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 Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]

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Rebecca Sonja

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MessageSujet: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeMer 6 Mai 2020 - 22:13

*  Après avoir été mise à la porte du café pour « défaut d'argent », la jeune femme était resté un instant sur place. Planté sur le trottoir, droite comme un « i », elle s'était sérieusement demandé si tout fonctionnait ainsi ou si elle était simplement mal tombée. Parce que franchement... L'argent n'était pas le plus léger des métaux, il y avait sans nul doute plus simple comme concept. Elle avait tâté ses poches vides avant de souffler par dépit tandis qu'elle se demandait où en trouver. Nombre d'objets pouvaient bien sûr en être composé, mais elle souhaitait quelque chose de plus... Pratique, dirions-nous. Quelque chose qu'elle pourrait glisser dans son vêtement sans problème, de pas trop visible. Alors, après réflexion, elle s'était décidé à se renseigner et avait innocemment demandé à un client du café attablé en terrasse où est-ce qu'elle pourrait bien en trouver. L'homme inconnu l'avait franchement regardé bizarrement, mais elle en avait eut que faire : au moins lui avait-il répondu qu'il fallait aller à la banque, et qu'il y en avait justement une à deux rues d'ici. Elle l'avait alors remercié de manière platonique avant de s'éloigner, suivant docilement les indications qu'il lui avait donné.*

*  Il ne lui fallut que quelques minutes pour parvenir à destination de la dénommé Banque. Un bâtiment assez simple, ne comportant à vue de nez que deux étages et n'étant mitoyen d'aucun côté. Soucieuse de son incompréhension, elle n'y entra pas immédiatement : elle préféra suivre un individu devant lequel les portes coulissèrent après quelques secondes. Elle l'observa sans gêne, concentrée, et ne regretta en rien : cette brève mise en retrait lui permit de réaliser qu'il fallait d'abord appuyer sur un bouton situé à gauche des portes vitrés, et réitéré à nouveau l'opération pour la suivante. Le tout donnait une sensation de SAS comme elle avait pu connaître, ce qui la mise un peu plus à l'aise tandis qu'elle pénétrait dans le bâtiment. Son regard se promena partout : autant sur la profondeur que sur les hauteurs, tout autour, sans se douter que pareille attitude pourrait la faire passer pour une personne mal-intentionnée effectuant un repérage en vue d'actions à venir. Après avoir noté la présence des caméras, des différents êtres présents, mais également la configuration du lieu qu'il lui était donné d'arpenter, elle haussa les épaules et se dirigea vers l'accueil sans prendre en compte les autres humains présents. Après tout... Elle n'avait qu'une chose à demander, rien de complexe, et repartirai aussi vite. Du moins le cru-t-elle.*

*  A peine eut-elle le temps d'ouvrir la bouche que l'employée portant de petites lunettes la congédia. Et pour appuyer ça, une voix parvint de derrière pour lui réclamer d'attendre son tour « comme tout le monde ». Celle aux origines Coréennes s'était alors simplement retournée pour observer de nouveau, avant de faire le rapprochement entre les mots employés et sa propre vision : effectivement, ces gens assit – ou debout, pour certains – semblaient patienter. Certains avaient une tendance au soupir et affichaient une claire lassitude, d'autres semblaient franchement ronger leur frein. La brune pencha légèrement la tête, son regard s'arrêtant sur l'homme debout situé non loin de l'entrée. Une arme de poing glissé dans un holster qu'il ne cachait pas, leur regard se croisèrent à l'instant où l'étrangère se demandait à quoi il servait.*
« On croirait un chien de garde... », *songea-t-elle une seconde avant de soudainement s'en désintéresser.*

