui se disait pour savoir ce qui en était.*

?: Bien je voie que votre réputation n'est pas volée, cependant bientôt vous seraient des traitres. Autant tout vous dire, nous travaillions pour la Corp et votre mission sera de nous informer sinon...et bien vous savez ce qui vous attend…

*Une idée assez saugrenue me passa à l’esprit, je regardais d’un air amusé la caméra qui clignotait sur le mur, là où était la porte.*

- Mais imaginons que plutôt que de collaborer, je décidais d’éliminer ma partenaire et d’ensuite me loger une balle dans le crâne… Ou encore mieux..

*Je m’approcher d’un des cadavres, saisit sa main juste avant de tirer dans l’un des doigts ce qui eut pour effet de le couper net. Je me redressais pour pointer le canon de l’arme vers la caméra en ayant un léger sourire.*

?: Vous ne risqueriez pas de perdre un équipier supplémentaire, n’est-ce pas, monsieur le fantôme?

*Comment, comment pouvait-elle savoir cela, je ne retenais plus mes gestes, j’appuyais sur la détente en détruisant la caméra et les hauts parleurs. Je m’avançais vers un mur pour donner un violent coup de poing contre celui, suivit d’un autre. Je ne m’arrêtais que lorsque mon poing était rouge de sang, je posais ma tête contre mur, je cherchais à savoir comment elle avait pu savoir ça, comme cette histoire avait pu venir jusqu’au oreille de la Corp.*

- Comment!? Comment elle peut savoir ça hein!?

*Je m’adosser au mur avant de me laisser glisser pour tomber dans une position assise, je me cacher le visage à l’intérieur de ma main, je ne savais plus si je riais ou si je pleurais, j’avais les larmes au yeux, mais je ne savais pas ce qui prédominer, les souvenirs de mes amis, ou alors ce que je comptais faire subir à cette garce.*

Traitre..

*Le mot résonna dans mon esprit à plusieurs reprises,y prenant tout son sens.Passé mais aussi présent tandis que Ludwig planifiait,du moins de manière hypothétique,mon assasinat ainsi que son suicide.Perspective peu engageante.Après que mon collègue ait fait la démonstration des divers manières d'échapper et d'annihiler la menace du bijou mortel,notre tortionnaire prit la parole surprenant notre petite assemblée*

?: Vous ne risqueriez pas de perdre un équipier supplémentaire, n’est-ce pas, monsieur le fantôme?

Monsieur le fantôme....?

*Cette révélation sembla ébranler mon collègue,bien que je n'en comprenais strictement rien.Le jeune homme se saisit de l'arme de l'un des gardes et fit feu sur les divers équipements électroniques avant de se mettre à marteler les murs jusqu'au sang.Ne sachant que faire,j'assitais impuissante à cette étrange hystérie.Il se calma alors et s'assit au bas du mur,les mains lui couvrant le visage.Cette vision me déchirait le coeur et voir un ami dans un état parel me rappelait mes propres démons.Je m'approchais donc;il me fallait agir,je me mis à genoux près de lui.J'hésitais un instant:je ne souhaitais pas lui fournir de fausses idées et un geste de tendresse pourrait éveiller chez lui des sentiments non-partagées.Qu'importe,je mis mes bras autour de lui et le serra un instant.Geste que j'aurais tant aimé recevoir dans mes instants de doutes et d'incertitude,de remords et de tristesse*

-"Tout iras bien..Je ne sais pas de quoi elle parle et je ne te forcerais pas à me le révéler mais je suis là..."

*Je fermais les yeux, le simple fait de m’avoir appelé ainsi m’avait rendu fou, j’essayais de respirer plus calmement, de me détendre, j’avais déjà fait abstraction de ce qui s’était passé, j’y arriverais une seconde fois. Malgré tout, je ne pouvais m’empêcher de revoir leur visage, avant mais aussi après, les yeux grands ouvert, commençant à se vider du peu de vie qui leur rester, du sang plein la bouche. Je me souviens que Montes m’avait poussé avant de recevoir une balle en plein dans le cœur, cette balle m’était réservée, je devais mourir avec eux, c’est-ce que tous disaient. Je n’étais qu’un mort qui restait à la surface de la terre, un fantôme, les enfants, les parents, les « amis », les collègues, je n’étais qu’un fantôme pour eux. J’avais même du repeindre plusieurs fois mon casier tant les insultes et les menaces s’y incruster.*

Pardonnez-moi, je vous en supplie, PARDONNEZ-MOI!!

*Je rouvrais le yeux pour voir que Sayako était agenouillée face à moi, cherchant dans ses yeux un quelconque réconfort, je voyais à travers ses yeux bleus les yeux de celle qui était morte en dernier, la plus jeune, elle venait à peine d’avoir ses dix huit ans, c’était sa première mission, j’avais promis à ses parents que je la protégerais, une promesse que j’ai pas tenu, elle était morte dans mes bras, l’ambulance avait été trop longue à arriver, « c’est pas ta faute », elle n’arrêtait pas de répéter sa jusqu’à en expirer.*

*J’allais me mettre à hurler lorsque je sentis serrais, en regardant , je voyais que Sayako me prenait dans ses bras, cette sensation étrange me fit sentir que des larmes coulaient sur mes joues, je posais alors ma tête sur son épaule en cherchant le calme, le yeux fermés je l’entendais tant bien que mal essayait de me faire comprendre qu’elle était là. Ça aurait été trop beau sans que la femme ne s’adresse à nous via un haut-parleur sorti du mur.*

?: Comme c’est mignon, mais votre problème n’est plus là, alors vous trahissez les S.T.A.R.S. ou vous mourrez?

*La tête toujours posé sur l’épaule de Sayako, je commençais à rire, j’enlaçais à mon tour celle qui me serrait pour nous remettre sur pieds, puis l’écartant un peu de moi je lui souriais pour la remerciais de son geste. Je tournais alors la tête le haut-parleur en gardant une petit note de mon hilarité dans ma voix.*

- Vous oubliez une solution sale garce, on peut briser vos signaux.

?: Comment?!

