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 Home, Sweet Home ~ [with Sonja]

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Ludwig Volko

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MessageSujet: Home, Sweet Home ~ [with Sonja]   Home, Sweet Home ~ [with Sonja] Icon_minitimeJeu 28 Mai 2020 - 16:22

*La journée avait été longue pour moi alors je ne voulais pas imaginer ce qu’il en était pour Sonja qui avait dormi la nuit passée dehors, le fait qu’elle se laisse emporter par Morphée alors que je la portais dans mes bras. Le coté chaleureux de mon étreinte combiné à la sensation de sécurité que lui apportait ma promesse devait lui avoir fait baisser sa garde. Je me refusais de la réveiller à moins que ce ne soit absolument nécessaire, elle semblait l'avoir amplement mérité de se reposer, elle aurait tout le temps d’être réveillée une fois à la maison, devant un plat chaud et après une bonne douche.

En parlant de maison, j’arrivais enfin dans la rue où mon immeuble siégeait, les arbres plantés sur les bords de la route créaient une douce mélodie grâce aux bruissements de leurs feuilles mêlés aux quelques gazouillements d’oiseaux, un fond sonore agréable pour un quartier tranquille : je n’avais pas eu trop de mal à le trouver, étant un ancien étudiant familiarisé aux bonnes affaires pour ce qui est de se loger ailleurs que de en placard, et pouvoir le louer grâce aux aides financières fournies à la fois par la commune qui voyait d’un bon œil l’arrivée de nouveau expert en tout type en son sein mais aussi par le bureau des S.T.A.R.S lui-même qui souhaitait que ses agents aient un logement agréable pour pouvoir souffler après une dure mission. La question allait être de savoir si les propriétaires allaient venir demander des comptes puisque je n’avais pas signé un bail pour deux et que je n’avais pas non plus informer être accompagné dans les documents officiels.

Mais ce n’était pas le problème le plus important à ce moment là, j’allais devoir ouvrir la porte de l’immeuble, puis celle de mon appartement sans réveiller la jeune femme qui dormait si paisiblement dans mes bras. Arrivé au niveau du digicode, j’eus la chance de croiser un voisin qui garda la porte ouverte pour me laisser entrer : l’homme à la moustache grisonnante sourit en me voyant porter ainsi la jeune femme avant de faire une remarque sur l’ancien temps où ce genre d’action était commune. Ne souhaitant pas rester deux heures dans le hall de l’immeuble, je le remerciais pour le service qu’il m’avait rendu et lui annonçait qu’il pouvait compter sur moi si jamais il avait besoin de quoi que ce soit avant de m’excuser de partir aussi vite, souhaitant au plus vite m’occuper des blessures de la jeune femme. Montant les escaliers me menant à la porte de mon appartement, je songeais à comment j’allais récupérer ma clé et surtout comment j’allais ouvrir la porte, du moins sans réveiller la jeune femme. Face à la porte, je n’avais trouvais d’autre solution que de m’agenouiller devant la porte et de me servir de ma jambe pour remplacer mon bras sous ses cuisses : la théorie semblait sans trop de difficulté, mais en pratique, j’avais eu de la chance de ne pas réveiller la jeune femme ou elle n’avait pas chercher à se relever.

La porte de mon domaine enfin ouverte, une légère vague de fraîcheur nous avait accueilli alors que  que je refermais la porte de l’appartement : je passais devant la porte de la salle de bain et des toilettes avant d’arriver dans le salon, j’installais la jeune femme sur mon canapé d’angle et la mettait à l’aise grâce aux coussins que j’avais acheté lors d’une convention quelques années auparavant. Elle qui n’avait jamais vu le monde découvrirait sûrement quelques chose de particuliers lorsqu’elle ouvrirait les yeux : des étagères remplies de figurines et autres goodies venant de jeux-vidéo et autres manga, des posters sur les murs, le meuble télé rempli de boites de jeux, des manettes sur la table basse. Je m’étais éloigné un instant pour ouvrir les volets et laisser la lumière naturelle inonder doucement la pièce. Sans trop atteindre, je passais derrière le canapé et rejoignais la cuisine ouverte : ma destination était l’évier en dessous duquel j’avais une petite bassine et une trousse de premier soin pour mes erreurs en cuisine, je prenais aussi deux torchons propre et remplissais à moitié la bassine, avant de soigner, il fallait que je nettoie ses pieds pour une infection. J’allais enfin m’agenouiller devant la jeune femme endormie après avoir fait un peu de place en poussant la table basse.

J’avais installé tout le matériel dont j’avais besoin et était prêt à jouer aux infirmiers de fortune. Je me penchais doucement et caresser la joue de la jeune femme pour la réveiller doucement et lui donner un repère au moment où elle ouvrirait les yeux, comme elle se trouvait dans un endroit inconnu, je voulais lui éviter une crise de panique. À ma surprise, au moment où ma main entra en contact avec la joue de la jeune femme, je remarquais une légère humidité, comme si elle avait pleurer et sa réaction fut digne d’un chaton cherchant un peu plus le contact d’un main le caressant. Un sourire attendri s’était dessiné sur mes lèvres alors que je continuais doucement à caresser sa joue. Elle n’avait sûrement pas eu beaucoup de contact doux au sein de son culte et je souhaitais lui laisser en profiter un peu plus. Ma voix était un murmure léger, comme si je ne souhaitais pas réellement qu’elle m’entende.*

- Sonja ?… Sonja ?… On est à la maison….
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Rebecca Sonja

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MessageSujet: Re: Home, Sweet Home ~ [with Sonja]   Home, Sweet Home ~ [with Sonja] Icon_minitimeVen 12 Juin 2020 - 23:46

*Son corps était lourd. Anormalement lourd. Vautré sur le sol, l'adolescente ne parvenait même pas à lever la tête. Elle avait mal... Tellement mal ; une douleur lancinante telle qu'elle n'en n'avait jamais connue. Et pourtant... Pourtant, son corps ne portait aucun stigmate ni aucune blessure d'importance capitale : des ecchymoses, tout au plus. Ou peut-être bien un choc quelconque et des séquelles internes qu'elle ne parvenait à comprendre... Dans tous les cas, pour la première fois de sa vie, elle eut cette sensation de percevoir la grande faucheuse à côté. Aucun besoin de la voir ; elle lui tendait les bras et lui proposait de la suivre pour mettre un terme à son calvaire, elle le savait. Et finalement... Pourquoi refuser ? Elle qui avait fait tant de mal sans le vouloir. Elle qui avait été incapable de se battre. Elle qui avait osé supplier. Elle qui n'avait jamais su affirmer ses envies et respecter ses propres principes. Elle, qui n'avait finalement jamais rien fait de bien... De quel droit vivait-elle ?*

*La jeune femme tourna légèrement son visage vers le torse masculin. Sa paisible respiration et son visage serein, se trouvaient pourtant trahit par son bras droit qu'elle replia d'avantage contre elle pour porter une main à son propre cœur tandis que sa seconde main se pressait un peu plus sur le corps du S.T.A.R.S. Inconsciemment, elle se rassurait ; elle n'était pas seule. Elle ne l'était plus. Et surtout... Ne voulait plus l'être, si tant est que cette option lui soit permise. Mais l'était-elle ? Pouvait-elle vraiment prétendre à une quelconque forme d'avenir ? Être heureuse l'importait peu. Tout ce qu'elle voulait... Tout ce qu'elle voulait, c'était vivre différemment. Elle n'avait aucun mérite, pour sûr. Peut-être bien méritait-elle même de mourir ici et maintenant...*

*… Mais elle vivait. Aussi complexe soit son souffle, elle respirait. Aussi cinglante soit la souffrance, elle ressentait. Pour autant... Elle ne comprenait pas. Qu'avait-elle faîte de mal ? Quels mots et quels actes avait-elle eut ce jour-là, pour mériter pareille sentence ?... Elle ne parvenait pas à s'en souvenir, et ce n'était pas faute d'essayer. Le problème était plutôt le flou dans lequel ses propres neurones se trouvaient, une véritable confusion qu'elle n'avait qu'une seule et unique manière de dissiper : en faisant face. Ses yeux à demi ouvert n'étaient sans doute pas d'une grande utilité, peut-être même que ses efforts seraient cher payé. Mais elle voulait le faire ; elle le devait. Si c'était son unique chance de comprendre, elle se devait de regarder devant – quand bien même sa tête serait la seule et unique chose à bouger.*

*Ses paupières s'ouvrirent tout juste assez pour laisser filtrer un peu de lumière ; une clarté qui se serait avéré sans doute aveuglante, s'il n'y avait pas eut cette ombre dominante en plein milieu du chemin. Dépourvu de netteté, c'est tout juste si la jeune femme pu réellement y définir une forme humaine. L'inconnu silhouette la tenait dans ses bras, elle le savait... Pour autant encore endormie, elle fut incapable de se souvenir qu'il s'agissait simplement de Ludwig et son cerveau préféra y voir la célébrissime ombre encapuchonnée. Dérangée par le constat ? Pas tellement... Elle se sentie même étrangement apaisée, soudainement bercée par une envie d'abandon pure et simple. Ses lèvres semblèrent très légèrement s'étirer tandis qu'elle refermait les yeux. L'idée était si... Plaisante, tellement rassurante. Sûrement aurait-elle même pressée la mort de l'embarquer s'il n'y avait pas eut cette ambiance.*