 *Elle reporta aussi vite attention sur le reste tout en passant une main sous sa capuche pour se frotter légèrement la tignasse. Comme les rares sièges mit à disposition se trouvaient occupés, elle préféra se mettre légèrement en retrait à fin de s'adosser au mur puisqu'elle devrait rester debout. Par réflexe, elle tira légèrement sur le tissu couvrant sa tête avant de glisser ses mains dans la large poche ventrale du sweet somme toute trop grand pour elle pour y ressentir la présence de l'unique bien la rassurant. L'attente lui sembla interminable. Se trouver soudainement enfermé avec ce petit monde la dérangeait – trop habituée à la solitude, et ce n'était pas l'objet sur lequel ses doigts se refermaient à l'abri des regard qui lui permit de passer outre. Elle entama de se mordiller la lèvre inférieur. Elle ne comprenait pas un traître mot des possibles demandes de ceux la précédent depuis cette file imaginaire, mais pas un ne sembla capable de régler son affaire en moins d'un quart d'heure. Cette personne âgé du guichet central, par exemple, se trouvait en conversation depuis plus d'une demi-heure et vu la tête de son interlocutrice, nul doute que celle-ci se forçait à écouter et à répondre. Pour être si long, il n'était pas dur d'imaginer qu'en plus de ses réclamations, il devait lui raconter sa vie.*

- Ne bougez plus ! *Entendit-elle soudain avec autorité, attirant instantanément son regard.* Tournez-vous lentement vers moi, très lentement !
- Faut savoir...,
*déclara-t-elle platement en voyant l'homme armé aperçut plus tôt braquer son arme vers elle, occultant complètement les réactions alentour.* Je bouges, ou je me tournes ?...
- Ne fais pas l'idiote. Tourne-toi doucement face à moi, puis montre-moi lentement tes mains ! Très lentement !


Dernière édition par Rebecca Sonja le Lun 22 Juin 2020 - 22:51, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeJeu 7 Mai 2020 - 12:09

*Une journée de plus à Raccoon City, et cette fois-ci mon combat allait être administratif : des documents avait été perdu lors de mon déménagement et la personne gérant mes comptes m’avait demandé de venir au plus vite pour permettre de régler les soucis dont ils étaient à l’origine puisque c’était leur serveur qui avait mis à mal mon dossier. J’avais pris un ticket et avais attendu mon tour pour que l’on m’informe que mon conseiller n’était pas disponible pour le moment mais qu’il serait sage d’attendre qu’il se libère. Je marmonnais quelques mots en retournant m’adossais contre le mur près des plantes en plastique : si jamais c’était si urgent que ça pourquoi mon conseiller n’avait-il pas placé un rendez-vous, ou pourquoi ne m’avait-on pas proposé de me rappeler quand le conseiller serait disponible : non, on me faisait patienter dans un vestibule sans possibilité de m’asseoir alors que j’étais en congés et que j’aurais pu passé ma journée à finir mon installation chez moi ou juste me relaxer, mes premiers jours chez les S.T.A.R.S avaient été éprouvants : d’abord le bizutage d’agent d’accueil, puis l’enquête macabre sur la secte.*

Je me demande parfois si j’ai fait les bon choix…

*Et pour bien faire, les agents d’accueil semblaient avoir des soucis ou n’être que des stagiaires vu la vitesse à laquelle ils renseignaient les gens ou régler les problèmes. J’allais sûrement passer ma journée dans la banque, je comptais bien me plaindre à mon conseiller et exigeait un petit quelque chose de leur part, si leur serveur avait fonctionné correctement je ne serais même pas là de base donc pour ma journée de repos perdue par leur faute, ils allaient faire un petit geste commerciale pour que je reste client chez eux.
Une heure plus tard, j’étais toujours là mais j’avais réussi à obtenir un siège suite au départ hâtif d’une personne excédée par l’attente. Rien d’extraordinaire ne se passait à part peut-être l’arrivée d’une nouvelle personne qui se dirigea directement au guichet d’une agent d’accueil entrain de se limer les ongles qui ne tarda pas l’envoyer prendre un ticket parce qu’elle semblait avoir bien plus important à faire que de répondre à une question urgente : le service clientèle dans toute sa splendeur.**

