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 This isn't a Game... [with KoKos]

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Aïtia Kovoläk

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MessageSujet: This isn't a Game... [with KoKos]   This isn't a Game... [with KoKos] Icon_minitimeMar 9 Nov 2010 - 17:37

*D’une inconscience déconcertante, c’est à peine si la jeune femme remarqua le temps. Si elle avait imaginé un instant qu’elle parviendrait à destination en pleine nuit et sous une pluie battante, elle aurait bien prévu un meilleur équipement. Déjà, une veste plus chaude… avec des manches. Et un manteau, tant qu’a faire. Même s’il est vrai que son apparence vestimentaire n’aurait plus eut aucun style, elle aurait sans mal préféré ça plutôt que cette chair de poule qui saillait maintenant ses bras nus. Non pas qu’elle acceptait enfin de préféré un côté pratique – voir logique, mais simplement qu’elle était persuadé de ne rien pouvoir rencontrer de plus que des animaux. Alors, aucune occasions de chercher la drague ou un quelconque divertissement physique. Et pourtant, songeant ne passer que la journée dans cette foutue forêt, elle avait quand même mise un minimum son corps en valeur dans un possible réflexe. Vêtue d’un pantalon d’assaut sombre et d’un simple T-shirt aux allures militaire (cf -> camo’, manche courtes, tissu qui épouse les formes du corps), la jeune femme s’était contenté d’un simple gilet tactique des plus légers qu’elle laissait à moitié ouvert. Quelques poches pour chargeurs, une intérieur pour divers papiers, une dernière pour un minimum médicale dans « le cas où »… Et, finalement, un couteau fourré dans le dos lame vers le haut. A part ça, pas grand-chose de plus, mais elle avait au moins eut l’intelligence de mettre des rangers… Elle n’aurait de toute façon pas osé prendre d’autres godasses pour marcher sur ces sols aussi puants que boueux. Et même si elle ne détenait aucun fusil d’assaut, elle gardait de quoi se défendre : un Sig soigneusement glissé dans un holster porté à sa cuisse gauche et une seconde lame, beaucoup plus fine, sanglé à son bras droit. Comme elle se plait à le faire croire, vous aurez remarqué qu’elle utilise principalement sa main gauche…*

*debout sous une grosse branche dépourvue de feuille, l’éternelle gamine fouilla un instant dans sa poche de pantalon d’une main, tandis que l’autre disparaissait sous son gilet. L’une en ressortie une clope qui vint rapidement se caser entre ses lèvres, tandis que l’autre dénichait un briquet et venait allumer cette dernière. Masquant au mieux la petite flamme de ses mains il lui fallut bon nombre d’essai avant de comprendre qu’elle n’arriverait à rien comme ça. Elle rumina alors quelques insultes à l’adresse de toute cette flotte qui, en plus de la refroidir et de la gêner, venait brouiller sa vue. Un revers de main et quelques interminables minutes plus tard, après s’être mise face à l’immense tronc d’arbre, elle pu enfin tiré sa première bouffé et se calmer. Elle ne se préoccupa dès lors plus ni de ses vêtements qui lui collaient la peau et lui glaçait les os, ni de ses cheveux aplatis qui obscurcissaient son visage. Non. Il n’y avait plus qu’elle, et son bout de tabac. Rien d’autre.*

*Elle fini pourtant sa clope en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, le froid la rappelant à la réalité. A la fois las et pressé de se débarrasser de cette promesse qu’elle avait faite, elle revint au centre de la petite clairière inondé et scruta les alentours, visiblement à la recherche d quelque chose. Elle trouva d’ailleurs rapidement : il n’y avait qu’un seul et unique tronc d’arbre en partie calciné par la foudre, bien que les déracinés soit plus nombreux. Un sourire de victoire peint sur le visage, elle frotta dans un même temps ses mains en partie ganté et se dirigea vers lui. A première vue, rien d’anormal. Et pourtant, juste là, sous ses pieds se trouvait un abri militaire vieux comme le monde. Elle ne se souvenait plus exactement de quoi il s’agissait, mais elle se doutait qu’il devait y avoir un rapport avec cette bombe qui avait éclaté quelques années plus tôt.*

*L’ex-mannequin s’accroupi tout en saisissant le couteau de son gilet. Là, sans ménagement, elle planta la lame de ce dernier dans le sol et réitéra en voyant la lame s’enfoncer complètement… Et la même chose se produisit. Fronçant les sourcils, elle jeta un léger regard alentour en se demandant si elle ne s’était pas planté quelques part… Non, c’était bien ici. Impensable qu’elle se soit trompé, et encore moins que deux lieux aussi identique existent. Calmement, elle se décala de façon à se rapproché des racines du tronc et réitéra… la lame s’enfonça à peine.*
« Et bah voilà… J’espère maintenant que les charges sont toujours là, où je viens vous chercher jusqu’en enfer »,* songea-t-elle dans un sourire amer tandis que, bien énergiquement, elle se mettait à creuser la terre sur un périmètre tracé au couteau.

*Tracé qui ne dura guère longtemps vu la boue trop arrosé. Mais cela ne la découragea guère et dix petites minutes suffirent avant qu’elle ne découvre la poignée de métal renforcé. Elle agrippa alors cette dernière des deux mains après avoir calé le manche de son couteau entre ses dents, et tira de toutes ses forces. L’effort lui parut aussi interminable qu’insurmontable mais, après quelques temps, la trappe sauta brutalement de son renfoncement et déséquilibra l’humaine qui s’étala sur le dos. Mais elle se releva in-extremis en entendant un son de chute d’eau, comprenant que terre mêlé à la flotte s’engouffrait sans attendre dans l’ouverture. Alors, couteau toujours entre dents comme si elle avait peur de le perdre, elle saisit la poignée de la partie interne de la trappe et referma derrière elle en se laissa tomber dans l’obscurité. Une chute qui fut bien plus longue que ce qu’elle n’avait prévu puisqu’elle se réceptionna non pas deux, mais quatre bons mètres plus bas…*

*Cheville et genoux gauche douloureux, la jeune femme se redressa dans un léger cri de souffrance tandis qu’elle prenait appuie sur ses membres et maudissait ce foutu lieutenant. Reprenant son couteau en main gauche, elle utilisa la flamme de son briquet de la droite pour s’inspecter rapidement. Mais la faible lueur ne lui permit rien de plus que de percevoir la crasse accumulé sur elle. Elle pesta alors à nouveau, cherchant sur les murs de béton fissuré un interrupteur. A son grand désespoir, ce n’est pourtant qu’après une bonne dizaine de mètres de souffrances qu’elle le trouva. Toutefois soulagé, elle s’arrêta et observa les néons s’allumer un à un. Ces derniers ne répandaient qu’une lumière blafarde, la plupart d’entre eux par intermittence comme s’ils menaçaient s’éteindre. Et leur grésillement était… peine supportable.*

*L’allure réduite par sa blessure qu’elle n’examinerait qu’une fois assise, elle se fit pourtant pressante malgré la douleur lorsqu’elle capta quelque chose de bien plus chaud que de simple goutte de pluie couler le long de son tibia. Vraiment, elle n’aurait pas du venir. Elle le savait, mais son sens de l’honneur était trop important pour elle et… elle lui devait au moins ça. Alors, bien qu’habité par une envie amer de faire demi-tour, la présumé danseuse continua sa route dans ce tunnel bien mal construit. Au détour du second virage, une main toujours en appuie sur le mur semblant s’effriter, elle parvint finalement dans une pièce où semblait avoir été placé à la hâte un bureau, un lit de camp, des casiers et finalement des caisses au contenu inconnu de diverses taille. Quoi qu’en fait, il y avait même un frigo et un congélateur vers lesquelles la jeune femme se dirigea, une envie soudaine de manger lui cisaillant l’estomac… Mais en ouvrant, elle n’y découvrit que divers fiole au contenu parfois douteux et s’en désintéressa aussi sec.*

*brutalement prise d’un vertige, Aïtia partie s’assoir au bureau avant que son regard ne commence a dériver sur tous ces papiers aussi éparpillés qu’entassé. Dossiers sans noms avec pour seul distinction des couleurs, brochures et coupures de journaux, notes, et… Un dossier bien plus gros que les autres de couleur pourpre. Un simple fait de taille qui suffit à intriguer la jeune femme qui le saisit distraitement. Elle le ramena devant elle et s’appuya sur un coude avant d’ouvrir à la première page. A priori, rien de choquant lorsqu’on sait qui venait ici et les méthodes employé : juste une liste de noms… mais une liste de noms à rallonge, étalé sur trois bonnes pages. Et l’écriture… De la patte de mouche. Il devait bien y avoir une centaine d’identité différente, si ce n’est plus, et la jeune femme se surprit à les lire. Nexhep… Jericho… Calagan… Nightfall… Emerick… Stanberg… Zackovski… Juarez ?...*