*Un flash aveuglant lui déchira la rétine, et elle ne put s'empêcher de serrer mâchoire. Elle mit un temps avant de rouvrir les yeux, craintive de retrouver ses sens en détail. Mais il le fallait... Il le fallait vraiment, alors que la foudre d'un orage s'abattait sans doute non loin vu le sifflement provoqué dans ses tympans. Quant à la pluie torrentielle se déversant depuis le ciel, sa température particulièrement glaciale indiquait la fin d'un automne étonnement chaud et le début d'un hiver mordant. Sans doute cette météo aidait-elle à l'état de l'adolescente incapable de bouger, peut-être même le froid l'empêchait-elle de réaliser pleinement ses plaies s'en trouvant anesthésié. Non... Non, ça n'avait rien à voir ; ses douleurs étaient clairement internes, et morales. Elle pouvait presque sentir son cœur se déchirer avec autant de lenteur que de certitude, comme torturé par d'invisibles outils dont l'utilitaire y prendrait un plaisir malsain. Elle pleurait ; elle le savait. Pour autant... Il lui était impossible de définir à quel point, ses larmes disparaissant sous la pluie avant même de pouvoir totalement se former.*

*La jeune femme demeurait toujours endormie lorsque le propriétaire de l'appartement vint confortablement l'installer sur le divan. Il n'y eut aucun mouvement chez elle ni aucun son – quel qu'ils soient. Tel un véritable cadavre dont la mort aurait pu s'en trouver sublime, elle demeura du début à la fin dans cette position dans laquelle le brun l'avait délaissé. Après quelques minutes cependant, une larme entama de perler au coin de son œil droit avant de rouler sur son visage, jusque le long de son cou avant de se trouver absorbé par le tissu de son sweet. Une seconde eut le temps de suivre, avant que des bruits plus ou moins distincts ne s'approchent d'elle. Et puis, après quelques secondes, elle cru percevoir une voix ; lointaine. Très lointaine. Tel un murmure porté par le vent : son prénom vint effleurer ses oreilles à l'instant où le propriétaire des lieux portait une main à son visage. Telle une brise : douce, appréciable... Rassurante, au point d'y caler d'avantage sa joue comme de crainte de ne plus jamais retrouver ça.*

*Elle se fit violence pour replier son bras gauche vers sa tête tandis qu'elle se forçait à venir mettre sa main droite à plat dans la boue, non loin de ses côtes. Après un souffle difficile, elle dû prendre sur elle pour prendre appuie sur cette main en question et son avant-bras gauche, tout juste assez pour entamer de décoller une partie de son torse du sol marécageux. Alors, qu'il s'agisse d'une bonne ou de la pire des idées, elle releva totalement la tête pour tenter de mieux percevoir cette silhouette étalé non loin d'elle...  Tout juste lorsqu'un pied venait s'écraser entre les omoplates de l'inconnu garçon. Celle aux origines Coréennes ne chercha à aucun moment à mettre un visage sur ce coupable, trop concentré sur la victime qui entama de forcer sur ses articulations comme elle-même venait de le faire... A la différence que lui, supportait une pression conséquente sur son dos. Un éclair vint déchirer le ciel ; trop vif et trop aveuglant pour voir les choses en détail... Mais durant cette fraction de seconde, la gamine fut persuadé que celui maltraité sous son regard impuissant lui était d'une importance capitale. Elle chercha alors à ramper vers lui, et se fut son tour de subir un poids des plus soudain sur son dos – quelqu'un l'obligea à rester sur place. Pour autant... Elle allongea son bras, tandis sa main et même ses doigts, au point d'en avoir véritablement mal. Un geste à effet miroir : l'autre torturé eut exactement la même réaction, le même geste... A peut-être une différence près : son regard. Il n'y avait rien traduisant la souffrance physique. Juste... Une expression dépassant la simple colère et la simple rancœur. Une haine et une rage véritable, au point que l'adolescente elle-même cru entamer de la ressentir comme si elle s'en trouvait lentement contaminé. Et puis, le tonnerre vint frapper non loin et ses oreilles bourdonnèrent. Elle voulait hurler. Elle en avait vraiment envie, alors qu'elle ne put pas même effleurer les doigts de son possible ami ; tout ce qu'elle pu ressentir au contact de sa peau, fut la chaleur d'un liquide rougeâtre avant que les phalanges se tendant vers elle ne s'affaissent soudainement.*

*Bercée par ses propres souvenirs teintés de noir et de rouge, les nerfs de la brune entamèrent de se crisper. Tendus, des pieds à la tête. Ses mâchoires se serrèrent, ses sourcils entamèrent de se froncer légèrement. Elle tourna un peu plus la tête contre la main du jeune homme, comme pour s'y réfugier, au point que son nez vint s'appuyer contre son pouce. Il n'y avait aucun tressaillement de sa part. Aucune respiration particulière. Aucun cri... Ni aucun mouvement à excepter d'un : elle porta l'une de ses mains sur celle qu'elle ressentait contre son visage et y referma peu à peu ses doigts. Telle une gamine égaré cherchant un repère sans pouvoir trouver parole, la pression fut légère... Mais pour autant réelle. Cette main qu'elle avait toujours voulu saisir... Elle refusait de la perdre à nouveau.*

*Sans doute les adultes présents s'échangeaient-ils quelques directives. Peut-être même s'amusaient-ils, à l'abri de toute sanction. Mais leurs mots et leurs discourt importaient peu. Là, tout de suite, maintenant... La seule chose qui avait son importance, était cette vue que la gamine était incapable de quitter des yeux. Figé par la peur ?... Aucune chance. Pétrifié par ce à quoi elle venait d'assister ?... Pas vraiment. Plutôt enchaînée par un ressentie dont elle ne s'était jamais cru capable ; jusque maintenant. Immobilisé par ce tableau figé que son regard lui transmettait ; qu'elle aurait aimé ne jamais admirer. Elle resta ainsi, ses iris observant inlassablement le visage entamant de pâlir de celui qui avait cherché à l'atteindre – et qu'elle avait elle-même tenté d'approcher. Longtemps. Très longtemps. Au point qu'une main doivent venir lui saisir les cheveux pour l'obliger à se relever. Suffisant pour détourner son attention ?... Loin de là. En fait, c'est elle-même qui vint s'y soustraire pour se concentrer sur une chose bien plus simple : « sang pour sang ». Ses bras furent soudain ballant tandis qu'elle baissait la tête et fermait les yeux, s'arrêtant soudainement de respirer. Et en une fraction de seconde... Elle eut l'impression d'arracher son propre cœur : elle ne ressentait déjà plus rien, lorsqu'elle laissa libre court à ses instincts les plus sombres.*


*Ses muscles se détendirent totalement. Sa respiration se stoppa net. Ses doigts refermés sur la main du brun cessèrent de la serré pour glisser lentement jusque sur le canapé, y tombant mollement. Les traits de son visage retrouvèrent leur neutralité habituelle, parfaite, et ses lèvres s'entrouvrirent tout juste assez pour lâcher un seul et unique mot, une seule syllabe prononcé dans un accent d'origine : « Yun... ». Murmurer faiblement, seul l'absence de bruit et la proximité d'une oreille aurait pu le faire entendre. Suite à quoi, elle expira très lentement le peu d'air qu'il lui restait et entama d'ouvrir lentement les yeux, se retrouvant avec pour première vue le visage de Ludwig qui semblait l'observer avec inquiétude ou perplexité ; dur à dire, sa vue était encore un peu floue puisqu'elle émergeait à peine. Elle ne retrouva d'ailleurs réellement son souffle qu'à cet instant et se redressa pour s'asseoir bien droite en s'aidant d'un coude sur le sofa. D'un geste simple et appuyé, presque machinal, elle ramena alors un bras à ses yeux pour se les frotter quelques secondes avant de pencher légèrement la tête tout en fixant le jeune homme.*

- Navré, j'ignorais être fatiguée,
*déclara-t-elle sans émotion avant de remettre sa tête normalement.* J'espère que vous n'ayez pas eut à me transporter trop longtemps, et que vous n'ayez aucune douleur de par ma stupidité disons... Imprévu.
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Ludwig Volko

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MessageSujet: Re: Home, Sweet Home ~ [with Sonja]   Home, Sweet Home ~ [with Sonja] Icon_minitimeSam 27 Juin 2020 - 16:31

Retard:

*La manière dont agissait Sonja aux affres du sommeil n’avait absolument aucune comparaison avec ce que j’avais pu voir d’elle depuis notre rencontre : elle semblait apaisée, heureuse et la manière dont elle cherchait à appuyer toujours plus sa joue contre ma main ne la rendait que plus adorable. Si elle s’était mise à ronronner, je me serais sûrement demander si elle n’était pas un chat dans le corps d’un humain, distante à l’éveil et à la recherche de chaleur et de douceur une fois endormie.
Mes yeux passaient au peigne fin, le moindre détail de son visage : une blessure qu’elle aurait pu avoir au cours du braquage ou bien avant ce dernier : il ne fallait pas que j’oublie qu’elle avait passé la nuit dernière dehors et je ne savais pas combien d’autres auparavant et il n’était pas à exclure que si mon intuition au sujet de la secte, elle avait très bien pu subir des sévices avant sa fuite. C’est à la recherche d’un de ces moindres détails que mon regard se posa sur ces lèvres rosées, je sentais le rouge me remontais aux joues en songeant aux deux baisers qu’elle m’avait donnée, même si le plus marquant restait le second à mes yeux : à cet instant elle avait lâché prise et m’avait réellement embrassée. J’aurais pu rester des heures à observer ses lèvres à juger du pour et du contre de l’embrasser à mon tour pour faire une remix de La Belle aux Bois Dormant mais je me revenais très vite sur terre en voyant ses lèvres bouger doucement : je m’approchais légèrement et tendais l’oreille pour n’entendre qu’un murmure et un mot, ou plus précisément un prénom : « Yun ». Ma main toujours posée sur la joue de la jeune femme, je soupirais en songeant à ce que je venais d’entendre, je ne voulais pas la troubler et allais juste garder cet information dans un coin de ma tête.
C’est alors que la jeune femme entrouvrit les yeux et se redressa en reprenant son habituelle absence d’expression, elle frotta ses yeux et s’excusa d’une façon étrange par rapport au fait que j’ai dû la porter sur le trajet. Elle se qualifia de manière indirecte comme une personne stupide. Je soupirais en secouant la tête de gauche à droite avant de mettre une petite pichenette sur le front de la jeune femme en la fixant dans la yeux.*

- La seule chose qui soit stupide, c’est de t’être poussée à bout de force : ce n’est bon ni pour ton cœur, ni pour ton état mental. Le repose est quelque chose de normal… Et puis, si ça peut te rassurer, non je ne souffre pas…

*Sans trop attendre, je posais ma main sur l’une des chaussures de la jeune et remarquais du sang séché sur l’un des bords, je me mordais nerveusement la lèvre inférieure avant de reportais mon attention sur la jeune femme.*

- Au moins, tu t’es réveillée naturellement : je m’en serais voulu si c’était la douleur qui t’avait réveillée… Il semblerait que ton sang ait séché contre la semelle… Je vais pas te mentir, ça risque de piquer un peu.