- Il semblerait alors que j’ai vu juste, vous contrôlez ces bagues électroniquement, or sans ondes, pas de réaction…

*Je sortais de ma poche un emballage en aluminium, le déchirer avant d’enrouler ma bague à l’intérieur et de faire pareil avec celle de ma partenaire, je retirais sans attendre le bijou avant de le jeter au sol, j’incitais ma partenaire à faire pareil. Une fois libérés de ce bout d’argent, le haut-parleur se mit à hurler.*

?: Mais comment!?

- Vous n’en savez pas autant sur moi que ce que vous pensiez… Je me présente donc: Agent Kowalski Ludwig, ex membre des force de l’ordre de Chicago, membres de S.T.A.R.S., expert dans tous ce qui tous l’informatique mais aussi l’électrique… Nom de code: Ghost…

?: Vous ne sortirez jamais d’ici, j’aurais vos têtes sur mon bureaux!!!

- Moi et les haut-parleurs, une grande histoire d’amour… Hein, Saya?

*Je m’étais remis à sourire, je faisais là référence au comte de Fabre. J’éjectais le chargeur de l’arme que j’avais avant de prendre celui de l’autre garde, j’armais et tournais la tête vers l’enceinte.*

- J’arrive…

?: Comme c’est mignon, mais votre problème n’est plus là, alors vous trahissez les S.T.A.R.S. ou vous mourrez?

*Les paroles de la jeune femme interrompirent ce bref moment de quiétude,ce geste sincère.Son ton amer et son manque de tact ne faisait qu'augmenter l'aversion que nous lui témoignions.Je ne pouvais la pardonner,pour ce qu'elle avait réveillée chez mon collègue,mais surtout pour la profanation qu'elle avait osé commettre envers mon pendentif,cependant je ne laissais aucunement la haine s'installait en moi.De plus les deux perspectives n'étaient guère réjouissantes,il nous fallait une solution et Ludwig,bien que fragilisé trouva vite ce qu'il fallait*

Ludwig:-" Vous oubliez une solution sale garce, on peut briser vos signaux."

*Le jeune homme étailla aussitôt ses dires en sortant un emballage en aluminium et en ôtant sa bague.Il était dorénavant libre,libérés des contraintes d'Umbrella.Il fit de même avec la mienne,cependant je ne me résolus pas à l'abandonner en ces lieux.Je la glissais alors dans l'une de mes poches,bien résolue à la rendre à sa propriétaire*

Tu seras magnifique avec ça ma vieille...

*La voix dans le haut-parleur s'emballa alors,témoignant de la surprise de la "secrétaire".Nous venions de perturber les plans et celà nous assurerait sans aucun doute quelques péripéties mais ils nous fallaient anéantir toute menace et sortir d'ici*

?: Vous ne sortirez jamais d’ici, j’aurais vos têtes sur mon bureaux!!!

"Essaie toujours espèce de c******e"

*Je me surprenais alors à l'insulter mentalement.Heureusement ces mots ne s'étaient pas échappés de mes lèvres.En effet j'étais plus connue pour être douce que désagréable voire vulgaire.Ludwig résuma alors la situation avec ironie*

Ludwig:- "Moi et les haut-parleurs, une grande histoire d’amour… Hein, Saya?"

-"A qui le dis-tu?Je trouve cette dame fort moins bien sympathique que notre précédent hôte,et puis lui me voulait pour lui,il me maltraitait pas.."

*Je souris,consciente que cette idée avait fortement déplu à mon collègue et que la compagnie du Duc avait été du même ordre concernant mon collègue.Nous nous mîmes donc en route dans les couloirs blancs immaculés du sorte de complexe dans lequel nous étions captifs,après que l'une de mes balles est détruit le panneau de contrôle de la porte,nous permettant alors de progresser.Le haut-parleur se remit à grésiller et notre hôte prit la parole entre quelques rires*

?:-"Vous allez bien être accueillis..."

*J’avais lançais ma coéquipière sur une petite note d’humour noir en rappelant le cauchemar que nous avions vécu dans le manoir du comte Fabre mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle continu dans la même lignée et ce qu’elle allait rajouté allait réellement me laissait perplexe.*

Saya: A qui le dis-tu? Je trouve cette dame fort moins bien sympathique que notre précédent hôte, et puis lui me voulait pour lui, il me maltraitait pas..

*Je la regardais alors avec des yeux aussi rond que ceux d’un poisson et essayait de comprendre pourquoi elle avait dit ça, elle savait pertinemment que Fabre avait voulu la transformer en une sorte d’esclave après avoir tenté de m’avoir tuer, mais comme ce sont toujours les vainqueur qui écrivent l’histoire même s’ils mentent, les perdants ne peuvent plus raconter leur idées des faits car ils ne sont tout simplement plus là. Soupirant je portais de nouveau mon regard dans le sien.*

- Tu sais Saya, s’il te manque et que je suis pas important , je peux très bien te laisser toute seule et allait du coté de la secrétaire… Pas vraiment mon genre mais bon si je suis inutile pour toi…

*Je lui tournais le dos sentant mon sourire revenir, j’avais résistais et étais resté de marbre lors de mon discours mais ça réaction ne tarda pas, et je fus quelque peux étonner par cette dernière. Finalement, j’avais ma petite importance pour elle et ça suffisait amplement pour me remonter le moral, je lui fis signe de me suivre et je m’avançais vers la porte qui s’ouvrit automatiquement à mon avancée. Une fois dans le long couloir blanc les haut parleurs se remirent à grésiller sous la voix de la secrétaire.*

?: Vous allez bien être accueillis...

- Ouais, je vois ça….

