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 La croisée des chemins

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Randy Sicks

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MessageSujet: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeLun 6 Déc 2010 - 21:20

La croisée des chemins La-crois-e-des-chemins-copie

*Lorsque l'évènement se produisit, le Capitaine Sicks était dans la rue, au croisement de Flatlane et de Kennedy. Au volant de sa voiture de service, il patientait placidement au feu rouge, bercé par les soubresauts ronronnant du moteur. Le ciel était immaculé et la neige tombait en alternance dans les artères de Raccoon depuis près d'une semaine. Piétiné par les nuées assidues d'automobilistes locaux, le tapis blanc des premiers jours n'avait plus rien de majestueux au cœur de la petite ville. Noire et gelée, la neige agglomérée stagnait dans les ruelles et le long des caniveaux. Brusquement, les nuées cotonneuses qui dégringolaient se mirent à tourbillonner avec frénésie et les minces rayons lumineux qui clarifiaient les façades des bâtiments attenants furent masqués par une ombre noire sinistre – aussi étendue que passagère. Le policier releva le menton lorsque la carlingue anthracite d'un avion cargo traversa en grondant son champ de vision a très basse altitude. Trompé par un mauvais effet d'optique, il eut même l'épouvantable sentiment que l'appareil allait s'emplafonner la tour radio de Branson Avenue qui, a l'instar des autres bâtiments de la ville, n'avait pourtant rien d'un gratte-ciel new-yorkais. Une fraction de seconde plus tard, l'appareil avait disparu en amont de la zone industrielle. Randy n'était pas un expert en aéronautique mais il savait qu'à cette allure, le gros porteur n'avait aucune chance de franchir les monts Arklay. Les quelques piétons courageux qui avaient bravé le froid avaient tous suivi l'appareil des yeux et leurs mines déconfites en disaient long. Sans perdre une seconde, le STARS alluma le petit gyrophare de sa voiture, bifurqua sur Flatlane et regagna le commissariat central à tombeaux ouverts. Couvert part les tonalités rauques du moteur, il perçut un bruit sourd au lointain.*

En vol – au dessus de la forêt d'Arklay – 02h07 PM

*Personne n'avait compris. Personne d'ailleurs ne savait ce que cet appareil faisait ici. Identifié par les puristes comme un McDonnell Douglas DC-10 destiné au transport de fret, l'avion avait piqué du nez de manière parfaitement constante pour s'abimer en pleine forêt, au pied des monts Arklay. Les premières estimations esquissées à la va-vite par les officiers techniques de la police présentaient l'appareil dans un cercle d'un rayon de 3500 mètres, à 23 kilomètres de la dernière route carrossable de la ville. Gros problème. Rejoindre l'épave allait s'avérer compliqué, d'autant plus que seule la frange végétale positionnée en amont de la rivière Tucson était sécurisée. Et encore. Les policiers et les rares bénévoles de Raccoon s'échinaient tous les jours pour repousser tant bien que mal les créatures errantes que beaucoup de citadins considéraient encore comme des légendes urbaines. La neige et les températures négatives n'arrangeaient pas les choses non plus. Bref, une galère pour les 44 agents de police réquisitionnés cette après-midi.*

*Le capitaine Sicks était partagé. Arnaché sur le siège arrière du Jet Ranger du RPD, il allait être aux première loges sans fournir le moindre effort. Pourtant, jouer les éclaireurs en pleine forêt d'Arklay n'était pas une sinécure. Il savait trop bien à quoi s'attendre. Comme à son habitude, il vérifia son matériel - particulièrement conséquent compte tenu des conditions météo difficiles. Il termina son check-up par un réglage personnalisé de la sangle de son UMP 9. Tout était prêt.*

*Par delà la vitre de plexiglas, le STARS considéra avec scepticisme les gros flocons qui ne cessaient de tomber. Aucun doute, le temps ne s'arrangeait pas. Au contraire. Mécaniquement, il bascula son poignet pour consulter sa montre ; le thermomètre intégré annonça -2°C.*

Randy : J'espère que tu n'as pas oublié tes moufles...

*Du coin de l'oeil, Randy estima son co-équipier du jour, Jonathan Smith.*


Dernière édition par Randy Sicks le Mer 29 Avr 2020 - 11:14, édité 2 fois
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Jonathan Smith

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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeMar 7 Déc 2010 - 22:11

*Jonathan était à sa nouvelle maison, un investissement qui lui avait couté toutes ses épargnes des dernières années. Une maison pas trop grande, il vivait tout seul, mais pas trop petite non plus. L’agent profitait de sa journée de congé pour vider ses boites, l’une des rares journées de congé qu’il avait réussi à avoir depuis qu’il s’était fait transféré de Los Angeles, en écoutant du bon vieux Aerosmith le son dans le tapis. Il avait presque terminé lorsque son téléphone sonna en plein milieu d’un solo de guitare de Walk This Way. Jonathan accouru vers l’appareil et regarda le petit écran du téléphone. On pouvait lire « Commissariat » en petites lettres. *

C’est étrange, du plus profond de moi je savais que je n’aurais jamais réussis à avoir une vrai journée complète sans foutre un pied dans le commissariat…Bof… j’imagine que je le cherchait en voulant me faire transférer ici.

*Jonathan décrocha et approcha l’appareil de son oreille. *

Jonathan : Allo?

Brian Irons : Oui Jonathan, je suis désolé de te déranger pendant ta journée de congé, je sais que tu travail vraiment fort pour les gagner mais tu sais que je ne t’appellerais pas pendant des journées comme celles-ci si ça ne serait pas important.

Jonathan : Non, j’imagine que non…

Irons : Bon, j’aurais besoin que tu viennes au commissariat au plus vite, je t’expliquerai un coup arrivé.

*Après la conversation, Jonathan raccrocha le téléphone et se dirigea vers son garde-robe, où était son uniforme. Il s’habilla et se rendit à son auto pour ensuite aller tout droit au commissariat.*

* Après un bon vingt minutes, la neige avait ralenti considérablement le chemin, il arriva finalement à destination. Un coup à l’intérieur, le chef de police l’interpela directement. Il lui dit qu’un avion s’était écrasé dans les environs des monts Arklay. Ensuite, il lui désigna son partenaire pour l’affaire, Randy Sicks. Ils firent brièvement connaissances et se rendirent à l’hélicoptère qui allait les conduire sur place.*

*Une fois dans le Jet Ranger, ils décolèrent et en peu de temps se rendirent à l’endroit où l’avion s’était écrasé. Bien entendu, ça allait être impossible d’atterrir près de l’accident, ils fallait que Jonathan et Randy marche un peu jusqu’au débris puis de commencer l’inspection des lieux. *

Randy : J'espère que tu n'as pas oublié tes moufles...

Jonathan : T’inquiète, j’ai pensé à tout. En tout cas une chose est sûre, une chance que ce n’est pas une mission très difficile, avec la température qu’il fait en ce moment, cela risque de corser un peu les choses, et aussi parce je suis supposé vider mes boites de déménagement en ce moment et pas être dehors à me les geler.

*L’hélicoptère atterrit à peu près à cent mètre de l’épave. Jonathan sortit et regarda vers l’avion. Elle était en très mauvaise état. Le cockpit était complètement détruit, l’une des ailes avait été coupé, probablement en heurtant un arbre, et il y avait du feu sortant de presque toutes les fenètres.*

Jonathan : Ça serait un miracle que quelqu’un survive à un crash pareil!

*L’agent s’approcha de l’avion pour voir de plus près. C’est à se moment qu’il remarqua que l’une des portes de l’avion était ouverte. Non, elle n’était pas ouverte, elle n’était tout simplement pas présente. On aurait dit que la porte avait été arraché de l’intérieur.*

Jonathan : Eh Randy, viens voir ça, on dirait que quelqu’un était vraiment déterminé de sortir de se truc!
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Celia Raynsford

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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeMer 8 Déc 2010 - 17:54

Résidence F. Roosevelt – Logement n°9


*Celia était confortablement installée dans son bain depuis maintenant plus d'une heure. Elle s'y était délectée suite à une longue nuit de travail passée au sein des bureaux de la Corp'. Comme tous les jours, quand elle rentrait du travail, elle n'avait qu'une seule idée en tête : se prélasser dans son bain et oublier sa journée qui était une fois de plus sans grand intérêt pour elle. Sa salle de bain disposait d'une grande baie vitrée qui offrait une vue imprenable sur Raccoon City, du moins sur les quartiers alentours. Ce jour là, comme tous les autres jours depuis maintenant une semaine, elle observait la neige tomber. Elle ne s'en lassait pas. Bien au contraire même. Cette dernière lui rappelait son enfance et l'époque ou toute sa famille était réunie pour fêter Noël*

*La sonnette de sa porte d'entrée la sortit de ses pensées et lui rappela qu'il était grand temps qu'elle sorte de son bain. La jeune femme enfila un peignoir et se dirigea vers la porte. Elle glissa son œil contre le judas de cette dernière et fut quelque peu surprise de ne trouver personne derrière. Elle se décida finalement à ouvrir et jeta un rapide coup d'œil dans les couloirs. La personne qui avait sonné à sa porte n'était déjà plus là. Avant de refermer sa porte d'entrée, Celia remarqua qu'une enveloppe était déposée sur son paillasson*


Hangar désaffecté aux abords de la forêt de Raccoon City – 01h50


*Même si cela n'était pas très prudent, Celia avait finalement décidé de se rendre sur son lieu de rendez-vous en moto. Il faisait froid et bien qu'elle avait prévu des habits chauds, elle était tout de même frigorifiée et de ce fait heureuse d'arriver. La jeune femme se dirigea vers les lourdes portes du hangar, qui semblaient à première vue fermée. Elle fut surprise de constater que ce n'était pas le cas lorsqu'elle poussa fermement celle de droite. A l'intérieur, il y avait une motoneige, des combinaisons et un jeune homme qui devait très certainement être celui qui allait l'escorter sur les lieux du crash. Son visage ne lui disait rien. Elle n'avait jamais eu affaire à lui et elle n'espérait qu'une chose, qu'il était un bon élément*

- Bonjour. Vous devez être l'agent Raven je présume ?

*Celia lui tendit la main avant d'aller décrocher la dernière combinaison blanche qui trônait dans le hangar. Elle était prête pour une petite excursion à motoneige*
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Benjamin Mornant

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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeMer 8 Déc 2010 - 21:33

Hangar désaffecté - abords de la forêt de Raccoon City – 01h48 PM.

*Raven préleva, dans un mouvement souple, un dernier morceau du rouleau de chatterton noir avant de l’appliquer, avec une délicatesse toute professionnelle, sur la carrosserie de la motoneige à la peinture blanche passablement écaillée. Le paramilitaire en treillis blanc jeta un dernier regard à sa montre, puis s’autorisa une tasse de café chaud en attendant que sa « protégée » du jour se présente dans ce trou perdu en partie gelé. Attardant son regard l’espace de quelques secondes sur la fine volute de fumée qui s’échappait du liquide encore brûlant, il s’adossa à l’engin et contempla les petites stalactites qui pendaient, par endroits, du plafond métallique. Bercé par le ronronnement du groupe électrogène et savourant ce moment de calme avant la tempête, si commun dans le quotidien du Service de Sécurité, le jeune homme fut ramené à la réalité par un bruit de moteur.*

Voilà la source de tes emmerdes du jour…

*Pensa-t-il sombrement, en vidant d’un trait la coupelle de café… Tout en reposant le récipient sur une caisse de bois vermoulu, puis se saisissant de son HK MP5, l’USS se remémora les raisons qui l’avaient amené à se retrouver embarqué dans cette affaire plus qu'obscure. Le capitaine Hunk, qui lui avait confié la mission trois heures auparavant d’escorter une VIP sur le site du crash d’un avion cargo, n’avait pas caché son agacement quant au contenu du dossier qu’il lui tendit… Trois photographies et une feuille de route de quelques lignes incluant principalement les dispositions matérielles inhérentes à sa tâche. Le flou le plus total en définitive... L’une des portes du hangar glissa et révéla, découpée par le fond du jour blanc, une fine silhouette qui s’avança d’un pas gracieux dans sa direction. Benjamin abaissa le canon de son arme.*

Celia - Bonjour. Vous devez être l'agent Raven je présume ?

*Un visage assez avenant, affichant cette même expression de courtoisie sérieuse que sur la photographie du dossier… Raven serra la main que la jolie femme lui tendait avant d’en revenir à des choses plus terre-à-terre.*

Raven – C’est en effet mon nom de code, lieutenant Raynsford… Nous partirons dès que vous serez prête… Je vous ai préparé une combinaison blanche, ainsi qu’une paire de gants.

*Celia Raynsford, lieutenant dans l’UBCS, était réputée officieusement pour disposer de contacts privilégiés avec le général John Varkos… Rien d’étonnant à ce que le « vieux » mette un agent du Service de Sécurité sur le coup pour escorter sa petite protégée, songea l’USS, en passant son arme en bandoulière. Se désintéressant de son interlocutrice le temps que celle-ci puisse se changer, il mit les moteurs et enfourcha la motoneige, vérifiant une énième fois le niveau des différentes jauges. Ces précautions prises, le paramilitaire rabattit sa cagoule blanche sur son visage, puis se coiffa d’un casque spectra surmonté d’un masque de ski.*

Raven - D’après le dernier contrôle radio, les STARS pourraient intervenir sur la zone du crash dans les prochaines heures…

*Se contenta-t-il d’adresser à voix haute, pour couvrir le bruit du moteur, à sa « coéquipière » qui avait probablement fini de se changer. Benjamin se retourna pour lui tendre une cagoule et un masque…*
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Ada Wong

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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeVen 10 Déc 2010 - 23:10

*... Un bureau. Toujours le même. Malgré le froid qui régnait à l'extérieur et la température négative qui gagnait du terrain, le bureau de Ada – situé au siège de la multinationale – semblait crouler sous une chaleur étouffante. Chauffage à fond ou neurones activement en marche, cela faisait près de deux heures qu'elle y était enfermée et qu'elle rédigeait le rapport de l'analyse du dernier échantillon de peau qu'on lui avait apporté. Un bilan qu'elle devait remettre à son supérieur le soir-même mais qui lui donnait, bien malgré elle, du fil à retordre ; car, forcée de le lui remettre en main propre vers les coups de vingt heures, elle avait occulté – intentionnellement, on pouvait le dire – une partie de l'analyse. A vrai dire, il aurait été préférable de laisser à l'asiatique deux jours de plus afin de compléter parfaitement le dossier. Usée, fatiguée et agacée, elle leva les yeux de la feuille qui lui servait actuellement de support, les posa sur l'horloge qui lui faisait face et ferma presque aussitôt les yeux dans un soupire interminable, avant de porter ses deux fines mains à son visage, tout en s'appuyant lourdement sur le dossier de sa chaise. *

Qu'est-ce que je ne donnerai pas pour me reposer, mon dieu ...

* ... Elle fut soudainement interrompue par le bruit de sa porte qui venait de s'ouvrir, ce qui la fit sursauter et surtout, la tira brutalement de ses pensées. S. Rulkin venait d'entrer, à l'improviste, dans son bureau. *

S.R. : -Wong ?
- Un problème ?
S.R. : -Un peu d'action, ça te tente ? (silence...) ... De toutes façons t'as pas le choix. Ca vient de là haut ...

* ... Sebastian Rulkin, l'un des plus fidèles collègues de la belle, fit un signe d'épaule tout en arquant un sourcil, c'était une habitude qu'il avait souvent pour désigner les “big boss”, comme il les appelait. Aussitôt dit, aussitôt fait. Il jeta le dossier qu'il tenait à la main sur le bureau d'Ada tout en esquissant un large sourire de ses lèvres charnues. *

S.R. : On m'a dit de te donner ça. Laisse le travail que tu fais en ce moment. Tu vas faire du terrain ma belle.
- Pardon, tu blagues là ? T'as du te tromper je me suis pas entrainée depuis des mois je peux pas il me faut un minimum de ...
S.R. : Ada, on est sur un gros truc là. On avait pas prévu ça... Richard est absent toute cette semaine, et vous êtes les deux seuls formés pour ce genre de ... d'imprévus... Du coup tu t'y colles. Et tu pars demain.