*Aïtia avala de travers et manqua s’étrangler en lisant ce dernier nom. Elle du relire plusieurs fois pour comprendre que sa vue était parfaitement normale et qu’il n’y avait aucune mauvaise blague. Mais qu’est-ce que ce nom foutait là ?... En lisant plus loin, la jeune femme pu remarquer que sa propre identité et celle d’autre personne qu’elle connaissait, ou même avait pu connaître, y figurait. Elle du relire alors plusieurs fois les pages pour comprendre que ces noms étaient en réalité bel et bien classé. Mais pas par ordre alphabétique… par activité, si l’on peut dire. Finalement, elle ne regrettait pas d’être venu : juste de ne pas l’avoir fait plus tôt. Pourtant, pas le temps de s’occuper de ça maintenant : ses douleurs la rappelèrent à la réalité alors qu’une nouvelle se localisait, cette fois, sur ses côtes. Ruminant d’incompréhensibles paroles, elle referma violemment le dossier et l’éjecta un peu plus loin, posant brutalement sa jambe sur l bureau improvisé. Elle observa, mâchoires serrés et couteau dans une main, le pan légèrement déchiré sur le côté droit.
« Voyons ce qui se passe là-dessous…»
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John Varkos

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MessageSujet: Re: This isn't a Game... [with KoKos]   This isn't a Game... [with KoKos] Icon_minitimeMer 10 Nov 2010 - 13:36

*Il y avait une tempête sur Raccoon City depuis quelques jours, la pluie était la seule chose visible dans cette foutue ville... et le hurlement du vent, le bruit de la pluie s'abattant sur le sol était la seule chose de perceptible si on prenait le temps d'écouter... l'hélicoptère de Umbrella était donc parfaitement camouflé même s'il n'en avait pas besoin. L'appareil faisait du surplace depuis quelques minutes, le vent étant trop fort pour qu'il se pose, le pilote en informa le général qui indiqua à ses hommes qu'ils descendraient donc en rappel... chose en soit encore plus dangereuse que de se poser mais dans tous les cas il n'abandonnerait pas la mission de ce soir et ses hommes le suivrait, il n'avait pas besoin de raison à part le fait qu'il lui faisait confiance. Il n'avait pas encore les deux agents dont il avait besoin mais les tests qui auraient lieu dans deux jours comblerait ce vide. En attendant il avait gardé deux de ses agents avant qu'il ne leur donne leur promotion... Rain Ocampo et Jason States. Le reste de l'équipe était composé de Creed, Amelia et Toltktav, le général dirigeant le tout. Ils lancèrent leur filin... pour cette mission ce n'était pas Tolktav qui était au poste de pilotage mais Johnson... un détail certes mais qui avait son importance... il ne finirait pas dans les faits divers du Raccoon Times le lendemain. Une fois au sol, l'appareil s'éclipsa quelques secondes après, il le contacterait si besoin est. Leur tenue les protégeait du froid comme de la pluie... ils avaient la tenue de base des U.S.S sans le casque... trop encombrant! Leur vision nocturne leur permettait d'avoir une vue parfaite même si pour le moment il n'y avait rien à voir. La mission était simple, trouver une supposée planque de la disparue Dolores Vasquez, ennemie et ancienne alliée de John... pourquoi? Ils l'ignoraient tous sauf lui et il préférait que cela reste ainsi. Ils avaient déjà leur ordre de mission... trouver une aiguille dans une botte de foin, c'était excitant, énervant et probablement très long, ils entrèrent dans le bois sans attendre, ils n'entendaient rien mais seul la vue leur serait utile pour le moment, logiquement...*

*Seul avec ses pensées, cela avait du bon! Une des ombres lui avait dit que selon ses informations, Dolores n'était plus, pourquoi? Comment? L'ombre n'en savait rien, les ombres étaient des agents parfaits mais Dolores était plus douée, dangereuse et intelligente qu'eux, normal qu'elle ignorait le pourquoi du comment. L'ombre avait rajouté que toujours selon ses sources, la jeune avait des informations sur Varkos, rien d'étonnant certes mais que celle ci, tombant entre de mauvaises mains pourrait être dangereuse, certes il était intouchable par son statut au sein de Umbrella, de l'Organisation et tout simplement par la protection du gouvernement Japonais, le toucher serait comme signer un acte de guerre... mais les S.T.A.R.S, du moins certains comme les membres du B.S.A.A et d'autres personnes n'en avaient que faire. Ils connaissaient Varkos, du moins ils pensaient le connaître et le neutraliser était leur priorité vu qu'ils étaient tous persuader que Wesker n'était plus... ils étaient tous stupides... sauf Dolores qui elle avait prit des précautions s'il écoutait son agent, certes cela était à prendre avec des pincettes mais il préférait vérifier. Il avait réunie son équipe dans l'heure et maintenant il se retrouver au milieu de la foret à chercher une planque qui pouvait autant ressembler à une ferme abandonnée qu'à un bunker anti atomique, connaissant Dolores... d'ailleurs le terme connaître ne se marier pas vraiment bien avec Dolores, était futile. Il trouverait il en était sur car même s'il considérait Dolores comme une adversaire du même niveau, qu'il avait du respect pour elle, elle ne pouvait gagner et détruire tout ce qu'il avait mit en place, ce n'était pas possible! Ils arrivèrent devant un chemin de boue, probablement un sentier forestier ou quelque chose s'y apparentant. La foret était vaste et il ne savait ou chercher. Il appuya sur son oreillette pour contacter Tolktav qui n'était qu'à quelques mètres de lui.*


-Il est temps d'utiliser le jouet de Umbrella. Cette foret est trop grande pour qu'on l'inspecte à pied, utilise le satellite, je veux que tu me l'analyses et que tu détectes toutes les formes de chaleur, trace humaine, objet inhabituel et j'en passe et je veux que tu le fasses maintenant.
Tolktav- On est dans une foret, entre les animaux, les constructions des gardes forestiers, les ploucs vivant dans la forêt et j'en passe ça va prendre des jours.
- Je te parle de Dolores Vasquez, un membre de Prophète donc comme Creed, moi, Vlad et les autres, le Stryge a demandé à ce que des marqueurs soient mis en place pour être repérer plus facilement.
Tolktav- Sauf qu'elle n'est probablement pas présente dans la forêt et que s'il en reste des traces, je pense que celles-ci ne sont plus, elles finissent par disparaître John et Dolores n'a peut être pas remis les pieds dans son cahot depuis des années. Moi je propose qu'on rentre et qu'on lance la recherche depuis le centre, ça sera bien fait et on ne pataugera pas dans la merde au moins.
- Je veux que cette mission soit accomplie ce soir!
Tolktav- On a pas toujours ce qu'on souhaite!

*Tolktav était un proche, il obéissait aux ordres habituellement mais ce soir ce n'était pas le cas... le craquement dans son dos lui indique que John n'était pas d'humeur à tolérer son indécision, il était contre l'arbre, étouffant lentement, John lui répétant ses ordres tout aussi lentement, la main contre la trachée et le couteau pointé sur l'organe qui pulsait plus vite que la normale. Il voulait les informations que Dolores avait sur lui, quitte à ce qu'il brule la foret entière, il les voulait et ce n'était pas l'indécision de Tolktav qui l'en priverait. Il relâcha son étreinte, laissant entrer l'air dans les poumons du russe. Un mort sur les bras n'étaient pas utile, encore moins quand il s'agissait de son agent de communication... et ami il devait le reconnaître! Il s'éloigna de lui et regarda le chemin, il n'avait pas d'autres idées pour le moment, les maigres informations dont il avait à sa disposition n'étaient pas un atout. Il vit que Tolktav, une fois que Amelia le releva, lançait les recherches. Umbrella avait des ordinateurs considéraient comme étant les pluies puissants de la planète, il pouvait bien localiser des phéromones ou la chose s'y rapprochant. Tous les humains laissent des traces sur cette planète, une fois le séquençage identifié, notamment quand il y a la patte de Prophète dans le dit séquençage, l'analyse était rapide, logiquement! Les autres membres de l'équipe observaient leur expert qui continuait de pianoter sur l'ordinateur qu'il avait au poignet. John regarda la montre à son poignet... on n'y voyait rien. Il avança vers son collègue, attendant sa réponse... celui-ci daigna le regarder au bout de quelques minutes, il devait avoir la réponse, il activa son communicateur.*

Tolktav- La Reine Rouge à trouvé trace de Dolores, j'ai confirmé ses dires en coupant les informations avec ceux qu'on sait de la toponymie du coin et tout pense à croire qu'elle a concentré son activité près d'un ancien bunker militaire à 1 kilomètres au nord de notre position, les capteurs ont également repérer plusieurs sources chaudes, individus, animaux, on n'en sait rien.
- On bouge!