*En effet face à moi et Sayako, deux hommes étaient dressés et tenaient des pistolets mitrailleurs KRISS Vector, je voyais alors les canon se dresser vers nous, je bousculais alors Sayako contre le mur pour être à l’abri à l’intérieur du renfoncement lorsque qu’un pluie de balle commença. Je saisissais la crosse de l’arme de ma partenaire sans faire attention à sa réaction, je sortais de notre «abri» pour faire face au deux hommes, l’un recharger tandis que l’autre s’apprêtais avant qu’une balle d’Iron Maiden ne lui traverse la tête, l’autre sous la surprise de réponse si rapide lâcha le chargeur qu’il tentait de mettre dans son arme. Je le désignais du canon de l’arme avec un sourire amusé.*

- C’est ça les personnes qui nous accueillent? Même dans les quartiers malfamé de Chicago, on a de meilleurs hôtes, vous baissez dans mon estime mademoiselle…

*J’appuyais une nouvelle fois sur la gâchette pour voir l’homme tomber en arrière un trou béant au milieu du front. J’avançais vers le deux cadavres et les observais, il avaient trois chargeurs plein à eux deux, je me relever vers la jeune femme au cheveux bleu et lui retendais son arme.*

- Je sais… J’aurais du demander avant… Mais bon tu m’aurais quand même dit oui, donc…

*Je ramassais l’un des deux pistolets mitrailleurs et accrochais les chargeurs à ma ceinture. Je recalculais alors toutes mes munitions, 3 chargeurs de 45 balles et 44 balles dans celle que je tenais, je soupirais encore une fois avant de me retournais vers Sayako tout en me mordillant l'intérieur de ma lèvre inférieure.*

- Tu pensais vraiment ce que tu m’as dit tout à l’heure?

*A peine avions-nous dépassé le sorte de sas servant à la fermeture de la salle de rétention,désormais inutilisable,que deux hommes armés s'interposèrent.Je n'eus pas le temps de tirer que Kowalsky me poussai à couvert afin d'échapper aux tirs nourris.Il ne fallut que quelques instants pour que ces derniers cessent la fusillade.Ludwig s'empara alors de mon arme*

Hey!!!

*Ludwig,nouvellement armé se débarassa sans trop de peine des deux opposants.Il me rendit alors mon M37;je fis la moue en reprenant la marche,ignorant sa question*

Ludwig:-" Tu pensais vraiment ce que tu m’as dit tout à l’heure?"

*Je n'aimais guère qu'on daigne toucher à mon revolver,second souvenir de Narumi.Mon collègue prit de nouveau la parole visiblement vexé par ma remarque précédente sur notre séjour au manoir Fabre*

-"Disons que tu manques de savoir-vivre..." *je pointais du doigt mon Magnum puis reprit* "Et puis moi et les mecs"

*Après cette pique un peu hors-sujet,je repris la tête dans notre petite investigation.Il ne fallut que quelques minutes avant que la voix de l'agaçante "secrétaire" reprenne en écho dans les couloirs immaculés*

Femme:-"Bien bien,passerez-vous la prochaine épreuve?"

-"Ouais ouais..tu te répéte et là je suis blazée..."

*Un rire suivit ma réplique.Notre route nous conduisit alors dans un lieu étrange.Une sorte de labyrinthe composé de miroirs comme en témoignait mon reflet qui me fixait.J'étais vraiment immonde aujourd'hui.Je refesais alors mes cheveux quand j'entendis un bruit familier,un bruit que j'avais rencontré pour la première fois et dernière au coueur des souterrains de Fabre.Mon sang ne fit qu'un tour et je tonnais aussitôt*

-"Cours!!!"

*Je poussais de toutes mes forces mon partenaire avant de courir parmi les nombreuses allées.Le bruit de leurs griffes battant le dallage dans une course effrénée me laissait penser que leur nombre s'élevaient entre 2 et 4.La situation était peu engageante mais pas désespérée.L'image d'un Hunter apparut enfin.Etait-ce un reflet ou l'original?Je fis feu.*

Je n'accepterais plus aucun rendez-vous

*Nous étions l’un à coté de l’autre, les deux corps au sol, l’arme que j’avais entre les mains étaient encore chaude des balles qui nous avaient été tirée dessus. Je soupirais du silence qui s’était installé jusqu’à ce que Sayako ne se remette à me parler.*

Saya: Disons que tu manques de savoir vivre…

*Elle désignais alors son arme, il est vrai que je la lui avais prise sans son consentement et cette arme lui était aussi chère que son pendentif d’après ce que j’avais compris. Je comprenais parfaitement qu’elle m’en veuille pour ça, après tout je n’étais qu’un ami et encore, je savais bien qu’elle avait accepté ce rendez-vous uniquement pour éviter que ça ne parle trop au commissariat. Je soupirais quand elle reprit la parole.

Saya: Et puis moi et les mecs…

- Huhum…

Il est où le rapport? Je sais bien qu’elle plus du genre à s’intéresser au mecs… Mais c’est toujours sympa de sa part de me rappeler que je suis rien pour elle…

Après cela, je la suivais dans ce dédale de blanc immaculé, le simple bruit de nos pas fut ensuite éliminé par la voix agaçante et ennuyeuse de la secrétaire.

?: Bien bien, passerez-vous la prochaine épreuve"

Saya: Ouais, ouais.. Tu te répète et là je suis blasée...

Elle se mit à rire suite à sa réplique, je ne voyais en rien l’humour de la chose ou ce qui semblait ironique, le fait que nous soyons prisonniers de ses lieux. Je soupirais en pensant à ce qui allait ce passer cette fois-ci des chiens aux trousses, les couloirs qui s’inondent pour nous noyer ou alors une bonne explosion avec uniquement trois minutes de compte à rebours. Mais non, nous arrivions bel et bien dans un vrai labyrinthe de miroirs, il fallait maintenant savoir si lui aussi était gradé par un minotaure. Au bruit des griffes frappant le sol, je comprenais que ce n’était pas des minotaures mais des gorilles reptiliens que je voyais beaucoup trop souvent. Après m’avoir hurler dans les oreilles de fuir, elle me poussa pour que je me dépêche mais ma tête heurta d’abord l’un des miroirs muraux. Je ne l’avais pas vu partir mais ce que je savais c’est que deux de ces monstres étaient face à moi, ils restaient immobiles jusqu’à ce qu’un coup de feu ne les fasse réagir, je levais le canon de mon arme et les arroser tout en reculant, le premier tomber suivit de près pas le deuxième, je tirais tellement que j’en avais brisé quelques miroirs. Je continuais à la recherche de Sayako jusqu’à ce que qu’un autre coup de feu ne retentisse et brise le miroir juste à coté de moi, les éclats tombaient avant de me laisser la vue sur Sayako qui pointait son arme dans ma direction.

- T’aimes pas les hommes au point de vouloir les tuer?