* ... Sebastian étouffa un rire avant de quitter la pièce, laissant Ada seule face à ce dossier qui en disait long sur la mission qui l'attendait... *

Le lendemain, à la lisière forestière de Raccoon City

* ... Elle avait déjà laissé sa voiture plus loin afin de paraître la plus invisible possible dans cette affaire. Elle avait été avertie, et heureusement, de la possible présence de certaines unités d'élite, mais elle ne savait pas ce qu'il en serait exactement. Qui serait mis sur cette affaire ? Allait-elle simplement tomber nez à nez avec les forces de la Raccoon Police Department, ou bien allait elle revoir ses chers et tendres STARS ? Quoi qu'il en soit, les raisons de sa présence, en cas de rencontre avec quelconque individu, devaient rester inconnues, secrètes. ... Elle marchait depuis déjà dix bonnes minutes lorsqu'elle arriva a la lisère de la forêt, celle qui abritait mystérieusement voire même de manière inquiétante les Monts Arklay. Elle s'arrêta, observa pendant quelques minutes le lieu glacial et enneigé où elle s'apprêtait à pénétrer. Il faisait nuit noire et sa seule source de lumière était la lampe torche qu'elle avait d'accrochée à sa ceinture. Elle savait bien qu'elle risquait de ne pas rencontrer que des formes humaines si elle s'engouffrait dans la forêt, mais elle n'avait visiblement pas le choix. Malheureusement pour elle, la neige rendait sa discrétion encore plus difficile que d'habituel, celle-ci n'étant pas connue pour être très discrète surtout lorsqu'on la piétine...*

* ... Sa combinaison blanche et noire épousait à merveille son corps aux formes plantureuses, mais elle n'en était pas moins confortable. A sa taille étaient accrochés plusieurs étuis d'armes blanches ou à feu, et ses épaules portaient, elles, une sacoche qui contenaient soins et autres herbes, ainsi que des flacons vides et autres gadgets des plus utiles à une scientifique expérimentée comme Ada. En bref, sa mission ne pouvait être qu'une réussite si bien entendu elle n'était pas dérangée... Elle s'avança doucement d'abord puis pris rapidement de la vitesse en s'engouffrant dans la pénombre. Plus ses foulées se faisaient régulières, plus elle était à même d'entendre des bruits qui se rapprochaient de plus en plus, à mesure qu'elle avançait. Elle s'arrêta net, repris son souffle et enroula sa longue cascade de cheveux ébène dans un chignon avant de le planquer sous sa cagoule qu'elle recouvra du masque anti-froid qui lui avait été confié. Elle n'était désormais reconnaissable que par son regard, seul découvert, qui laissait apparaître ses yeux légèrement bridés et d'un noir intense. *

Je récolte ces echantillons vite fait bien fait, et je me barre d'ici ...
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Randy Sicks

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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeMer 15 Déc 2010 - 14:28

*A 14h15 précisément, l'hélicoptère de la police posa ses patins au milieu d'une clairière immaculée, pas plus grande qu'un demi-terrain de football. Le seul point d'introduction à en croire les techniciens de la cellule de crise. Au travers de la vitre de plexiglas, le Capitaine des STARS discerna à deux cent bons mètres d'imposantes volutes de fumée noire qui tourbillonnaient, mêlées au vent d'hiver. Randy remercia le pilote du RPD en lui tapotant l'épaule puis sans attendre, il fit coulisser la porte-glissière de l'appareil. La caresse glacée des bourrasques blanches semblait encore plus rude que sur le toit du commissariat. Dans l'instant, il sauta au sol, s'éloigna en courbant l'échine et se positionna à trente pas afin de regarder le Jet Ranger s'éloigner. Un dernier salut à son camarade puis le silence s'imposa, entrecoupé pourtant des réguliers chuintements du vent.*

La croisée des chemins Snowforestcopie

*La direction à suivre s'imposa d'elle même. Dans son dos, la terre avait été profondément labourée et le sillon s'étendait au loin, trainant derrière lui des arbres démantibulés ou brisés en deux. C'était impressionnant. L'attention du STARS fut immédiatement happée par un scintillement métallique, à quelques dizaines de mètres de sa position. L'agent s'avança prudemment, pistolet-mitrailleur en mains et discerna – à sa grande surprise – la carcasse en tôle ondulée d'un container de transport, semblable à ceux présents sur les navires de fret. Les doubles battants de la porte avaient cédé et à l'intérieur, il put discerner la silhouette défigurée d'une LEXUS LS11 qui – malgré les sangles de maintien – avait été allégrement brassée par les chocs titanesques subis. La plaque d'immatriculation aux références 3267 KI-5 noires sur fond blanc ne lui disaient rien. La berline de luxe ne semblait pas être destinée au marché américain. Premier indice en quelque sorte.*

*Cela étant, Randy et Jonathan Smith poursuivirent leur route, longeant les crevasses terreuses forgées par le glissement du DC-10. Ça et là, des morceaux de ferraille, des sangles ou des petits cartons de transport jonchaient le sol qui pour la plupart, étaient déjà recouverts par une couche de neige conséquente. Cinq minutes passèrent avant que l'agent Smith ne s'immobilise enfin pour considérer ce qu'il restait de l'appareil. Randy fit de même. Face à lui trônait une monumentale épave cramoisie, partiellement envahie par les flammes. L'une des ailes avait été emportée et la soute de stockage était profondément entaillée sur son flanc droit. Personne aux alentours. Le vent glacé avait été chassé par les flammes – ce qui n'était pas un mal – mais l'air était saturé par une odeur de souffre et de plastique brulé. Randy fouilla dans sa poche de veste et retira du bout des doigts un masque de protection papier qu'il s'installa sur le visage. Une protection sommaire qui le preservait cependant du plus gros des particules nocives.*

Jonathan : Ça serait un miracle que quelqu’un survive à un crash pareil!

*Randy acquiesça d'un bref mouvement de la tête. En effet, il y avait peu d'espoir de retrouver quelqu'un de vivant dans cet amas de tôle brulée. Des premières constatations, il semblerait que le pilote ait tenté un atterrissage d'urgence mais au beau milieu d'une forêt aussi dense, il n'y avait aucune chance de réussir quoi que ce soit. D'un pas contenu, l'agent entreprit de longer le flanc droit – le plus abimé – dans l'espoir de retrouver quelque chose d'un tant soit peu utile. Au travers d'une volute noirâtre, il distingua l'identification N 8456 T qu'il s'empressa de noter sur son petit carnet.
Jonathan Smith, qui était passé en tête, l'invectiva en levant le bras. Il se trouvait au bord d'un seuil d'embarquement dépourvu de porte.*

Jonathan : Eh Randy, viens voir ça, on dirait que quelqu’un était vraiment déterminé de sortir de se truc!

*Effectivement. La porte avait été littéralement expulsée. Les imposants gonds positionnés au niveau du sol étaient largement tordus et les joints qui cerclaient le seuil pendaient le long des montants. Explosif? Arrachement? Aucune idée. Dans l'optique d'en savoir un peu plus, Randy passa prudemment la tête à l'intérieur de la carlingue et remarqua que cette section de l'avion était destinée au personnel de vol. Il y avait des sièges, des écrans TV, des masques à oxygènes qui pendaient des consoles et tout le "raffinement" brut de décoffrage d'un avion de transport de marchandises. Tout était sans dessus-dessous et le STARS peina à mettre les pieds à l'intérieur – d'autant plus que la carlingue échouée s'était encastrée dans le sol en épousant un angle d'une vingtaine de degrés plongeant vers l'avant. Il décompta cinq corps. Trois hommes et deux femmes, tous vêtus d'une combinaison blanche griffée "TransEllis Ltd". Leurs dépouilles ballotées étaient couvertes de sang et leurs membres adoptaient des positions terriblement contre-nature. Randy frémit en pensant à l'épouvantable calvaire qu'ils avaient dû subir avant de se voir mourir dans ce sinistre cercueil. Bref. Le policier nota "TransEllis Ltd" sur son carnet puis se décida à rejoindre le cockpit, avant même de rendre compte de la situation à ses supérieurs hiérarchiques.*


Dernière édition par Randy Sicks le Mar 28 Déc 2010 - 15:52, édité 1 fois
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Celia Raynsford

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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeVen 24 Déc 2010 - 15:36

Raven : – C’est en effet mon nom de code, lieutenant Raynsford… Nous partirons dès que vous serez prête… Je vous ai préparé une combinaison blanche, ainsi qu’une paire de gants.

*La jeune femme se dirigea vers la combinaison et l'enfila sans même prêter attention à son interlocuteur. Il avait sans doute mieux à faire que de la regarder se changer. Habituellement non seyante, cette combinaison lui allait parfaitement, au point d'épouser ses formes. La jeune femme se félicita d'avoir finalement acheté des Moon Boots, achat qu'elle avait jugé au premier abord inutile. En effet, ce n'était pas tous les jours que Celia crapahutait dans la neige. Seulement voilà, aujourd'hui, elle était bien contente de les avoir. Tout comme les gants que lui avait préparé son coéquipier d'ailleurs. Non pas qu'elle n'avait pas pensé à prendre les siens, mais ils n'étaient pas aussi chauds que ces derniers*

Raven : - D’après le dernier contrôle radio, les STARS pourraient intervenir sur la zone du crash dans les prochaines heures…

*Il n'y avait rien de bien étonnant à cela. Une enquête devait être ouverte pour déterminer les raisons du crash. Et qui de mieux placés que les STARS pour intervenir dans la forêt de Raccoon City ? Cela n'effrayait pas plus que cela la jeune femme. Ce n'était pas la première fois qu'elle était confrontée à eux et ce ne serait certainement pas la dernière*

*La jeune femme était prête. Armée contre le froid, elle rejoignit son coéquipier et se plaça derrière lui. Elle enfila la cagoule et le masque qu'il lui tendit et démarra aussitôt*

*Les paysages étaient magnifiques. Digne d'un véritable raid à motoneige en Finlande. Seulement voilà, ils n'étaient pas en Finlande et encore bien moins en train de faire un raid touristique. Celia entendit dans un premier temps et vit dans un second temps, un hélicoptère décoller. La jeune femme tapota l'épaule de son coéquipier avant de pointer l'hélicoptère du doigt*

- Je pense que nous ne sommes pas les premiers. Nous avons peut être intérêt a nous arrêter quelques mètres avant le lieu du crash et continuer à pied pour ne pas trop attirer l'attention.

*La jeune UBCS s'était rapprochée de l'oreille droite de son coéquipier pour qu'il puisse entendre ses dires. En effet, le bruit du moteur de la motoneige ainsi que le vent avaient tendance à couvrir les paroles de l'un ou de l'autre. Arrivée à quelques mètres du lieu du crash, le jeune homme éteignit le moteur. Celia en profita pour descendre et fut surprise par la quantité de neige présente. En effet, elle avançait difficilement, s'enfonçant un peu plus à chaque pas*

*Devant eux, on pouvait distinguer la fumée de l'appareil. Ils n'étaient désormais plus très loin. Une petite butte à grimper et ils seraient arrivés. Celia entendit des voix, mais elle ne pouvait distinguer ce qui se disait. Elle se tourna vers Raven, mit son index devant sa bouche pour lui signaler de ne pas faire de bruit*
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Benjamin Mornant

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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeLun 27 Déc 2010 - 10:53

*Celia vint prendre place derrière le paramilitaire en treillis blanc, puis enfila, sans plus attendre, les protections que ce dernier lui tendait. Ce faisant, celui-ci en profita pour effectuer une dernière vérification de routine du contenu des poches de son gilet d’assaut, non sans une arrière-pensée quelque peu cynique… De prime abord, cette jolie femme en Moon Boots semblait davantage habituée aux petits-fours des réceptions de la Corp’ et aux manteaux de fourrures qu’aux opérations en milieu contaminé. L’USS était cependant beaucoup trop méfiant, même vis-à-vis de ses « alliés », pour ne baser son jugement que sur ces seuls à priori… Et cette belle brune ne se serait, après tout, jamais trouvée ici si le hurlement n’était que sa seule arme face aux vilaines trognes décomposées des « Jacks ». Tout du moins l’espérait-il…*

Le « vieux » n’a quand même pas dû s’emmerder avec elle…

*Songea-t-il tout en lui adressant un dernier hochement de tête silencieux, ce après un regard furtif sur la plastique avantageuse de celle-ci. Le général Varkos avait l'habitude notoire de s'entourer d'un véritable harem... Benjamin appliqua finalement le masque sur ses yeux et resserra la jugulaire à velcro de son casque. Ses doigts gantés se refermèrent sur les poignées de plastique noir du petit véhicule à la mécanique ronronnante. Dans un rugissement de moteur et un nuage poisseux d'huile automobile, la motoneige quitta la semi-pénombre du hangar de tôles crasseux et gelé pour s’engager à toute vitesse dans un slalom frénétique entre les troncs noirs… Le jour blanc ne facilitait en rien la conduite de l’USS, mais au moins la végétation assez dense les préservait-elle des bourrasques de neige qui agitait le sommet des arbres dénudés. Au bout d’une dizaine de minutes de course effrénée, sur un terrain assez difficile à négocier, Raven sentit sa « protégée » se rapprocher de lui, probablement pour lui articuler quelque chose. Réduisant quelque peu la vitesse de leur monture, il pencha légèrement la tête en arrière afin d’entendre ce que celle-ci essayait de lui dire…*

Celia - ... ne sommes pas les premiers. Nous ... intérêt a nous arrêter quelques mètres avant le lieu du crash ... à pied pour ne pas trop attirer l'attention.

La croisée des chemins Neige-290474

Sans blague ?

*Pensa-t-il, le regard sombre. Evitant in extremis de se montrer désagréable, le jeune homme se contenta simplement de répondre d’un geste du pouce par l’affirmative avant de faire marquer un temps d’arrêt à leur motoneige. Ils étaient arrivés à vue d’un grand découvert qui n’avait rien de naturel, s’il en jugeait l’inclinaison de multiples troncs éclatés… Passant une main sur son masque couvert en partie de cristaux de givre, Raven chercha du regard un endroit favorable où dissimuler leur monture, le temps de poursuivre plus discrètement leurs investigations. L’USS repéra finalement une petite butte rocheuse couverte de taillis derrière laquelle garer son engin et reprit presque aussitôt sa progression, devinant une longue volute de fumée s'échappant à priori d'une centaine de mètres de leur position actuelle. Il eut à peine le temps de couper les contacts que sa coéquipière du moment s'essayait déjà à se frayer un chemin au beau milieu d'un manteau de neige fraîche, épais d'au moins une bonne trentaine de centimètres...*

La journée va être longue...

*Secouant légèrement la tête d'un air de dépit, le paramilitaire releva son masque embué pour consulter leur position sur son GPS lorsqu'il entendit une voix lointaine héler quelqu'un de façon très peu discrète. Se saisissant de son HK, il abandonna son véhicule dans un mouvement souple pour rejoindre à petit pas le lieutenant Raynsford qui se tourna dans sa direction. Raven ressentit une profonde exaspération au vu du geste de cette dernière, qui posa son index sur ses jolies lèvres à l'image d'une grande soeur conseillant à son cadet de ne pas faire de bruit. L'USS se plaqua à même la neige, derrière un rocher, tout en entraînant avec lui son interlocutrice qui manqua d'avoir un hoquet de surprise. Un doigt ganté vint cette fois se poser sur la bouche de Celia, les yeux de la jeune femme croisant ceux, plissés derrière sa cagoule, du jeune homme.*

Raven - Ecoutez Raynsford... J'ai été chargé de veiller sur vous mais nous allons nous mettre tout de suite d'accord. Je connais mon métier. Donc évitez les remarques futiles à l'avenir...

*Articula-t-il dans un murmure glacial, allongé sur le côté face à la belle brune. Son regard se porta une nouvelle fois sur sa silhouette pour constater que celle-ci ne portait en apparence aucun holster ou arme de poing... Il releva légèrement la tête en direction du sommet de la butte, entendant cette fois-ci distinctement deux voix masculines différentes, avant de se tourner à nouveau vers l'UBCS.Lui même disposait de son HK MP5 et d'un pistolet Glock 19 en arme secondaire, aussi relativisa-t-il la chose avant de demander calmement.*

Raven - Est-ce que vous avez une arme ?

*L'USS porta la main en direction de son holster de cuisse, se préparant à donner son arme de poing à son interlocutrice.*
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Randy Sicks

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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeDim 23 Jan 2011 - 17:30

Hj : Salut! Non non, je ne suis pas encore mort! Juste pour signaler qu'après moult péripéties, Jonathan reprend sa place dans l'équipe et qu'Ada risque de ne pas répondre tout de suite. Benji, j'ai repris dans mon histoire le personnage du commandant Richardson, que tu avais crée sur le 55'. Si on doit le changer pour une raison ou pour une autre, fait moi signe. Smile

*Loin des flammes qui ne cessaient de ronger la poupe de l'appareil, l'atmosphère dans le carré du personnel de bord était glacée. Progressant au travers des amas de sièges déglingués et des cadavres, le STARS frissonnait à chaque fois qu'un courant d'air s'immisçait par un hublot défoncé ou par une fêlure de la carlingue. Au gré de quelques acrobaties, il parvint à mettre la main sur la petite poignée du sas qu'il fit basculer sans hésiter. Pourtant, il dut s'y reprendre à deux fois avant de pouvoir pénétrer dans le cockpit. Une lourde branche de pin appuyait sur le battant et c'est au prix d'un effort conséquent qu'elle dut se résoudre à basculer.*

*Sans surprise, la cabine de pilotage était détruite. Le museau de l'appareil avait raclé le sol avec une telle force que les vitres – d'ordinaire prêtes à résister à n'importe quel contact - s'étaient fragmentées pour mieux laisser entrer des flots gargantuesques de terre meuble. L'instrumentation était couverte d'un maelström de neige souillée et de monceaux de bois éclatés. Avachis sur leurs sièges respectifs, le commandant de bord et le co-pilote étaient morts depuis belle lurette. Randy ne tenta même pas de les ranimer. Il resta debout 2 bonnes minutes, hésitant, cherchant tant bien que mal à retrouver quelque chose d'intéressant avant que son attention ne soit attirée par un pan de tissu anthracite qui dépassait de la boue. Il tira dessus avec précaution et extirpa un petit sac à dos East Pack qui à vu de nez, semblait plein. Lorsqu'il attrapa la sangle de sa main libre, un objet métallique s'échappa par le fond déchiré pour se planter dans la neige, à deux pas d'une flaque de vomi séchée.*

Randy : Bon sang, c'est quoi ça encore...

*D'une main ferme, il attrapa l'objet - une sorte de sphère couleur aluminium semblable à une grosse boule de pétanque - et constata avec surprise qu'une large portion de sa surface avait éclaté. Des lamelles de ferraille pointaient en tous sens sur une circonférence de 5 ou 6 centimètres. En analysant la boule de plus près, il comprit qu'il s'agissait de deux demi-coupelles scellées entre elles par des sortes d'ailettes hélicoïdales. L'ensemble était ponctué de points de rouille. Un objet singulier en somme qu'il n'avait jusqu'alors jamais vu ailleurs. Soudain, un frisson glacial lui traversa l'échine. Au hasard de ses observations, il distingua un marquage "US M139" frappé sur l'une des demi-coquille. Une arme militaire américaine.*

Randy : Jony, on sort! Allez!