*Je retirais vite la chaussure, de la même manière qu’on retirait un sparadrap et le résultat était belle et bien celui attendu : une petite croûte était restée collée à la semelle et la plante du pied de Sonja s’était remise à saigner. Je n’étais pas un grand fan du sang mais ce n’était pas grand-chose, je n’allais pas tourner de l’œil pour si peu. Je plaçais le pied de la jeune femme dans l’eau de la bassine et ouvrait la trousse pour préparer le désinfectant, deux compresses et deux bandes.
Me concentrant à nouveau sur le pied de la jeune femme, je passais délicatement mes doigts sur sa peau et frottais de manière à retirer la saleté sur ces derniers. Je sortais après cela le pied de l’eau et l’essuyais à l’aide d’un des torchon propre, désinfectais la plaie, appliquais la compresse et la faisais tenir en bandant le pied de la jeune femme. Je réitérais mes actions pour le deuxième deuxième pied qui semblait moins touché, mais ce n’était pas une raison pour le négliger. Les soins appliqués sur la jeune femme, je lui souriais tendrement.*

- Une bonne chose de faite, maintenant… Je crois que tu avais réclamé des frites, pas vrai ?


*Je refermais la trousse de soin, allumais la télévision avant de tendre la télécommande à la jeune femme et me relevais en emportant la bassine dont l’eau avait rougi, les emballages de compresses et de bandes et la trousse de soin pour finalement me dirigeais vers la cuisine. Emballage à la poubelle, bassine vidée, rincée et rangée de la manière que la trousse de soin, je commençais à chercher mes ustensiles de cuisine et les ingrédients avant de me redresser et porter mon attention sur la jeune femme.*

- Étant donné que tes pieds sont blessés, reste sur le canapé et regarde la télé.. Mets la chaîne que tu veux… Et sinon, tu veux boire quelque chose ?
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MessageSujet: Re: Home, Sweet Home ~ [with Sonja]   Home, Sweet Home ~ [with Sonja] Icon_minitimeDim 28 Juin 2020 - 1:52

*Qu'il lui confirme n'avoir aucune douleur suite à ce port de charge qu'elle lui avait imposé malgré elle, la réconforta quelque peu... Mais une fraction de seconde seulement ; son soulagement ressentie et perceptible dans son regard ne dura pas d'avantage, plus rapide encore qu'un éclair. Le geste ayant accompagné ces propos avait totalement désintégré ce ressentie pour le remplacer par un autre, indéfinissable, que la jeune femme fut elle-même incapable de qualifier de bon ou mauvais pour son cœur. Cette pichenette qu'elle venait de subir – loin d'être douloureuse – alors qu'il plongeait son regard dans le sien lui laissa un goût étrange... Et pas seulement. Un instant, elle eut sensation de ne plus voir qui se tenait réellement en face. Son visage se brouilla totalement, pire encore qu'une aquarelle. Elle songea bien à une superposition d'un souvenir quelconque lié à une personne qu'elle avait pu cotoyer, mais aucun visage ne vint remplacer celui qui s'était effacé. Elle demeura d'ailleurs fixé sur se phénomène, portant vaguement le bout de son index et de son majeur à l'endroit où le contact s'était effectué, mais n'eut même pas ce réflexe si commun de frotter. Elle se contenta de les porter ainsi, sans les tendre, se demandant si elle rêvait pour la première fois de sa vie et se trouvait de fait encore endormie ou bien si son cerveau avait purement et simplement du mal à se réveiller. Cette seconde hypothèse étant la meilleure – de son avis, elle se décida donc à la retenir avant d'abaisser sa main pour cesser ce geste en suspend totalement idiot qu'elle venait d'avoir et hocha la tête telle une élève, comprenant le message : celui de se ménager un peu et de respecter ses propres limites. Des limites que, manque de chance, elle ne connaissait absolument pas.*

- C'est donc ça quand ça pique, *déclara-t-elle calmement lorsqu'il ôta sa chaussure d'un geste rapide, avant de pencher légèrement la tête pour adopter un ton soudain pensif.* Je comprends mieux...

*Une larme lui échappa soudainement en silence, sans pour autant que son visage n'affiche quelconque expression, et elle l'effaça d'un revers tout en assimilant les choses : donc quand ça piquait, c'était cette sensation particulièrement désagréable et le fait d'avoir une larme couler inexplicablement. C'était bien intégré. Désormais, elle pourrait mettre un mot sur ce sentiment dont elle aurait franchement aimé se passer. Ceci dit... Ce restait une très bonne expérience, qu'elle ne regrettait pas ; parce qu'elle venait de rectifier son vocabulaire et son propre dictionnaire, tout simplement. A l'avenir, elle pourrait utiliser ce terme auprès de ceux qu'elle côtoierai sans risque de se retrouver incomprise ou de créer un malentendu dont elle ne voudrait pas. Les choses étaient déjà assez compliqués comme ça... Alors le moindre détail pouvant l'amener à améliorer ses futurs interactions humaines – ou autre – était le bienvenu. En attendant, son improvisé médecin s'appliquait vraiment à ce qu'il faisait. Non pas qu'il était clairement formé, mais plutôt qu'il démontrait une certaine conscience professionnel et une attention véritable sur le moindre de ses gestes pour s'assurer le moins de retomber possible. L'éphémère patiente l'observa ainsi du début à la fin, dans le plus parfait des silences. On aurait pu croire que, comme bien avant, elle s'assurait que les soins soient bien fait, mais en réalité aucunement - à ce sujet, elle savait qu'elle aurait tôt ou tard l'occasion de s'en occuper si besoin. Non. C'était tout autre chose. Son regard demeura focaliser sur l'être humain s'occupant d'elle, toujours perturbé par ce flou artistique que ses yeux avaient subit quelques secondes auparavant. Était-il possible que, sans le savoir, elle le connaisse déjà ? Avaient-ils pu se croiser et même possiblement se côtoyer durant leur enfance ?... Non, aucune chance. Par contre... Elle restait persuadé de sa ressemblance avec quelqu'un d'autre, unique explication plausible faisant tilt dans son cerveau... Sans qu'elle se trouve capable, pourtant, de le lier à qui que ce soit. Peu importe quel souvenir elle se ressassait, elle ne trouvait définitivement pas... A tel point qu'elle abandonné définitivement cette réflexion, ce tout juste lorsque Ludwig terminait ses actes pour enfin relever la tête vers elle tout en s'exprimant... Dans un sourire qui ne lui échappa guère.*

- Ce sourire... Pourquoi ce sourire ? *Demanda-t-elle de but en blanc tout en restant assise tandis que l'autre disparaissait en cuisine, avant d'achever toujours aussi franche mais dans une perplexité notable.* Il était... Différent. Différent de ceux que j'ai vu jusqu'ici... Il veut dire quoi ?

*A peine eut-elle achevé ces mots qu'elle se permit de replier une jambe sur le canapé à fin de pivoter pour regarder derrière, dans le seul but d'observer directement la réaction du jeune homme qu'elle avait questionné. Malheureusement pour elle, si elle pouvait bien voir son profil, en aucun cas elle ne pu pleinement détailler son visage et son regard : il semblait focaliser sur ce qu'il faisait, si bien qu'il ne lui répondit même pas dans l'immédiat et la supplia presque – ou bien interprétait-elle mal le ton employé – de demeurer sur le canapé pour regarder la télé, avant de lui demander son avis quant au verre à servir. Ce qui était... Une première pour elle. Jamais on ne lui avait laisser le choix sur ce genre de chose ; et à bien y réfléchir, jamais on ne lui avait laissé le choix sur quoi que ce soit, si ce n'est qu'en apparence.*

- De l'eau, *répondit-elle du tac-o-tac, comme quelqu'un ne connaissant que cette option.* Si c'est possible.