*Je continuais alors ma course et arriva à quelques mètres.de la créature ou de son reflet,bien que la griffe pointée vers moi m'aiguilla vita sur la réalité du reptile qui me faisait face,ainsi que l'entaille qu'elle produisit sur mon épaule.J'avais été trop lente à esquiver.Je roulais donc au sol à la erci de la créature,ce dernier bondit sur moi mais fut repoussé par un tir réflexe qui atteigna miraculeusement la boîte crannienne de la bête*

-"Je hais ces trucs!"

*Je me relevais en hâte,au cas où je devrais essuyer l'assaut de l'un de ces congénères mais rien n'arriva,peut-être étais-je chanceuse?ou Ludwig avait dû assumer le reste des créatures écailleuses.Je me retrouvais cependant perdue et sans défense face à une embuscade;de plus mon instinct me criait que nous n'allions pas être tranquille bien longtemps.Je me remis cependant en route,de toute manière à quoi bon rester indéfiniment ici,à part être embrocher sans aucune autre forme de procés.Je courrais donc entre les nombreux reflets,alerte et soudain un bruit me parvint de la droite à l'occasion d'un carrefour à la visibilité nulle.Je pivotais donc prestement et fit feu.Le bruit qui suivit fut celui du verre brisé et la voix de mon collègue suivi aussitôt.*

Ludwig:-"T’aimes pas les hommes au point de vouloir les tuer?"

-"Non désolée..je n'ai pas fait exprès.."

*Un détail heurta alors mon attention;un reflet verdâtre me fit comprendre que nous étions observés.En effet l'image du reptile provenait du sommet du miroir derrière moi,près à bondir et c'est ce qu'il fit aussitôt en direction de mon collègue.Par chance mon arme étant déjà sorti,j'eus le temps de faire volte-face et d'interrompre l'attaque mort subite qui visait Ludwig.La masse inerte vint donc s'écraser entre lui et moi dans un craquement sinistre;l'écho de la détonation résonnant encore dans la pièce comme une prise de conscience.Nous allions devoir batailler sec pour finir les épreuves de cette tarée.*

-'Pour mieux répondre à ta question,c'est le cas des Hunters"

*Je repris ma route atteignant alors le nouveau couloir qui nous rapprochait plus encore de l'objectif:la sortie et la secrétaire.Au fond de moi,la vue de l'immense couloir,long,glacial et sombre éclairé par des néons rectilignes ne m'inspirait guère beaucoup.Je progressais alors,suivi de mon collègue et je commençais à m'inquiéter sur le nombre de munitions qu'il me restaient*

(HRP:un peu court mais c'est pour relancer la dynamique)

*Après quelques secondes, elle finissait par s’excuser d’avoir tirer dans ma direction quand une ombre s’élargit en hauteur avant de s’envoler, Sayako redressait immédiatement son arme et tirait une fois. Je vis entre elle et moi s’écraser une masse verdâtre qui avait était un de ses monstres reptiliens avant d’avoir la tête exploser, un sang de couleur bleu se répandait sur le sol quand mon équipière reprit la parole.*

Sayako: Pour mieux répondre à ta question, c'est le cas des Hunters.

*Je reprenais ma route la suivant juste avant d’arriver dans un long couloir aussi glacial que pouvait l’être les grandes étendues de l’Arctique. De faibles néons grésillaient sur le long de notre avancée, cela ne me rassurait que très peu mais il fallait bien continuer car la sortie était de plus en plus proche et reculer maintenant serait une idée bien stupide. Je soupirais quand nous arrivions enfin au bout du couloir, une large porte transparente qui nous laissait la vue libre sur une espèce d’entrepôt remplie de quelques boites de métal. La porte s’ouvrit immédiatement à notre approche. Nous entrions et pouvions voir toutes les lumière se déclenchèrent nous aveuglant presque, j’indiquais à Sayako d’aller vers la gauche tendit que je prenais vers la droite, nous avancions chacun de notre coté mais il ne semblait y avoir aucune menace. En étant arrivé au bout, nous nous rejoignons devant une porte blindé surmontée d’une caméra. Je posais la main sur le métal glacial, jusqu’à ce que les hauts-parleurs ne se remettent à grésiller.*

?: Et bien… Vous êtes coriace mes chatons… Mais c’est ici que tout se finit et vous avez déjà eu droit à 8 vies…

- … C’est quoi l’épreuve ce coup-ci?

?: Simple… Entre-tuez vous celui qui survit pourra partir.

- Hein?! Mais?

*Je regardais du coin de l’œil Sayako qui ne s’était même pas plains de la chose, elle me désignait même déjà du canon d’«Iron Maiden». Je plongeais immédiatement derrière une des caisses et retirais la sécurité de mon pistolet mitrailleur.*

- Saya! Pardon!

*Je me redressais et tirais un première salve dans sa direction tout en faisant bien exprès de ne pas la toucher, les balles plus proches d’elle s’écrasaient sur le sol et la forçaient donc à reculer. Je me cachais de nouveaux derrière la caisse, je retirais le chargeur et insérait le dernier qu’il me restait.*

J’ai pas envie de lui faire de mal!

*Un long couloir s'en suivit;ce dernier était vide et faiblement éclairé,de plus un vent glacial agissait par bourrasques,mordant à pleine mâchoire ma peau.Je frisonnais et continua ma route.Cette même route nous amena,au terme d'une longue route silencieuse dans une immense salle aux allures de dépôt.En effet,de nombreuses et immenses caisses dormaient et encombraient les lieux,ainsi que d'autres machines de tout accabit,ainsi l'endroit regorgeait de petits et traîtres angles morts.Un piège à n'en pas douter comme en témoigner ce calme si peu naturel*

Ok...Hunter?Tyran?De toute manière c'est blasant

*Ludwig m'exhorta alors de couvrir la partie gauche de l'exloration;ce que je fis aussitôt.Mon attention focalisé,je déambulais entre les nombreux objets mais rien ne vint perturber ma progression.Je retrouvais alors mon collègue devant un sas blindé,désespéremment fermé.Nous n'avions guère de chance aujourd'hui.Soudain un bruit vint détruire le silence qui régnait ici*

?:-"Et bien… Vous êtes coriace mes chatons… Mais c’est ici que tout se finit et vous avez déjà eu droit à 8 vies…"

*Ludwig interrogea alors la jeune femme su la suite des événements et la réponse ne tarda pas à tomber,telle un couperet*

?:-"Simple… Entre-tuez vous celui qui survit pourra partir."