*Dolores était intelligente mais pas à ce point visiblement.... ou bien elle l'était et avec ses sbires ils fonçaient droit dans un piège. La tempête ne c'était pas calmé d'un iota depuis leur arrivée, ils avançaient difficilement mais ils se rapprochaient et c'était l'essentiel. Il repensa brièvement à la dernière fois ou il avait vue Dolores, ils avaient affronté des sbires de Prophète dont Creed qui avançait à ses côtés actuellement. Les temps avaient bien changé, il n'avait pas eu de contact avec elle depuis, les sbires du Stryge avaient tenté de retrouver Dolores quand il voulait lancer le processus mais elle était hors de leur radar, peut être n'était elle déjà plus à ce moment la... même s'il doutait des informations que l'ombre lui avait fournit. Si lui avait réchapper à la mort plusieurs fois pourquoi pas elle? Ils arrivèrent au bout de 20 minutes près d'un ruisseau, le bunker n'était pas très loin. Il regarda Tolktav qui lui indiqua le chemin à suivre, ils avancèrent lentement, regardant autour d'eux, arme en main même s'il y avait peu de chance de trouver quelqu'un par ce temps. Tolktav leur fit signe de s'arrêter et leur indiqua un arbre, une fois à sa hauteur ils regardèrent le sol, il y avait un renfoncement récent, visiblement quelqu'un avait creusé dans le coin mais la terre et la pluie commençait déjà à recouvrir le tout. Il indiqua à Creed d'y regarder. La brute de 2m10 avança et regarda le sol, il tapa avec son pied pour être sur que c'était bien la, un bruit métallique, bien qu'inaudible pour eux, fut la confirmation... en plus de la sensation sous son pied. Il attrapa les poignets une fois celle ci découverte et les souleva sans difficulté. Il y avait de la lumière, il recula et regarda son supérieur, tous les agents avancèrent et regardèrent le trou béant ou l'eau et la terre commençaient à s'infiltrer. La décision fut prise en quelques secondes, ils lancèrent plusieurs grenades à gaz de la taille d'un palet de hockey afin d'étourdir et d'assommer toute personne présente dans la pièce... Dolores était en vie depuis tout ce temps, les agents entrèrent dans le bunker directement après.*
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Aïtia Kovoläk

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MessageSujet: Re: This isn't a Game... [with KoKos]   This isn't a Game... [with KoKos] Icon_minitimeMer 10 Nov 2010 - 22:52

*hésitante quand à la façon de procéder, la jeune femme opta finalement pour reposer son couteau avec lequel, une seconde plus tôt, elle s’apprêtait à déchirer son pantalon. Elle releva simplement le vêtement jusque son genoux douloureux et inspecta la plaie : rien d’affolant. Si une partie commençait certes à changer de couleur, la blessure n’était rien de plus qu’une égratignure. Plus de peur que de mal, et elle se ressaisit de son couteau à fin de passer en douceur le côté tranchant de la lame. Le sang et les traces de bouts s’accumulèrent dessus et, machinalement, elle passa une main dans sa poche contenant ce qu’il fallait. A peine avait-elle de finie qu’un son de résonance métallique, bien que légèrement étouffé, se répercutait en écho. Mais attribuant ça à une quelconque foudre frappant le sol, elle ne s’en préoccupa pas plus et se repencha sur les documents…*

*Elle planta son couteau ensanglanté sur le bureau. Un geste si violent que la lame se figea à demi-hauteur dans le bois humide, transperçant net l’une des feuilles… Et pas n’importe laquelle : une portant l’identité de Debrah… Debrah Faith. Un nom qu’elle maudissait depuis un temps maintenant et qui n’en finissait pas de la poursuivre. Cette femme… Rien que d’y penser, ses doigts se crispèrent. Et si elle finissait par la recroiser ? Et si elle venait finir ce boulot qu’elle avait commencé ? Et si… Rien du tout. Il y avait quelque chose d’étrange à ce nom, et elle était la seul à venir ici… Jusqu’aujourd’hui. Alors pourquoi autant d’informations réunies sur cette identité ? Le plus troublant, était que l’autre identité de cette même personne figurait à côté, précédé d’une mention complètement inconnue d’Aïtia. Mais tout ça était insensé et, sur l’instant, seule deux réponses étaient possibles : cette planque appartenait à quelqu’un d’autre, ou le Lieutenant faisait des recherches sur sa propre existence…*

*Mais en fait, la jeune femme n’eut pas le temps d’y penser plus que ça. Non loin, un nouvel écho lui parvint aux oreilles. Mais cette fois, rien de semblable à la foudre frappant le sol au-dessus de sa tête. Non, ça ressemblait plus à un objet balancé à la hâte… Et en humant une nouvelle odeur, elle comprit aussitôt de quoi il s’agissait. Bondissant de son siège, elle voulu partir en direction des diverses caisses et casiers mais son pieds glissa sur quelques papiers et, avec sa jambe défaillante, elle ne put se rattraper. Elle limita les dégâts en se réceptionnant sur l’épaule et, prise d’adrénaline soudaine oblige, se releva d’un bond alors qu’un néon sautait. Mais la planque la plus proche ne fut pas la bonne. En effet, prise au dépourvu et sachant qu’elle ne disposait que de quelques secondes, l’ex-mannequin ouvrit le congélateur d’un geste sec et sauta dedans, dégainant son Sig’ par la même occasion. Elle referma cette armoire à glace sur elle aussi rapidement que silencieusement…*

*Ses mâchoires étaient serrées, sa main gauche crispée sur son arme de poings tandis que, les yeux fermés, elle se concentrait tant bien que mal pour ne laisser aucunes prises à la morsure du froid. Déjà qu’elle n’avait pas vraiment chaud, il avait fallu qu’elle se planque ici… Ses réflexes manquaient parfois d’intelligence et, à cet instant, elle le vivait franchement mal. Si elle avait su finir là-dedans, elle se serait contenter de fourrer quelques papiers dans ses poches et aurait déjà tout fait sauter. Quoi que… Maintenant qu’elle y repensait, elle n’avait remarqué aucuns dispositifs. Ni fils, ni charges. Et encore moins de détonateurs. Pourtant, on lui avait bien se pacifié qu’il y avait tout ce qu’il fallait pour rendre ce trou à la terre. Etait-ce… Un leurre ? Un simple piège dans lequel elle était naïvement tombée ?... Si tel était le cas, elle n’allait pas se laisser faire. Ce n’était pas son genre, et bien loin de la même. Si elle se savait n’avoir aucunes chances, elle tâcherait d’enterrer le plus de monde possible avec elle…*

*Patiente malgré une température corporelle en chute libre, l’humaine se concentra activement sur sa perception auditive. Aucun son, rien. Mais elle était persuadé qu’ils étaient là, tout près. Combien ? Si seulement elle savait. La seule chose qu’elle ressentait bien malgré ces murs glacés, c’était leur présence. Mais quelle raison ? Qu’est-ce qui les motivait à venir ici ? Etait-ce elle-même, l’ex-agent, ou bien les informations réunies là ?... Si la seconde raison ne la dérangeait guère, les deux autres se montraient bien plus problématiques. Et rien que pour ça, il allait falloir réagir…*

*Après un temps qu’elle ne préféra pas calculer, la jeune femme rabattit son bras armé vers sa tête tandis que l’autre venait prendre appuie sur la paroi. Elle se tourna lentement pour ne faire aucun bruit et se contorsionna de façon à adopter la meilleure position possible avant de faire irruption. Il fallait qu’elle s’assure à la fois la stabilité et la rapidité pour conserver son avantage de surprise le plus longtemps possible.*

*Après une profonde inspiration, l’ancien mannequin repoussa brutalement le couvercle à moitié congelé en braquant son arme… Non, mieux. Dans son malheur, elle avait au moins eut le bon timing et avait ainsi faite irruption juste derrière l’un de ces agents inconnus. Ainsi, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire, le canon de son arme encore plus froid que d’habitude se retrouva plaqué contre sa nuque. Elle prit soin dans ce même mouvement de se placer au mieux possible et observa une à un les personne présente sans chercher à noter de particularité physique.*


- Vous avez deux secondes pour poser vos flingues, lâcha-t-elle sur un ton entièrement neutre.