Je vais peut être quand même changer de banque en faite…

*J’aurais pu continuer à m’imaginer dire à mon conseiller que grâce au peu de professionnalisme que ses collègues avaient montré mais aussi grâce à l’attente que j’avais eu pour donner une information que j’aurais tout aussi bien fournir par le biais informatique, mais l’agent de sécurité semblait avoir décidé de prouver son autorité auprès de la nouvelle arrivante, qui avait eu l’audace de prouver à quel point le choix de ses mots avait été pauvre. La franchise dont elle avait fait preuve m’avait pour le moins fait sourire, c’était rare que quelqu’un soit aussi franc avant un représentant de l’ordre ou un agent de sécurité dans le cas présent. L’agent ne semblait pas réellement de mon avis puisque qu’il cracha à nouveau des ordres à la jeune femme en plaça machinalement la main sur la crosse de son arme, les jambes légèrement écartées, comme s’il s’apprêtait à dégainer un six coups, je pouffais légèrement face au ridicule de la situation, ce qui ne manqua pas de faire réagir l’agent qui resserra sa prise sur la crosse de son arme.*

Agent : Monsieur, j’aurais deux mots à vous dire après avoir géré la situation présente… Et toi, j’ai dit que je veux voir tes mains !

*Je soupirais un instant et appuyais mes coudes sur mes genoux et figeais mon regard dans la direction de celui qui venait de m’interpeller. L’agacement lié à mon attente m’avait rendu peu patient et ses manières de cowboys ne me plaisait pas trop, il se prenait pour dieu le père avec les quelques pouvoirs que se statut lui accordait.*

- Je peux savoir pourquoi j’ai droit au vouvoiement alors qu’elle non ?


Agent : Et bien, je…

- C’est parce qu’elle est asiatique ? Du coup, elle est naturellement suspecte ?

Agent : Euh… Non pas vraiment mais…

- Vous allez me dire qu’elle est sûrement armée ? Et je suppose que je vous apprendrais rien si je vous dit qu’elle en a le droit. Le second amendement ça sonne quelque chose vous ?

*Je me redressais et m’adossais correctement dans mon siège, ma réaction semblait avoir pris de court l’agent de sécurité, il n’était clairement pas habitué à ce qu’on le contredise. L’effet secondaire fut que d’autres personnes semblait s’indigner qu’on puisse encore de nos jours suspecter quelqu’un juste parce qu’il ne faisait pas saveur locale. J’espérais cependant intérieurement que la jeune femme n’est pas de mauvaises intentions, même si la méthode de l’agent de sécurité avait été beaucoup trop musclée pour un premier contact.*


Dernière édition par Ludwig Volko le Lun 18 Mai 2020 - 21:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeJeu 7 Mai 2020 - 17:17

*La jeune femme n'avait dû son salut qu'a une intervention externe : un homme d'apparence plutôt banal à ignorer ces lunettes sur son nez et semblant refuser entendre tel outrage. Si elle avait bien suivi, du moins. Elle n'avait en rien comprise ces histoires de second amendement, mais quand quelqu'un vint crier au racisme elle y fit rapprochement. Ce mot, au moins, elle le connaissait parfaitement. Le « chien de garde » semblait mal à l'aise, soudain hésitant... Mais demeurait toutefois main sur son arme tandis qu'il tentait, vainement, de se sortir de la situation qu'il avait finalement lui-même créé. L'étrangère haussa donc les épaules puisqu'elle estimait ne pas être concerné par ça et fut étonné de voir une soixantenaire – minimum – se diriger vers elle pour lui saisir une manche tout en lui tendant quelque chose.*

- C'est une honte de voir tel comportement, surtout chez un agent de sécurité. Tenez, prenez le mien pour ne pas le supporter plus qu'il ne faut, *lui proposa-t-elle doucement avant de sembler volontairement hausser la voix.* Cet homme à clairement une éducation à revoir ! Et puis, vous ressemblez d'avantage à un ange qu'a une mauvaise fille.
- Les anges existent ?
*Demanda alors Sonja sans réaliser la naïveté de sa question, délaissant momentanément le reste du dialogue.*