Ludwig:-" Hein?! Mais?"

*Je ne pris pas le temps de réfléchir et dirigea mon arme vers Ludwig.Je ne tirais cependant pas,attendant que ce dernier se prépare à riposter.Je ne tirerais pas,enfin c'est surtout qu'au fond je n'avais pas l'envie mais il fallait progresser.J'essuyais alors une salve de tirs,visiblement ratée de manière forcée.Je me réfugiais donc derrière un container,et en profita pour recharger mon arme.Plus que deux barillet rapides.Le duel allait être sérré,je me saisis d'une douille et la jeta au sol en tant que leurre afin de mieux cibler mon adversaire.Ludwig arriva ainsi dans mon champ de vision et je fis feu avant de me cacher sous un rayonnage*

-"Tire Ludwig allez!"

*J’étais caché derrière l’une des caisses quand je vis une douille rouler sur le coté, il était évidement que ce n’était pas normal, c’était une façon grotesque de me faire bouger mais il fallait bien que je le fasse si je voulais la trouver. J’avançais donc aux carrefours de plusieurs caisses quand je fus saisis d’effroi quand j’entendis sa voix raisonner tout autour de moi.*

Saya: Tires Ludwig allez!

- T’es marrante toi…

*Je retournais vite fait me coller contre une des caisses pour être à l’abris d’un de ses tirs. Je fermais les yeux pour alors essayer de percevoir le moindre sons étrangers, il était évident qu’elle n’allait pas faire de bruit et me révéler sa position. Je me penchais donc pour tenter de distinguer un reflet quelconque de la chevelure bleue de ma partenaire et rivale du moment, mais je fus plus que surpris de la voir me désigner du canon de son arme un peu plus loin, sans attendre un instant je me repliais à ma cachette en entendant tout de même le bruit d’un coup de feu très vite suivit d’une vive à la joue, en y posant la main je constatais la présence de sang, en voyant un éclat dans la parois qui me faisait face, j’en conclus rapidement à un ricochet, la blessure n’était que superficielle et n’allait surement pas me laissait de cicatrice mais à l’instant où j’avais reçu l’éclat de balles je ne pus m’empêcher de songer*

Œil pour œil, dent pour dent…

*J’allais moi aussi lui tirer dessus, non pas de façon à la tuer, mais de façon à l’érafler de la même façon qu’elle l’avait fait pour moi. Je soupirais avant d’entendre soudainement les bruits de pas de celle qui m’avait tirer dessus de façon plus ou moins volontairement. Je sortais donc de ma cachette pour voir son ombre que je m’étais empresser de suivre, elle courrait pour se mettre à l’abris, mais j’en avais décider autrement, je visais immédiatement sa cuisse gauche en espérant ne pas la toucher mais plutôt la frôler pour la faire tomber sous le choc. Le tir retentit alors dans toute la pièce suivant de bruit de sa chute. J’avançais à pas lent jusqu’à elle sans la viser.*

- J’ai tiré… Mais ne m’en veux pas…

*J’arrivais à son niveau en soupirant, l’idée de devoir l’achever ne me plaisait guère, mais il me fallait un moyen de la faire croire morte. Peut être qu’en me tirant dans la main et en lui étalant du sang dessus aurait suffit à la faire passer pour morte si elle jouait le jeu. Je décidais de faire ainsi quand je vis Sayako faire volte-face en me désignant de son arme. Je souriais sous l’effet ironique de la chose avant de reprendre calmement la parole.*

- J’espère que tu as toujours la bague…

*Un coup de feu retentit alors dans la pièce puis le bruit de l’ouverture du sas se fit entendre.*

-"Gomenosai..."

*Les derniers mots que j'avais prononcées me revinrent à l'esprit ainsi que le coup de feu qui avait résonné peu après.Je franchissais alors le sas avec seulement neuf balles en poche.Presque risible,voire pathétique.Je jettais un regard à la salle,de même importance que la dernière.Celle-ci se composait d'un immense plate-forme de dallage blanc immaculé sur laquelle reposait un gigantesque globe aqueux opaque,maintenu par je ne sais quel dispositif en apesanteur.Je n'eus pas le temps de m'interrogeais sur l'utilité d'un tel dispositif que des applaudissements se firent entendre d'un couloir annexe,à la perpendiculaire de la salle.La jeune femme fit alors son entrée par celle-ci,fière de son stratagème ayant réduit notre effectif à ma seule personne*

?:-"Je n'aurais pas parié sur vous mais nous nous en contenterons"

*Elle alla se planter devant le globe et se mit à rire,persuadée de sa suprématie sur son pseudo-trône qui dominait la salle*

?:-"Abrégeons les choses alors..adieu!"

*Cette dernière se saisit alors d'un pistolet et fit feu;j'eus à peine le temps de pivoter et ainsi de me mettre à l'abri des balles avant de répliquer séchement.Une balle.Cette balle alla se loger entre les deux yeux de la "secrétaire";aussitôt son arme tomba jusqu'à mes pieds alors qu'elle s'effondra dans le globe.C'était terminé*

-"Pff..tout ça pour ça...les balles sont pas gratuites..."