*Avertissement fait, elle ne chercha pas à le réitéré : 2 secondes plus tard, la détonation du coup mortel se répercutait dans l’abri. Alors que le corps de sa victime s’effondrait telle une masse, l’arme d’Aïtia tenu dans sa main gauche se pointait déjà sur une seconde cible. Sa droite, elle, avait saisi l’arme habitant le holster de cuisse droit du cadavre dans une chorégraphie parfaitement maitrisé et se braquait sur une troisième.*


- Allez-y tirez…, déclara-t-elle dans un sourire franchement provocant.

*Bien que ses yeux commencent à l’irrité suite au gaz sans doute répandu, les effets de ces derniers semblèrent être retardés suite au froid qui saisissait encore la danseuse. Qu’ils tirent… Elle ne partirait sûrement pas seule, et son regard était à lui seul un défi contre ces hommes qu’elle ne connaissait pas.*
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John Varkos

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MessageSujet: Re: This isn't a Game... [with KoKos]   This isn't a Game... [with KoKos] Icon_minitimeJeu 11 Nov 2010 - 22:47

- *il applaudissait l'attaque surprise de la femme mystérieuse.* Ce que j'appréciais chez Dolores c'était les imprévues qui pigmentait nos rencontres, je m'attendais à la voir dans ce bunker mais finalement qu'elle ne fut pas ma déception en voyant que ce n'était que vous! J'ignore qui vous êtes et je m'en moque. Dolores était quelqu'un d'intelligent, elle n'agissait pas sans avoir un plan à l'avance, c'est peut être votre cas je l'ignore, mais faire feu sur quelqu'un sans savoir qui est la dites personne c'est une action enfantine, limite stupide, certes ça ne sera pas une grosse perte! *il croisa les bras et se plaça contre le mur pour faire face à la jeune femme.* Visiblement je pensais être la seule personne à connaître l'existence de cet endroit, je me trompais, je ne veux pas savoir ce que vous faites ici, chacun est libre de faire ce qu'il désire, néanmoins j'aimerai récupérer l'arme que vous avez en mains... Tolktav! *l'agent appuya sur un des boutons de son ordinateur, une décharge électrique foudroya la femme mystérieuse qui la fit vaciller.* Ceci est la propriété de Umbrella Corporation, comme toutes les armes que possède cette équipe il y a une sécurité de ce type car pensez vous bien je n'accompagnerai pas une équipe de tueur si ceux ci étaient armé sans que je ne puisse me défendre...

*pendant qu'il faisait son discours, Creed profita de l'étourdissement de la jeune femme pour la plaquer contre la porte du congélateur qu'il cassa au passage, la faisant lâcher ses armes, il la jeta au sol, la bloquant avec son genou pour lui mettre des menottes, il l'immobilisa directement après par une prise qui la forcer à obtempérer... le bras de Creed étant tel un étau qui lui briserait la nuque si elle faisait un mouvement. Amelia regarda le corps sans vie et récupéra la plaque ainsi que les deux armes qu'elle rangea dans sa sacoche. John n'avait que faire de cette fille, néanmoins cela prouvait une chose, soit Dolores possédait des alliés dont il ignorait tout et elle avait confiée à l'un d'entre eux, visiblement cette jeune femme, de récupérer quelque chose... soit la zone n'est pas aussi sécurisé qu'il le pensait et les dossiers et autres biens présents étaient sans importance. Varkos indiqua à Tolktav de contacter Johnson, qu'il fasse parvenir des hommes en renfort pour sécuriser la zone. Rain et Amelia étaient en charge de fouiller la pièce pour trouver tout dossier intéressant, Creed quand à lui continuer de maintenir la jeune femme dans sa position, l'étourdissement était passé, ce n'était qu'une brève décharge qui empêcher toute personne dangereuse de l'utiliser, rien de plus. Il la regarda un bref instant avant d'être interpeller par Amelia qui venait de mettre la main sur l'un des dossiers, celui ci était composée d'une liste de nom, rien d'important visiblement, du moins jusqu'à ce que ses yeux ripent sur le véritable nom de Louis "Emerick" il n'avait jamais eu l'occasion de voir l'écriture de la jeune femme, du moins pas à sa connaissance mais peu connaissait le réel nom de famille de Louis et elle devait en faire partie. Il ferma le dossier et le donna à Amelia qui le replaça dans l'un des cartons. Tolktav revint quelques secondes après pour indiquer que les hommes seraient la dans une vingtaine de minutes. John revint à la jeune femme.*

- 20 minutes pour savoir qui vous êtes, quels liens vous avez avec Dolores mais également avec Louis, ma fois c'est assez long. Vu le temps dehors et votre tenue vous êtes soit quelqu'un d'incroyablement stupide soit vous aimez le goût du risque et vu comment vous vous habillez alors que cette forêt, du moins ce coin ci de la foret, est un vrai coupe gorge, je me demande quel lien vous pourriez avoir avec une femme aussi brillante que Vasquez. Enfin bon personne n'est parfait, j'aurai bien put vous tuer sur le champ et je ne l'ai pas fais, pourtant on m'a toujours dit que la curiosité était un vilain défaut, enfin bref qui êtes vous, qu'est ce que vous faites ici et surtout ou est Vasquez?
Amelia- Chef! Nous avons réunie toutes les boites, néanmoins vu le temps dehors, je pense que ça va être le bordel pour tout sortir, je suis d'avis qu'on brûle tout, vous avez dit vous même que vous ne vouliez prendre aucun risque!
Elle n'a pas tort mon enfant!
- Non! Je veux des réponses à mes questions! Toi et les autres vous réunissez les dossiers et autres fichiers et vous me sortez tout ça du bunker, Creed et moi on se charge de la femme et de son interrogatoire! Emmène la dehors! Vous, vous continuez les recherches!
Rain/Amelia/Toltav- A vos ordres!

*Ils laissèrent les agents s'occupaient des documents pour retrouver le froid et la pluie de l'extérieur. Le vent soufflait de plus en plus fort. Creed jeta la jeune femme dans la boue et voulue la frapper, ce que John empêcha, elle était déjà bien amochée. Il avança vers elle et posa son pied sur sa blessure à la cuisse, ordonnant encore une fois à l'intruse de lui répondre, ensuite il lui fit la promesse que Creed abrégerait ses souffrances. Le colosse avait son couteau en main. La vantardise était quelque chose de stupide, et croire que la situation était claire d'avance encore plus... bien que ce ne soit pas Dolores, les deux tueurs n'avaient pas envisager que la femme pourrait être dangereuse... c'était une réaction typique et complètement stupide "Je veux des réponses!". Les deux véhicules stationnèrent à un kilomètre du bunker et une vingtaine de soldats en sortirent au pas de course. Ils devaient se rendre au point indiqué durant le briefing et cela en moins de 20 minutes, c'était faisable! Les trois agents se trouvant encore dans le bunker étaient en train de fouiller les différents dossiers, Tolktav scanner le contenue des cédéroms et clé USB, le hic c'est qu'il y avait beaucoup de documents papiers. Amelia était en train de regarder des listes de nom sans savoir quoi chercher, la plupart lui était inconnue, Rain quand à elle était en train d'ouvrir les caisses une à une ainsi que les cartons. Varkos ne leur avait pas dit quoi chercher et il était trop occupée à déglinguer l'intrus pour venir leur en parler. D'ailleurs ils n'entendaient rien venant de l'extérieur.*