*Le STARS dévala la coursive, enjamba les dépouilles du personnel de bord et sauta vigoureusement hors de l'appareil. Il trébucha dans la neige avant de se rétablir. Pris d'un semblant de panique, l'air vint à lui manquer mais il se reprit aussitôt. Il ôta son masque de papier – qu'il jeta à terre - et inspira longuement plusieurs bouffées d'air glacé. De sa main gauche, il tira sur le câble de son contacteur radio rangé dans sa poche de pantalon et installa dans son oreille le petit écouteur intra-auriculaire. Percevant un crépitement significatif, il engagea la communication avec le QG.*

Randy [radio] : QG de Alpha 1. Nous sommes bien arrivés sur zone. Appareil détruit, 5 passagers, 2 pilotes, aucun survivant. Je crois savoir pourquoi l'appareil s'est écrasé. Passez-moi le doc. Vite!

*A l'autre bout du fil, le commandant Edward Richardson – interlocuteur prioritaire au sein de la cellule de crise - entrouvrit la bouche mais se ravisa promptement. Il bascula son siège à roulettes et pointa de l'index le docteur Hrithik Mukherjee, assis à quelques pas de lui. Étonné – mais flatté – que le premier contact radio de l'agent de terrain lui soit destiné, le spécialiste lâcha sa tasse de thé pour se ruer sur son casque-micro. Il répondit dans l'instant, sans prendre la peine de le fixer sur sa tête.*

QG [radio] : Randy, je suis le docteur Mukherjee, détaché à la cellule. Dites moi tout.

Randy [radio] : Salut Doc. "US M139". Ça vous parle? Deux coquilles en ferraille soudées, bouffées par la rouille? Avec un putain de trou gros comme un rouleau de PQ?!


*US M139. Un sigle parmi tant d'autres. Le docteur Mukherjee fronça les sourcils une fraction de seconde avant de reprendre la parole. Le commandant Richardson, hébété, était déjà pendu aux lèvres de l'expert.*

Mukherjee [radio] : Ouais, j'ai déjà vu ce truc là dans un cours de bio-terrorisme. Ça nous ramène un paquet d'années en arrière quand le gouvernement américain à eu l'idée lumineuse de mettre au point des sol-sol "Honest John" bourrés de capsules de Sarin...

*Bien installé dans son fauteuil à roulettes, Mukherjee esquissa un petit rictus satisfait. Jeune expert bio-chimique à l'université de la ville, il avait été appelé en urgence dans l'hypothèse que ses connaissances dans le domaine puissent éclairer les enquêteurs de la cellule de crise du RPD. A en croire les premières informations, sa présence allait s'avérer des plus utiles.*

Randy [radio] : Du sarin? Je dois commencer à paniquer?

Mukherjee [radio] : Non, non... Si j'en crois votre histoire de rouleau de PQ, la sphère a vraisemblablement été perforée via un petit système de détonation. C'est surement ce qui à tué les deux pilotes. Ca pardonne pas. Enfin bon, n'ayez crainte, le gaz s'est logiquement dispersé lors du choc et de toute façon, si ce n'était pas le cas vous seriez déjà mort Randy...


*La tempête redoublait. Partiellement rassuré par les propos d'un scientifique, le STARS expira profondément et passa une main lasse sur son visage. Il constata que ses sourcils étaient déjà en train de geler.*

Randy [radio] : Merci doc. C'est rassurant. Bon, on a donc une bonne raison de croire qu'il s'agit bel et bien d'un attentat. Reste à savoir pourquoi. Ce coucou est un avion de fret lambda et je n'ai pas accès à sa cargaison. Ca crame.

Richardson [radio] : Randy. D'autres infos sur l'avion. Des références?

Randy [radio] : Affirmatif. Numéro de l'appareil : N 8456 T. Recherchez aussi ce qui vous avez sur "TransEllis Ltd". C'est broché sur les tenues du personnel de vol.

Richardson [radio] : Bien reçu. On reste en contact. Soyez prudents.


*Les bourrasques devenaient de plus en plus menaçantes et le policier se surprit à ne plus voir net à 10 mètres droit devant. Au loin, les silhouettes diffuses des sapins tanguaient avec insistance et le brasier étouffé diffusait une lueur orangée bien pale. Néanmoins, il n'avait pas réellement l'envie de revenir s'abriter dans le cockpit fracassé du DC-10. Ses piètres connaissances en matière de neurotoxiques ne l'encourageaient pas dans cette voie. Les yeux bridés pas la virulence des flocons qui lui fouettaient le visage, il se retourna et demanda l'avis du jeune Smith, toujours à ses côtés. *
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Jonathan Smith

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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeSam 29 Jan 2011 - 2:39

* Sans rien dire, Randy se dirigea vers la carlingue de l'avion, laissant Jonathan dehors. Celui-ci décida de ne pas le suivre, étant sûr que son coéquipier serait capable de se débrouiller. Il profita de l'occasion pour faire le tour du périmètre, histoire de voir si il n'y aurait pas quelque chose qui se démarquerait du décors dans ce blanc infernal qu'était en ce moment la foret Arkley. La fureur de la tempête ne s'en allait pas en dégradant. Bientôt, il faudrait que les deux STARS s'en aillent car l'hélicopter ne pourrait plus atterrir et ils resterait tout les deux prisonniers dans ce blizzard qui arrivait. Il y avait tout de même l'épave de l'avion qui pourrait les protéger mais Jonathan ne savait même pas se qu'il y avait la dedans.*

* Alors il marchait autour de l'épave pendant que son partenaire de la journée inspectait l'intérieur. Il n'y trouva rien de bien étrange, mis a part l'avion elle même. Le STARS continua sa recherche vers les arbres avoisinant. Après deux ou trois minutes infructueuse, il décida d'aller voir se que faisait Randy mais une petite imperfection dand la neige attira son attention. Il s'y dirigea et remarqua qu'il y en avait plusieurs, l'une en avant de l'autre. Il se pencha sur un genou pour mieux inspecter. C'était des petits trous qui avaient à peu près la forme de longs ovales, c'était des empreintes de bottes, ou se qui en restait après que la neige est presque recouvert le tout, rendant impossible de savoir si ces traces s'éloignaient ou s'approchaient du périmètre.*

Randy: Jony, on sort! Allez!

* Jonathan se leva et fit rapidement volte face pour voir Randy qui sortait de l'avion presque en panique. Jonathan courut vers son coéquipier, qui, à peine sortit, était déjà en conversation avec quelqu'un au QG. Il mit son contacteur radio dans son oreille et écouta la conversation. Quand Randy mentionna " US M139", Jonathan regarda la main de son partenaire pour voir une sphère argenté à moitié éclaté. Une fois la conversation terminé, Jonathan, ôta son contacteur radio. Randy lui demanda se qu'il en pensait.*

Jonathan: Sérieusement, je ne sais pas trop quoi faire de cette histoire. On dirait bien que des terroristes en voulait à se "TransEllis Ltd", ou qu'ils voulait quelque chose dans la cargaison assez pour faire sauter un avion pour l'avoir. Personnellement, je n'est jamais vus ce genre de "grenade" si on peut l'appeler ainsi. Mais se que je sais, c'est qu'il y a des empreintes se dirigeant ou s'éloignant de l'épave, je ne sais pas à cause de la neige qui les a presque complètement recouvertes. Je voulais venir t'avertir avant de faire quoi que se soit. Viens, je vais te montrer mais nous ne devrions peut être pas rester ici trop longtemps, je sens que la tempête ne va pas se calmer de si tôt.

* Jonathan retourna à l'endroit où il, avait vus les empreintes. Elles n'étaient pratiquement plus là mais on pouvait encore voir une certaine forme de botte dans la neige. Il regarda alors où elles menaient. Les traces continuaient encore pour une bonne distance, même qu'elles étaient plus visibles plus loin car les arbres protégeaient les empreinte de se faire recouvrir de neige par le vent.*

Jonathan: Bon, au moins nous avons une certaine piste, je dis que l'on suit les traces pendant un petit moment et que l'on reviens ici pour appeler l'hélico pour qu'elle vienne nous chercher car la tempête s'en viens très violente et après se que tu as trouvé dans l'avion, je ne veux pas trop allez me réfugier la dedans, il ne faudrait quand même pas qu'une de ces choses laissez derrière nous explose à la figure.
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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeDim 30 Jan 2011 - 17:29

Raven - Écoutez Raynsford... J'ai été chargé de veiller sur vous mais nous allons nous mettre tout de suite d'accord. Je connais mon métier. Donc évitez les remarques futiles à l'avenir...

*Les mises en garde de Celia n'eurent pas vraiment l'air de plaire au jeune homme. Pourtant son geste était totalement innocent et n'était en rien un rappel à l'ordre sur sa façon de travailler. Comme tous les hommes qu'elle avait côtoyé, il ne supportait tout bonnement pas d'être devancé par une femme. Toujours était il que Celia pris bonne note de son intervention et se contenterait, à l'avenir, de le laisser se débrouiller seul. Ce qu'il n'avait pas encore saisi, c'est que ça ne lui faisait pas plus plaisir à elle qu'à lui de devoir supporter quelqu'un d'autre dans cette histoire. En effet, la jeune UBCS avait pour habitude de travailler seule. Elle n'avait pas besoin de ses recommandations et encore bien moins de sa protection*

Raven - Est-ce que vous avez une arme ?

*La jeune femme ne pu s'empêcher d'afficher un large sourire ironique. Pour qui se prenait il et surtout pour qui la prenait il ? Il ne se gênait pas pour lui faire remarquer qu'elle pouvait garder pour elle ses remarques qu'il considérait comme futiles, en revanche, c'est avec une certaine assurance qu'il lui demanda si elle était armée. Comme si la jeune UBCS n'avait pas l'habitude des missions de terrain et était capable de venir les mains dans les poches. Elle ne savait peut être pas à qui elle avait à faire mais il était claire que c'était réciproque*

- Que les choses soient claires agent Raven, je n'ai pas besoin de vous ou de quiconque sur cette affaire. J’opère habituellement seule et je m'en sors très bien. Seulement cette mission est différente, nous allons devoir nous supporter donc sachez une chose, je connais mon métier. Donc évitez les remarques futiles à l'avenir ...

*Oui, elle devait l'avouer, c'est avec une certaine satisfaction qu'elle lui retourna sa propre remarque. Sur ses dires, elle mit sa main droite dans son poche droite et en sortit son Glock 17. Dans l'autre poche se trouvait des munitions*

*Ayant déjà perdu assez de temps comme ça, Celia se concentra à nouveau sur sa mission. Couchée contre la butte, elle porta discrètement son regard sur les lieux du crash. Elle vit deux ombres. A première vue, deux hommes seuls. Seulement, le mauvais temps ne lui permettait pas d'y voir distinctement, ni d'entendre ce que ces derniers se disaient. Elle continua à observer la scène pendant quelques minutes avant de les voir s'éloigner. Elle attendit quelques secondes, souhaitant être sûre qu'ils ne faisaient pas simplement le tour de l'appareil, pour se décider à y aller. C'était le moment ou jamais. Les deux membres d'Umbrella Corporation étaient seuls et il fallait en profiter. Celia ne prit même pas la peine de demander l'avis de son collègue avant de filer, à pas de loup, vers l'appareil*

*L'appareil était en très mauvais état. En même temps, c'était souvent le cas lorsqu’un avion se crashait. Une aile avait été arrachée, le cockpit était détruit et une odeur de souffre se dégageait de l'épave. La jeune UBCS ne pu s'empêcher de placer sa main gauche contre son visage avant de pénétrer dans l'appareil. Elle tenait à trouver rapidement ce pour quoi on l'avait envoyé ici. C'est une fois à l'intérieur de l'épave qu'elle se rendit réellement compte que ce ne serait pas chose facile. Celia prit conscience de l'ampleur des dégâts. Alors qu'elle regardait un peu partout, la jeune UBCS sursauta lorsqu'elle entendit un bruit lourd se heurter contre la carlingue. Elle s'approcha de l'endroit ou le bruit avait surgit et ne pu s'empêcher de sursauter une nouvelle fois en voyant une jeune femme, la tête sanguinolente, toquer contre l'un des hublots, à l'extérieure de l'appareil. Celia regarda l'agent Raven interloquée*
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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeJeu 3 Fév 2011 - 21:45

Celia - Que les choses soient claires agent Raven, je n'ai pas besoin de vous ou de quiconque sur cette affaire. J’opère habituellement seule et je m'en sors très bien. Seulement cette mission est différente, nous allons devoir nous supporter donc sachez une chose, je connais mon métier. Donc évitez les remarques futiles à l'avenir ...

Tu ne perds rien pour attendre ma belle… Bon sang ! Il aurait fallu lui foutre Barkov aux fesses plutôt que ma pomme.

*Le paramilitaire en treillis blanc ne fut pas réellement surpris de ce baroud d’honneur verbal, ne s’attendant pas à autre chose de la part d’une des créatures de John Varkos que cette suffisance typique et affirmée… Au moins la messe était dite et son idée sur cette Celia Raynsford était claire, même s’il devrait autant s’accommoder de cette récalcitrante jolie brune que son organisme du froid mordant jusqu’à la fin de cette « mission ». Mission dont il ne comprenait toujours pas pourquoi il l’avait choisi lui, et sa double spécialité de pilote, plutôt qu’un Alpha par exemple… Délaissant finalement son holster de cuisse pour ramener tranquillement sa main gantée sur le fut de son HK MP5, l’USS se retint de laisser échapper une quelconque expression de dédain. Fidèle au vieux précepte que répétait Mister Death, « la mission avant tout », le jeune homme fit passer son mépris au second plan et roula légèrement sur le côté pour se retrouver à plat ventre sur la neige poudreuse. Sortant une petite paire de jumelles de l’une des poches de son gilet d’assaut, il redressa légèrement son buste en se calant sur ses deux coudes et accompagna l’UBCS dans son observation de l’épave de l’appareil.*

Tiens tiens…

*Deux hommes venaient de s’extirper de la carcasse principale du cargo et, à en juger par leur attitude, ils n’avaient rien à voir avec des membres d’équipage préoccupés à tenter d’alerter les secours. Raven passa un doigt ganté sur les oculaires embués avant de les réappliquer sur ses yeux plissés, s’intéressant davantage à celui qui semblait être le chef d’équipe. De taille moyenne sans être fluet, l’homme avait quelque chose dans son allure et la disposition de son équipement qui soufflait aux oreilles du paramilitaire qu’il n’avait rien d’un amateur… En pleine communication radio, celui-ci jetait de temps à autre un regard sur sa main, ou tout du moins sur son possible contenu, avant de finalement se tourner vers son « collègue ». Le jeune homme en vint à maudire silencieusement les bourrasques de neige qui rendaient la visibilité de plus en plus mauvaise… Les deux inconnus finirent par se mettre d’accord pour s’éloigner de l’épave, ayant visiblement relevé les traces de quelqu’un… Ou de quelque chose.*

Raven – Raynsford non… Je vais la tuer…

*Jura Benjamin à voix basse, conscient qu’il était déjà trop tard. La belle venait tout bonnement de s’élancer de sa propre initiative, sans même prendre le soin de l’avertir, en direction de l’avion, provoquant ainsi l’ire silencieuse de son « garde du corps ». Ayant eu un splendide visuel sur les capacités de la brune à se mouvoir dans trente centimètres de neige fraîche, le jeune homme prit soin de maintenir son observation des alentours… S’attardant particulièrement sur la direction vers laquelle leurs deux « invités mystères » s’étaient dirigés avant de s’évanouirent dans le jour blanc. L’USS se redressa finalement, une fois l’assurance que l’autre inconsciente venait bien de pénétrer dans la carlingue rouge, et tenta de couvrir la centaine de mètres le séparant de celle-ci le plus discrètement possible. La silhouette courbée, les doigts de la main droite refermés sur la crosse de son HK MP5, le bras gauche prêt à parer une éventuelle chute, il se mit en devoir de suivre les mêmes traces que Celia afin d’éviter de multiplier les indices visuels de leur présence.*

Raven – C’est la dernière fois que vous me faites un coup comme ça…

*Murmura-t-il sèchement à l’adresse de sa coéquipière de circonstance, le regard mauvais derrière sa cagoule, en grimpant à son tour à bord du DC-10 après un dernier regard sur leurs arrières. Espérant que cette pimbêche trouve très rapidement le colis qui faisait l’objet de toutes les attentions de son supérieur, Benjamin se mit en devoir, de son côté, de trouver quelques indices sur les investigations de leurs prédécesseurs. Enjambant précautionneusement débris de verre, membres brisés et flammèches persistantes, l’USS prit la direction du cockpit, dont la porte enfoncée avait attiré l’attention. Tout était sens dessus dessous, certaines parties du « mobilier de bord » avaient été arrachées de leurs fixations, sous la force de l’impact, et s’étaient transformées en projectiles mortels, s’il en jugeait un cadavre au crâne défoncé par un extincteur. Notant mentalement les combinaisons blanches que les macchabés portaient, Raven ne se trouvait plus qu’à quelques pas de l’ouverture menant au poste de pilotage… Lorsqu’une série de petits bruits le fit instantanément se retourner, le canon de son arme automatique légèrement abaissé mais pointé dans la direction de ce tintamarre.*

Raven – Qu’est-ce que c’est ?

*Demanda l’USS d’un ton neutre à sa coéquipière tout en s’avançant à grand pas dans sa direction. N’obtenant aucune réponse de la brune hormis un silencieux regard interloqué, Raven accéléra l’allure jusqu’à parvenir à sa hauteur pour entrapercevoir finalement la cause de sa stupeur… Une femme salement amochée, le visage à moitié ensanglanté, qui tapait avec l’énergie du désespoir contre le hublot auquel les deux paramilitaires d’Umbrella faisaient face.*

Raven – Mes ordres sont clairs… Pas de témoins.