 *La dame âgée lui avait alors fait un doux sourire tout en lui rétorquant un « peut-être bien », avant de l'obligé avec douceur à ôter l'une de ses mains des poches pour y caler quelque chose entre ses doigts fins. Toujours sourire étonnement chaleureux étirant ses lèvres, elle l'avait ensuite dépassé pour se diriger vers la sortie ; non sans un regard assassin vers l'autre au passage. La brune l'avait observé sans trop saisir la démarche avant de se concentrer sur l'objet donné pour l'observer : un petit bout de papier sur lequel figurait un numéro. C'était donc à ça, que ça servait ? Ce dispositif affichant des chiffres en rouge, était en réalité utilisé pour un ordre établi ?... Si c'était bien ça, alors elle aurait pu attendre indéfiniment : elle ne s'était, en effet, à aucun moment depuis son arrivée ici emparé de l'un de ces fameux tickets numérotés. Et comme promit par la dame âgée, la logique des suites mathématiques voulait que le numéro gracieusement offert soit le suivant à s'afficher. Gardant le papier de piètre qualité entre ses doigts, elle leva alors cette main visible pour que l'agent de sécurité puisse lui-même en admirer le chiffre, persuadé que cette affaire avait un lien avec son intervention quelque peu déplacée de peu avant. Hermétique à l'ambiance et au comportement de celui qui s'avérait donc être agent de sécurité, elle s'adressa à lui sur un ton toujours aussi plat.*

- Je peux y aller, maintenant ?
- Montre d'abord ta seconde main.
- Vous en voyez déjà une avec preuve de mon passage à venir, je trouves ça suffisant,
*rétorqua-t-elle en toute simplicité avant de tourner le dos pour souffler peu audible tandis qu'elle passait à côté du jeune homme à lunette.* J'ignorais qu'avoir ses mains en poche était interdit, dans votre monde...

 *Difficile de dire si ce constat s'adressait vraiment à celui auprès de qui elle passait ou si elle ne faisait que songer à voix haute. Dans tous les cas, elle suivit les règles récemment apprises et puisque son numéro s'affichait, se dirigea vers une employée qui... S'avéra être celle l'ayant congédié, bien plus tôt, et avait été la plus longue de toute à traiter les diverses demandes. Cette dernière ne sembla même pas calculer qu'elles s'étaient vu peu avant, puisqu'elle la salua dans un complet désintérêt avant de lui réclamer les raisons de sa présence et ses réclamations. On aurait dit un véritable robot, un bot informatique paramétré pour ces uniques fonctions de services. La Coréenne pencha légèrement la tête pour tenté d'analyser un peu plus, et pu presque y deviner une vie dépourvu d'intérêt et carrément fade. Si cette fille finissait sa journée en se balançant au bout d'une corde, il n'y aurait clairement rien d'étonnant.*

- L'argent, *répondit simplement Sonja.* C'est tout ce que je veux.
- Euh... Vous voulez dire un retrait trop important nécessitant mon intervention ?
*Demanda perplexe l'autre, avant d’enchaîner suite au hochement de tête de sa cliente.* Très bien. Vous n'avez qu'a me montrer ce qu'il faut, que je puisses faire une vérification.

 *La jeune femme originaire de l'Est demeura sans rien dire, fronçant faiblement les sourcils tandis qu'elle réfléchissait sérieusement à ce qu'elle devait montrer. Elle n'avait pas grand chose sur elle si ce n'est ses vêtements, son baladeur et ses écouteurs en poche, et... Une arme. Ce devait être ça. Après tout, l'autre avait bien chercher à vérifier ses biens, non ? Peut-être son interprétation avait-elle donc été erroné ? Peut-être qu'en fait, l'arme était une sorte de droit de passage en certains cas ?... Oui, ce devait être ça. Indifférente, la jeune femme porta alors une main au bas de son dos, sous le vêtement. Quand son membre fut à nouveau visible, ses doigts étaient refermé sur un glock qu'elle posa sur le comptoir tout en conservant sa main dessus, et dont le canon était malheureusement dirigé vers la secrétaire administratif.*