*Varkos et Creed observaient la jeune femme. Le fait que cette femme soit dans le bunker n'était pas une coïncidence, une des ombres avait informer Varkos que Vasquez disposer d'information sur lui, il ne savait pas quoi, ni si la source était fiable, Varkos se décide à agir et il tombe sur une femme dans le dit bunker. Les coïncidences ça n'existe pas! Il regarda Creed, lui faisant comprendre que c'était à lui d'agir et de faire comprendre à la femme qu'il n'avait pas toute la nuit pour jouer à ce petit jeux. La tempête commençait à se calmer, le vent soufflait moins fort et la pluie était moins forte également. Des faisceaux de lumière, venant des armes des soldats de Umbrella indiquait au général que les hommes seraient la dans une dizaine de minutes à peine. John regarda Creed pour lui faire comprendre qu'il était dent, il ne voyait pas le visage du colosse vu que celui ci avait toujours son masque mais il savait qu'il était en train de sourire, celui ci s'approcha de la femme, près à jouer avec son couteau.*
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MessageSujet: Re: This isn't a Game... [with KoKos]   This isn't a Game... [with KoKos] Icon_minitimeMer 17 Nov 2010 - 21:53

*D’une rapidité extrême, la jeune femme envoya son pied gauche frapper la main armé de Creed tandis que le droit venait brutalement s’appuyer sur son entre-jambe, à fin de s’élancer en arrière. Sa jambe étant blessé, cet appui avait été nécessaire à la trouble-fête pour se propulser dans un semblant de galipette arrière. Son genoux ne resta à terre qu’une fraction de seconde tandis qu’elle se relevait avec grâce, tête haute, visiblement bien loin d’être atteinte par ce qu’il lui arrivait ; Nul effort produit pour conserver élégance et humilité. Un sourire plaqué sur les lèvres, elle ne chercha même pas à se saisir de la fine lame sanglée non loin de son épaule droite dans le but d'une contre-attaque. On aurait presque pu croire à un signe de soumission… Mais il n’en était rien. Bien au contraire même : son sourire demeurait franc, presque séducteur, et elle passa une main dans sa crinière de feu. Prenant soin de s’appuyer au minimum sur sa jambe blessé, elle n’affichait aucun signe de douleur ; pas plus de peur ni de crainte.*

- C’est affligeant de voir à quel point vous êtes aussi con les uns que les autres…

*Sur cette confession qui, en outre, ressemblait d’avantage à une pensée à voix haute qu’a une déception, la jeune femme secoua légèrement la tête avant de soupirer. Le « vieux brun » situé en retrait semblait correctement tenir son clébard en laisse et, de fait, Aïtia se recula un peu dans l’optique de les garder tout deux en vue sans besoin d’alterner son regard. Elle leur laissa un instant de réflexion… Mais ni l’un ni l’autre ne daigna répliquer.*

- Torturez-moi autant que vous le souhaitez… Vous n’obtiendrez rien, avoua-t-elle d’une voix sensuelle. Y’a qu’une façon de faire parler ceux de mon espèce : le prix que vous serez prêt à offrir…

*Cette fois volontairement, elle laissa s’installer le silence. Non pas qu’elle attendait une réponse immédiate, mais surtout qu’elle voulait bien laisser le temps à ces mots de s’imprégner en eux. Ce faisant, elle leva une main en direction de la poche interne de sa veste tandis que l’autre s’emparait de son briquet bon marché. Des gestes qui n’échappèrent guère à ses interlocuteur puisque, un instant, elle cru bien qu’ils allaient lui sauter à la gorge. De fait, elle esquissa un sourire en coin tandis qu’elle secouait faiblement la tête avant de calmer leurs envies de meurtre.*

- Calme, je n’ai pas le même tempérament qu’la chienne que vous recherchez…, confessa-t-elle doucement en s’emparant d’une cigarette. Je ne vous sauterais pas dessus sans raison. Surtout que… Vous n’êtes pas mon type.

*Elle avait prononcé cette dernière frase avec une expression malicieuse – voir même aguicheuse, tandis que la flamme de son briquet avait cessé tout caprice pour venir débuter un brasier contrôlé à l’extrémité de sa clope. L’ex-mannequin avait depuis peu replongé là-dedans mais elle n’avait pu s’en passer éternellement, devenant de plus en plus agressive. Ce truc lui procurait vraiment un bien fou. Si certains avaient besoin d’alcool, de dope ou d’autres conneries de ce genre, elle se contentait de nicotine. Oh si quelqu’un l’avait inventé à sniffer pur ou en boisson, c’est un chemin qu’elle aurait sans doute prise… ou disons plutôt un chemin qu’elle n’aurait jamais quitté. Heureusement, ce n’était pas le cas et elle se contentait bien de son paquet de Strife – voir ses paquets, pour la journée. Enfin, il y avait pour le moment mieux que ça à penser.*

*Revenant à la situation présente, l’intruse demeura attentive aux moindres mouvements mais aussi aux moindres sons. Elle se méfiait de ces types et de leurs allures. Elle ne connaissait ni leur uniforme, ni leur intentions réelles. Et franchement… Elle n’avait aucune envie de se faire prendre à revers. Autant au sens littéral qu’au sens propre de ce terme.*


- Réfléchissons un peu… On cherche tous quelque chose ici mais… Vu votre déploiement dépourvu de style et les moyens que vous avez je dirais qu’on est bien loin de vouloir la même chose. Je pourrais aussi vous dire que ce lieu contient assez d’explosif pour tous nous faire sauter mais… Ce n’est qu’un dernier recourt.

*Ainsi, elle préférait ne garder aucune carte joker et dévoilait volontairement ce point important ; elle était franche de nature, outre sur ce qui la concernait de trop près, et ne briserait pas cette règle qu’elle s’imposait. Pas même ce soir, dans cette situation. Elle avait vu bien pire que ça et ses simples origines suffisaient amplement à le prouver. Quand on avait vécu pareil passé… on voyait la vie sous des angles bien différents, et ne penser qu’à l’instant présent était primordial pour vivre. Le futur… Appartenait d’avantage à la survie.*

- Ma prime actuelle est de cinq chiffres. J’en veux six, en plus des documents au nom de Nexhep, Finnigan et tout ce qui concerne les cartels du Sparazza et de Juarez. Rien de plus. En échange… Vous repartez avec tout ce que vous voulez et je vous donnerais des info’s sur celle que vous appelez Vasquez. Mes réponses seront à la hauteur de votre prix, bien sûr.

*Ca, c’était non négociable. La jeune femme était une femme d’affaire depuis quelque temps maintenant et connaissait la moindre ficelle de ce métier. Même la plus sensible. C’était un jeu sur lequel on ne pourrait la berner et elle le faisait clairement comprendre par un ton professionnel même si, dans son attitude, une allure de séduction naturelle transparaissait. Il était tout aussi clair qu’elle ne répondrait à aucune question tant qu’elle serait ainsi menacée. Non. le meilleur endroit pour discuter… restait chez elle ou dans les lieux publics qu’elle connaissait parfaitement. Pourquoi ? Une question de confiance, tout simplement. Le mieux était bien sûr tous ces petits endroits fréquenté par ses alliés et clients. Des endroits qui allaient d’une simple impasse malfamé à la discothèque la plus branché de la ville...*

- J’avoue qu’en fait, je préfèrerais que vous acceptiez… j’ai pas vraiment envie de crever dans ce trou à rat…

*Nul doute sur sa sincérité. Effectivement, la jeune femme était prête à pulvériser ces lieux, elle comprise. Histoire de ne pas crever pour rien, dirions-nous… Mais elle n’avait aucune envie de mettre ces terres à feu et à sang, surtout s’il devait inclure le sien. S’il y avait bien un point sur lequel elle ressemblait au Lieutenant disparu, c’était bien celui-ci. Juste celui de choisir la façon d’en finir, celle dont elle quitterait ce monde. Pour ce soir, ce serait de se faire exploser si elle n’avait pas le choix… Mais n’avait-on pas toujours le choix ? Elle le croyait.*

*Patiente, la jeune femme tira une nouvelle bouffée sur son tube de nicotine sèche. La pluie se calmait progressivement, mais le ciel restait tout aussi sombre qu'en début de soirée. Pas une lueur étoilé ne daignait pointer le bout de son nez, pas même pour prouver un infime instant qu’elle existait bien, là, dans cette toile obscure, guettant la moindre agressivité terrienne. Quand à la lune… on aurait aussi bien pu dire qu’elle n’existait pas ce soir, ça revenait au même… Mais ce n’était pas vraiment cela qui troublait la danseuse. Bien qu’habitué aux nuits agitées, quelque chose ici la perturbait sans qu’elle ne sache pourquoi. Elle se sentait épier, surveiller,… Guetter dans ces moindres faits et gestes – et pas par ces hommes. Non. Il y avait autre chose dans les parages, elle le sentait. Quelque chose… D’animal, sans qu’elle ne puisse identifier quoi exactement…*
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MessageSujet: Re: This isn't a Game... [with KoKos]   This isn't a Game... [with KoKos] Icon_minitimeJeu 12 Avr 2012 - 0:01

- De l'argent? Voila ce qui vous motive! Je vois! Peu m'importe votre prix, il sera le miens. Je vous donnerai les dossiers que vous désirez car ce ne sont pas ceux qui m'intéressent "tu mens mon enfant et tu crois qu'elle va ne pas le remarquer." Je ne vous contredirai pas sur la connerie de mes hommes, mais bon ce n'est pas avec les gens du coin qu'ils pourraient développer leurs aptitudes, le talent vient à manquer et vous visiblement vous ne manquez pas de talent. Je ne vous propose pas un travail, je ne veux pas de vous dans mon organisation et je pense que c'est réciproque. Vous voulez de l'argent, bien, je veux Dolores Vasquez! Ou se trouve elle? Dans quel état? Pourquoi vous autorise t'elle a accéder à cet endroit, quels sont vos liens avec elle et surtout pourquoi vous voulez les dossiers dont vous avez fait mention? Je veux des réponses et...