*Articula-t-il froidement à Celia, la faisant légèrement reculer d’une douce pression de sa main gauche sur l’épaule droite de celle-ci. Enserrant toujours d’une poigne ferme son MP5, Benjamin s’approcha de l’ouverture par laquelle il était monté à bord de l’épave du DC-10, lentement, avant de s’accoler contre la paroi intérieure de la carlingue. Jetant un rapide coup d’œil à l’extérieur, après s’être assuré qu’une cartouche était bien engagée en chambre, le regard de l’USS se plissa lorsqu’il constata que la blessée portait la même combinaison que les cadavres de l’équipage. Se tournant une nouvelle fois en direction de Celia, il proposa sur ce ton neutre si caractéristique.*

Raven – Une survivante… On la recueille, on récupère un maximum d’info sur votre colis et sur cet appareil en général puis on la liquide. Est-ce que vous y voyez une quelconque objection ?

*Ne relevant pas plus d’objections que cela de la part de la sculpturale subordonnée de Varkos, Raven se pencha finalement à l’éxtérieur de l’appareil pour faire signe à la malheureuse de venir dans sa direction lorsqu’il décela un autre mouvement entre deux bourrasques de vents chargées de flocons… Une silhouette humanoïde titubant, l’air quelque peu hagard mais qui ne semblait pas pour autant se diriger vers eux.*
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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeSam 5 Fév 2011 - 14:58

Cellule de crise de la police de Raccoon City - 03h15 PM

*Le docteur Mukherjee, perplexe, faisait tournoyer son crayon à papier du bout des doigts. Une vieille habitude prise sur les bancs de l'université, à l'époque pas si lointaine où il n'était pas encore enseignant. Perdu dans ses pensées, ses prunelles noires se fondaient dans le cadre luminescent de son écran 22 pouces jusqu'à l'intervention brusque d'un agent du RPD qui, s'extirpant vivement du froid extérieur, pénétra le local tamisé de la cellule en faisant claquer la porte. L'indien tressaillit puis de manière aussi soudaine qu'impromptue, il saisit le combiné téléphonique de son bureau et composa le numéro d'une vieille connaissance, le Colonel de réserve Harrison Franco, 64 ans, son ancien maitre de stage. Un puis de science, incollable lorsqu'il s'agissait d'évoquer les saloperies chimiques et bactériologiques conçues par le monde belligérant.*

*Trois sonneries tintèrent avant que l'homme ne daigne décrocher. Aux dernière nouvelles, l'ancien expert militaire avait repris les rênes - d'une agence de sécurité à Colorado Springs. C'était en 2007, lors de son départ de l'armée.*

Franco : Delta Défense, Harrison Franco.
Mukherjee : Colonel, c'est Hritik Mukherjee. Votre ancien stagiaire au labo militaire! Vous vous souvenez de moi?
Franco : Hritik, ça me fait plaisir! Comment allez-vous? Ça y est, vous avez terminé vos études?
Mukherjee : Affirmatif Colonel. J'enseigne la biologie et la physique/chimie à l'université de Raccoon City, en Pennsylvanie. Vous savez, la ville reconstruite...
Franco : Nom de Dieu Hritik! Vous flirtez avec le cul du diable après tout ce qui s'est passé la bas!
Mukherjee : Aucunement Colonel. Je suis professeur depuis 2 ans et je me porte très bien. J'ai d'ailleurs bien l'intention d'incorporer les rangs d'Umbrella Corporation - les soit-disants terroristes du médicament - avant la fin de l'année. J'ai quelques pistes pour y parvenir. Meilleur job, meilleur paye.
Franco : Grand Dieu, mon garçon, méfiez vous! J'en ai entendu des vertes et des pas mûres sur cette corporation. Vous et moi nous sommes très bien placés pour savoir que "science sans conscience n'est que ruine de l'âme."...
Mukherjee : Vous avez peut-être raison Colonel, mais j'aime bien me faire mes propres idées. Bref, passons. En fait aujourd'hui – exceptionnellement - je bosse avec la police de la ville sur un attentat, un crash d'avion. Je voulais avoir votre avis sur les capsules de Sarin US M139. Vous vous souvenez de ces choses-là?
Franco : Merde, me dit pas que c'est à cause de ces trucs que ton avion s'est abimé? Si?
Mukherjee : Qui aurait pu se servir de ces capusles Colonel? On piétine ici...
Franco : Ah... [embarrassé] Tu as déjà entendu parler du LKV? De l'attentat de Phoenix?
Mukherjee : Non Colonel, je...
Franco : Bon, je t'explique, il n'y a rien de vraiment confidentiel dans ce que je vais te raconter...
Mukherjee : Attendez Colonel, j'enregistre la conversation. Si ca ne vous dérange pas bien sûr...
Franco : Pas de problèmes. Pour bien comprendre l'histoire, il faut remonter à 1985 ou 86, je sais plus, lorsque les États-Unis ont décidé, en accord avec les autorités ouest-allemandes, de déplacer 100 000 munitions chimiques entreposées sur le site teuton de Clausen. Nos munitions. Du sarin et du gaz VX dans un entrepôt vétuste et mal sécurisé. Nous y reviendrons.
Donc, courant 1990, toutes les armes sont déplacées par camions, par trains puis par navires militaires jusqu'à l'atoll de Johnston, dans le Pacifique, ou tout sera détruit en usine. Un sacré convoi, ultra protégé par des troupes américaines, allemandes et des organismes privés. L'opération "Steel Box". Une belle publicité. A l'époque, je me trouvais sur le SS Gopher State, l'un des deux navires affrétés pour le transport de ces armes. J'étais le numéro 3 dans la cellule sanitaire. Pas de problèmes majeurs. Le convoi arriva sans encombres sur l'atoll.

Mukherjee : Cette opération "Steel Box"... Vous voulez dire que des armes n'ont pas été détruites? Ou volées?
Franco : Négatif mon garçon. Je n'y crois pas une seule seconde. Tout était, comme je te l'ai dit, ultra sécurisé. Pour nous, tout avait été détruit. Fin de la mission. Point barre.
Maintenant, je sais pas quel âge tu avais en 1997 mais à cette époque s'est produit l'attentat de Phoenix, en Arizona. 7 personnes sont mortes lors du congrès du républicain David Sagall. Lui même a failli y passer...

Mukherjee : Du sarin?
Franco : Tout juste. Des capsules US M139, couplées à un détonateur mécanique. Du travail simple mais efficace. Ce fut un gros scandale à l'époque. Toutes ces capsules provenaient des têtes de missile "Honest John", crées par nos paires dans les années 50. Jamais utilisés officiellement. Bref, toutes les têtes de missiles avaient été stockées quinze ans plus tard à Clausen, en chambres bétonnées, alors que les capsules avaient été extraites et scellées en barils avant leur destruction sur l'atoll.
Mukherjee : Vous me parliez d'une sécurité défaillante sur le site?
Franco. Ouais. Le gouvernement – sûr de l'efficience de l'opération "Steel Box" - a aussitôt lancé un protocole d'enquête et des batteries d'experts américains et européens ont prouvé par A+B qu'il était tout a fait possible de voler des armes chimiques à Clausen. A priori, les allemands n'étaient pas vraiment regardants sur la sécurité ou peut être un peu limités financièrement. Sacré incident diplomatique, mais peu de conséquences en fin de comptes. Aucun vol n'a pu être vraiment prouvé mais honnêtement, je suis presque certain que ca s'est produit la-bas.
Mukherjee : Et donc? L'attentat a été revendiqué?
Franco : Non non, rien de tout ca. Par contre, toutes les pistes de la CIA ont convergé vers un seul homme : Dejan Abranijevic, un ressortissant serbe, susceptible d'avoir foulé le sol américain à plusieurs reprises. Un salopard. Une ordure sans une once de remords qui, lors du conflit serbo-croate du début des années 90 aurait commis de sacrées horreurs dans son pays au sein d'un groupuscule indépendantiste appelé LKV. Je me souviens plus de la signification de ce truc. On parle, là aussi, d'attentats chimiques.
Mukherjee : Un indépendantiste serbe commet un attentat lors d'un congrès républicain? Dans quel but?
Franco : Pfff, l'argent tout simplement. Dès la fin de la guerre en 1995, la CIA a supposé que LKV avait changé ses habitudes pour devenir un vulgaire groupe de mercenaires. J'en viens donc à penser que ton attentat a peut-être un lien avec eux. Dans mes souvenirs, ce sont les seuls qui ont pu entrer en possession de capsules de sarin américaines. C'est pas des branleurs. A l'heure actuelle, Dejan Abranijevic doit encore être recherché par toutes les polices du monde. Si tu es avec les flics, parle leur de tout ça et demande également à consulter son dossier. C'est un sacré malin. Je suis même pas sûr que la vieille photo qu'on a de lui a changé depuis 1997...
Mukherjee : Wow, c'est impressionnant Colonel. Je vous suis redevable.
Franco : Raconte pas de conneries mon garçon. Coince moi plutôt cet enfoiré et tiens moi au courant de la suite des évènements.
Mukherjee : J'y veillerai Colonel. Je vais vous laisser.
Franco : Merci pour ton coup de fil Hritik. Ça m'a fait plaisir de t'entendre.
Mukherjee : Bonne après-midi Colonel.


*Hritik Mukherjee déposa le téléphone sur son socle et resta figé quelques secondes. Autour de lui, les agents de police réquisitionnés virevoltaient dans tous les sens, trop occupés à étudier des pistes déjà obsolètes ou à décortiquer le peu d'informations transmises par le Capitaine Sicks. Le jeune enseignant aperçu auprès du moniteur central le commandant Richardson, le regard verrouillé sur la carte satellite transmise peu de temps au préalable par les services météo du comté. Il le héla de son bureau en levant une main hésitante.*

Mukherjee : Commandant, je crois que j'ai touché le gros lot...

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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeJeu 10 Fév 2011 - 16:42

*Jonathan avait vu juste. Des empreintes de pas s'éloignaient de la carcasse du DC-10 en direction d'un petit vallon encaissé, largement noyé par une matelas de poudreuse des plus inhabituel. L'œil affuté du jeune STARS leur permettait dorénavant de suivre une piste aussi tangible qu'inespérée. Le policier marqua la surprise en découvrant ces traces partiellement recouvertes qui coupaient en ligne droite vers la cuvette puis, dans l'instant, il invita son camarade à partir fissa à la rencontre de cet énigmatique invité. Le ciel crachait sans faillir d'énormes flocons à la blancheur virginale qui – en plus d'étoffer un manteau sacrement conséquent – étaient déjà en passe de combler leur précieux fil d'Ariane.*

*La progression des deux hommes se voulait pénible et particulièrement laborieuse. Dix bonnes minutes passèrent avant que le Capitaine Sicks ne mette enfin pied à l'endroit qu'il considérait être le fond du vallon. C'était une étendue propice à la prolifération de buissons en tous genres mais par chance, les imposants sapins si prospères en ces terres de montagne avaient boudé la zone, laissant un large champ de vision aux policiers d'élite. A contrario, les empreintes de bottes ne profitaient pas de la protection salutaire des branchages et tendaient à s'emplir plus rapidement. Randy imposa toutefois une micro-halte et prit le temps d'avaler quelques gorgées d'eau.*

Randy : Ces traces me paraissent trop claires pour que nous ayons affaire à un mort-vivant. Reste sur tes gardes.

*Le STARS fixa sa petite gourde dans l'un des renforts de sa veste tactique et reprit le fil de son excursion. La visibilité n'était pas fameuse. Le temps d'un instant, il maudit toutes les personnes sur la planète qui avaient contribué de près ou de loin au dérèglement climatique. Bien vite, son regard capta pourtant une masse sombre et ramassée qui se démarquait curieusement du tapis blanc. A 25 bons mètres, à tout casser. Sans ciller, il leva sa main réactive afin de signifier à Jonathan qu'il venait de trouver quelque chose d'inhabituel. Tentant tant bien que mal de rendre sa progression silencieuse, il s'avança à pas de loup sans manquer d'aligner le guidon et la hausse de son UMP sur l'obstacle. D'abord indéfinissable, la chose se dévoila au grès de la progression du policier. Du tissu, des traces ocres dans la neige, des jambes puis un visage décharné. Pas de mystère : un zombie. La charogne – sèche et grise - gisait sur le dos, à demi-enfoncée dans la glace. Son incroyable maigreur témoignait d'une contamination certainement très lointaine. Six mois, ou un an peut être. Vêtu d'un simple short et d'un débardeur effiloché, le malheureux avait probablement été contaminé au printemps ou à l'été avant de déambuler sans fin dans la forêt. Néanmoins, ce n'était certainement pas la goule qui avait marqué la neige de ses pas trainants. Son œil droit avait été percé par un projectile – une balle à coup sûr – qui avait mit fin instantanément à ses "souffrances". Les marques cramoisies rependues autour du crâne indiquaient que celui-ci avait été littéralement traversé par la charge.*

*Le corps n'était pas chaud, bien évidement, mais n'était recouvert que d'une couche superficielle de neige. Le tueur de zombies – probablement à l'origine des pas – n'était pas loin. Randy pressa le commutateur de son dispositif radio.*

Randy [radio] : QG de Alpha 1. L'officier Smith a découvert des empreintes de pas que nous avons commencé à suivre. Nous sommes tombés sur un contaminé qui vient d'être abattu par un tireur inconnu.
Richardson [radio] : Bien reçu Alpha 1. J'aimerai vous envoyer Bravo et Charlie mais les conditions météo ne nous aident pas. Les hommes du RPD se rendent sur zone à pied mais leur progression est très difficile.
Randy [radio] : Bien reçu. Nous mêmes avons un mal de chien à progresser dans cette merde. Je ne compte pas m'éloigner trop longtemps. Si d'aventure nous tombions sur une escouade de MA-121, on risquerait de rentrer au poste façon saucisses-cocktail...
Richardson [radio] : Autre chose Randy...
Randy [radio] : Je vous écoute Commandant.
Richardson [radio] : Le docteur Mukherjee a réactivé l'un de ses anciens contacts afin d'en savoir un peu plus sur les capsules métalliques. A priori, les seules personnes ayant été en mesure d'en dérober à l'armée américaine appartiennent à un groupuscule indépendantiste serbe plus ou moins actif. Deux d'entre eux sont identifiés dans la base : le leader - Dejan Abranijevic - et sa chère fifille, Anka, toute aussi pourrie que lui. Je vous envoie les photos sur votre PDA.
Randy [radio] : Bien reçu. Ce serait dommage de ne pas reconnaitre ces braves gens si j'avais à les croiser...
Richardson [radio] : Méfiez-vous Randy. Le zombie abattu prouve que vous n'êtes pas seuls dans cette foret.
Randy [radio] : Je ne vais pas tenter l'impossible Commandant. Si ca chauffe on se replie sur la zone d'extraction et on attend les renforts. Terminé.


*Le policier se retourna vers Jonathan et vérifia que tout allait bien pour lui. Il se rassura assez vite. C'était un homme vigoureux qui semblait en avoir vu d'autres malgré son jeune age. Sans un mot, il se mit à scruter le versant qui lui faisait face, tentant sans réelle conviction de débusquer le tueur de zombies. Brusquement, la petite sonnerie MIDI de son PDA l'invita à l'extraire de sa poche. Il retira sa mitaine et tapota l'écran tactile afin d'ouvrir le message envoyé par la cellule. Deux photographies – de qualité moyenne - apparurent à l'écran. Un homme d'une cinquantaine d'années et une fille brune plus jeune.*

*La fille. Le STARS zooma sur la photo.*

Randy : C'est pas croyable...
Richardson [radio] : Randy?! Qu'est ce qui se passe?


*Le policier déglutit et resta plusieurs secondes ainsi, les yeux fixés sur la photographie. La mission venait de prendre un tournant inattendu.*

Randy [radio] : Commandant, je connais cette salope.

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Dernière édition par Randy Sicks le Dim 20 Fév 2011 - 18:58, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeDim 20 Fév 2011 - 18:01

*Une humeur plutôt glaciale s'était installée entre les deux agents d'Umbrella. La jeune femme trouvait cet homme hautain et elle en avait plus qu'assez de ses remarques désobligeantes à son égard. Seulement, elle n'avait pas le choix. Elle devait mener à terme cette mission et que ça la plaise ou non, ce serait en compagnie de cet homme*

Raven – Qu’est-ce que c’est ?

*Le jeune USS posa cette question suite au bruit étrange qui s'était fait entendre dans l'appareil. Celia n'avait aucune envie de lui répondre. Il n'avait qu'à se déplacer s'il tenait à avoir la réponse à sa question. Ce qu'il fit aussitôt d'ailleurs. Peut être se doutait-il que son ton déplaisant commençait à irriter la jeune femme et ne l'encourageait pas à coopérer ?*

Raven – Mes ordres sont clairs… Pas de témoins.

*Il n'y avait rien de bien étonnant à cela. Les ordres d'Umbrella étaient les mêmes pour tous. Ne laisser aucunes traces. Qu'est ce qu'il croyait ? Qu'il était le seul à avoir reçu ce genre d'ordre ? Que son statut d'USS lui permettait de faire des choses auxquels les autres membres d'Umbrella n'avaient pas accès ? Ça en devenait vraiment ridicule... La jeune femme préféra ne rien dire et laissa son coéquipier agir. Ce dernier prit les devants et s'avança lentement vers l'entrée de la carlingue. Celia le rejoignit quelques secondes plus tard et fut étonnée de n'entendre aucun coup de feu*

- Je croyais que vos ordres étaient clai...

*La jeune femme n’eut pas le temps de terminer sa phrase. Elle comprit immédiatement en voyant la tenue de la femme ensanglantée pourquoi l'agent Raven n'avait pas tiré. Cette dernière faisait vraisemblablement partie de l'équipage. Comment avait elle pu survivre à un crash de la sorte ? L'avion était certes le moyen de transport le plus sûre, toujours était-il que lorsqu'un accident se produisait, la probabilité de retrouver des survivants étaient infimes*

Raven – Une survivante… On la recueille, on récupère un maximum d’info sur votre colis et sur cet appareil en général puis on la liquide. Est-ce que vous y voyez une quelconque objection ?