*Elle laissa alors tomber le sujet précédent et se réinstalla correctement telle une bonne élève, le dos bien droit tandis que son regard parcourait le mobilier au devant. Absolument rien d’extravagant pour le commun des mortels, mais déjà plus que ce à quoi elle était habituée : une table basse rectangulaire disposant d'un plateau en verre si propre qu'on y voyait même les détails au travers, un meuble TV en longueur sur lequel trônait un écran plat de bonne taille sans pour autant se montrer trop imposant pour qui voudrait le regarder. D'inconnus appareils étaient également présents, ainsi qu'un certain nombre de boîtiers parfaitement rangés sur la tranche desquels se lisaient divers mots en de multiples écritures ; pas toujours en Anglais, d'ailleurs. Il y avait également ce gros objet sombre à priori carré auquel était branché une manette aux formes étranges mais sommes toute ergonomique, lui faisant penser à du matériel informatique particulièrement compact – ce qui l'intrigua complètement. Par conscience, pourtant, elle rangea sa curiosité au placard et opta plutôt pour l'unique télécommande à disposition pour allumer l'écran comme demander. Si la télécommande – ne ressemblant à aucune qu'elle connaissait – la perturba une seconde, elle en déduisit sans aucun problème la correspondance des touches. La télé s'alluma assez rapidement, l'écran affichant dès lors de sublime paysage inconnu pour la jeune femme. A en croire la voix entendu, il s'agissait de l'Himalaya, un lieu très connu et méritant d'être visité... Ce dont la spectatrice ne doutait pas. Elle se décida donc à retenir le nom et posa la télécommande, avant de demander soudainement une chose que seul un enfant aurait pu demander et n'ayant absolument aucun rapport avec les conversations précédentes.*

- J'ai l'impression qu'une information d'importance m'échappe, *déclara-t-elle soudainement, avant de se désintéresser de l'écran pour tourner de nouveau son attention sur Ludwig pour le fixer sans gêne alors qu'il la rejoignait avec la boisson.* Je suis à la fois ta partenaire et ta petite amie, on s'aime, comme dit nous sommes un couple. De fait, quel est le problème d'avoir embrassé pour remercier, puisque c'est ce que font les couples comme j'ai pu le voir ? Et aussi... Je n'ai toujours pas eut de réponse sur ce « plus encore » qu'on est sensé faire.
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Ludwig Volko

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MessageSujet: Re: Home, Sweet Home ~ [with Sonja]   Home, Sweet Home ~ [with Sonja] Icon_minitimeDim 28 Juin 2020 - 22:22

*Alors que j’étais affairé au rangement de ce qui m’avait permis d’apporter les premiers soins à la jeune femme assise sur mon canapé, cette dernière me posa une question que me figea une microseconde tant je ne m’y attendais pas : la signification de mon sourire. Il était vrai que je commençais à sentir un léger tiraillement au niveau de mes joues, il n’était pas à douter que je devais sourire bêtement depuis un moment, sûrement depuis que j’étais en compagnie de Sonja : elle avait un petit je ne sais quoi qui me mettait de bonne humeur. Mais expliquer la signification de tout les sourires que j’avais pu lui donner m’était tout bonnement impossible puisque je ne savais pas exactement lesquels j’avais pu lui faire, mais si j’avais du choisir : j’aurais sûrement opter pour des sourires tendres ou amicales.
J’avais machinalement éluder la question en en posant une autre et la réponse ne me surprit guère : de l’eau, il était presque évident qu’il s’agissait de la seule chose qui lui ait été permis de boire lorsqu’elle était emprisonnée par la secte. Et même si je trouvais dommage qu’elle ne tente pas quelque chose d’autre, j’allais lui servir ce qu’elle avait demandé : j’ouvris l’un de mes placards et en sorti deux grand verres, je les posais sur le plan de travail et me dirigeais vers le réfrigérateur pour en sortir une bouteille d’eau bien fraîche et une bouteille de thé glacé que j’avais laissé à infuser le matin : un thé à la menthe avec une légère note fruitée, pas mon thé préféré mais plus que rafraîchissant pour la saison. Je versais dans chacun des verres l’une des boissons et ranger les bouteilles au frais, je profitais de mon retour au frigo pour saisir une poignée de glaçon et la répartissais entre les deux verres. La touche finale serait une rondelle de citron que je venais de découper et frotter contre les bords du verre pour ajouté une note de couleur et de goût à nos deux boisson. Plaçant les deux verres sur un plateau, je mettais machinalement un assortiment de biscuit sur ce dernier : les vieilles habitudes de ma mère avaient déteint sur moi sur la manière dont j’accueillais des invités, mais elle devait avoir faim et le repas ne serait pas près avant un long moment.
Le son de la télévision attira mon regard, la dernière chaîne que j’avais regardé était donc nature et découverte : j’avais sûrement du mettre ça pour un fond sonore pendant que je passais en revue certains dossiers ou pendant je travaillais sur du code ou un dessin. Je secouais doucement la tête en souriant amusé, la jeune femme avait aimé l’écureuil, elle devrait sûrement apprécié la faune aquatique ou les fauves qui étaient annoncés pour la suite du programme.
Je saisissais le plateau et me dirigeais vers le canapé pour le déposer sur la table basse avant de m’asseoir aux cotés de la jeune femme et me tournais vers elle, un sourire léger aux lèvres.*

- Pour répondre à ta question, je ne sais pas pourquoi ce sourire, il est naturel pour moi en ta compagnie, je t’aime bien donc je te souris. Tout n’a pas forcément de raison explicable, mais si tu cherches réellement pourquoi : je suis simplement une émotion à ton encontre.

*J’espérais que ma réponse lui avait convenu, mais je n’eus pas le temps de prendre une gorgée de ma boisson qu’elle m’assenais de nouveau une question. J’étais d’une certaine manière heureux de ne pas avoir pris une gorgée de mon thé car j’aurais eut tôt fait de recracher ma boisson dans mon verre.
Il était totalement naturel que mes explications au sujet du couple l’embrouillent plus qu’elle n’éclairent son raisonnement. Je n’avais pas pris le temps de réellement lui faire tout comprendre, nos problèmes s’étant enchaînés si rapidement que je n’avais pas eu le temps de respirer pour avoir de meilleure idée. Je lui avais confirmé qu’elle était ma partenaire et l’avait présentée comme ma petite amie auprès de mes collègues et face au vieil homme pour continuer de la protéger et lui fournir un alibi : il ne fallait pas oublier qu’elle était une braqueuse présumée. En suivant sa logique, il n’y avait aucun mal à ce qu’elle m’embrasse pour me remercier mais, il s’agissait plus de mon impression de profiter de son ignorance. Et le « plus encore » était de retour et je ne pouvais pas esquiver pour toujours cet éclaircissement, autant me jeter maintenant.*

- Alors une chose après l’autre : oui tu es ma partenaire et le coté petite amie m’a permis de te protéger suite à ce que tu as fait quand on était à la banque… Non pas que je n’apprécie pas que tu sois ma petite amie, j’en suis fier même… Mais je t’ai un peu imposée cette situation sans prendre en compte ton avis sur la question… C’est de là que vient ma gêne sur le fait que tu m’aies embrassé, j’ai l’impression de te forcer d’une certaine manière… *Puis regardant ailleurs en rougissant légèrement.* Pour ce qui est du « plus encore », je t’avais dis que c’était pour choqué le vieil homme et nous faire gagner du temps… C’était un sous-entendu plus qu’évoquant pour parler d’un rapport consenti… Enfin… Euh… Voilà…

*Je me frottais l’arrière de la tête en riant nerveusement, j’avais peur qu’elle prenne mal le sous-entendu que j’avais annoncé haut et fort au milieu d’un parc. Je me sentais idiot, ayant le sentiment de revivre mon adolescence, ma première romance : l’envie d’aller plus loin et la peur d’être repoussé. J’avais moi aussi envie de lui poser des question pour en apprendre plus sur elle, mais je ne souhaitais pas réveiller en elle de mauvais souvenir chez elle. C’était étrange mais la comparaison avec mon adolescence n’était pas si fausse : j’avais cette impression d’insouciance en la compagnie de la jeune femme sans savoir exactement pourquoi, je l’avais simplement.
Je tendais les bras pour saisir les deux verres et tendre le sien à la jeune femme et prendre une gorgée du mien. Un sourire léger aux coins des lèvres, je regardais un instant l’écran qui nous affiché les fonds marins de je ne sais pas quelle région du monde lorsqu’une idée me vint à l’esprit. Je reposais mon verre sur le plateau et portais mon attention sur la jeune femme.*

- D’ailleurs, puisqu’on est en couple et que tu es ma petite amie… Tu es autorisé à me tutoyer, c’est même quelque chose de normal chez les couples.

*Un sourire en coin était dessiné sur mes lèvres et j’étais impatient d’entendre sa réponse ou de voir sa réaction.*
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MessageSujet: Re: Home, Sweet Home ~ [with Sonja]   Home, Sweet Home ~ [with Sonja] Icon_minitimeLun 29 Juin 2020 - 0:25

*Lorsqu'il s'exprima sur le sujet concernant son sourire, la jeune femme demeura stoïque ; totalement concentré et en train d'assimiler la moindre syllabe. S'il souriait pour l'émotion à son encontre, pour ce fait de l'aimer, alors... Elle se devait de faire pareil. Elle voulu le faire ; vraiment. Mais ses lèvres ne bougèrent pas d'un millimètre comme se refusant de se plier à la volonté de la brune. Elle souffla d'ailleurs légèrement et tourna la tête pour porter son regard sur l'écran allumé, mais fut incapable de se concentrer dessus tandis qu'une phrase se répercutait en écho entre ses neurones : « Tout n'a pas forcément de raison explicable ». C'était particulièrement décevant, mais elle avait pourtant sensation de comprendre, le simple fait de ne pas parvenir à sourire en réponse à celui à ses côté l'y aidant. Elle non plus, n'aurait su dire pourquoi si on lui en avait demandé la raison. Et peu importe à quel point elle y songeait, il fallait bien admettre qu'il n'y avait aucune réponse à fournir puisqu'elle-même n'en n'avait pas. Sans qu'elle ne le saches, la contrariété passa un instant dans son regard. En l'instant, elle ressentait à nouveau quelque chose de désagréable mais pour autant n'ayant rien avoir avec ce terme « piquant » apprit peu avant. C'était tout autre chose ici ; pour preuve, ses yeux demeuraient sec bien que ses sourcils se soient légèrement froncé. Elle ne répondit ainsi absolument rien et préféra repartir sur un tout autre sujet de conversation : celui du terme de couple, et de toutes ces choses dont il avait pu parlé liés à ça. Fidèle à elle-même, elle l'avait regardé droit dans les yeux en lui demandant toutes ces choses et avait ainsi pu constater, pour la énième fois, la peau de son hôte entamé de prendre des couleurs. Un constat qui lui fit légèrement pencher la tête tout en le fixant inlassablement, tandis que l'idée qu'il puisse être malade lui revenait au galop. Il eut le temps de s'exprimer un bon moment durant, sans qu'elle ne vienne l'interrompre. Elle l'avait bien sûr écouté mais se décida de remettre ça à plus tard, un nouveau ressentie entamant de la gagner : l'inquiétude. Et alors qu'il achevait tout juste sa reprise de dialogue, lui affirmant qu'il était aussi logique que normal pour un couple de se tutoyer, elle hocha aussitôt la tête.*

- D'accord, c'est noté sur ce sujet, *lâcha-t-elle de manière presque expéditive, avant d'avoir un regard sérieux tout en se tournant vers le jeune homme pour lui porter une main à la joue, puis de lui glisser sur le front.* Aucune forme de fièvre... Mais c'est étrange. Tu es sûr que ça va ?