*L'homme venait de s'interrompre, il regarda autour de lui, il y avait quelque chose autour d'eux, quelque chose qu'il ne connaissait pas et qui ne faisait pas partie de cette foret, il humait l'air, il y avait une forte odeur de plastique fondue. Il porta son regard sur Creed et lui fit un signe de tête, l'homme s'éloigna, il devait chercher d'ou venait l'odeur, les autres agents devaient en faire de même une fois la demande faite. John resta seule avec Aitia, il la regarda un bref instant. Elle était aussi jeune que lui durant la première mission qu'il avait eu pour Prophète, aujourd'hui il avait plus de 30 ans d'expérience et pourtant il se retrouvait devant une situation digne de ses débuts avec une bombe vivante devant lui et surtout dangereuse. Il ne doutait pas de son expérience, elle en avait, le danger reposait sur ses compétences justement, et peut être son envie d'être payer. La foret était silencieuse, il n'y avait pas un animal dans les parages, aucun bruit ce qui pouvait être angoissant! La seule fois ou il fut dans cette forêt avec Dolores ne faisait pas partie de ses meilleurs souvenirs. La jeune femme était blessé à la jambe et pourtant elle n'avait pas hésité à se jeter de la falaise avec les dossiers, depuis elle avait disparue et voila que cette jeune femme se présentait à lui avec les réponses dont il avait besoin, et si ce n'était pas le cas, elle finirait avec une balle dans la tête.*
*Les coups de feux furent foudroyant, le silence fut brisé et John, bien que calme, dégaina son arme à feux, un Killer7 modifié. Il regarda autour de lui, cela venait de l'arme de Rain, ou bien de son binôme. Une seconde rafale lui indiquait que Creed venait d'ouvrir le feu également. Il y avait donc plusieurs cibles, plusieurs ennemis ce qui en soit était dangereux quand on se retrouver déjà avec une personne dangereuse, bien que jeune, devant lui. Il attrapa ses lunettes de vision nocturne et les plaça devant ses yeux, il n'y avait rien de visible, pas une source de chaleur identifiable en dehors du corps de la jeune femme. Il abaissa les lunettes et les accrocha à la ceinture de sa tenue. il reporta son attention sur la femme.*


- Si vous êtes aussi intelligente que je le pense, vous ne craignez pas quelque chose de ma personne je pense et donc je vous invite à regagner mon hélicoptère pour discuter de notre arrangement, je laisse mon équipe se charger de récupérer les documents, clés et autres objets que contient le bunker, du moins ce qu'il en reste. Ce sont des crétins j'en conviens mais ils peuvent très bien faire cela sans que cela ne gâche quoi que ce soit... enfin s'ils survivent aux choses qui les agressent actuellement.

*John appuya sur l'émetteur à sa ceinture, l'appareil était en atteinte du signal pour se préparer au décollage. Il attrapa le paquet de cigarette dans sa poche et mit l'une des cigarettes qu'il contenait dans sa bouche, le goût était toujours exécrables mais au moins cela lui permettait de se concentrer après plusieurs jours sans dormir. Il se mit en marche avec la jeune femme à ses côtés. Le calme de la foret était par moment interrompue par une rafale de tire, rien de bien particulier, ils affrontaient la chose qu'il sentait depuis plusieurs minutes. Il ne savait pas ce que c'était, les différentes créations de Umbrella qu'il connaissait et qui erraient dans les alentours de Raccoon City n'avaient pas cette odeur, il n'y avait pas cette odeur de chimique. Ils arrivèrent sur un chemin balisé, quelque chose les suivait depuis quelques minutes de façon silencieuse certes pour une oreille non exercée, mais pour la sienne, du moins il le pensait. Il était sur d'une chose, cette créature ou personne ne faisait pas partie de la foret, ce n'était pas son espace de vie habituel. L'un des hommes de l'appareil approchait de leur position, il venait pour assurer la sécurité de son supérieur hiérarchique, une idée de Umbrella complètement saugrenue dans une telle situation. Il avait son arme de service dégaine, la tête à nue, le casque étant dans l'appareil une centaine de mètre plus loin.*

Garde- Monsieur! L'appareil est prêt à décoller, mon collègue vous attend, ainsi que votre équipe et euh votre invitée. Nous devrions nous mettre en route maintenant avant que la tempête ne recommence.
Mon enfant, sort ton arme, sort la maintenant!

*John dégaina son arme et pivota, celle-ci était pointé sur un être qu'il n'avait jamais vue auparavant. Il ne ressemblait à rien qu'il ne connaissait. Son visage était celui d'un shibitos, ou quelque chose s'en approchant, maquillé grossièrement... comme un enfant ayant utilisé les accessoires de sa mère. L'être ressemblait à une poupée désarticulée, ce n'était pas un contaminée, et surtout ce n'était pas une des créations de Umbrella, pas à sa connaissance et pourtant il avait consulté la liste des expériences de Umbrella en cours dans la région et sur le continent, passé, présent et futur. Après ils n'avaient pas prit en compte les résultantes des fuites des évènements de Raccoon City en 1998, la créature ou ce qu'elle était pouvait être la résultante, que c'était un dommage collatéral. Il avait son arme pointé sur la chose. Elle avait un regard pathétique et en même temps celui d'un enfant, proche des poupées autrichiennes. Il avait fait une erreur et il venait juste de s'en rendre compte... des rires d'enfants les entourait et leurs propriétaires aussi, une dizaine des semblables de la créature venaient de surgir tout autour d'eux, elles gloussaient, était ce en réaction de la situation? Un tic nerveux? Il n'en savait rien. Le soldat paniquait, les poupées ne bougeaient pas, elles les fixaient, les dernières arriver, se déplaçaient d'une façon désarticulée, effrayante!.*

HJ: la créature en question: https://2img.net/r/hpimg15/pics/874645Sanstitre1.jpg
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Aïtia Kovoläk

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MessageSujet: Re: This isn't a Game... [with KoKos]   This isn't a Game... [with KoKos] Icon_minitimeVen 13 Avr 2012 - 1:08

*Patiente, la jeune femme tira une nouvelle bouffée sur son tube de nicotine sèche. La pluie se calmait progressivement, mais le ciel restait tout aussi sombre qu'en début de soirée. Pas une lueur étoilé ne daignait pointer le bout de son nez, pas même pour prouver un infime instant qu’elle existait bien, là, dans cette toile obscure, guettant la moindre agressivité terrienne. Quant à la lune… on aurait aussi bien pu dire qu’elle n’existait pas ce soir, ça revenait au même… Mais ce n’était pas vraiment cela qui troublait la danseuse. Bien qu’habitué aux nuits agitées, quelque chose ici la perturbait sans qu’elle ne sache pourquoi. Elle se sentait épier, surveiller,… Guetter dans ses moindres faits et gestes – et pas par ces hommes. Non. Il y avait autre chose dans les parages, elle le sentait. Quelque chose… D’animal, sans qu’elle ne puisse identifier quoi exactement…*

- De l'argent ? Voilà ce qui vous motive ! Je vois ! Peu m'importe votre prix, il sera le miens. Je vous donnerai les dossiers que vous désirez car ce ne sont pas ceux qui m'intéressent. Je ne vous contredirai pas sur la connerie de mes hommes, mais bon ce n'est pas avec les gens du coin qu'ils pourraient développer leurs aptitudes, le talent vient à manquer et vous visiblement vous n’en manquez pas. Je ne vous propose pas un travail, je ne veux pas de vous dans mon organisation et je pense que c'est réciproque. Vous voulez de l'argent, bien, je veux Dolores Vasquez ! Où se trouve-elle ? Dans quel état ? Pourquoi vous autorise t'elle à accéder à cet endroit, quels sont vos liens avec elle et surtout pourquoi vous voulez les dossiers dont vous avez fait mention ? Je veux des réponses et...