*Je me retournais,prête à sortir de ce labyrinthe stupide quand un grondement provenant du globe me fit me retourner.En effet,des gerbes d'eau s'écoulaient sur le plancher jusqu'à que l'édifice d'eau dégringole.Le cadavre de la jeune femme blonde se mit à convulser et sa peau se changea en granit tandis que dans une gerbe de sang et de lambeaux de chairs,une seconde paires de bras apparut.Elle se révéla alors gracieusement,et afficha sa nouvelle manucure,qui avait transformé ses ongles en des aiguilles d'une vingtaines de centimètres.Je fis aussitôt feu sur ce qui avait été son visage mais le masque de pierre qu'elle arborait dorénavant fit ricocher le projectile.Les balles semblaient inutiles.La créature chargea alors,griffes en avant,respirant l'envie de me trancher la gorge.J'eus juste le temps de me déporter pour éviter l'assaut.Je sentis le déplacement d'air me frôler.Je n'étais pas passé loin et la vision qui suivit ne me rassura guère.Ses griffes venaient de déchirer le sas en morceaux,mais celà ne me servirait à rien.Fuir ne changerait rien.L'heure était venu de mourir*

Saya: Gomenosai…

*C’était les derniers mots qu’elle m’adressait avant qu’un éclair de lumière ne sorte de son arme et vienne me percuté la poitrine m’envoyant voler en arrière et m’étaler sur le sol froid. Je suffoquais au moment de l’impact, elle ne s’attarda même pas pour voir ma souffrance, elle s’était immédiatement dirigée vers le sas nouvellement ouvert. Je commençais à fermer les yeux en toussant et sursautant dans cette action. J’essayais de calmer ma respiration en tâtant du bout des doigts ma blessure, je toucher le métal chaud de la balle assez surpris qu’elle n’ai pas pénétrais ma chaire. Je rouvrais les yeux pour voir ma blessure, la balle s’était encastrée dans un bout de métal que j’avais dans la poche au niveau de mon cœur. Essayant de me relever, je sentais que bien que cette balle ne m’avais pas pénétrais, elle m’avait bien cassée une ou deux côtes, pestant sous la douleur, je me demandais si elle l’avais fait exprès ou si elle avait vraiment voulu me tuer à cette instant.*

Nan… Elle a du la voir avant de tirer… Enfin j’espère…

*Je m’appuyais sur le bras gauche pour me relever malgré mon envie de rester coucher et de reprendre mon souffle. Une fois debout, je soupirais voyant qu’en tombant j’avais lancé mon arme dans un endroit que je ne pouvais atteindre, du moins pas dans l’état dans lequel je me trouvais à cet instant. J me résignais à la récupérer avant de moi-même me diriger vers le sas qui avait été ouvert grâce à ma mort. La salle dans laquelle je venais d’arriver était bien vide comparée à la précédente, j’observais bien une sphère aqueuse maintenue en apesanteur grâce à de petits capteurs placés autour d’elle. Je voyais aussi Sayako esquiver les balles de la secrétaire avant de lui coller une balle dans la tête. Je restais dans l’ombre quand je vis celle qui nous avait maintenu captif s’envoler jusqu’à rentrait dans la sphère aqueuse et commencer à muter dans des gerbes de sang qu’elle crachait. Peu après l’installation elle-même explosa pour laisser se rependre l’eau et le sang sur le sol. Le corps de la secrétaire était inerte jusqu’à ce qu’elle se mette à convulser et que sa peau au niveau du visage ne devienne roche, ses mains se transformaient immédiatement en sorte de longues griffes ressemblant à de longues aiguilles. La bête une fois devenu ce qu’elle devait devenir, elle fonça griffes vers l’avant pour embrocher Sayako.

Merde!

*Cette dernière l’esquiva immédiatement, mais le monstre se donné une impulsion pour s’envoler et redescendre vite de sa hauteur pour embrocher ma partenaire. Je m’élancer vers elle et la bousculant, je sentis les longues griffes de la choses me lacéraient de mon épaule gauche jusqu’à mon bassin, mon sang giclait un cour instant avant qu’une de ses autres mains griffues ne se plante dans mon estomac et ne me soulève du sol. Elle me secouait dans plusieurs sens avant de m’envoyer contre un des murs, je glissai le long du mur avant de tomber au sol dans mon sang et le liquide de la sphère précédemment détruite. Je tendais la main en direction de ma partenaire avant que mes yeux ne se ferment et que je ne me mette à ne plus penser à rien. Le noir m’entourait désormais.*

- Non! Pas maintenant!

*A ma grande surprise,je vis sur les griffes de la bête le corps de mon collègue se balançait comme une poupée de chiffon à demi déchiré tandis que des gerbes de sang voletaient ça et là.Ce dernier fut ensuite projeté sur un mur,non loin.Je me précipitais vers lui,qui semblait à demi-conscient.La blessure était loin d'être jolie,de plus elle lui serait à coup sûr fatal,vu la profondeur de celle-ci et la quantité importante de sang qui s'écoulait.Je l'étreingnis,dernier et meilleur hommage que je pouvais lui faire.Il avai survécu à mon tir et venait de part mon manque d'attention de clôre sa dernière mission.Il me fallait la remplir pour lui dans ce cas.je me retournais vers la créature qui semblait jubiler de son assassinat barbare.Je murmurais alors en replaçant une mèche devant mes cheveux,comme toujours dans des situations pareilles*

-"P*******e"

*J'observais les alentours de la grande salle à la recherche d'un moyen d'annihiler la bête et ainsi de survivre et soudain un détail me heurta.J'allais pouvoir utiliser mon atout majeur et ma méthode habituelle dans ce type de combat.En effet,j'avais levé les yeux et ainsi constater la présence d'un poste d'observation en forme de pyramide,la pointe dirigé vers le sol.Une occasion révée que je ne raterais pas.Il me fallait cependant une manière de l'attirer sous l'édifice avant de le faire chuter.Je fis donc feu sur la créature afin de la provoquer;cette dernière se jetta sur moi,me forçant à faire un saut en arrière.Je visais et tirais trois balles sur les soutiens.Par chance je fis mouche et le poste dégringola dans un feulement sinistre avant de venir écraser l'ABO dans un craquement atroce.Je me laissais alors tomber au sol,les larmes aux yeux.J'étais épuisée moralement,physiquement et en terme de munitions.Au moins c'était terminé.Du moins c'est ce que je pensais.Le corps inerte reprit vie et s'éleva en croissant considérablement.La voix féminine reprit alors*

?:-"Vois la puissance d'une déesse!!!"