*Elle ne s’attarda pas sur ce contact, ôtant sa main lors de sa dernière question pour venir porter un doigt sur sa propre joue tandis qu'elle ajoutait un « c'est pourtant chaud ici ». Ne lui trouvant aucune maladie ni aucun symptôme justifiant une inquiétude réelle, elle haussa finalement les épaules après une dernière observation physique pour se remettre face à la table basse à fin d'y saisir son verre d'eau, qu'elle porta aussitôt à ses lèvres. Quoi de plus normal ? La dernière fois qu'elle s'était hydraté, c'était très tôt dans la matinée et l'on était déjà en fin de journée. Pourtant, elle stoppa net son mouvement lorsque ses lèvres se posèrent sur le récipient. Avant même d'avoir pu lever ce dernier, un avait sentie un goût anormal et n'ayant rien à voir avec de l'eau. Une acidité, une amertume... Qui lui fit avoir un réflexe de survie complètement stupide en ces circonstances : celui de ne pas boire ce qu'on venait de lui servir, par crainte d'une substance quelconque. Par acquit de conscience cependant, elle pencha le verre pour que l'eau lui parvienne et fit semblant de boire une simple gorgé avant de le reposer. Question de respect, si l'on peut dire... Après tout, c'était bien elle qui avait réclamé qu'il la serve, ce qu'il avait gentiment fait. Pour autant, le doute entama de s'insinuer dans son esprit. Verre reposé avec docilité, elle se tourna de nouveau vers lui pour plonger son regard de nouveau dénué de ressenti dans le sien, plus expressif. Elle ne pu échapper à l'idée que malgré les récents événements et leur entente, il pouvait très bien avoir été envoyé pour se débarrassé d'elle. Par chance ou pas, elle préféra ne pas y croire... Parce que de mémoire, elle connaissait dans les moindres détails la vie et l'identité de toute personne pouvant l'approcher pour pareil chose ; du moins, de ceux liés à là d'où elle venait. Elle retourna donc au sujet précédent sans pour autant se trouver capable d'à nouveau toucher à son verre – malgré son envie de s'y noyer – ce qui n'eut pour d'autre effet que de faire s'installer une certaine forme de déception dans son regard.*

- Tu es contradictoire, tu t'en rends compte ? *Envoya-t-elle sans aucune gêne et avec sérieux, avant de s'expliquer sur ces mots et d'ainsi énumérer.* Tu annonces ta gêne de m'imposer comme petite amie, être dérangé par le fait de ne pas m'avoir demandé mon avis, avoue m'avoir forcé la main... Et le dialogue suivant, tu nous affirme de nouveau en couple en me demandant de te tutoyer puisque c'est normal de le faire ainsi. Oh ! Et avant ça, tu avais aussi dit avoir menti à ce sujet, n'avoir user de ce stratagème que pour m'aider.

*Elle n'y allait pas avec le dos de la cuillère, mais il n'y avait en fait aucun mensonge ; à aucun moment. Elle s'était juré de ne jamais mentir – ou pas consciemment – et ce n'était pas maintenant qu'elle briserait ces vœux... Aucune chance, pour le meilleur comme pour le pire. Elle se permit d'ailleurs même de continuer sur sa lancer... Plus ou moins.*

-  La contradiction est un symptôme récurrent et particulièrement commun, un signe avant-coureur d'affection neurologique. Si l'on combine à cette observation la coloration de ta peau sur certaines partie de ton visage, ainsi que le fait que... Eh bien... Pour certaines choses, tu sembles avoir des difficulté à t'expliquer... *Annonça-t-elle d'un point de vue purement professionnel, son manque d'expression venant appuyer ces diagnostiques avant qu'elle ne se permette de s'agenouiller sur le canapé pour se tourner entièrement vers lui, posant ses mains devant ses propres genoux pour y prendre appuie à fin de se pencher au plus près de son visage.* Tu es sûr d'aller bien ?

*On aurait pu la croire sérieuse ; elle avait même tout fait pour, son comportement naturellement aseptisé et son absence de mensonge l'y aidant. Mais en réalité... Aussi vrai que soit ses déclarations, elle savait parfaitement que ces déductions étaient loin de la réalité ; parce qu'elle connaissait bien une chose, pouvant expliquer ce qu'elle constatait chez le jeune homme et n'ayant rien à voir avec la médecine. Ce fait de rougir, elle avait eut l'occasion de l'observer à nombre de reprise dans le passé. Mais de voir ce trouble l'espace d'une seconde dans le regard de celui vers qui elle avait approché son visage lui fit connaître une toute autre émotion : l'amusement le plus sincère. Ainsi, ses lèvres s'étirèrent légèrement et cette fois, elle se refréna non pas pour sourire mais pour s'empêcher de le faire... Ce qu'elle ne pu guère tenir longtemps, à dire vrai. Très rapidement, son regard devint complètement moqueur et elle se mit à glousser, avant de se reculer pour remettre de la distance. Elle se tourna alors en ramenant genoux contre elle, ne présentant plus que son profil tandis qu'elle éclatait de rire pour la première fois. Ce sentiment là... On avait pas besoin de lui expliquer, quant bien même elle le percevait pour la première fois. Même si elle n'avait jusqu'ici fait que l'observer, il était des plus reconnaissable : le simple fait de rire à en pleurer était suffisant.*

- Dé'... Désolé !... Mais... C'est... C'est juste..., Tu verrais ta tête à ce moment ! *S'exprima-t-elle difficilement à cause de son rire, ne pouvant finalement reprendre qu'après s'être calmé tout en essuyant ses larmes, et tournant alors la tête pour ajouter dans un léger sourire bien qu'avec plus de sérieux.* Sérieusement, je ne suis pas stupide à ce point... J'analyse sans aucun problème les expressions qui me sont donné de voir, ça faisait d'ailleurs partie de mon travail. Je sais que tu rougi, et que ton malaise n'a rien de mauvais ; rien à voir avec la médecine, donc... En fait, je trouves même ça mignon... Si ce terme est le bon, *enchaîna-t-elle avant de remettre sa tête droite pour diriger sa vue vers la table basse, son regard semblant se perdre dans une pointe de tristesse tandis qu'elle achevait doucement avec calme dans un ton frôlant la confidence.* En vérité... C'est l'une des choses qu'on ne m'a jamais apprise : mettre des mots sur mes propres émotions... C'est plutôt ironique, quant on y pense. Je reconnaîtrais n'importe quel ressenti chez un autre en moins d'une seconde, d'un simple regard. Mais de mon côté... Le dictionnaire est absent.

*Elle secoua alors légèrement la tête pour retrouver son amusement, délaissant complètement cette dépression enfoui pour se recentrer sur l'instant et, plus particulièrement, celui à ses côtés. Elle se réinstalla alors correctement de sorte à ce que ses pieds retrouve le sol, et s'apprêta à se lever pour réclamer où se trouvait les toilettes mais ne fit rien de plus que poser les mains sur le divan. Il lui restait encore une chose à éclaircir, et pas des moindres. Une chose à laquelle il n'avait toujours pas tellement répondu. Une chose qui semblait presque coller avec ce « certaines ne s'expliques pas ». Mais... Elle préférait demander, tout de même, histoire d'en avoir le cœur net.*

- Ca veut dire quoi « rapport consenti » ? *Questionna-t-elle de but en blanc, avant de tourner la tête pour la pencher légèrement tout en lui adressant un sourire tendre et venant poser une main sur l'une des siennes, telle une réplique parfaite de celui qu'il avait pu lui adresser et de ce geste qu'il avait pu avoir à nombre de reprise.* Si ça fait partie de ces choses qui ne s'explique pas, ne t'en fais pas... Tu peux aussi me montrer.
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MessageSujet: Re: Home, Sweet Home ~ [with Sonja]   Home, Sweet Home ~ [with Sonja] Icon_minitimeLun 29 Juin 2020 - 16:55