*S’il est vrai que la jeune femme n’avait prêté qu’une oreille discrète à une tirade aussi longue, elle fut cependant intrigué qu’il s’arrête en si bon chemin. Il semblait si bien partie… Pas de doute que s’il venait à avoir un gosse, il l’endormirait en deux secondes avec pareil monologue. Ouai enfin… Le moment n’était pas vraiment à ce genre de réflexions, et c’est pourquoi celle aux origines russes les balaya rapidement de ses pensées. Elle se concentra un temps sur cette série de questions qu’il venait de débiter. S’il continuait à être aussi vague, il était clair que ses propres réponses le seraient autant. Toute fois deux précisions pouvaient être apportées sans conséquences direct. La première, était qu’elle ne savait pas réellement pourquoi l’ancienne S.T.A.R.S l’avait choisie pour venir ici puisque, connaissant l’ex lieutenant, Aïtia savait pertinemment que celle-ci avait de bien meilleurs choix sous la main vu ses diverses relations. Le second point, était tout simplement que le deal se porterait uniquement sur la nommé Dolores, et non sur elle. Les deux dernières questions étaient donc à oublier immédiatement, ainsi que sûrement d’autres encore à venir. En d’autres termes, il faudrait rapidement mettre les choses à plat s’il devait y avoir affaire entre eux. D’ailleurs, de nouvelles exigences verraient sans aucun doute le jour en cours de route. Après tout, c’était donnant donnant et chaque partie se devait d’être à la hauteur de l’autre.*

- Si vous êtes aussi intelligente que je le pense, vous ne craignez pas quelque chose de ma personne je pense et donc je vous invite à regagner mon hélicoptère pour discuter de notre arrangement, je laisse mon équipe se charger de récupérer les documents, clés et autres objets que contient le bunker, du moins ce qu'il en reste. Ce sont des crétins j'en conviens mais ils peuvent très bien faire cela sans que cela ne gâche quoi que ce soit... enfin s'ils survivent aux choses qui les agressent actuellement.

*Visiblement, celui qui semblait clairement diriger tout ce beau monde n’avait que faire de la survie de ses propres hommes. Un être sensé –ou tout du moins ayant eu une vie proche de la normalité- aurait sans doute trouvé tel comportement immorale… La danseuse n’était pas de ceux-là. Certes, elle possédait des principes. Mais les siens, point. Et autant dire qu’en ayant vécu dans l’un des pires cartels imaginable, ses codes de conduite n’étaient franchement pas portés sur l’humanitaire et l’entraide. A moins d’en tirer quelque chose, bien entendu. Disons donc qu’une aide de sa part n’était jamais anodine, et ce sans forcément laisser paraitre ses intentions. Un esprit calculateur enfermé dans un corps de rêve… Que demander de plus ? Ces deux choses suffisaient amplement à sa survie si l’on y combinait, accessoirement, son potentiel mémoriel. Enfin tout ça, c’était bien sûr une toute autre affaire.*

- Monsieur ! L'appareil est prêt à décoller, mon collègue vous attend, ainsi que votre équipe et euh votre invitée. Nous devrions nous mettre en route maintenant avant que la tempête ne recommence.

*Prêt à décoller ? Avec « votre invitée » ?... Là, il y avait comme un problème. Il était désormais clair que cette affaire ne s’effectuerait pas en un terrain neutre ; l’hélicoptère (qui devait par ailleurs posséder un excellent pilote vu la météo) et l’invitation à suivre le groupe suffisait à le prouver. Et ça, ce n’était pas bon signe. Carrément mauvais, en fait. De plus, le moyen de transport à disposition signifiait le vide, l’altitude,… et qui dit altitude, dit… Aïtia réprima avec force une soudaine envie de vomir. La simple pensée de grimper dans cet engin lui retourna l’estomac. Faut dire, combiner vertige et mal de l’air ne faisait franchement pas bon ménage. A tel point, que la rouquine sembla brutalement pâlir. Mais quel choix avait-elle vraiment ? C’était soit le malaise assuré, soit une mort imminente. Elle s’estimait encore trop jeune pour la seconde éventualité, alors elle ne se ferait pas prier pour suivre le mouvement et quitter cet endroit maudit…*

*Brisant ses contemplations absentes, l’homme au visage parfaitement reconnaissable dégaina soudainement son arme afin de la braquer sur… Sur quoi, en fait ? Ce « truc » sortit de nulle part ne ressemblait à rien de reconnaissable. Devant une vue si improbable, autant dire qu’Aïtia fut pétrifié. Oui, c’était le mot. Lorsque la créature humanoïde eut fait son apparition devant l’improbable duo que formait le « vieux » et la mannequin, cette dernière s’était complètement figée. C’était à peine si, dans sa torpeur, elle osait ne serait-ce que cligner des paupières. Par peur ? Sans aucun doute ; Faut dire, ce n’était pas tous les jours que l’on faisait pareil rencontre. Toujours est-il que son regard demeurait rivé sur la « chose », cette… Immondice, comme hypnotisé. Pareil « machin » pouvait-il vraiment exister, ou les gaz respirés plus tôt dans le bunker avaient-ils eut quelques effets hallucinogènes ? Fort probable. Quoi que… Si elle rêvait, pourquoi « l’autre barbu » braquait-il bel et bien son arme dessus ?... Bah, mieux valait ne pas trop s’attarder sur le sujet. Et puis songer qu’il puisse s’agir de son imagination était tout de même un poil plus réconfortant. Enfin fort heureusement, la pénombre et le temps franchement exécrable ne permettaient dans tous les cas pas d’effectuer une observation trop détaillée. Un temps qui lui parut d’ailleurs interminable fut nécessaire pour qu’elle ne quitte son état végétatif. Bien que l’estomac noué par craintes et angoisses, la rouquine préféra donc se concentrer sur le deal qu’elle espérait actuellement instaurer.*

*C’est alors en conservant à grandes peines une attitude professionnelle qu’elle se dirigea en boitillant –mais surtout à contrecœur- vers l’hélicoptère, songeant comme pour se rassurer qu’elle n’avait de toute façon pas tellement son mot à dire. Elle laissa tomber son mégot sur le sol boueux, avant d’être stoppée dans sa triste avancé par une détonation aussi soudaine qu’assourdissante ; rien de comparable avec un coup de feu. La terre trembla plusieurs bonnes secondes, durant lesquelles la civile crut bien que tout allait céder sous son poids. Un poids pourtant léger… Très léger. Alors quoi, un tremblement de terre ? Impossible : il n’y en avait jamais eu dans le coin. La réponse à ses interrogations lui transperça l’esprit en un temps record, alors que différents évènements passés lui revenaient en mémoire. Une réponse concrète qui, physiquement parlant, se traduisit chez elle en priorité par un rire mi-franc, mi-nerveux, avant qu’elle n’exprime ouvertement le fond de sa pensée.*


- Heureusement que vous êtes intervenus, en fait. Moi qui vous avais déjà maudit cent fois, vous m’avez empêché sans le vouloir de finir carbonisés en morceaux.

*Elle laissa échapper à nouveau un rire léger, comme atteinte par l’ironie de la situation. Ce sauvetage aussi pathétique qu’involontaire avait de quoi laisser perplexe, et pas seulement. Quoi que au moins, cette bande armé jusqu’aux dents venait de lui sauver la vie. Et ça, ce n’était en soit pas rien… Elle saurait s’en souvenir ; peut-être, rien n’était moins sûr.*

- A croire que tout n’était qu’un leurre pour qu’elle fasse d’une pierre deux coups.