*Celia ne pu s'empêcher de lancer un regard noir à son coéquipier. Ce dernier avait vraiment le profil de l'emploi. Il était froid, distant et qui plus est sans scrupules. En même temps, pour faire ce genre de boulot, mieux valait être comme il était et ne pas faire de sentiments. Celia afficha un sourire ironique avant de lui rétorquer sèchement la phrase suivante*

- Je n'en attendais pas moins de votre part agent Raven ...

*Ce dernier fit alors signe à la jeune femme blessée de les rejoindre à bord de l'appareil. Celia tendit son bras gauche pour que la jeune femme blessée s'appuie sur elle et l'aida à monter dans l'appareil avant de l'asseoir. Cette jeune inconnue semblait beaucoup souffrir. Et quoi de plus normal après ce qu'elle venait de subir. Celia allait commencer à l’interroger lorsqu'elle remarqua l'absence de son coéquipier. En effet, l'agent Raven était resté figé à l'entrée de l'appareil au lieu de les rejoindre*

- Qu'est ce que vous foutez ?

*N'ayant aucune réaction de sa part, Celia le rejoignit et regarda dans la même direction que le jeune homme afin de savoir ce qui avait retenu son attention. On pouvait distinguer au loin une silhouette titubante. Ce pouvait être n'importe quoi. Un autre survivant ? Un zombie ?*

- Surveillez là, je reviens !

*Ils avaient déjà perdu assez de temps comme ça. Celia prit les devants et sortit de l’appareil, se dirigeant vers cette fameuse silhouette, son Glock pointant droit devant elle. C'est en s'approchant de cette dernière qu'elle se rendit compte qu'elle avait à faire à un zombie. En même temps, ils se trouvaient en plein cœur de la forêt de Raccoon City. Ce n'était pas franchement étonnant de tomber sur ce genre de créatures. Celia resta discrète pour ne pas attirer son attention. Le zombie qui se trouvait désormais à quelques mètres d'elle se dirigea dans la direction opposée au crash. Seulement, elle préféra l’éliminer plutôt que de le savoir dans les parages. Elle attrapa son poignard qui était calé à sa ceinture. Utiliser son Glock n'était pas une bonne idée, surtout pour une seule créature. Premièrement, elle risquait d'attirer l'attention des deux hommes qui étaient sur les lieux de l'accident un peu plus tôt. Et deuxièmement, elle risquait de faire venir d'autres créatures si tant est qu'ils y en aient d'autres dans les parages. Celia empoigna fermement son poignard et le planta à plusieurs reprises dans le crâne du zombie. Ce dernier s'affala lourdement contre le sol. La jeune femme sortit un mouchoir en papier et essuya la lame rougeâtre de son poignard avant de le ranger. Désormais, ils pouvaient se concentrer sur l’interrogatoire de la jeune inconnue. Elle revint rapidement vers l'appareil et lança, au passage, un regard en coin à son camarade*

- Voilà une bonne chose de faite. Est ce qu'on peut y aller maintenant ?

*Celia s'assit à côté de la jeune inconnue et commença son interrogatoire*

- Qui êtes vous et comment avez-vous survécu à un tel accident d'avion ?

*La jeune femme hésita, tremblotante. Elle devait probablement encore être sous le choc. Cette dernière déposa sa tête entre ses mains et se mit à pleurer. Celia regarda l'agent Raven. Elle se doutait qu'ils n'auraient pas leurs informations aussi facilement que prévu. C'est alors qu'elle commença à balbutier quelques mots*

Jeune inconnue : - Je … je m’appelle Melany et je faisais partie de l'équipage. Je … ne sais pas ce qui s'est passé … Je ne m'en souviens plus ...
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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeVen 25 Fév 2011 - 23:01

HJ : sorry du retard... Celia, après lecture, si tu souhaites que je modifie deux trois choses, n'hésites surtout pas à me le faire remarquer Wink ! Je ne savais en effet pas trop où partir au vu du fait que tu venais juste de débuter ton interrogatoire...

????? - Je … je m’appelle Melany et je faisais partie de l'équipage. Je … ne sais pas ce qui s'est passé … Je ne m'en souviens plus ...

*L’USS en treillis blanc s’était finalement adossé contre l’un des renforts intérieurs de la carlingue défoncée de l’appareil, se tenant légèrement en retrait de la conversation engagée par sa sculpturale partenaire. Tout en restant néanmoins aux aguets, il jetait de temps à autre un regard en direction des hublots brisés donnant sur l’extérieur, faisant le désagréable constat que les bourrasques, lourdement chargées de flocons, gagnaient davantage en force… Et que, par conséquent, le retour vers la « civilisation » risquait de s’avérer plus compliqué que prévu. Au moins avait-il eu le bon réflexe de laisser leur moyen de locomotion à proximité immédiate d’un monticule rocheux, surmonté du large tronc d’un chêne aux branches dénudées. Un point particulier du terrain qui leur serait des plus précieux, mais pas avant une petite approche à l’azimut, au vu des conditions de visibilités qui se dégradaient à vitesse grand V… En effet, à l’heure actuelle et au vu des chutes de neige allant crescendo, la motoneige devait reposer sous une vingtaine de centimètres de poudreuse.*

Il y en aura quand même pour quelques minutes à la dégager de toute cette neige… Fichue tempête !

*Quelques bredouillements, émanant des lèvres de leur « invitée », attirèrent de nouveau l’attention de Benjamin sur les deux jeunes femmes. Apparemment, Celia persévérait dans son effort d’obtenir tant bien que mal, et de façon subtilement détournée, quelques informations. Le Bravo dégrafa la jugulaire de son casque spectra et se délesta enfin de ce dernier, allant presque jusqu’à savourer la sensation d’allègement qu’il éprouva sur l’instant. Posant sa coiffure de kevlar sur l’un des sièges au cuir déchiré du compartiment, il poursuivit ce faisant son attentive contemplation de l’UBCS. Le paramilitaire écouta sans mot dire les balbutiements incohérents de la survivante, tout en ayant le réflexe de consulter brièvement le cadran de sa montre à cristaux liquides… Cinq minutes s’étaient écoulées depuis le début de cette « entrevue » et rien d’intéressant n’en était pour le moment ressorti. Les ordres concernant cette mission de Raven étaient clairs : escorter Raynsford jusqu’au site, l’aider à récupérer le « colis » qui semblait tant intéresser le général Varkos, puis s’exfiltrer le plus rapidement possible en évitant tout contact avec les STARS. Cette gamine leur faisait perdre du temps, et la méthode experte, mais pour le moment infructueuse, de la belle brune ne la ferait sans doute pas parler aussi rapidement qu’il le souhaitait…*

A-t-elle au moins eu connaissance de la nature réelle du « colis » qu’elle devait récupérer ? L’a-t-on envoyé dans ce merdier avec aussi peu d’informations que moi ?

*S’interrogea soudainement le jeune homme, tout en fixant l’espace de quelques secondes les traits agréables de sa « protégée ». Raynsford semblait assez expérimentée dans le domaine de faire parler ses interlocuteurs… Tout du moins à ce qu’il en jugea de ses manières douces et la position qu’elle venait d’adopter vis-à-vis de « Melany », ce qui ne manqua d’ailleurs pas d’élever une nouvelle pointe d’intérêt à son égard… Peut-être que cette collaboratrice de Varkos, au physique des plus avantageux, se trouvait effectivement employée d’ordinaire dans ce genre de rôle par son puissant supérieur, extorquant ainsi il ne savait quels secrets aux personnes tombant dans sa toile. Oui, peut-être y avait-il finalement quelque chose à creuser sous cette agaçante croûte d’arrogantes simagrées. Dans un mouvement souple mais silencieux, Raven se redressa et fit passer son HK MP5 en bandoulière avant de s’avancer d’une démarche apparemment tranquille en direction des deux femmes. Dépassant légèrement sa coéquipière, celui-ci lui posa doucement une main gantée sur l’épaule, lui demandant sur un ton poli, mais dénué de toute chaleur.*

Raven – Je peux ?

* Venant se camper face à la blessée, recroquevillée et l’air quelque peu désemparé, l’agent de blanc vêtu la toisa de haut l’espace de quelques secondes avant de s’accroupir face à elle. Celle-ci s’était mise à sangloter et reniflait à grand peine le filet poisseux de morve mêlé aux larmes qui lui coulait le long du visage, marmonnant d’inintelligibles inepties. Le regard de la jeune femme perdit soudain cet air hagard, pour remonter lentement des rangers de son vis-à-vis et croiser celui, plissé et mauvais, de son interlocuteur encagoulé. Avant qu’elle n’ait le temps de réagir, celui-ci lui plaqua une main sur la bouche, arrachant un gémissement étouffé à la malheureuse tout en envoyant la tête de cette dernière cogner contre la paroi métallique. Les doigts se crispèrent, enserrant fermement et sans doute douloureusement la mâchoire de Melany, à en juger par le côté soudainement exorbités de ses yeux, où fond desquels brillait une lueur de détresse.*

Raven – Maintenant que j’ai toute ton attention… Je vais être direct, « Melany ». Le temps nous est compté. Si tu réponds correctement, tu vivras, dans le cas contraire...

*De sa main libre, et dans un geste fluide, l’USS sortit son couteau de combat de son étui de cordura, fixé à son gilet d’assaut… Pilote de son emploi principal, ses compétences en armes blanches n’égalaient en aucun cas celle des membres les plus expérimentés du Service de Sécurité de la Corp’, à l’instar de Hunk où de ce traître de Rodriguez, éliminé quelques années auparavant. Lentement, Raven approcha la pointe de la lame de l’œil droit de la malheureuse, laissant le métal froid glisser le long de la paupière inférieure et arrachant à celle-ci les bribes d’un gémissement affolé.*

Raven – Je veux d’abord savoir si d’autres membres de l’équipage ont survécu…

*Lentement, Melany acquiesça...*
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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeVen 4 Mar 2011 - 17:18

Ça fait plus de trois ans déjà. Je m'en souviens bien, c'est drôle. A l'époque, un vieux péquenaud du comté avait eu l'idée lumineuse de venir torturer des nanas par chez nous. Sol Terrence. Sacré barjo celui-là. 6 victimes – quand même – avant qu'on arrive à lui mettre la main dessus. En novembre 2007 donc, on le localise dans un hangar de la zone industrielle. On donne l'assaut, le gars se défend, je l'abats. J'ai jamais aimé tirer sur tout ce qui bouge mais là, je peux te garantir que je n'ai eu aucun remord. Bref, on croyait que tout était fini mais ce salopard nous avait organisé un petit jeu de piste bien pervers. Huit filles en danger de mort, planquées dans tout Raccoon City. Des jeux à la con, un peu comme dans Saw mais le tout agrémenté de bébêtes en peau de parapluie rouge et blanc. Et de l'exotique, je peux te le garantir.
J'étais à la tête des recherches. Avec moi, il y avait Mike Victore et Max Stranger. Deux supers gars. Nous avions retrouvé une bonne partie des filles lorsque cette serbe est venue nous faire chier comme un cheveu sur la soupe. Vers minuit il me semble, j'étais parti en direction de l'ancienne bibliothèque ou j'avais appris de source sûre que l'une des disparues – Cassandra Merrick – était enfermée dans les sous-sols. Je croyais l'avoir trouvé mais en lieu et place, je suis tombé sur Anka Abranijevic. Elle m'a piégé. Elle m'a tiré dessus et m'a laissé entre les pattes de deux fichus hunters. Je m'en suis sorti grâce à Stranger. Avant de me laisser en plan, la fille m'avait affirmé qu'elle était là pour réparer les erreurs commises par Sol Terrence. J'ai pas vraiment compris le sens de sa phrase mais après enquête, il s'est avéré que Terrence avait bossé quelque temps pour la Corp. Il s'était fait la malle avec des embryons mais au lieu de les vendre au plus offrant et de se faire des couilles en or, il avait préféré kidnapper des nenettes pour les confronter à ces aberrations. Un vrai malade. On en a déduit que la serbe avait été embauchée par la Corp. Elle a attaqué la cellule de crise au commissariat et détruit à la roquette toutes les preuves mettant Umbrella en porte à faux. Quatre morts dans le service du RPD. On n'a rien pu faire, cette garce a toujours eu une bonne longueur d'avance sur nous. Donc oui, tu comprendras que si on lui tombe dessus, je vais pas lui taper la bise...


*D'ordinaire, Randy n'était pas disposé à raconter ses guerres mais pour le bon déroulement de la mission, il devait bien fournir à son jeune partenaire quelques brèves explications. Il profita de la traversée d'un petit bosquet de pins éparses pour lui révéler les grandes lignes de cette tumultueuse nuit de recherches. La neige tombait drue. Les chaussures d'intervention des deux hommes capturaient a chaque pas de gros amas de poudreuse qui, au fur et à mesure de la marche, se transformaient en blocs de glace compacts prompt à s'encastrer sous leurs semelles crantées. Malgré l'absence remarquée du moindre rayon de soleil, le capitaine des STARS était en sueur. Une sueur glacée, désagréable, qui imprégnait le moindre centimètre carré de son sous-pull en nylon. Il se surprit à frissonner. Pas vraiment bon signe. A vue de nez, ils devaient désormais se trouver à un bon kilomètre de la carcasse de l'avion qui néanmoins, propageait à l’excès une fumée noire toujours aussi piquante.*

*Randy poursuivit en silence. Insidieusement, le portrait d'Anka Abranijevic était en train de monopoliser son esprit à la manière d'une image persistante. Il sourit nerveusement. Ses objectifs de mission étaient on ne peut plus limpides mais il ne pouvait – en aucun cas – laisser filer un adversaire aussi dangereux. Il regarda sa montre et s'octroya un petit quart d'heure de marche supplémentaire avant de retourner auprès de l'avion.*

*Cela étant, les deux hommes grimpèrent un petit repli particulièrement retord. Sous le matelas neigeux, de gros cailloux instables manquaient a chaque pas de les faire chavirer au sol. Le capitaine jura dans sa barbe à plusieurs reprises et agrippa de sa main libre le tronc calleux d'un solide résineux. Il profita de cet appui pour se propulser sur une marche de pierre de deux pieds et demi de haut. La surprise lui serra la gorge lorsqu'il tomba nez à nez avec un homme massif en anorak kaki, pistolet-mitrailleur en bandoulière, en train d'uriner contre une souche décharnée. En un centième de seconde, le STARS attrapa son UMP mais l'antagoniste fit de même, expédiant pour l'occasion une rasade de plomb immodérée dans sa direction.*

*Prévoyant la réaction de l'adversaire, Randy n'eut la possibilité que de basculer en contrebas, se laissant ainsi choir dans la neige. Le choc – sans être excessivement moelleux – fut bien encaissé. Il se releva prestement, exhorta son partenaire, resté quelques dizaines de mètres en retrait, à se poster a couvert. Le jeune Smith se plaqua immédiatement au sol derrière un tronc mort, tandis que Randy dû se contenter d'un maigre sapin. Le claquement perçant des cartouches de 9 mm résonnait encore sous les frondaisons.*

*Le canon de son arme aligné à mi-hauteur, le STARS – exalté par des flux incontrôlés d’adrénaline – était amplement disposé à expédier sa rafale de trois dans la carcasse de son adversaire. Le tuer n'était pas un problème. S'il avait dû compter le nombre de types qu'il avait déjà envoyé au tapis depuis son arrivée à Raccoon City, nul doute que ses dix doigts n'auraient pas suffi au calcul. D'un coup d’œil fugace, il analysa sa position et déplora amèrement le manque d'alternatives qui lui étaient proposées. Large glacis sur sa gauche, gros fatras de ronces sur sa droite – rien qui ne valait la peine de quitter sa piteuse défense. Il devina pourtant la présence rassurante de Jonathan dans son dos, probablement aussi résolu que lui à en découdre. Il était prêt.*

*Seulement, le type en face n'avait - semble t-il - rien d'un idiot de première. Préférant rester sur ses bases, il n'avait pas eu l'amabilité de quitter sa position pour se faire aligner comme un novice. De brèves poignées de secondes passèrent avant que deux cylindres métalliques se mirent à décoller fugacement de la zone de défense de l'adversaire. Des grenades. A mi-hauteur, les deux cuillères de métal furent éjectées, déviant ainsi la course des ogives. Les charges vinrent s'enfouir dans la poudreuse avant d'éclater presque aussitôt. Un abondant brouillard rouge embruma aussitôt le petit sous-bois.*

Damn', des fumigènes!

*Le cœur du policier s'emballa. Il n'avait pas prévu cette alternative. Perclus par de soudains afflux de nervosité, il se mit à caresser sèchement la détente de son HK. Prenant le relais de l’insupportable fumée noire, le nuage de chlorate de potassium couleur indigo masqua la moindre parcelle de terrain précédemment sondée. Randy recula d'un pas, trébucha, manqua de s’écrouler une nouvelle fois au sol puis entreprit de se retirer en silence. Il épia, l'oreille alerte, le moindre signe d'incursion adverse. Les bronches envahies, il se contenta de toussoter discrètement pour ne pas attirer l'attention. En vain. Une formidable masse venait de le percuter sur le flanc droit. Randy ne put amortir sa chute. Il s'affala dans la neige, entrainant avec lui son imposant adversaire. Par la force des choses, il put le considérer plus distinctement. C'était un homme costaud, rasé, les avant-bras recouverts de tatouages. Une sorte de mercenaire de l'enfer, échappé d'un mauvais feuilleton d'espionnage. La brute utilisait ses deux battoirs pour le plaquer au sol mais dans l'instant, il dût employer sa main droite afin d'attraper le grand couteau de chasse fixé à sa ceinture. Randy profita de cet instant de faiblesse pour le repousser d'un violent coup de pied dans l'estomac. Le gaillard bascula en arrière avant de prendre appui pour se redresser illico. Le STARS, bénéficiant d'un moment de rémission inespéré, se releva à son tour. Son UMP abandonné au sol, il se résolu à empoigner son propre couteau de combat.*

Homme : Ја ћу исећи на два дела, копиле!
Randy : Ouais, pareil...