*Les explications données m’avaient quelque peu gênées et la jeune femme ne tarda pas à me le faire remarquer en s’inquiétant d’une possible fièvre : me faire remarquer que j’étais entrain de rougir avait pour effet de me faire rougir encore plus. Mais l’essentiel de cette interaction était qu’elle avait compris le gros de mon explication même si j’avais pu remarquer une certaine déception à l’annonce que certaine chose ne pouvait pas avoir d’explications logiques. Toujours sur l’idée d’une maladie, elle sembla s’amuser à me faire comprendre que mon front était froid à l’inverse de mes joues, j’aurais presque cru qu’elle était entrain de me taquiner si elle n’avait semblait aussi sérieuse, mais encore une fois, elle ne laissait que très rarement ses émotions prendre le dessus, il était donc clair qu’elle pouvait très bien les masquer.
Je la voyais alors saisir son verre et l’approcher de ses lèvres avant de se figer, comme si l’odeur citronné avait bloqué toutes actions possibles pour elle, je souriais légèrement et prenant une petite gorgée de mon thé que je trouvais plus doux qu’à l’accoutumée : sûrement  avais-je eu la main lourde sur mon dosage de fruit ou bien mon palais s’était habitué à la légère amertume du nouveau thé que j’utilisais. Je finissais par hausser les épaule tout en continuant d’observer la jeune femme : elle se remettait enfin à agir et sa réaction m’aurait fait pouffer si jamais je n’avais pas eu de la peine pour elle au moment où elle avait posé le verre sur la table basse : elle avait fait semblant de boire pour sûrement ne pas paraître impolie de ne pas boire ce que je lui avais servi. Je connaissais bien la technique de faire semblant de boire, j’avais dû l’apprendre lorsque que mon paternel souhaitait me faire boire une « boisson d’homme » ou lorsque je participais à des fêtes étudiantes, l’alcool n’était pas vraiment ma tasse de thé et rien que son odeur pouvait me donner la nausée parfois. Je finissais par secouer doucement la tête avant de poser mon verre juste à coté de celui de la jeune femme avant de saisir ce dernier et le porter à mes lèvres pour en boire une petite gorgée sous ses yeux et reposer le verre à sa place en soupirant par réaction à la fraîcheur de la boisson. Je souriais doucement à la jeune femme et penchais la tête sur le coté comme elle en avait souvent l’habitude.*

- Excuse-moi, d’une certaine manière, je ne t’ai pas servi exactement ce que tu m’as demandé : j’ai ajouté une rondelle de citron à ton verre et j’ai frotte la pulpe sur les bord de ton verre, d’où l’odeur étrange que tu as pu sentir. Les barmans utilisent ça pour donner un peu de couleur aux cocktail mais aussi pour ajouter un peu d’acidité à la boisson : ça donne une impression de boire quelque chose d’encore plus frais… Un peu comme boire une boisson chaude en plein désert : on joue avec notre ressenti pour mieux supporter la chaleur… *Je me tapotais doucement la joue du bout du doigt en observant le verre de la jeune femme pensif, je pouvais très bien lui resservir un verre d’eau simple ou lui proposer autre chose.* Tu veux que je change ta boisson ?

*Je n’eus pas de réponse immédiate puisqu’elle enchaîna directement sur le fait que j’étais quelqu’un de contradictoire, s’interrogeant sur le fait de si oui ou non je m’en rendais compte. Évidemment que je me rendais compte de ne pas être cohérent sur les explications que je pouvais lui donner, tout simplement parce qu’elle était la première personne à me poser ce genre de questions et que dans la panique j’annonçais ce qui me passait à l’esprit comme bonne réponse. Il était d’ailleurs vrai que je m’étais contredit très rapidement il y a quelque instant : l’histoire d’être en couple pour la protéger, que je me sentais mal de lui forcer la main et ensuite le fait que les couples se tutoyaient… Cette dernière information était plus une petite pique pour taquiner la jeune femme qui gardait un ton très neutre sur nos discussion, mais ça en avait valu la peine puisque qu’elle me tutoyais maintenant, certes c’était pour me reprocher mon incohérence mais elle me tutoyait dorénavant.
Elle était franche et j’appréciais ça, d’une certaine manière. Et je n’avais pas fini d’en prendre pour mon grade puisqu’elle continua dans sa lancée : elle ajouta que je présentais plusieurs symptômes d’une possible maladie et changea de position pour être agenouillée sur le canapé et se pencher un peu plus vers moi avant de me demander si j’étais sûr d’aller bien. Encore une fois, la proximité de son visage par rapport au mien avait créé une légère panique en moi : mon regard n’arrivait pas à se figer dans le sien et s’agitait dans plusieurs direction, comme pour chercher une échappatoire que je n’avais pourtant pas envie de trouver. Mon regard jonglait de ses lèvres à ses yeux, à son nez, à l’écran de la télévision ou encore aux glaçons dans nos verres qui s’entrechoquaient légèrement. Les moments où mes yeux se posaient sur ses lèvres, je repensais aux deux baisers et je savais que cette pensée n’arrangeait clairement pas mon cas puisque je sentais une certaine chaleur au niveau de mes joue.
C’est en perdant une nouvelle fois mon regard sur ses lèvres que je le remarquais enfin, ces dernières tremblaient légèrement et s’étiraient pour former un léger sourire avant de reprendre une forme neutre : elle était entrain de se retenir de sourire, elle se payait ma tête en sachant pertinemment que la proximité qu’on avait allait me gêner encore plus. J’aurais presque gonfler les joues moment où elle s’était mise à glousser si jamais je n’avais pas compris qu’elle se laissait aller en ma compagnie. Je soupirais et souriais de manière attendrie en la voyant éclater de rire, c’était un spectacle agréable à observer, une fille si stoïque entrain de rire purement et simplement.
Elle s’excusa après avoir repris son souffle et je ne pouvais clairement pas lui en vouloir, j’étais une cible facile et même si ce n’était pas réellement son genre, je comprenais parfaitement la tentation d’avoir voulu me jouer un petit tour, je l’aurais sûrement moi même fais si j’en avais eu l’opportunité. Elle s’amusa de la tête que j’avais pu avoir et intérieurement, je regrettais de ne pas avoir pu en être témoin moi aussi. Elle finit par totalement reprendre son souffle et essuyer les larmes qui avait pu perler sur ses joues, je m’étonnais qu’elle ne se soit pas masser les joues après un tel rire pour quelqu’un dont ce n’était pas habituel.
Elle reprit un ton un peu plus sérieux en m’affirmant ne pas être stupide, je ne comprenais pas réellement pourquoi elle se sentait le besoin de me le dire : j’avais pertinemment compris qu’elle ne l’était pas, elle était peut être même une des personnes les plus malignes que j’avais pu croiser depuis un long moment.  Je comprenais cependant la manière dont elle voyait le monde : elle analysait ce qui l’entourait. Elle ajouta même que cela faisait parti de son ancien métier et cette information me fit tiquer un instant : ancien métier, ça signifiait qu’elle travaillait peut être pour la secte ou du moins avait été conditionné pour le faire, le seul métier que je pouvais la voir faire en raison de ses capacités d’analyse était d’observer les futurs adhérents pour trouver la faille chez eux et avoir un impact plus important pour les faire accepter de les rejoindre.
Je secouais la tête et reportais mon attention sur elle quand elle m’annonça qu’elle trouvait ma réaction mignonne, même si elle n’était pas sûr que le mot soit le bon : je me fichais de savoir si elle avait bon ou non, je prenais ce « mignon » comme le premier compliment qu’elle me faisait de manière aussi directe. Je notais que son sourire venait de disparaître doucement pour laisser place à une légère tristesse lorsque qu’elle m’annonça qu’elle n’avait sûrement jamais appris à reconnaître ses propres émotions. J’eus envie de la prendre dans mes bras l’espace d’un instant mais me ravisa pour juste poser ma main sur son épaule et lui souriait doucement et posais ma main sur ses cheveux et les caressais doucement.*

- Ce que tu ressentais juste avant, on peut appeler ça de la tristesse, quand tu riais, c’était de la joie ou de l’amusement… Quand j’ai retiré ta chaussure, tu as ressenti de la douleur… Et… Le fait que je caresse doucement ta tête, c’est faire preuve de tendresse…

*Je lui souriais de plus belle en espérant avoir chasser ses idées noires avant de reprendre mon verre et dans boire une petite gorgée. J’avais remarqué qu’elle avait voulu se relever mais qu’elle s’était ravisée, sûrement de peur de se faire mal ou bien parce qu’elle ne savait pas pourquoi elle se serait lever mais à sa phrase suivante, j’eus presque espéré qu’elle se soit levée pour aller au toilettes ou à la salle de bain ou encore dans la chambre. Elle venait de me relancer sur ce qu’était un rapport consenti en reportant tout son attention sur moi, posant sa main sur la sienne et m’envoyant le même sourire tendre que j’avais pu lui envoyer au préalable, à la différence qu’elle penchait légèrement la tête sur le coté : action qui la rendait encore plus mignonne qu’à l’accoutumée. Elle en vint même à m’annoncer que si jamais j’avais du mal à expliquer je pouvais tout aussi bien lui montrer : à cette proposition, j’eus comme un hoquet avant de secouer la tête en reprenant correctement mes esprits. Je faisais glisser ma main de sous la sienne à sur la sienne et lui souriais doucement.*

- Fais attention quand tu dis ce genre de chose, on pourrait mal les interpréter… Pour expliquer d’un point de vue purement scientifique : je parlais d’une relation sexuelle pour choquer l’assistance… Pour ce qui est de te le montrer, je préfère attendre que tu soit réellement sûre de toi sur ce fait… Je ne voudrais pas faire mal les choses… Mais… Je peux te montrer autre chose…

*C’était décidé, je prenais mon courage à deux mains cette fois-ci. Je prenais doucement sa main et la plaçais au niveau de mon cœur pour qu’elle puisse ressentir l’accélération de mon rythme cardiaque à mesure que mon visage s’approchait du sien pour enfin atteindre son paroxysme au moment où mes lèvres touchèrent les siennes et commencèrent à les caresser dans un tendre baiser. J’avais perdu la notion du temps à cette instant, le baiser avait très bien pu dure une seconde comme il aurait pu durer une éternité, je n’en avais absolument aucune idée. Je finissais par me reculer doucement, les joues plus que rouges et le souffle légèrement coupé après ce baiser. Je riais doucement après ceci, n’étant pas sûr de si j’avais rêvé cet instant ou non.*

- Voici ce qu’est de recevoir un baiser…
*Je murmurais plus pour moi-même que pour elle à cet instant* Amoureux… je suppose...
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MessageSujet: Re: Home, Sweet Home ~ [with Sonja]   Home, Sweet Home ~ [with Sonja] Icon_minitimeMer 1 Juil 2020 - 19:31

