* La nuit précédente n’avait pas été de tout repos. La jeune avait passé son premier soir sans Ivan. Elle n’avait trouvé le sommeil que tard. Ce matin là, elle avait dut insister sur le maquillage pour que ces cernes disparaissent. Un des agents les plus vétérans étant absent pour maladie. En réalité celui-ci avait été mis au placard, le chef l’ayant forcé à rester chez lui. Ce pauvre homme n‘avait plus sa tête. Il avait donc parut évident au chef, de refiler l’affaire d’homicide, à Gabrielle, et de lui dégotait une coéquipière.*
« Chouette encore, une de ces histoires qui risquent de tournait à l’obsession. Le chef tiens beaucoup à cette affaire. »
* En effet, la victime du meurtre était une de ces connaissances. La victime était une femme d’une quarantaine d’années. Sans histoire, et sans famille. Celle-ci était journaliste, et était reconnue dans son métier. Elle était décrite par ses camarades de travail, comme une femme froide, sûre d’elle, et qui ne laissait place à aucun échec. Gabrielle examina le dossier, en prenant soin de noter sur un calepin les détails qui ne lui semblaient pas cohérents. Le rapport du médecin légiste faisait mention d’une mort par strangulation. La victime présentait aussi quelques contusions aux avants bras, preuves d’une auto défense face à un objet contondant. Ce qui intriguait le plus la jeune femme, c’était qu’aucun indice, aucune empreinte du tueur n’avait était relevé. Soit l’assassin était un pro, soit il était méticuleux. Quoi qu’il en soit, la jeune Stars, s’octroya le droit de faire une pause café. Elle laissa le dossier en évidence sur son bureau, et s’avança vers la machine à café. Elle y retrouva une autre de ses compères. Comme tant d’autres, elle ne la connaissait pas. L’inconnue se présentait en une femme d’une force physique très attrayante. Ses longs cheveux bouclés châtains rappelaient celui d’une actrice bien connu des séries télévisées. Gabrielle lui adressa un bonjour amical, suivit d’un sourire. Elle se contenta de siroter son café. En fouillant ses poches, elle s’aperçut qu’elle avait oublié son briquet chez elle. Elle se permit de déranger l’inconnue pour lui demander si elle n’avait pas du feu. Étrangement, Gabrielle s’était mise à fumer après une rencontre peu banale dans la forêt. Elle y avait fait la connaissance de Chris, et souriait rien que de penser à lui. Dans leur périple, la jeune femme avait oublié de lui rendre son briquet, et l’avait garder en guise de trésor. Elle y tenait, et son besoin de nicotine lui permettait de calmer ses nerfs. Elle avait de quoi être nerveuse.*