*Je soupirais.Décidément la chance n'était pas mienne*

*Je rouvrais doucement les yeux, je sentais une légère étreinte de la part de Sayako avant qu’elle ne me repose au sol dans position que j’avais prise dans ma chute. Je m’étonnais surtout sur le fais que j’étais encore conscient de ce qui se passait autour de moi, c’était peu être ça la mort, on restait conscient de ce qui se passait autour de nous jusqu’à ce que tout s’estompe. J’observais le combat qui opposait ma partenaire à la chose qui m’avait tué, c’était la seule chose que je pouvais bien faire. Je voyais bien que Sayako ne pouvait gagner si elle n’utilisait pas son environnement. Je tentais de me relever mais je ne sentais plus mon corps, je voyais pourtant mes doigts réagir à mes tentative de mouvement. Je reportais mon attention sur la jeune femme quand cette dernière se mit à tirer sur une structure métallique et faire tomber sur le monstre un gros tas de métal pour le réduire en bouillie.*

Bravo… T’as réussi…

*Sayako se laissait tomber au sol en pleurs, elle semblait épuisée par se combat et aussi dans un piteux état moral mais ça devait être surement à cause de ma « mort ». Je regardais un léger instant le tas de ferrailles tressaillir en étant accompagné par la voix de la secrétaire.*

Secrétaire: Vois la puissance d'une déesse!!!

*Elle n’était pas encore morte malgré ce qu’elle avait reçu sur le coin de la figure. Elle jaillissait du tas en ayant légèrement pris en ampleur du point de vue physique. Elle ressautait avant de plonger en pic en direction de Sayako, cette dernière l’esquiva à la dernière minute mais ne pouvait plus rivaliser, elle faisait trois fois sa taille précédant et elle préparait déjà une nouvelle attaque qui se sera fatale a mon amie, je devais réagir, je devais ne plus être mort.*

- Grrr… Grrr

*Je me relevais péniblement avant de me ressentir de nouveau mon corps et de foncer entre Sayako et le monstre, je saisissais d’un main la griffe qui allait s’abattre sur elle, je me sentais nouvellement fort d’un coup, j’arrivais à stoppais le coup d’un monstre de cette taille sans grand effort.*

Secrétaire: Co.. Comment!? C’est impossible, tu ne peux!!

*Sa deuxième griffe allait me trancher sans que je me décide à tirer vivement sur le bras que je tenais déjà et le lui arrachait d’un seul essai. Elle reculait sous la douleur et laissant un flot de sang s’écouler de sa plaie.*

Secrétaire: Tu… Non! Allies toi à moi, nous régnerons ensemble!

- Je… *Je m’accordais un courte pause en observant ma partenaire qui me dévisageait, je voyais alors que ma plaie avait entièrement disparue. J’étais surpris mais il valait mieux pour moi que le monstre ne reste pas trop longtemps sans réponse.* Je refuse!

*Je me servais de son bras de la même manière qu’une lance et la lui plantais dans la tête, elle recula d’abord puis dans un gerbe de sang elle tomba à la renverse. Je me retournais ensuite vers Sayako et lui tendais la main pour l’aider à se relever.*

*Décidément cette créature n'avait pas prévue de mourir,et la suite du programme se lisait dans ce qui semblait être ses yeux:me tuer.Cette dernière ne tarda pas à fonder mes opinions en chargeant vers moi avec aisance malgré sa grande et imposante masse physique;je n'eus que le temps de bondir sur le côté avant qu'elle ne m'assène un coup qui m'aurait été sans nul doute fatal.Je tournais la tête vers la créature pour constater qu'elle était déjà prête à reprendre ses assauts:je n'allais plus tenir bien longtemps.J'allais mourir ici;loin de tous,comme l'idiote que j'étais,je n'aurais jamais dû être si imprudente ou marcher dans son jeu.Dorénavant j'allais séjourner aux côtés de Narumi et de Chloé,et peut-être même de mes parents dans un monde bien moins hostile:l'autre-monde,là où ma jeunesse,mon innocence,mon coeur et mon âme ne me serait volés,souillés,brisés;tout comme dans la terre de celui-ci si mes voeux étaient respectés,ce dont je doutais.Je fermais les yeux alors,consciente de ce qui allait suivre tandis que je sentais l'air frémir et le silence se faire alors que la gigantesque griffe se rapprochait de ma gorge.A quoi bon me débattre,je m'épuiserais avant elle.Et soudain plus rien,aucune souffrance,ni la chaleur du sang sur ma peau,étais-je morte?Je rouvris les yeux,sortant de ma bulle d'isolement mentale pour noter une scène incroyable.En effet,la griffe n'était parvenue jusqu'à moi de part l'intervention étrange et miraculeuse de mon collègue,revenu d'entre les morts*

Secrétaire:-" Co.. Comment!? C’est impossible, tu ne peux!!"

*Je serrais la crosse de mon arme,prête à répéter l'histoire,comme le destin en avait décidé.Apparemment j'attirais l'attention des macchabés.Je ne parvenais cependant pas à faire un geste,trop stupéfaite pour agir.C'est le temps qu'il fallut à Ludwig pour détruire la menace de la créature,à l'aide de son propre instrument.Le corps sans vie retomba avec fracas sur le sol dallée,me laissant spectatrice de tout celà.Il était cependant temps d'agir,comme en témoignait le bras du zombie qui se dirigeait vers moi.Je me relevais d'un bond avant de reculer de quelques pas et de braquer mon arme sur lui*

-"N'avance pas ou je..."

*L'effort ne serait guère aussi douloureux que pour Narumi mais je tremblais tout de même et notant son avancée,je n'eus plus le choix:je fermais les yeux à nouveau et fis feu*

*Elle n’avais pas attendu que je l’aide pour se relever et reculer. Je soupirais de la voir me désigner de son arme mais je n’allais pas me mettre à rire car dans ses yeux, je la sentais décidée à me tirer dessus et à me tuer. En même temps je la comprenais, si je la voyais morte et que quelques instants après elle se relevait et me tendait le bras, moi aussi j’aurais des doutes sur son humanité.*

Sayako: N'avance pas ou je...