*Le jeune homme ne semblait pas avoir mal prit ces moqueries qu'elle s'était permise – heureusement. Le doute ne s'était installé que brièvement dans son regard, et il avait très rapidement retrouvé ce sourire semblant le caractériser depuis qu'elle l'avait rencontré. Elle avait ensuite enchaînée le dialogue, ne se rendant compte qu'après coup ne lui avoir à aucun moment laissé véritablement le temps d'en caser une. Repenser à son vécu, raviver certains souvenirs... Avait définitivement calmé Sonja dont le regard restait partiellement absent et, tandis qu'elle avouait ce qu'elle estimait être son principal problème – son incapacité à nommer ses ressenti –, son hôte eut une réaction nouvelle : celle de venir poser une main sur sa tête pour lui caresser doucement les cheveux, voir lui ébouriffer légèrement comme elle avait pu voir des adultes le faire avec des enfants. Était-ce donc à ça, qu'elle ressemblait ? Une simple gamine abandonnée ? Était-ce donc ce qui avait indéniablement motivé cette envie chez lui de la protéger ?... Ce constat, cette simple idée que ce soit vrai, n'avait franchement rien d'agréable. Pour autant, le geste avait son effet ; elle retrouva une forme de sérénité et de plaisance, comme si ce contact agissait tel un baume qu'on aurait appliqué sur une plaie à panser. Elle souffla légèrement, avant qu'il ne vienne lui expliquer cette chose fondamentale qu'on avait omit de lui enseigner : ce qu'elle éprouvait. Il nomma ce sentiment désagréable qu'elle venait d'avoir comme étant de la tristesse, et elle souhaita ne plus jamais l'éprouver. Il lui confirma que son rire retranscrivait la joie, mais aussi l'amusement – au moins ne s'était-elle pas trompé sur celui-ci ; puis revint sur ce qui avait motivé ses larmes bien plus tôt lorsqu'il avait ôté sa chaussure, rectifiant le terme de « piquer » pour celui de « douleur » – un autre qu'elle aimerait s'éviter de ressentir. Et, finalement, il lui annonça que cette main sur sa tête était une preuve de tendresse, ce qui collait parfaitement au sourire qu'il avait pu lui adresser... Elle comptait bien retenir ce flot d'information, sans le moindre problème. Ceci dit, certains sentiments semblaient parfois se ressembler sans pour autant s'avérer identique, et c'est donc sans le vouloir qu'elle doutait de la justesse des termes quant à ce qu'elle avait pu éprouver ces dernières minutes.*

*Parvenant difficilement à retrouver l'instant présent comme elle avait pu le faire avant, elle avait alors songé s'esquiver aux toilettes – ou ailleurs – mais s'était ravisé en repensant à cette chose que le brun ne lui avait toujours pas expliqué : ces « plus encore » que des couples faisaient, et dont la simple évocation au public leur avait permit de quitter le parc sans s'en trouvé interpellé. Elle s'était donc repositionné, se tournant vers lui, et avait assimilé ces manières de faire que son interlocuteur lui avait démontré à nombre de reprise : ce fait de sourire tendrement, de poser une main sur la sienne, et de s'exprimer avec calme et ce peu importe la porté des mots employés. Et visiblement... Les suivants en avaient eut bien plus qu'elle n'aurait pu se l'imaginer. Lorsqu'elle réclama ainsi de nouvelles explications, précisant que si le dialogue s'avérait trop complexe il pouvait tout à fait lui montrer, il devint bien plus rouge et bien plus gêné encore. A tel point, que la fautive de cette réaction se demanda si elle ne s'était pas montré trop curieuse voir déplacés. Il lui recommanda alors de faire attention lorsqu'elle disait ce genre de chose – facile à dire, pour lui – et seul la suite du dialogue lui permit plus ou moins de comprendre : il lui répondit qu'il s'agissait de relation sexuelle pour choquer l'assistance et que, concernant le fait de lui montrer... Et bien, sa déclaration suivante la fit tout simplement tiquer. Pourquoi ? Parce qu'à aucun moment il ne sembla franchement contre cette idée, et se contenta purement et simplement d'avouer préférer attendre qu'elle soit sûr de vouloir une telle chose.*
« Au moins un point sur lequel je n'ai jamais faites erreur, » songea-t-elle amèrement. « C'est d'une facilité affligeante... »

*Et si elle ne comprenait pas vraiment pourquoi une telle banalité pouvait choquer le public par le simple fait d'en parler, ce détail verbal qu'elle avait noté lui faisait au moins d'avantage comprendre ce qu'il lui avait été donné de voir ou d'entendre autrefois : ceux qui avaient toujours soutenu que le sexe était une très bonne méthode de rapprochement et d'obtention d'information, mais également ceux ayant toujours soutenu qu'il s'agissait de la plus légitime des pulsions humaines pouvant justifier certains traitements sans le moindre problème... Bref, un moyen vicieux et contourné d'assouvir toute forme d'envie de maltraitance, également une forme de manipulation particulièrement efficace. La brune aurait pu en écrire un livre, rien qu'en énumérant tout ce qu'il lui avait été donné de mémoriser bien malgré elle ; bien assez pour la dégoûter totalement, alors même qu'elle demeurait vierge malgré son âge et cette époque dans laquelle elle vivait ou même des enfants de douze ans s'y était déjà expérimenté – volontairement ou non. Aucune chance donc qu'elle s'y essaie. Et puisque Ludwig s'était appliqué à bien lui faire entendre que c'était sensé être des choses que seul les couples faisaient... Alors cette idée de couple en question, juste celle qu'ils avaient dû plus ou moins simuler jusqu'ici, perdit rapidement en couleur. Sans doute sans le vouloir ou sans le savoir, le jeune homme venait de faire jeter cette idée à la poubelle dans l'esprit de la Coréenne en frappant directement dans une partie de ses souvenirs les plus détestables. Elle n'avait de toute manière aucune envie de jouer un jeu, ni aucune envie de passer pour ce qu'elle n'était pas : elle se devait donc de rectifier les choses entre eux à ce sujet. Malheureusement... Elle en eut pas franchement le temps. Lorsqu'il lui avança pouvoir lui montrer autre chose, sa curiosité fut piquer au vif et l'envoya dans un véritable mutisme, tout sens en alerte tandis qu'elle plantai son regard dans le sien. Conditionné pour l'obéissance, elle le laissa totalement faire, sans qu'à aucun moment elle ne démontre quelconque réticence ou protestation.*

*Il vint saisir sa main, pour lui caler au niveau de son cœur. Elle pu alors percevoir sa tension anormalement rapide, et même irrégulière parfois. Son rythme cardiaque n'alla d'ailleurs pas en s'améliorant et empira d'avantage à chaque centimètre de distance réduit entre eux. Et finalement, il vint l'embrasser. Un contact doux, chaud, surprenant... Et pas franchement désagréable, en totale contradiction avec ses songes précédents. Sans elle-même le réaliser, ses doigts s'était très légèrement crispé sur le torse du jeune homme lors de ce contact qu'il avait initié. Un instant, elle sembla même prête à y répondre... Mais n'en fit rien, trop bien dressé durant sa captivité pour pleinement réagir sur ce qu'il avait souhaité lui montrer. Quoi exactement ?... Elle l'ignorait mais ce qui était sûr, au moins, était qu'elle se sentait soudainement mal à l'aise et prise au dépourvu – alors même qu'elle avait eut le temps de le voir venir. Elle eut soudainement chaud et comprit alors une chose, à défaut de mieux : ce qu'il avait dû ressentir lorsque bien plus tôt, c'était elle qui avait agit ainsi... A deux reprises, qui plus est. Sans le savoir, elle regrettait déjà d'avoir pu croire qu'il s'agissait d'une forme de remerciement. Elle se sentait mal de songer pouvoir l'avoir mit mal à l'aise à ce point. Des songes qui se retranscrivirent unanimement dans sa réaction, tout juste lorsqu'il parlait de « baiser amoureux » : elle ôta sa main pour rompre contact et se tourna tout en baissant les yeux. Une réaction, à dire vrai... En parfaite contraste avec ses pommettes devenues roses, et le fait qu'elle dû légèrement se racler la gorge après avoir bu une gorgée de son verre dans une rapidité surprenante pour quelqu'un l'ayant boudé une minute plus tôt.*

– Je penses que j'ai compris : je ne le ferais plus. Pas besoin donc de réitérer ou continuer alors tu peux arrêter ; je n'ai pas besoin d'en voir d'avantage... *déclara-t-elle avec autant de calme que d'assurance, mais malgré elle dans un léger accent coréen, avant de lui adresser un regard.* Désolé d'avoir fait ça, lorsqu'on était dehors... J'ai retenu la leçon, c'est bon.