- Pitié, *implora soudainement celle dont le teint était soudainement devenue cadavérique.* J'ai des enfants... Je vous en prie...
- Euh... Je...
- Assez joué maintenant, lève tes mains et éloignes-toi doucement de cette arme !
- De... Hein ?
*Bégaya limite Sonja, avant de se reprendre en regardant l'agent qu'elle se mit aussitôt à braquer, les mettant dans un geste miroir.* Et puis quoi encore. Je suis juste venu chercher ce qu'il me faut, je vois pas le problème...
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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeVen 8 Mai 2020 - 12:02

*L’effet de masse était en marche, d’autres clients de la banque s’étaient indignés face au comportement de l’agent de sécurité. Je me réinstallais dans le fauteuil et mettais mes écouteurs pour retourner à mon attente, au vues des numéros appelés : j’en avais encore pour un moment à rester là. En relevant les yeux, j’avais compris qu’une vieille dame avait laissé son ticket à la jeune femme asiatique et après quelques secondes, je la voyais se diriger vers le comptoir et commencer à discuter avec la personne de l’autre coté de la vitre.
Je fermais les yeux un instant pour tenter d’apprécier le peu de calme que je pouvais trouver. Je soupirais alors que la voix de l’agent de sécurité passait par dessus la musique qui comblait mes oreille jusqu’alors. En relevant les yeux, je découvrais la scène que je redoutais dés mon intervention : une situation de statu quo à la O.K Corral, l’agent de sécurité et l’asiatique se tenaient mutuellement en joue. Je soupirais à nouveau en me demandant si je n’aurais pas mieux fait de me taire lors de la première intervention du garde : le soucis dans tout ça c’était que si l’agent de sécurité avait fait les chose dans les règles de l’art, il aurait dû prendre la jeune femme à part pour éviter de créer de l’agitation mais aussi pour éviter la mise en danger du public autour.
Mais ce n’était plus réellement le moment de penser à comment tout aurait bien pu  se passer puisque ce n’était clairement pas le cas actuellement. Faisant passer de l’air d’une de mes joues à l’autre, je pesais le pour et le contre pour savoir si je devais intervenir ou si j’en avais déjà fait assez fait pendant que les autres semblaient paniquer, le coté pratique d’avoir été pris dans une situation d’attentat à la bombe, c’était le sang froid que ça m’avait forcé à avoir, si jamais j’avais paniqué à l’époque je ne serais sûrement pas là pour être témoin de la situation donc garder mes idées en place était la seule chose qui pouvait me permettre de sortir de cette situation ; le coté pas pratique, c’était les cauchemars, les séances de thérapie et les messages des proches de victimes parfois heureux qu’on s’en soit sorti et parfois accusateurs pour la même raison.
Je secouais la tête machinalement pour me recentrer sur la situation actuelle, la jeune femme ne semblait pas démordre et ne baissait pas son arme : je la comprenais en voyant la haine dans les yeux de l’agent, il devais avoir un sacré problème de contrôle de la colère hurler directement sur une braqueuse sans avoir négocié au préalable pour qu’elle baisse son arme. Mon regard jonglait d’une arme à l’autre, si je ne faisais rien, il pourrait y avoir un mort, si j’intervenais, ce mort pourrait être moi. Je maudissais mon conseiller de banque avant de me lever en mettant mes mains bien en évidence et me dirigeant doucement vers les deux duellistes, ce qui ne manqua pas de faire réagir l’agent de sécurité.*

Agent : Monsieur, retournez vous asseoir, vous en avez assez fait ! Et toi baisse ton arme !

*Je faisais claquer ma langue contre mon palais en lui jetant un regard glacial, si jamais il avait fait correctement son boulot, on en serait pas là. Je décidais de l’ignorer et portais mon attention sur la jeune femme en restant suffisamment à distance pour qu’elle ne se sente pas menacée.*

- Écoutez, on est pas obligé d’en arriver, on peut tous rester calme et personne ne sera blesser à la fin de cette journée…

*Du coin de l’œil, je voyais que la personne qui devait s’occuper de la jeune asiatique avait disparu sous le comptoir et devait sûrement avoir déclenché l’alarme silencieuse : ce qui nous laissé au grand maximum une dizaine de minute avant l’arrivée des forces de l’ordre avec un vrai médiateur, j’avais beau avoir suivi quelques cours pour dissuader les prise d’otages et les suicides, il y avait sûrement quelqu’un de plus compétent que moi. Mais le temps n’était pas le seul problème, l’agent de sécurité reprit la parole encore une fois, mais son agressivité était diriger vers moi cette fois.*

Agent : Écoute mon grand, tu es la cause de pourquoi on en est là alors va dans un coin et laisse les grandes personnes faire leur travail !