*Son rire devint nerveux alors qu’elle intégrait enfin sans grandes convictions l’appareil à disposition. En cet instant, l’explosion souterraine avait rayé de son esprit tous ses malaises. Plus rien d’autre que ce marché qu’elle voulait absolument conclure n’avait d’importance. Pas même ces étranges humains décharnés qui, en les observant, semblaient de plus en plus nombreux. Et finalement calmé, le regard pétillant de la rouquine se posa sur celui dont elle s’occuperait prochainement : John Varkos. Rien que lui en personne. Si ça, ce n’était pas une aubaine… il fallait lui expliquer. Pour qu’un homme pareil intervienne personnellement, il fallait forcément que ses petites manigances soient mises en danger. Et pas qu’un peu, puisqu’en l’occurrence une simple petite équipe aurait normalement pu suffire ce soir… Du moins aux vues de la trafiquante. Alors si l’on prenait en plus en compte que, malgré ses connaissances, il était des plus simple de la maitriser au corps au corps… Sauf au lit, si l’on en croirait ses conquêtes. Mais ça aussi, c’était une autre affaire,…*

- En fin de compte, il va falloir revoir les termes de notre possible contrat…, déclara-t-elle finalement à l’adresse de son interlocuteur.
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MessageSujet: Re: This isn't a Game... [with KoKos]   This isn't a Game... [with KoKos] Icon_minitimeDim 4 Nov 2012 - 4:18

[Londres] - Journée et Nuit d’une résurrection - 22 juin 2007.

*L’enquête sur le meurtre de l’agent Etrivan n’avançait pas. En 1971, les Ouroboros incitèrent les faucheurs à une évasion de masse. Etrivan tenta en vain de les raisonner : après avoir désarmé les ombres, une centaine d’entre eux s’échappèrent alors du Tunguska. Entrez dans la danse… L’agent Etrivan s’enfuit lui aussi, mais, une fois franchi les barbelés, il se sépara de la masse des fugitifs et, avec deux agents du gouvernement britannique qu’il avait connus en Corée du Nord, dans la même geôle, se terra dans taïga. Le sort des autres évadés était scellé d’avance : les ombres les retrouvèrent et les éliminèrent tous un par un. Aujourd’hui l’agent Etrivan était mort et c’était la faute de l’agent Varkos.*

Agent Sutton - Pourquoi il cherche cette femme? Et bon dieu pourquoi a-t-il frappé le ministre des affaires étrangères?
Agent Connely - On ne sait que très peu de choses la concernant. Dolores Vasquez fut un assassin et un mercenaire, elle était membre de l’unité 23, un groupe de surhommes de l’organisation terroriste Prophète dans les années 80. Elle a un passé commun avec l’agent Varkos, à part cela on ne sait pas grand-chose sur elle. Nous n’avons pas de photographie, pas de vidéo, pas de témoignage, bref on a rien. Et lui ne dira rien. Est elle au courant de son retour?
Agent Sutton - Pas encore, elle est en congé.

*Chaque année, au printemps, le palais des Sports de Londres Centre accueillait dans sa grande enceinte une exposition d'arts contemporains, le but officiel était de faire découvrir des jeunes artistes, mais bon toute cette exposition n'était en faite qu'un grand marché et cela fonctionnait, pour autant la chef des services secrets en étant friand et c'est sur ce détail que l'agent Varkos compter. Il était dans le salon de la demeure appartenant à son supérieur, cherchant dans l'ordinateur des fichiers et surtout des noms. Il n'avait que peu de temps, mais l'accès était rapide. Il téléchargea les informations sur une clé USB qu'il cacha dans le médaillon qu'il avait sur lui., il referma l'écran de l'ordinateur, l'ascenseur de l'appartement venait d'arriver. Elle entra dans la pièce lentement et alluma la lumière, elle vit l'agent dans l'ombre, il était debout... par respect.*

Cipher - Ou étiez vous encore fourrée?
- Je savourais ma mort!
Cipher - Vraiment et pour savourer cet état, vous vous en prenez au ministre des affaires étrangères, qu'est-ce qui vous a pris de le frapper?
- C'est un sale con!
Cipher - et vous vous êtes impulsifs et idiot! C'est à cause de cette femme? Qu'est-ce qu'elle vous a fait pour que vous frappiez le ministre? La prochaine fois vous ferez quoi? Vous mettrez le feu à sa maison?
- Non je pense faire tout pêter!
Cipher - Vous m'agacez... et bon dieu comment ou avez-vous appris ou j'habite?
- Comme j'ai appris votre vraie nom, j'ignorai que la première lettre de votre prénom correspondait...
Cipher - un mot de plus et je vous fais fusiller. Vous et votre arrogance... vous avez besoin de vacances, de longues vacances, et j'espère que vous réfléchirez à vos actes... les requins que j'ai rencontrés ce matin veulent votre tête et je suis bien tenté de la leur donner.

*John se leva et approcha de l’ascenseur pour partir.*

Cipher - Varkos! Autre chose, ne forcer plus ma porte.
- Madame! *Il inclina légèrement la tête et disparu dans l’ascenseur. Elle regarda l’endroit ou il était placé, il y avait son ordinateur, ses yeux formèrent deux fentes, elle suspectait quelque chose et communiqua avec son second, l’agent Sutton.*

* Il regardait la clé USB, elle contenait des informations, il avait volé des informations à une femme qui lui fait confiance. Il ne savait pas quoi penser son acte, c’était stupide, il avait volé des informations, des échantillons d’arme biologique, de l’argent, des corps. Il faisait ce travail depuis des années et aujourd’hui il était fatigué, cette pseudo mort fut reposante et pourtant il était las, il cherchait Dolores depuis des années et il ne la trouvait pas, cette planète étant grande, certes, mais cette femme, mystérieuse comme elle était, n’existait plus sauf pour les hommes de la liste. Il ne savait pas si les informations étaient exactes, en fait il ne savait rien. Il regarda sa montre puis le rétroviseur de sa Z8, puis il démarra…. Sa supérieur ne l’avait pas quitté des yeux depuis sa fenêtre.*

[Londres] - Salle d’entrainement du QG de la Compagnie - 26 juin 2007.

*Il vida le chargeur entier de son arme dans la cible.... enfin selon lui. Il appuya sur le bouton et la cible arriva à quelques centimètres de son visage, il n'y avait qu'une seule balle ayant atteinte la cible et elle n'était pas sur le corps dessinée à même la feuille. Il recommença son exercice une dizaine de fois sans succès, il ne savait pas quoi en penser. Il rangea l'arme dans son étui puis attrapa la bouteille d'eau sur le banc pour s'asperger le visage. Il était encore fatigué, ou las, ou bien il avait perdu la main. Il ne savait rien. Il regarda la cible, puis il regarda la porte qui venait de s'ouvrir. L'agent Sutton entra dans la pièce avec un air radieux... ou bien grave, il ne savait pas vraiment, il n'arrivait pas à déchiffrer son expression. Il regarda la cible puis John. *

Sutton - Vous avez l'air fatigué agent Varkos. Habituellement vous faites un score exemplaire, là on dirait un bleu sans vouloir vous vexer. J'ai vu votre supérieur, elle vous apprécie vraiment et affirme que vous étiez en service actif, en mission de couverture, pourtant vous avez détruit Prophète, je pensais que vous seriez en vacances après un tel acte...
- Qu'est-ce que vous voulez?
Sutton - Votre tête, mais bon pour le moment je vais devoir me contenter d'autre chose et vous voir aussi lamentable me suffit. A bientôt agent Varkos!

*L'homme s'éclipsa aussi vite qu'il était arrivé. John regarda une dernière fois la cible puis il rangea son arme dans le casier avant de sortir à son tour. Il voulait sa tête, une perspective qui l'enchanter. Il devait prendre l'air, souffler un peu et rien de mieux que le parc central de Londres. La ville était reposante, elle avait un effet reposant sur lui en tout cas. Il regarda sa montre et avala une pastille Spec.
...
Il était assis sur un banc, il mangeait une spécialité du coin en regardant les gens insouciant vaquait à leurs occupations. Depuis quand il n'avait pas lui aussi profité de sa fille? Il ne le savait pas, elle était sous surveillance depuis son retour, les ombres avaient cette utilité. Il jeta l'emballage dans la poubelle, il n'avait pas fait attention à l'homme qui était assit à ses côtés, il ne l'avait pas vu s'asseoir... par le passé, jamais ce ne serait arrivé. Il était assez âgé, il avait les cheveux gris poivre, son regard était masqué par des lunettes de soleil, il avait une veste marron, vu les vêtements il était de la haute société, ou il essayait de le faire croire. John ne lui prêtait plus attention, il se leva, mais l'homme l'attrapa par le poignet.*


Homme- Agent Varkos, je dois vous parler...
- On se connait?
Homme- Je dois vous parler de Dolores Vasquez.
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