*Elle me désignait de son arme de plus belle, mais je la voyais trembler dans son élan de courage, elle fermait les yeux avant d’appuyer sur la gâchette. Je ne comprenais pas ce qui venait de se passer mais j’avais comme vu la balle et pu l’esquiver en me décalant d’un pas. Je soupirais le canon de l’arme et la lui retirais des main sans être vraiment délicat.*

- Tu m’excuseras de manquer de manières… Mais j’ai pas envie que tu me tues avant que je me sois exprimer…

*Elle ouvrait alors les yeux surement surprise de me voir bien vivant et encore a même de pouvoir parler et rester conscient. Je soupirais en faisant tourner son M37 au bout du doigt avant de reprendre mon discours au sujet de ma vie nouvelle.*

- Je sais vraiment pas si c’est une bonne chose que je ne sois pas mort mais s’en est aussi une... Parce que si j’avais pas bouger en ce moment tu serais du hachis…

*Je m’approchais du tas de inerte qu’avait été la secrétaire et m’accroupissais pour voir si un quelconque souffle de vie en sortait encore, Je soupirais encore une fois ne comprenant pas pourquoi je n’avais pas muté et que j’étais encore conscient et maître de mes mouvements. Je passais ma main le long de l’endroit où une plaie béante aurait du avoir place et je me redressais en direction de ma partenaire qui semblait peu à peu comprendre que je n’était pas devenu un zombie malgré les trente dernières minute et ce qui s’était passé durant.*

- Tu crois que je suis un monstre?… Enfin, je veux dire que je pourrais du jour au lendemain me transformer comme ce truc?

*Je me servais d’Iron Maiden pour designer la secrétaire, je percevais un intérêt tout particuliers de ma partenaire à son arme, je devais évidemment la lui rendre mais songer un instant qu’elle puisse vouloir me tirer de nouveau dessus me mettais dans une brève angoisse, si je ne pouvait plus lui faire confiance. Je faisais tourner une dernière fois l’arme avant de la lancer à ma partenaire.*

- Evites de me tirer dessus…

*Le coup parti et je m'attendait à être éclaboussée d'une gerbe importante de sang,comme à l'accoutumée quand je renvoyais aux tréfonds des enfers les habitants morts de la ville mais rien ne vint embuer mon pure visage.J'ouvris les yeux et fut alors soulager de mon arme.Avais-je raté mon tir?J'en doutais comme je doutais de l'intérêt d'une de ces choses pour mon M37:alors pourquoi le pseudo-Ludwig l'avait-il pris?On m'avait parlé de goules qui infestées par une sorte de parasites savaient manier divers armes sans muter,:ce qui semblait correspondre à la situation.Quelque chose clochait tout de même car les rapports que j'avais lu de manière évasive ne mentionnait pas que les infectés ne se montrent amicales,bien au contraire.*

Ludwig:-"Je sais vraiment pas si c’est une bonne chose que je ne sois pas mort mais s’en est aussi une... Parce que si j’avais pas bouger en ce moment tu serais du hachis…"

*Je continuais alors à observer le jeune qui allait et venait dans la pièce sans but particulier en continuant d'énoncer ses explications infondées.Comment pourrais-je le croire sans halluciner?juste dire "ok partons"?et pourquoi mes amies n'avaient pas eu la même chance?Le monde n'était pas juste;cependant la vie de STARS me l'avait démontrée plus de cent fois.Combien avait survécu sans le mériter et inversement?Là n'était pas la question,après tout comme le disait si bien Tolkien:"Beaucoup de vivants méritent la mort et beaucoup de morts méritent la vie, pouvez vous la leur rendre?Alors ne soyez pas trop prompt à disposer de vos jugements.".Je ne pouvais rien y changer cependant je pouvais influencer mon futur,et c'est dans cette optique que je regardais en coin une barre de fer qui gisait au sol.Je fus cependant interpellé par les paroles qui suivirent.*

Ludwig:-"Tu crois que je suis un monstre?… Enfin, je veux dire que je pourrais du jour au lendemain me transformer comme ce truc?"

*Le "oui" voulait sortir mais mon instinct le réfrénait.Il était possible que Ludwig ne dise ce que je voulais entendre pour mieux m'approcher et me dévorer mais ma vigilance se mettait déjà à décroître.*

Ludwig:-" Evites de me tirer dessus…"

*Cette dernière ne tarda d'ailleurs pas à se briser en des millions de morceaux comme le ferait un miroir sur le sol qu'est l'évidence,quand le jeune STARS me balança mon arme sans plus ample précautions.Il restait un dernier test pour prouver mon intuition et balayer sans retour mes doutes.Je pointais donc mon arme vers sa tête et fit feu.Il n'en découla aucune animosité;il ne tenta même pas de m'en empêcher,résigné.Il avait passé le test,car l'instinct de survie dépasse toute mesquinerie.Et mon barillet était vide depuis un moment déjà*

*Elle avait récupéré son arme mais me désignait encore du canon de cette dernière, je voyais le canon bien au niveau de mon crâne et si elle tirait, je ne savais si j’aurais encore eu la chance d’esquiver la balle. J’entendais alors le bruit de sa gâchette et le chien percuter un bout de métal, je sursautais sous ce bruit mais je m’étonnais qu’il n’y est eu aucune balle qui soit partie, le barillet était vide et je me sentais bête d’avoir sursauté, mais si elle ne l’avait pas su et qu’elle avait quand même voulu me tirer dessus.*

- Nan mais ça va pas!!? J’ai failli mourir de peur moi!

*Je plaçais ma main au niveau de mon cœur sentant le tout commençais à s’emballer, je soufflais en songeant un instant à la peur qu’elle venait de me faire. Je souriais légèrement avant de me redresser et de la fusiller du regard, puis en changeant légèrement le ton de ma voix, je lui donnais le coup de grâce.*

- Tu sais que t’es appétissante?

*J’affichais alors sur mon visage un sourire mauvais juste avant de m’élancer dans sa direction et sauter pour me planter juste devant elle. Sa réaction fut de tomber à la renverse en laissant s’échapper un petit cri dans sa chute. Je restais planté devant elle à la transpercer du regard juste avant d’éclater de rire, j’essuyais les larmes que j’avais au yeux juste avant de lui tendre la main pour l’aider à se relever.*

- Allez, ça t’apprendra à plus me faire peur pour rien…

*Elle me saisissait la main et se relever avant de frotter sa jupe nouvellement pleine de poussière, j’en profitais pour retirer une peluche qui c’était accroché dans ses cheveux bleus. Je soupirais et lui tendais ma main.*

- Bon on va le prendre ce verre?