*Bien calé sur ses appuis, Randy esquiva un premier coup de couteau balancé à 90 degrés. Il riposta d'un moulinet mais le mercenaire effectua un bond de côté pour contrer l'attaque. Les deux hommes se soutinrent du regard un court moment puis se mirent à effectuer des pas chassés réduits pour rester hors de portée l'un de l'autre. Du bout du pied, le chauve projeta une trainée de neige au visage du STARS qui – surpris – opposa son bras libre à hauteur du visage. Éprouvé par ce bref moment d'inattention, ce dernier encaissa un violent coup de coude au plexus. Il posa un genou à terre. L'étranger sourit. Il fit sautiller son couteau pour le réceptionner pointe vers le bas.*

Homme : Глупо аматерски ...

*Le souffle partiellement coupé, Randy se redressa en grimaçant. Il s'essuya la bouche sans quitter des yeux son opposant – grossièrement masqué par les volutes de fumée rouge. L'homme se précipita et leva son bras à mi-hauteur, bien décidé à planter sa lame d'acier dans la jugulaire de l'agent. Randy bloqua le coup avec son avant-bras libre mais sous la puissance formidable déployée par l'adversaire, il fléchit dangereusement, laissant approcher irrémédiablement le poignard au plus près de son visage. Aussitôt, il répliqua d'un mouvement circulaire bien senti. Sa lame taillada la cuisse gauche du chauve qui hurla de douleur avant de reculer en serrant les dents. Ne se souciant guère de sa blessure, il attaqua de plus belle, la main droite crispée sur le manche de son arme. Randy déglutit et fit de même. Lorsqu'il se décida à porter l'estoc sur la poitrine de l'opposant, celui-ci amorça une volte rapide et passa derrière lui En un éclair, il enserra son avant-bras libre autour de son cou et entreprit de l'étouffer. Privé immédiatement d'air, le STARS échappa un bref gémissement guttural. Sa vue vint à se troubler et les uns après les autres, ses doigts se desserrent, laissant échapper dans la poudreuse son seul moyen de défense. Le chauve leva son bras en l'air et tel un scorpion, s’apprêta à donner le coup de grâce.*

*Randy savait que son aventure se terminait maintenant mais contre tout attente, son adversaire desserra son étreinte mortelle, le laissant choir au beau milieu du blanc manteau. Les oreilles sifflantes, il avait perçu une détonation fugace – sans être véritablement certain que ce n'était pas un caprice de son organisme malmené. Lorsque sa vue redevint plus nette, la silhouette immobile de son camarade Jonathan Smith sonna comme une évidence. Pistolet en main, le jeune agent venait de le tirer d'un sacré mauvais pas.*

*Touché en plein milieu du dos, le mercenaire se languissait à genoux, à quelques pas de lui. De longs filets de sang coulaient des commissures de ses lèvres pincées. Dans un ultime effort, il se redressa en hurlant et se précipita avec désespoir sur le jeune Smith. Hagard, Randy tâtonna dans la neige pour récupérer son couteau puis, lorsqu'il posa ses doigts dessus, concentra toute son énergie pour le jeter avec soin. L'arme blanche tournoya avec célérité et se planta à l'oblique dans la nuque du colosse. C'était terminé. La carrure massive bascula en avant et fut aussitôt engloutie par le matelas immaculé.*

*Randy s'effondra au sol. La gorge brulante, il prit le temps de recouvrer ses forces. Ni la fumée suffocante, ni le contact glacé de la neige n'avait une quelconque importance. Il était en vie.*
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Jonathan Smith

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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeSam 5 Mar 2011 - 21:06

(HJ: Désolé du très grand retard, l’école prend beaucoup de temps dans mon horaire… Merci Randy d’avoir continué sans moi et aussi d’avoir contrôlé un peu mon personnage!)

*Les deux hommes commencèrent leur marche en suivant de près les empreintes de pied laissé dans la neige. La tempête commençait vraiment à être embêtante dans l’avancé des deux STARS et cela, même si ils étaient légèrement protégé par les arbres de la grande forêt. Il régnait un grand silence entre eux du fait que progresser demandait un certain effort. Après une dizaine de minutes, l’agent Sicks arrêta sa marche et Jonathan vit que les traces n’allaient pas plus loin.
L’agent Smith regarda autour de lui pour remarquer qu’ils étaient rendu assez profonds dans la forêt pour que la tempête n’est pas affecté les alentours.

Randy : Ces traces me paraissent trop claires pour que nous ayons affaire à un mort-vivant. Reste sur tes gardes.

*Jonathan fit un signe d’approuvassions de la tête, étant encore un peu à bout de souffle. Ils reprirent ensuite leurs route mais un peu plus loin, l’agent Sicks remarqua quelque chose dans la neige pas trop loin de l’endroit où était les STARS. Les deux hommes se dirigèrent à cet endroit, tous deux leur arme dégainé et pointé devant eux, pour découvrir la carcasse d’un homme presque totalement enseveli sous la neige. En fait, c’est ce que pensait Jonathan pensait avant qu’il prenne un bon coup d’œil au corps. Une analyse fit réaliser à l’agent que le corps qui trainait dans la neige n’était pas un homme mais bien l’un des fameux morts-vivants qui avait presque fait la popularité de Racoon City. Ceci était la première fois que Jonathan voyait un zombie, qu’il soit mort ou vivant – enfin, re-mort ou mort et encore debout – et il sentit un grand frisson lui parcourir tout le corps, et ce n’était pas à cause du froid.

*Enlevant son regard dégouté de la carcasse et se concentrant sur son coéquipier, qui sortait de sa poche un petit appareil PDA et le regarda. Le regard que donna l’agent Sicks à l’appareil inquiéta Jonathan. Celui-ci s’approcha de son coéquipier et regarda l’écran de PDA. Il y avait la photo d’un homme et d’une femme. Le STARS alluma alors sa radio pour écouter la conversation en cours.

Randy : C'est pas croyable...
Richardson [radio] : Randy?! Qu'est ce qui se passe?
Randy [radio] : Commandant, je connais cette salope.


*Jonathan, maintenant très intrigué, regarda de nouveau la photo de la femme sur le petit écran. C’est une assez jeune femme, peut-être l’âge de Jonathan, avec des cheveux brun et un regard qui n’incitait rien de bon. Le STARS regarda alors son partenaire.

Jonathan : Qui c’est cette fameuse salope?

*L’histoire que lui raconta Randy fit presque frissonner Jonathan de respect pour l’agent Sicks. C’était comme s’il venait de recevoir une gifle en pleine figure. Smith croyait qu’il avait quand même beaucoup d’expérience dans le côté dangereux de son travail, mais ce que lui racontait Randy sortait tout droit d’un de ces grands films d’action qui te font agripper ton siège jusqu'à la fin.

*Jonathan se sentit alors fier. Il venait de se faire transférer à Racoon City et il avait la chance de faire sa première mission avec un des grands du métier. Après avoir terminé son récit, il y eu un silence d’une dizaine de secondes. Cette femme, cette Anka Abranijevi, n’annonçait rien de bon dans le cours de la mission. Et Smith qui croyait passer sa journée à aménager sa nouvelle maison en écoutant des bon vieux hits de Rock Classique était maintenant dehors, en pleine mission qui plus avançait, plus devenait dangereuse.

*Les deux hommes recommencèrent leur marche infernalement glaciale. Ils reprirent une petite pause histoire de boire un peu d’eau. Randy s’agrippa après un arbre et monta sur une pierre. Jonathan n’eut même pas le temps de se rendre compte de ce qui se passait qu’il était déjà au sol, derrière un vieux tronc d’arbre, à se protégé de rafales de projectiles.

*Jonathan sortit son arme et mais n’avais pas le courage de sortir de son abris pour pointer l’ennemi à cause de toutes les balles qui volait dans tous les sens. Il n’eut pas le temps de faire quoi que ce soit. Déjà, de la fumée rouge très épaisse commença à se répandre partout autour, aveuglant tout le monde. Il régnait maintenant un grands silence, l’on pouvait seulement entendre le son du vent. C’est alors que le STARS entendit des sons provenant de sa gauche. C’était sûrement Randy qui se battait avec l’ennemi. Jonathan se dirigea doucement vers l’endroit d’où venaient les bruits mais il fût alors agrippé par le cou et entrainé vers l’arrière.

*Il trébucha au sol mais cela n’empêcha pas son assaillant de continuer à l’étrangler et à le trainer au sol. Le STARS ne pouvait pratiquement plus respirer. Juste au moment où il allait perdre conscience, une grande monté d’adrénaline monta dans le corps de Jonathan et il prit le pied de son agresseur et avec une grande force, réussit à lui faire perdre son équilibre, du même coup, à lui faire lâcher prise sur son cou.

*Tout de suite après, Smith se leva et regarda vers son adversaire. Il ne pouvait pas voir beaucoup de choses mais réussis néanmoins l’identifier comme étant un homme très costaud. Jonathan ne laissa pas le temps à l’homme de se relever et lui asséna un grand coup de pied en pleine figure. L’homme lâcha un cri de douleur. Smith voulu en donner un autre mais son opposant lui agrippa la pied à la dernière secondes lui donna un coup de poing sur le genou, se qui eut pour effet de faire tomber Jonathan sur ses genou. L’homme se releva avec une vitesse presque inhumaine et dégaina son arme, un révolver presque aussi gros qu’une mitrailleuse. Celui-ci braqua le bout de son arme sur le front de Jonathan.

Homme : Сделанный твои просьбы идиот!


*L’homme fit une grosse erreur en attendant deux petite secondes de trop, sûrement pour garder le suspense, car Jonathan eu juste le temps de dégainer son couteau et de le planter directement dans le poignet de son ennemi, le faisant desserrer son étreinte sur son revolver. Jonathan se releva alors et poignarda l’homme dans le ventre et une autre fois en plein cœur avec cette fois un peu plus de force, histoire de traverser la cage thoracique. L’homme regarda alors Jonathan dans les yeux, cracha un peu sang de sa bouche et s’effondra au sol pour ne plus jamais bouger.

*Ne prenant pas le temps de reprendre son souffle, Jonathan écouta autour de lui car il ne pouvait toujours pas voir beaucoup de choses autour de lui. Il entendit des bruits sourds provenant de sa droite. Il sortit son arme de son étui et se dirigea vers le bruit. Il distingua alors une grande silhouette. C’était évidemment l’autre homme qui était sur Randy et qui s’apprêtait à poignarder le STARS. Sans même penser, Jonathan tira un coup dans le dos de l’homme. Celui-ci, après deux secondes, se releva, se tourna, regarda Jonathan d’un air meurtrier et couru droit vers Smith mais en plein milieu de sa course, s’arrêta net. Il tomba alors à genou et puis figure première dans la neige. Il était mort.

*Jonathan se précipita alors sur Randy, qui était par terre. Il le regarda et vit que Randy était à bout de souffle, Jonathan aussi d’ailleurs. Il s’effondra à côté de son coéquipier. Il pouvait maintenant ajouter deux hommes à sa liste de personne tués, ce qui la rendait maintenant au nombre de trois. Mais ses deux hommes n’avaient rien à voir avec celui qu’il avait tué alors qu’il était encore à Los Angeles. C’est alors qu’il se surprit à verser une larme. Tuer allait décidément être quelque chose dont il n’allait jamais s’habitué. Après quelques minutes, il reprit tout de même ses esprits et se leva.

Jonathan : Bon, on devrait peut être retourné à l’avion, il ne faut pas rester ici, même si je ne l’espère pas, je crois qu’il y en a d’autres aux alentours.

*Il aida Randy à se relever. La fumer s’était maintenant dissipé et les deux hommes pouvaient enfin voir correctement. Jonathan regarda vers le grand nuage de fumée noire qui émanait toujours de l’avion. Il prit le temps de faire sûr que tout était sous contrôle et recommença sa marche, cette fois du côté opposé, suivi de Randy. Après une vingtaine de minutes, les deux STARS étaient de retour là où il avait commencé leur mission mais cette fois, il y avait certaines choses de différents. La tempête s’étant enfin un peu calmé, l’on pouvait entendre, provenant de la carcasse de l’avion, des voix. Les deux hommes s’accroupirent près d’un buisson pour ne pas se faire remarquer et ils écoutèrent.

???: Maintenant que j’ai toute ton attention… Je vais être direct, « Melany ». Le temps nous est compté. Si tu réponds correctement, tu vivras, dans le cas contraire...
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Celia Raynsford

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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeDim 6 Mar 2011 - 16:27

*Celia soupira longuement. Elle commençait à fatiguer de n'obtenir aucune information valable de la part de cette jeune femme. Jusqu'à présent, cette dernière leur avait donné comme seule information, le lieu de départ et d'arrivée prévue de cet avion, le nombre de personne présente à bord et le nombre approximatif de colis qui avaient été chargés. Bref, rien de bien intéressant en somme. D’autant plus que d'après cette jeune femme, il y avait une bonne vingtaine de colis à bord, tous de taille similaire. Cela signifiait donc que la tâche de retrouver le colis recherché, allait se révéler d'autant plus délicate. Tout en sachant qu'avec le crash de l'appareil, ces derniers étaient éparpillés dans toute la carlingue et même dans les endroits les plus insolites. Autant dire que les deux agents d'Umbrella étaient là pour un petit moment encore*
*En plein interrogatoire, Celia sentit une main se poser sur son épaule, ce qui eu pour effet de la faire frissonner. En effet, elle ne s'y attendait pas. Elle tourna légèrement la tête et aperçu son coéquipier. Rien de bien étonnant, sauf que jusqu'à présent, les deux agents avaient été très distants l'un envers l'autre. Le courant était plutôt électrique depuis leur rencontre et ce geste pourtant anodin, la surprit grandement*

Raven : – Je peux ?
- Oui, vous pouvez !


*La jeune femme venait de lui parler sur un ton très sec. Elle voulait en réalité lui faire comprendre qu'il était justement temps qu'il s'y mette. Jusqu'à présent, il était dans son coin, écoutant patiemment mais n'agissant pas. Et elle devait l'avouer, son attitude de « je m'en foutiste » l’agaçait quelque peu. Celia se releva et se dirigea vers l'entrée de la carlingue, laissant la place à son coéquipier. Elle s'adossa à la paroi de cette dernière, observant avec attention la méthode de l'USS. Il lui tardait de savoir s'il allait être plus persuasif qu'elle. Celia ne pu s'empêcher de tressaillir lorsqu'elle le vit poser sa main de manière très ferme sur la mâchoire de cette jeune survivante. Mais elle fut d'autant plus surprise lorsqu'elle le vit sortir son couteau et l'apposé sur la joue de la jeune Melany, à quelques centimètres seulement de son œil. Qu'avait il en tête ? L'intimider pour mieux la faire parler ? En même temps, si cette jeune inconnue était une citoyenne lambda et n'avait reçu aucune formation particulière pour résister à un interrogatoire forcé, il était évident que ça ne pouvait que fonctionner. Celia ne partageait pas ses méthodes, mais elle ne pouvait intervenir. Il était là pour ça après tout*

Raven : – Maintenant que j’ai toute ton attention… Je vais être direct, « Melany ». Le temps nous est compté. Si tu réponds correctement, tu vivras, dans le cas contraire... Je veux d’abord savoir si d’autres membres de l’équipage ont survécu…

*La jeune survivante, sans doute terrorisée par ce qui était en train de se passer, acquiesça. Elle n'était donc pas la seule. C'est alors que Celia sentit une main gantée se refermer à son tour sur sa mâchoire. Quelqu'un, visiblement un homme, au vu de la taille de sa main, venait de se placer derrière elle et la maintenait fermement contre lui. La jeune femme n'avait rien vu venir. Elle se demandait même comment il avait pu être aussi discret. La question n'était pas là. Qui était il et que voulait il ?*

?? : - Effectivement, moi aussi j'ai survécu au crash …

*C'est alors que ce même homme sortit un couteau et le plaça à son tour sur la joue gauche de Celia. Le contact froid du métal fit frissonner la jeune femme. A vrai dire, elle n'était pas vraiment rassurée là. Elle s'était faite avoir comme une bleue et elle avait du mal à croire qu'elle ne devait compter que sur son coéquipier, l'agent Raven*

?? : - Je vous conseil de la libérer ou je défigure le joli minois de votre copine.

*Celia ne pu s'empêcher de lever les yeux au ciel. Elle était dans un beau pétrin et pour une fois, elle ne pouvait pas compter que sur elle même. L'homme, comme pour appuyer ses dires et prouver à l'agent Raven qu'il ne plaisantait pas, resserra un peu plus son emprise sur Celia, lui coupant l'espace d'un instant la respiration*
*Avant même que l'agent Raven n'est eu le temps de dire ou de faire quoi que ce soit, des coups de feu se firent entendre, ce qui eu pour effet de faire baisser la garde de son assaillant. L'occasion était trop belle. Même si l'opération était risquée, Celia attrapa en l'espace de quelques secondes à peine, l'arme blanche qu'elle avait constamment sur elle, en l’occurrence, cette fois-ci à son ceinturon, et la planta dans le bras musclé de son agresseur. Oui car bien que menaçant, la jeune femme avait pu remarquer que ce n'était pas le genre d'homme qui avait l'habitude de prendre en otage des personnes. En effet, il n'avait même pas prit le soin de la fouiller et encore bien moins de récupérer ses armes. L'homme émit un cri de douleur avant de lâcher son couteau et par la même occasion son emprise sur Celia. Cette dernière en profita pour faire volte face, attraper son Glock et braquer ce qu'elle espérait être l'ultime survivant. Comme l'agent Raven l'avait si bien souligné, il avait pour ordre de ne laisser aucun témoin. C'est la raison pour laquelle la jeune UBCS tira à plusieurs reprises sur l'homme qu'elle avait en face d'elle. Elle ne tenait pas à ce qu'il répète ce qu'il avait entendu avant de monter à bord. Ce dernier s'effondra lourdement au sol, sous les cris et les larmes apeurés de la jeune Melany. A ce moment là, elle se doutait que son sort était bel et bien scellé. Celia se tourna vers son coéquipier avant de rétorquer*

- Occupez vous d'elle et aidez moi à mettre la main sur ce colis. Il ne nous reste plus beaucoup de temps avant qu'ils ne réapparaissent.