*Elle reporta assez rapidement son regard devant elle, et se leva définitivement cette fois, retrouvant dès lors son manque d'expression habituel. Elle passa alors en revue les dialogues précédents tout en s'emparant de son verre dont elle bu tranquillement le contenu tout en réfléchissant. Inévitablement, ses neurones s'attardèrent sur le sujet concernant ce métier qu'elle avait potentiellement exercé. Il n'y avait rien de bien compliqué en soit, mais plutôt que ce pourrait être assez long à expliquer. Qui plus est... Elle n'avait trouvé une possible liberté que récemment, et en parler ne la mettait de fait pas au plus à l'aise dans les termes bien que le sujet en soit ne la gêne guère. Simplement... Elle devrait s'exprimer pour la première fois à une personne extérieur, et doutait ainsi des bons mots et termes à employer pour être comprise le plus justement possible, sans zone d'ombre ni quiproquo.*

– Pour ce qui est de mes attributions, eh bien... Techniquement parlant, ce genre de chose n'était qu'une tâche parmi un paquet d'autres... Mais concernant cet aspect en question, disons que j'aidais à retrouver et sauver des gens. Même si là où c'était le plus utile, c'était pour s'assurer d'obtenir les bonnes choses au bon moment, je crois... *Commença-t-elle tout en regardant le téléviseur sans vraiment le voir, se ressassant quelques souvenirs avant de simplement énumérer tandis qu'elle s'éloignait pour rejoindre l'évier.* Anticipation des actions et réactions d'autrui, détection de problème sous-jacent pour les briser d'une manière ou d'une autre, recherche des meilleures approches et contacts possibles, repérage et analyse de faille psychologiques, comportementales et émotionnelles pour... Disons déterminer... Et exploiter... Autant les points forts que les points faibles... Il m'arrivait aussi d'aider à retrouver des disparu, ou bien des inconnu disposant de profils bien précis. C'était... Ennuyeux. Intéressant au début, mais au début seulement. *avoua-t-elle tout en déposant le verre dans l'évier avant de retourner vers le canapé, s'arrêtant ceci dit debout à côté pour continuer sans émotion particulière, cependant en penchant légèrement la tête tandis qu'elle observait des lionnes chasser à l'écran.* Je crois même que dans tout ce qu'il m'était donné de faire, c'était définitivement le plus lassant. Je préférais les côtés imprévisible de la physique et de la chimie, ou encore les côtés surprenant de la biologie et des technologies.
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Ludwig Volko

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MessageSujet: Re: Home, Sweet Home ~ [with Sonja]   Home, Sweet Home ~ [with Sonja] Icon_minitimeJeu 2 Juil 2020 - 0:00

*La réaction de la jeune femme à mon baiser ne fut pas exactement celle que j’attendais : j’avais l’impression d’avoir fait pire que mieux, elle s’était légèrement éloignée et assise droite comme un i, ayant pris son verre avec une rapidité déconcertante pour en boire une gorgée. Le seul élément qui me rassurait dans toute sa réaction était le fait que ses joues avaient légèrement rosées, ça prouvait au moins que ça avait eu un effet sur elle, j’espèrais juste qu’il ne s’agisse pas que d’un malaise. Par la suite, elle s’exprima sur le fait d’avoir compris ce que c’était de recevoir un baiser et qu’elle ne le ferait plus, me demandant de ne pas réitérer l’action ou de ne pas la continuer : j’en venais à me demander si mon célibat prolongé ne m’avait pas fait oublier la manière dont on embrassait ou si je l’avais très mal fait, cette idée me déprima en songeant au fait qu’il s’agissait peut-être du premier baiser qu’elle recevait et que j’avais peut être ruiné cette première expérience.

La tête baissée, je remarquais du coin de l’œil que la jeune s’était tournée vers moi et s’était excusée de m’avoir embrassé lorsque l’on était dehors et qu’elle avait retenu la leçon. Je ne comprenais pas la raison pour laquelle elle s’excusait, est-ce que je lui avais fait peur en l’embrassant ou lui avait rappelé un baiser forcé en la surprenant de la sorte : la deuxième hypothèse me paraissait très peu probable puisque je savais qu’elle n’était pas du genre à faire subir à autrui ce qu’elle ne voulait pas qu’on lui fasse, même si elle ne savait pas mettre les mots sur les réactions et ressentis en question.

Elle finit par se lever en emportant son verre et disparaissant de mon champs de vision derrière le canapé, mon état de déprime instantané m’avait empêché d’entendre le bruit du verre dans l’évier alors que je songeais à la pire des solutions : je l’avais tellement choquée qu’elle s’était éloignée, quitte à avoir mal aux pieds. Un long soupir s’échappait de mes lèvres alors que saisissait mon visage entre mes mains comme s’il était devenu beaucoup trop lourd pour moi sans aide pour le maintenir, mes yeux me brûlaient et j’avais le cœur serré, j’avais l’impression de revivre la sensation d’abandon que j’avais de nombreuse fois ressenti auparavant sans pour autant savoir pourquoi : la seule chose dont j’étais sûr, c’est que c’était ma faute, c’était toujours ma faute dans ces cas là, c’est ce que les autres m’annonçaient à chaque fois donc je ne voyais pas pourquoi ce serait différent cette fois. Ce que je n’arrivais pas à comprendre, c’est pourquoi je ressentais ce sentiment pour Sonja, que je n’avais rencontré que quelques heures auparavant : les dernières fois, cette sensation d’abandon ne survenait qu’après des mois de relation, qu’est-ce que cette jeune femme pouvait avoir fait pour me faire réagir de la sorte ? Je ne comprenais pas, ce n’était quand même pas un coup de foudre comme dans ces films et séries à l’eau de rose ? Non, ce n’était pas possible, c’était sûrement lié à la situation dans laquelle nous nous étions rencontrés, une situation de stress intense nous avait rapproché : je me berçais d’illusion avec cette théorie puisque si ça avait vraiment était le cas, elle n’aurait pas été la seule pour qui j’éprouvais ce ressenti ou du moins, je n’aurais pas souhaité la protéger à tout prix. Plus mes pensées s’agitaient et plus les histoires à l’eau de rose me semblaient plausibles. Je finissais par sourire en coin en secouant doucement la tête, j’étais vraiment un idiot fini de penser à ça.

La voix de la jeune femme se fit entendre plus proche qu’auparavant et me fit légèrement sursauter de par sa proximité, je ne l’avais pas entendu revenir à coté du canapé tant mes songes m’avaient obnubilé. Sans relever la tête, je l’avais écouté depuis qu’elle s’était levée mais n’aurait clairement pas été dans la possibilité de répéter ce qu’elle venait de dire. Une flopée d’informations m’avait frappée de plein fouet, bien trop pour que je puisse réellement les saisir dans mon état d’esprit actuel, mais de ce que j’avais compris : si elle travaillait bel et bien pour une secte, la recherche de possible membre et la manière dont les autres devaient s’y prendre pour effectuer le recrutement étaient clairement ses points forts malgré l’absence d’intérêt qu’elle y accordait. Et maintenant qu’elle était à coté de moi, elle me faisait comprendre que l’analyse de gens qu’elle observait avait un coté lassant et qu’elle préférait l’inattendu des sciences ou de la technologie : la seule raison pour laquelle j’avais complètement saisi cette information était de part sa proximité physique, la surprise que j’avais eu de la réentendre si proche avait perturbé le fil de mes pensées pour que ce dernier ne se focalise que sur elle et ses paroles. Elle avait répondu à ma question et je n’étais pourtant pas capable d’en restituer plus de 30 %, j’avais compris le gros de la chose mais pas plus, d’autres demandes me trotter en tête alors qu’elle parlait et je savais que je ne trouverai pas de répit tant que je ne lui aurais pas demandé un éclaircissement sur ses réactions.

Je finissais par me redresser sur le canapé et glisser légèrement sur le coté pour lui laisser un peu de place. Je redressais la tête pour porter mon attention sur elle, un sourire discret aux lèvres et le regard triste avant de tapoter doucement le canapé juste à coté de moi pour l’inviter à s’asseoir. Sans une once d’hésitation, elle s’assit à l’endroit exact sur lequel j’avais tapoté, dans une posture quasi militaire : j’aurais pu être surpris si je n’avais pas immédiatement fait le parallèle avec du conditionnement. Soupirant légèrement, je m’éclaircissais la gorge.*

- J’ai fait quelque chose de mal ? Le baiser que je t’ai donné était désagréable ? Si c’est le cas, je m’en excuse, ce n’était pas mon but… J’espérais juste que… *Je déglutissais légèrement en cherchant mes mots et en m’empêchant de verser la moindre larmes, je savais qu’elle se sentirait fautive dans ce cas là et ce n’étais pas mon but.* Tu n’as pas à t’excuser… j’ai apprécié tes baisers, malgré leurs cotés soudains… Je suis même déçu que tu m’annonces que tu ne le feras plus…  C’est idiot, j’aurais aimé que ça continu...*Un rire nerveux s’échappa de mes lèvres à mon insu.* J’aurais juste aimé que mon baiser te fasse autant plaisir que les tiens m’en ont fait… Je suis désolé si cette expérience a été désagréable pour toi…

*Une déglutition plus tard, je me frottais l’arrière du crâne en cherchant mes mots, beaucoup de chose que j’avais dit avant de l’embrasser avait du la perturber et même avant ça. Elle m’avait confié ne rien connaître de ses émotions et ne pas savoir ce qu’était un couple, pourtant à l’annonce du terme rapport sexuel, je n’avais eu aucune question : cela signifiait pour moi qu’elle savait ce que c’était et le fait qu’elle puisse venir d’une secte ne lui en donnait pas la meilleure image. Sans lui laisser le temps de me répondre, je reprenais la parole d’un ton monotone.*

- Je pense que tu mérite de meilleures explications, quand j’ai parlé de rapport sexuel juste avant, j’entendais un acte d’amour… Pas un moyen d’obtenir quelque chose ou de répondre à une pulsion bestiale… Je ne sais pas ce que tu as comme information sur ce qu’est un rapport sexuel… Mais laisse moi juste te dire que si mon intuition est juste : tu n’en sais même pas 10 %… Tu n’as que le coté mauvais de ce concept… Et j’en suis désolé… Mais si je peux juste te rassurer sur quelque chose, c’est que ça n’a rien à voir avec ce qu’un couple est et fait… *Je soupirais un instant.* Je ne vais pas te mentir, mes connaissances sur le sujet sont idéalistes… Je crois en l’amour, le vrai… Et pour moi, le concept de couple a quelque chose de sacré… Ce n’est pas une situation qu’on accepte de vivre avec le premier venu… C’est pourquoi… Si tu as la moindre question… Ou le moindre sujet qui te perturbe… Ou si tu trouves que je me contredis… Demande moi… Je te répondrais au mieux que je puisse…

*Comme un condamné attendant sa peine, je rebaissais doucement la tête. Cependant, je posais ma main sur celle de la jeune femme, comme un reflex par crainte qu’elle fuit.*
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