*Celia faisait bien évidemment allusion aux deux hommes qui étaient présents sur les lieux avant qu'ils ne viennent à leur tour fouiller la carlingue. Ni une, ni deux, la jeune femme se mit à observer minutieusement chaque colis. Celui qu'elle devait trouver portait la référence 412. C'est affalée au sol, en train d'examiner les colis qui avaient glissé sous les sièges qu'elle le trouva enfin. Après de longues minutes de recherche, les deux agents d'Umbrella avaient en leur possession ce pour quoi ils étaient venus. Celia se releva et afficha à l'égard de son coéquipier un sourire satisfait*

- Je l'ai !

HJ : Tu vois je suis sympa Benji, je te laisse le soin de tuer ton innocente victime. ^^
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Benjamin Mornant

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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeSam 12 Mar 2011 - 8:48

HJ : sorry du post assez court qui ne fait pas beaucoup avancer les choses... Ca le fera un peu plus la prochaine fois.

*Raven adressa un hochement de tête à l’UBCS puis se redressa, maintenant en joue la jeune femme recroquevillée et tremblante, pour se saisir de son casque Spectra à la peinture blanche écaillée. Se recoiffant de celui-ci, l'USS réfléchit aux deux options qui se proposaient à lui concernant la jeune « Melany » : la première consistait à l’éliminer purement et simplement ici-même, dans cette épave, puis y claquer une grenade incendiaire… Personne n’irait chercher les restes du dispositif pyrotechnique au vu de l’état déjà avancé de la calcination de l’appareil, et le meurtre passerait inaperçu. La seconde solution envisageable était d’entraver la prisonnière et de l’utiliser pour couvrir leur repli jusqu’à la motoneige… Un appât à zombie moins récalcitrant que les deux paramilitaires d’Umbrella, ou une diversion macabre qui ne manquerait à coup sûr pas d’attirer le binôme « d’invités mystères ». Quelque soit l'idée retenue, celle-ci signait dans tous les cas l'arrêt de mort de leur prisonnière, qui avait vu le visage de sa « camarade ».*

Melany – Lâchez-moi… Je vous ai…
Raven – La ferme…


*Lâcha-t-il froidement après avoir plaqué brutalement la blessée contre le plancher métallique rugueux de la carlingue, lui calant un genou sur la nuque dans un mouvement souple pour y exercer une pression douloureuse. Les protestations de celle-ci se transformèrent en un petit gémissement de douleur tandis que Benjamin ouvrait l’une des poches de son gilet d’assaut pour se saisir d’un serre flex. De plusieurs gestes experts, qui durent parfois être douloureux pour obtenir une docile coopération, la silhouette en treillis blanc amena finalement la rescapée à ramener successivement ses bras dans son dos. Une fois les poignets de cette dernière fermement entravés par leur lien en polyamide, Raven se redressa, la laissant étendue face contre terre, et rangea son couteau de combat dans l’étui fixé à son brelage avant d'adresser un bref hochement de tête à Celia.*

Raven - On l’emmène. *Articula-t-il sur un ton neutre, avant d’ajouter.* Pour le moment… Je vais vous la confier, et prendre le temps de nettoyer quelques traces. *Il poursuivit tout en mettant un genou à terre pour placer son petit sac tactique devant lui, et ouvrir la fermeture éclair de la plus grande poche.* Des flics viendront tôt ou tard ici… Et ils n’auront pas trop de difficultés à découvrir que quelqu’un est passé par là. *Dit le jeune homme en mentionnant implicitement le cadavre truffé de plombs de celui qui avait eu la mauvaise idée de s’en prendre à la jolie brune.*

*L’USS sortit de sa musette un pot thermique de dimension moyenne, dont il prit soin de vérifier l’état de l’enveloppe, avant de le poser sur le sol défoncé de l’épave. En dépit de son regard impassible, Benjamin était de fait complètement absorbé par sa tâche… Un état second hérité probablement du traumatisme lié à son crash quelques années auparavant, et aux cicatrices que lui laissèrent l’incendie de son appareil. Loin de ces rescapés ne pouvant plus voir une étendue d’eau après une noyade, le paramilitaire avait néanmoins, et inconsciemment, adopté une attitude plus prudente à l’égard de tout ce qui pouvait s’enflammer.*

Raven – Vous pouvez toujours glisser votre paquet dans mon sac… Je m’occuperai de le transporter. * Murmura-t-il dans un souffle, en sortant le dispositif de mise de feu pour le fixer de ses doigts gantés sur la charge de phosphore de l’engin pyrotechnique.*

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Randy Sicks

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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeVen 7 Oct 2011 - 17:42

Hj : De retour dans l'aventure! Smile Cette réponse sera rapidement suivie par une intervention du PNJ.

Petit hors sujet également, je suis ravi de voir que les gens de chez Capcom ont utilisé MON idée pour le nouveau RE Revelations! L'avion crashé, la neige, la montagne, les deux agents qui s'approchent... tout y est! Laughing Laughing



*Des anonymes, bien entendu. Les hommes abattus portaient tous les deux des parkas militaires doublées de laine épaisse, des pantalons camo et des bonnes vieilles rangers de troufions. Pas de papiers, pas de plans, seulement leurs pistolets-mitrailleurs - des Steyr TMP de fabrication autrichienne. Encore éprouvé par la rude échauffourée, le STARS pris le temps de souffler, de boire un coup et de rendre compte au commandant Richardson après avoir pris le soin de photographier les deux dépouilles. Le chef du STARS lui révéla à quel point la progression des agents de terrain du RPD était ralentie par les piteuses conditions météorologiques du moment et - cerise sur le gâteau - comment la direction des unités aériennes avait décidé de faire rentrer les deux hélicoptères, trop exposés. Randy se gaussa d'un rire jaune en comprenant qu'une fois de plus, lui et le jeune Smith allaient devoir se démerder comme des grands.*

*Le blanc virginal du ciel, constellé de gros flocons tourbillonnant imposait un retour rapide. Les corps encore chauds des tueurs se noyaient déjà sous un masque de neige fraiche alors que la bouillonnante fumée noire qui se répandait hors de l'avion peinait désormais à se démarquer. A distance raisonnable, l'agent se mit à suivre son partenaire qui avançait d'un pas décidé et plein d'entrain.*

*Le retour se fit sans encombre mais le policier avait imposé à Smith une progression encore plus prudente qu'à l'allée. Échaudé par son combat, il avait tenu à longer les franges de pins pour se couvrir, à se positionner le long des versants afin de se rendre invisible et à faire le moins de bruit possible lorsqu'il fallait franchir taillis, futaies et autres ramassis de ronces séchées. Vingt bonnes minutes furent nécessaires pour rebrousser chemin. L'avion, placide, n'avait pas bougé d'un iota. Il avait continué à se consumer depuis la soute ; une bonne partie de la carlingue étant désormais couverte d'un noir charbonneux qui tranchait singulièrement avec le reste du paysage. Comme il l'avait pressenti, le nuage suffocant s'était pourtant partiellement étouffé et les longues volutes ocres qui s’échappaient toujours de la carcasse se faisaient volontiers malmener par le fouettement des bourrasques glacées.*

*Parvenu à quatre-vingt bons mètres du DC-10, Randy cala son regard sur la petite ouverture rectangulaire qu'ils avaient franchie plus tôt dans l'après-midi. Lorsque une ombre fuyante s'imposa dans l'encadrement, il cru au mirage. Il stoppa net sa progression, leva le bras et s’efforça de distinguer quelque chose au travers des tourbillons de glace. Il perçut alors plusieurs bruits sourds, des impacts puis des éclats de voix à peine plus distincts que de vagues murmures étouffés. Pas de doute, il y avait du monde la dedans. Il ordonna fissa à Jonathan de se mettre à couvert avant de s'accroupir lui-même derrière un petit buisson de genévrier sauvage. Bonne pioche, la touffe d'épines nappée de neige le rendait pratiquement invisible aux yeux de ceux qui se trouvaient dans l'alignement. Pourtant, d'horribles doutes l'accompagnèrent derrière cet abri de fortune. Et si les types de l'avion les avaient vu arriver de loin? S'ils avaient envie de les faire approcher pour mieux les surprendre? Qui cela pouvait il bien être après tout? Les mercenaires? Umbrella?*

Randy [radio – voix basse] : QG de Alpha 1. Nous sommes de retour sur l'objectif. Plusieurs individus non identifiés à l’intérieur.

QG [radio] : Bien reçu Alpha 1. Restez à couvert, n'allez pas au contact!


*Le STARS s'accorda une œillade furtive en direction de la porte d'accès. Il se trouvait à environ soixante-dix mètres en amont de l'appareil, légèrement excentré sur la droite. Jonathan Smith était positionné plus près dans l'axe, lui aussi parfaitement masqué par d'épaisses touffes d'aiguilles. Sans paniquer, il aligna les organes de visée de son arme sur le seuil d'embarquement défoncé. Il ne dut attendre qu’une poignée de minutes avant que deux silhouettes balayées par les vents ne sortent de l'appareil. La première, titubante, était petite et menue ; la seconde à peine plus épaisse. Enfin, un troisième individu – certainement un homme – se coula hors de l'avion et envisagea un retour rapide vers ses deux acolytes.*

*Randy souffla longuement et anticipa un plan d'urgence. Il n'allait surement pas attendre que le petit groupe ne vienne le débusquer. Si d'aventure ils s'approchaient trop, il allait devoir intervenir, voir même faire feu en cas de menace immédiate. En espérant compter sur le soutien de John Smith.*
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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeDim 9 Oct 2011 - 21:27

*Du haut du vallon, Anka Abranijevic embrassait la plaine sur son ensemble. A gauche, un boqueteau de pins malingres qui s’étiolait vers l'ouest ; à droite, les premiers amoncellements de pierraille qui présageaient des hauteurs d'Arklay et enfin au centre, l'avion, calciné, tordu, échoué sur une large nappe glacée. En le voyant noircir au loin, la serbe frissonna d'un plaisir irrépressible. Une bien belle opération, menée sans encombres. Dès demain, l'argent serait viré sur son compte et à 07 heures du matin pétantes, le premier vol pour Djibouti lui permettrait sans heurts de se mettre au vert dans ses quartiers d'été. Détruire un avion n'étant pas une action anodine, surtout aux États-Unis, il lui avait été fortement conseillé de faire la morte quelques temps avant de se remettre aux affaires. La perspective de se faire bronzer au soleil en bordure du golfe d'Aden ne déplaisait pas à la belle mais dans son esprit, trop de choses clochaient encore. Les coups de feu d'abord, puis Marko et Dušan qui ne répondaient plus. Et si ses mystérieux employeurs éprouvaient des scrupules à laisser en vie de vulgaires mercenaires comme eux? Après tout, Anka n'était pas dupe et reconnaissait volontiers ne pas être une personne de confiance. Les funestes ambitions de la corporation semblaient légitimes.*

*Et puis il y avait ce colis. Son interlocuteur soviétique n'avait pas été bien loquace lors de son engagement mais il avait été forcé de lui en toucher deux mots - sans préciser son contenu, naturellement. N’empêche, abattre un avion pour un simple colis rendait le contenu de ce dernier bien plus inestimable qu'une vulgaire valise remplie de dollars. L'avion, il était précisément à 600 mètres d'elle. C'était tentant. Trop tentant.*

*La difficulté pour la serbe était de mettre la main sur le bon paquet parmi toutes les innombrables babioles que le porteur de Trans Ellis Ltd convoyait vers la Biélorussie. La chance lui souriant, elle venait de capter au travers de sa lunette la silhouette gracile d'une jeune femme qui s'était débarrassée d'un rôdeur à l'arme blanche avant d'entrer dans la carlingue par un seuil arraché. Umbrella étant déjà dans la place, il lui suffisait d'attendre que les soldats sortent pour pouvoir s'en occuper sans risque. Un vrai jeu d'enfant. Couchée à même la neige sur un éperon rocheux, la serbe avait configurée avec soin son fusil Zastava et malgré les tourbillons déviants, elle était certaine de faire un carton. Pas question de flancher.*

*Il lui fallut attendre dix bonnes minutes avant de discerner un semblant de mouvement. Des coups de feu avaient été tirés, de quoi la mettre sur le qui-vive. Elle rectifia dès lors sa position, cala la crosse du fusil dans le creux de son épaule et posa son doigt sur la détente. Barbouillée de neige filante, la lunette renvoyait une image certes rapprochée de la carlingue mais manquant véritablement de netteté. Lorsqu'une première silhouette s'extirpa péniblement de l'encadrement, il lui était impossible de discerner clairement à qui elle avait à faire. Une femme à priori. La mercenaire patienta quelques secondes, deux autres individus émergèrent, puis plus rien. Parfait. Sans se précipiter, elle aligna la toute première cible, souffla longuement, bloqua sa respiration avant de presser la détente d'une longue caresse progressive. La détonation claqua. Dans l'instant, la première cible s'effondra sur le flanc, le crâne traversé par la charge de 7,62. Anka remonta vivement le fût de son arme, prête à poursuivre les exécutions lorsqu’une vive explosion, soudaine, lumineuse, l'aveugla un instant. L'avion venait de s'enflammer et les deux survivants prenaient déjà la fuite. La serbe cracha un juron et balaya la zone pour les verrouiller à nouveau. En agissant de telle manière, elle ne s'attendait pas à débusquer deux nouveaux intervenants, cachés derrière d'épais bosquets. Embarrassant. Mais impossible de reculer maintenant.*

La croisée des chemins Ankas

PNJ joué par Randy Sicks

Hj : J'ai pris l'initiative de vous faire tous un peu bouger pour relancer l'action. Smile
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Celia Raynsford

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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeVen 28 Oct 2011 - 15:57

*Leur mission était remplie. Il ne restait plus qu'aux deux membres d'Umbrella Corporation d'éliminer le témoin restant et de repartir aussi furtivement qu'ils étaient arrivés. Ni vu, ni connu, personne n'aurait alors jamais su qu'ils avaient récupérer ce fameux colis. Mais voilà, son coéquipier ne l'entendait pas tout à fait de la même façon*

Raven : - On l’emmène. Pour le moment… Je vais vous la confier, et prendre le temps de nettoyer quelques traces. Des flics viendront tôt ou tard ici… Et ils n’auront pas trop de difficultés à découvrir que quelqu’un est passé par là.

*La jeune femme fronça les sourcils. Elle ne comprenait pas pourquoi il tenait tant à emmener le seul et unique témoin de leur mésaventure. C'était risqué, trop risqué même. Elle pouvait s'enfuir et parler même si elle semblait inoffensive et qu'ils étaient deux personnes armées contre une seule sans défense*

- Il faut l'éliminer ! On ne peut pas se permettre de la garder en vie !

*Son coéquipier ne l'écoutait déjà plus, trop occupé à installer le dispositif qui effacerait toutes preuves de leurs venues sur les lieux. La jeune femme soupira. C'était franchement pas une partie de plaisir que de travailler avec un homme aussi têtu que lui. Il lui tarder de terminer tout cela et de rentrer bien au chaud chez elle. C'est la raison pour laquelle elle ne protesta pas d'avantage. Plus ils confronteraient leurs divergences d'opinions et plus ils perdraient de temps, car il fallait avouer que depuis leur rencontre, ils n'étaient pas tombés d'accord sur grand chose*

Raven – Vous pouvez toujours glisser votre paquet dans mon sac… Je m’occuperai de le transporter.

*Celia s’avança vers le jeune homme et balança le colis dans son sac, manifestant ainsi son mécontentement. Sans attendre, elle incita, en pointant son Glock contre le dos de cette dernière, la jeune Melany à avancer. Elle était tellement terrorisée qu'elle ne se fit pas prier et se dirigea vers la sortie de l'avion, suivie de prés par Celia, puis une fois son dispositif installé, par l'agent Raven. Dehors, la jeune UBCS prit soin de vérifier les alentours avant d'avancer d'avantage. La neige se s'était pas arrêtée de tomber, bien au contraire, elle s'était intensifiée et épaissie. Leur progression allaient inévitablement être ralentie par le mauvais temps. Du peu qu'elle pouvait voir, il ne semblait y avoir aucun danger*

*C'est quelques secondes seulement après être sortie de l'appareil, qu'une détonation se fit entendre et que le corps de la jeune Melany s'effondra lourdement au sol, devant les yeux ébahis de Celia. Cette dernière mit un certain temps avant de comprendre que sa tête était mise à prix. Ce n'est qu'au moment de l'explosion de l'avion que la jeune femme couru droit devant elle, avant de plonger dans la neige , rampant ainsi jusqu'à une butte raisonnablement haute pour se protéger elle ainsi que son coéquipier. Elle se tourna vers celui-ci afin de se rassurer sur son état de santé*

- Vous n'êtes pas blessé ?

*C'était d'avantage une question de politesse que de réellement savoir s'il était ou non blessé. En effet, un seul coup de feu avait été tiré et c'est la jeune Melany qui en avait fait les frais. Du peu qu'avait vu Celia, la balle avait traversé le crâne de droite à gauche. Cela laissé supposer que le tireur se trouvait sur leur droite, direction identique à celle où ils avaient laissé leur motoneige. C'était donc impensable de tenter de se rendre jusque l'engin. La visibilité était bien trop faible pour savoir où se trouvait précisément le tireur et tenter quoi que ce soit*

- D'après ce que j'ai pu en déduire, tant que nous restons derrière cette butte, le tireur ne peut pas nous atteindre. Par contre, impossible de se rendre jusqu'à la motoneige sans être tirés comme des lapins.

*Au loin, derrière la carlingue, l'explosion avait extirpé deux silhouettes de derrière les bosquets. Celia venait tout juste de les apercevoir. Une chose était sûre, les deux agents d'Umbrella n'étaient plus seuls. Derrière eux se trouvait un tireur invisible et devant eux, deux silhouettes dont ils ignoraient tout, se mouvaient. Celia empoigna son Glock, quelque peu inquiète par la situation, avant de se tourner vers son coéquipier*

- Vous avez un plan ? Parce que si ce n'est pas le cas, je crois qu'on est mal ...
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Benjamin Mornant

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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeMer 2 Nov 2011 - 19:40

HJ : Randy, j'ai décidé de vous faire aussi croquer un p'tit peu... Si cela te gêne d'un point de vue réalisme (ce qui serait compréhensible, quand je me relis j'ai envie de me gifler), fais-moi signe Wink !

*Le vent glacé qui sévissait à l’extérieur de la carlingue lui fit cligner à plusieurs reprises les paupières, de fines échardes de givre venant se fixer vicieusement sur les bordures oculaires de la cagoule blanche de l’USS. Rabattant machinalement son masque sur ses yeux sombres, il s’engagea dans le sillon déjà tracé par les silhouettes de deux femmes dans le manteau de neige fraîche… Deux personnes dont il souhaitait ardemment, tout autant l’une que l’autre, se débarrasser, songea-t-il en les rattrapant progressivement… « Miss » Raynsford et ses simagrées retourneraient très rapidement égayer les « jacuzzis parties » du vieux Varkos, ou d’il ne savait quel autre vieillard lubrique du cercle directionnel, quant à Melany… Elle n’était rien de plus qu’une assurance-vie qui pourrait tout autant faire office d’appât à « Jacks » égarés qu’un éventuelle monnaie d’échange si les choses se compliquaient avec les inconnus grenouillant autour de leurs positions. La survie de la petite blonde à cette sauterie n’était en tout cas pas prévue à l’ordre du jour… Tout se présentait relativement bien, le pot thermique allait s’occuper de faire partir en fumée toutes traces de passages ou autres indices ayant pu laisser supposer la présence sur le site d’agents d’Umbrella lorsque… Lorsqu’une détonation se fit entendre.*

Qu’est-ce que…

*La balle du fusil de précision frappa leur captive en pleine tête, lui arrachant au passage une bonne portion de la boîte crânienne dans un écœurant bruit de craquement d’os et d’organes éclatés. Melany s’écroula de tout son long sur le côté, les yeux exorbités et la bouche grande ouverte dans un hurlement silencieux, alors que la neige entourant son crâne prenait une teinte cramoisie. L’UBCS, elle, sembla comme raidie, l’espace d’une fraction de seconde, sous le coup de la surprise. D’une pression ferme, Benjamin attrapa cette dernière par la manche pour la forcer à réduire sa silhouette, l’amenant à mettre un genou dans la poudreuse. Presqu’aussitôt, les deux paramilitaires de la Corp’ ressentirent dans leur dos le souffle chaud résultant de l’explosion du dispositif pyrotechnique laissé derrière eux. En dépit d’un léger déséquilibre vers l’avant, ils s’élancèrent de nouveau au beau milieu des petits débris ou éclats métalliques qui retombaient autour d’eux, sur leurs épaules, et parfois ricochaient dans un tintement caractéristique sur le casque de l’USS. Dans un mouvement souple, Celia, qui le précédait en raison de l’encombrement occasionné par le port du colis, se jeta à l’abri d’une petite butte pour s’y abriter. En quelques enjambées, Raven rejoignit ce bouclier de circonstance et, d’un bond agile, se plaqua à ses côtés.*


Celia - Vous n'êtes pas blessé ?

*Etendu légèrement de biais, en raison de l’encombrement de son sac tactique, aux côtés de la sculpturale brune, Raven échangea un rapide regard avec cette dernière avant de lui répondre d’un signe de tête par la négative. Par réflexe, il vérifia que le chargeur approvisionnant son HK MP5 ne s’était pas désolidarisé de l’arme durant sa course pour rejoindre le couvert de fortune, puis il se cala à plat ventre. D’un mouvement de sa main gauche, il essaya en vain de chasser la neige s’accumulant sur son masque pour finalement le recaler sur son casque spectra, ses yeux plissés et sans protection cherchant à percer le jour blanc.*

Quelle merde…

*Songea-t-il, passablement agacé à l’idée d’affronter dans des circonstances si peu favorables un adversaire équipé d’une arme à la portée largement supérieure à celle de son propre HK. Ce dernier leur interdisait l’accès à la motoneige, celle-ci devant par ailleurs reposer sous une bonne vingtaine de centimètres, et rendrait suicidaire toute tentative visant à la rejoindre. Secrètement, l’USS était impressionné quant aux compétences de son nouvel ennemi, son carton sur leur défunte prisonnière en dépit des conditions météo exécrables parlait en son nom. Raynsford releva légèrement la tête, ses mèches brunes soigneusement cachées par sa cagoule roulée, pour observer les alentours avant de se tourner vers son coéquipier et reprendre, à voix basse.*


Celia - D'après ce que j'ai pu en déduire, tant que nous restons derrière cette butte, le tireur ne peut pas nous atteindre. Par contre, impossible de se rendre jusqu'à la motoneige sans être tirés comme des lapins.

*Les lèvres de la brune se figèrent, faisant instantanément comprendre au jeune homme que quelque chose n'allait pas. Tournant légèrement la tête, en dépit d'une position rendue fort peu confortable par ce fichu colis, pour pouvoir suivre le regard de l'UBCS, Raven les apperçu. Deux silhouettes se mouvaient prudemment en bordure de l'épaisse lisière formée par des sapins noirs aux branches ployant sous leur lourd revêtement blanc... En dépit de la visibilité fortement réduite, le mode de progression des nouveaux-venus les identifiait comme tout, sauf des amateurs... STARS ? Contractors agissant pour une entité inconnue ? L'USS n'était certain que de d'une seule chose : ils n'avaient rien à voir avec le redoutable sniper. Ceux-ci se situaient, tout comme les deux agents d'Umbrella, dans le champ de tir de l'agresseur embusqué, écartant de fait la possibilité qu'il s'agisse de complices venant au bilan... Néanmoins, leur présence et leur statut inconnu n'arrangeait en rien la situation de Celia et de Benjamin, la première se saisissant de son Glock avant de demander au second, sur un ton légèrement nerveux.*

Celia - Vous avez un plan ? Parce que si ce n'est pas le cas, je crois qu'on est mal...
Raven – Le calcul est très simple… Ce salopard dispose d’une arme dont la portée est six fois supérieure à la mienne.


*Raven exposa ces quelques faits sur un ton monocorde, contrôlant le parfait état de marche de l’Aimpoint fixé à son arme automatique, en dépit de la pointe d’agacement brillant de façon inhabituelle au fond de son regard. Il détestait se retrouver pris au dépourvu dans une situation ne lui offrant que peu d’échappatoires, surtout lorsque ceux-ci le menaient obligatoirement sur un affrontement purement frontal. Pris entre deux feux, ils ne bénéficiaient que d’un couvert somme toute très sommaire que leur mystérieux agresseur ne tarderait pas à localiser.*

Raven – Comme vous l'avez dit, une approche directe de notre « monture » est impossible. Si seulement l’autre idiote n’était pas morte…

*… Ils auraient pu l’envoyer dans une direction opposée, distrayant ainsi le sniper, pour rejoindre à leur tour un couvert plus conséquent dans une discrétion relative. Raven ne pu s’empêcher de secrètement s’interroger sur la possibilité d’employer le lieutenant Raynsford en guise de diversion, accroissant ainsi ses chances d’accomplir sa mission en survivant et en ramenant le colis à bon port… Un méprisable calcul mental typique du psychoconditionnement, inhérent à tous les membres du Service de Sécurité issus de la « seconde génération », reçu durant sa formation sur Rockfort Island. L’USS se remémora soudain que sa mission prioritaire était d’escorter la belle UBCS sur le site du crash et de la ramener vivante de cette escapade, une fois le colis récupéré, cette dernière étant chargée de son transit. Reléguant à regret ses sombres arrière-pensées, il évalua une nouvelle fois Celia du regard avant d’acquiescer silencieusement à son adresse et de reprendre, sur un ton qui aurait presque pu être qualifié de « complice ».*

Raven – Nous allons utiliser nos nouveaux petits camarades à notre avantage. A mon signal, vous foncerez… Vous remonterez notre trace en direction de l’épave pour vous y réfugier.*Le paramilitaire se rapprocha de sa coéquipière pour lui indiquer plus explicitement, d’un doigt ganté, l’itinéraire qu’ils emprunteraient.* De là, vous m'appuierez à votre tour. Une fois à l'abri, nous pourrons évaluer plus sereinement les options s'offrant à nous.

*Cela s’apparentait à un retour à la case départ, mais les abords immédiats de la carlingue fumante fourmillait de débris pouvant faire office de couverts le temps de rejoindre la sécurité relative de l'épave éventrée... A l'abri de la neige et des coups, il aviserait sur le meilleur moyen de contourner la position du tireur isolé et de lui faire définitivement la peau. Si tout se passait bien, ce dernier se serait définitivement occupé du cas des deux inconnus... Si la grenade que l'USS venait de sortir de son gilet d'assaut ne les avait pas mis hors d'état auparavant.*

Raven - Ne bougez qu'à mon signal...

*Murmura Raven une nouvelle fois. Les deux agents d'Umbrella, couchés à plat ventre, guettaient les silhouettes se rapprochant prudemment de leur position mais ne les ayant apparemment pas clairement décelés. Les larges flocons s’amoncelaient lentement sur leurs tenues blanches, leurs sous-vêtements chauds les prévenant fort heureusement d'un engourdissement qui pourrait s'avérait fatal dans de telles circonstances. L'USS dégoupilla la grenade offensive, parfaitement conscient que sa position n'optimiserait guère le lancer de l'oeuf métallique, avant d'adresser un dernier regard à sa coéquipière. La posture de la brune laissait deviner qu'elle était d'ors et déjà prête à bondir, décidant le jeune homme à passer à l'action sans tarder.*

Avec les remerciements de la Corp' !

*Le paramilitaire en treillis blanc se redressa instantanément et jeta sa grenade en direction des deux non-identifiés, un tir probablement instinctif de l'un de ces derniers lui sifflant aux oreilles, avant de se plaquer au sol. Une voix masculine criant un « grenade ! » fort et distinct précéda de peu l'explosion du petit engin explosif, qui dispersa neige et quelques rares éclats dans une dizaine de mètres alentours. Relevant la tête, les mains enserrant fermement son HK MP5, Raven discerna les inconnus, passablement secoués et cherchant à s'abriter tant bien que mal, lorsque l'évènement qu'il attendait tant survint. Une détonation claqua de nouveau...*


Raven - Maintenant !

*Lâcha-t-il à l'intention du lieutenant Raynsford, tout en mettant un genou à terre pour envoyer une courte rafale en direction des deux invités surprises. Le sniper avait lui-même raté sa cible puisque son tir s'était écrasé dans la neige, au pied de la silhouette la plus à gauche de sa position, celui-là même qui avait crié la mise en garde quelques secondes auparavant. L'USS fit le choix d'aligner son camarade, ajusta le point rouge de son Aimpoint à hauteur du poitrail du jeune homme (nous dirons donc Mr Smith), et pressa la queue de détente de son HK...*
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Randy Sicks

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MessageSujet: Re: La croisée des chemins   La croisée des chemins Icon_minitimeSam 26 Nov 2011 - 18:05

*La détonation, cinglante, avait claqué dans l'air tel un coup de tonnerre, se démarquant nettement des sifflements de la bise et de la complainte des bois balayés. La première silhouette extirpée de la carcasse de l'avion était tombée nette, foudroyée. Stupéfait, le STARS profita de la confusion et des déplacements désordonnés des deux anonymes pour s'effacer du champ de vision de la tierce menace. Toujours accroupi, il contourna l'amas de broussailles au point de se positionner dos à la carcasse du gros porteur. Se plaçant ainsi, il pouvait au demeurant profiter de la présence sécurisante de Jonathan Smith sur ses arrières. Avec l'intervention de ce nouvel opposant, la situation se compliquait notoirement. Abstraction faite de son fort pouvoir masquant, le buisson compact qui lui servait d'abri était aussi simple à percer qu'une vulgaire motte de beurre. Surtout avec un fusil de précision. C'était indiscutable, il fallait faire quelque chose ; bouger, s'exfiltrer et laisser l'affrontement se conclure. *

*Attentif au moindre éclat, au moindre mouvement sur la colline qui leur barrait la route, Randy bascula franchement dans la neige lorsque l'avion implosa à l'improviste, soufflant conjointement arbustes, pierres gelées et volées de neige. Rejeté par l'effet de souffle, il comprit immédiatement que sa piètre couverture était corrompue. Il se redressa d'un bond, accrocha la neige de ses semelles crantées et bondit vers la lisière de pins éparses située à une petite dizaine de mètres à l'est. Après s’être adossé au premier tronc venu, il sonda ses arrières à la recherche de son compagnon. Tout n'était qu'ombres et flammes. Le DC-10 n'était plus qu'un amas de tôles noires et démantibulées et les vents coulants propageaient de plus belle de larges langues de fumée acres. Au travers de ces troubles volutes, il distingua avec soulagement la silhouette incertaine de son camarade Smith. D'un bref mouvement de bras, il l'orienta sur sa position. Le jeune agent profita de l'écran de fumée pour traverser le glacis qui le séparait des arbres avant de se positionner derrière un sapin trapu, à dix pas de son partenaire.*

Randy [radio] : QG de Alpha 1, ça se complique! Trois individus sont sortis de la carlingue de l'avion mais l'un d'entre eux s'est fait descendre par un tireur embusqué. L'avion vient d'être plastiqué et nous sommes coincés au milieu de tout ce beau monde. Reçu?

Central [radio] : Bien reçu Alpha 1. Restez à couvert et laissez passer l'orage. Aucun soutien sur zone, navré.

Randy [radio] : Bien reçu. On va faire comme on peut. Terminé.


*Du coin de l’œil, le policier considéra les individus qui étaient sortis de l'avion. Ils se trouvaient tous les deux couchés derrière un vague monticule neigeux bien mal adapté. D'ici, 45 – 50 mètres tout au plus, il parvenait à les distinguer assez précisément. A n'en pas douter, l'un était un homme. En tenu de para-militaire, protégé, cagoulé, il n'avait rien d'une enfant de cœur. Un soldat d'Umbrella? Possible. Mais rien d'ostensible sur sa combinaison ne le confirmait. A son grand étonnement, l'autre était une femme. Son épaisse tenue fourrée toute en peluche peinait à masquer des formes généreuses qu'il aurait sans mal appréciées en d'autres circonstances. Il distinguait également de longs cheveux sombres mais ne pouvait s'approprier les traits de son visage. Le STARS pensa à Anka Abranijevic, sensiblement du même gabarit, sans confirmer l'identification. Soudainement, l'homme en tenue immaculée se redressa et balança un objet cylindrique dans leur direction. Une grenade. Elle venait de plonger dans la poudreuse à trois pas de lui.

Randy : Grenade!

*Le policier volta et se coucha derrière le pin avant que la charge explosive ne saute. La détonation, contenue, le secoua pourtant. Lorsque il releva le col, la fille en moumoute courrait comme elle pouvait en direction du DC-10. Une diversion. Avant même qu'il ne parvienne à se relever, une nouvelle détonation claqua sur la colline. La charge de plomb vint éclater la base du tronc qui lui servait encore de protection. C'était bel et bien ce qu'il redoutait : l'enfoiré posté la haut avait de bien sombres desseins. Heureusement, les caprices du temps et le nuage de fumée limitaient notablement les chance de réussir de tels tirs. Ensuite, tout se passa très vite. Smith vint à son secours avant de basculer subitement dans la neige. Il venait d'être abattu par le type en combinaison.*

Randy [radio] : Merde! Alpha 2 à terre! Je répète, Alpha 2 à terre!

*L'agent se positionna du mieux qu'il pouvait et balaya la zone de danger du canon de son UMP. Toujours en couverture derrière sa maigre dénivellation, l'homme en blanc semblait prêt à le dégommer à son tour, au risque d'être découvert par le sniper. Randy balança deux rafales de trois pour le contraindre à renoncer avant de prendre en main une grenade fumigène fixée à son harnais. Il la dégoupilla prestement puis la jeta en cloche dans sa direction. Avant même qu'elle n'ait touché le sol, la cuillère sauta et la charge se désaxa sensiblement. Elle éclata aussitôt, libérant un nuage jaune vif du plus bel effet.*

*Randy profita de l'écran salvateur pour rejoindre son compagnon. Inanimé, le jeune homme gisait sur le dos, à demi enfoui dans la neige. Deux charges l'avaient frappé en pleine poitrine et pour le moment, il était difficile d'affirmer qu'elles s'étaient contentées de buter sur son gilet par-balles à port discret. Randy l’attrapa par le col et le traina au loin, profitant du peu de répit qui lui était accordé.*
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