*Il avait le dont de m’agacer celui là, il avait un badge visible et voulait rouler des mécaniques, fort bien on allait tout les deux jouer à ça. Je fouillais ma poche et sortais mon porte-feuille et l’ouvrait pour lui faire voir mon badge des S.T.A.R.S, puis dans un mouvement lent, je présentais mon badge à la jeune femme et figeais mon regard dans le sien.*

- Je suis membre du S.T.A.R.S, je m’appelle Ludwig et toi ? Qu’est-ce que tu cherches à faire en braquant cette banque ?


Dernière édition par Ludwig Volko le Lun 18 Mai 2020 - 21:22, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeVen 8 Mai 2020 - 18:40

*Les réactions alentours entamèrent de mettre la puce à l'oreille sur la réalité présente quant à ses propres actions. Pour autant... Elle n'en démorderait pas. Un bras armé tendu tandis que le second demeurait le long de son corps, la jeune femme n'avait aucune intention de baisser sa mire. Non pas qu'elle avait l'intention de meurtre – bien loin d'elle cette idée –, mais plutôt qu'elle refusait de s'offrir à la potentielle menace que représentait l'agent de sécurité. L'homme à lunette déjà intervenu plus tôt s'était une nouvelle fois improvisé médiateur. Et lorsqu'il préconisa de rester calme... Elle ne se sentie pas franchement concernée. Pour sa part, elle était loin d'être à cran contrairement à l'autre détenant le revolver. Elle n'avait également à aucun moment songé se servir de son arme avant maintenant ; et encore, il était certain qu'elle ne serait pas la première à tirer. Lorsque l'agent tenta de congédier de manière agressive le jeune homme, ce dernier ne s'était pas laissé démonter et avait alors brandit quelque chose où figurait différentes informations, dont son identité et sa photo, avant de sembler concentrer son attention sur elle tandis qu'il se présentait en tant que... S.T.A.R.S ?...*

- C'est quoi un S.T.A.R.S ? *demanda-t-elle sincèrement avant d'annoncer à nouveau les raisons de sa présence.* J'étais juste venu chercher l'argent... Mais ça semble plus compliqué que prévu.

*Sans le vouloir, elle oublia de se présenter. Parce que la situation lui posait problème, son attention s'était surtout focalisé sur cette dernière à défaut du reste, pour espérer ne plus reproduire ce type d'incompréhension. C'était une formation à la dure, comme elle aimait l'appeler, mais elle n'avait pas franchement eut le choix... Ses connaissances et son intelligence n'avaient jusqu'ici été sollicités que pour bien d'autres choses, et elle s'était retrouvé dehors du jour au lendemain sans véritable explication. A aucun moment, elle n'avait songé pouvoir être une menace pour qui que ce soit. Bien sûr elle s'était douté que tôt ou tard, elle rencontrerait des difficultés ou pourrait créer un certain nombre de malentendu. Mais jamais elle ne s'était imaginé se trouver si rapidement dans un conflit armé... Jamais.*

- J'ai simplement suivit les directives qu'on m'a donné, *avoua-t-elle sans se douter que ce pourrait donner l'effet qu'on l'a forcé à agir pour un hold-up.* On m'a bien indiqué ici pour venir chercher l'argent, j'en suis sûr.

*Et ça pour en être sûr, elle l'était. Jamais sa mémoire ne lui avait fait défaut. On aurait même pu lui demander à quelle heure on lui avait donné ces indications, à quel endroit ; mais également à quoi ressemblait l'homme et ce qu'il faisait à ce moment, qu'elle aurait pu y répondre avec un nombre étonnant de détails. Elle n'aurait d'ailleurs aucun problème à partager ces informations, inconsciente des répercussions que ce pourrait avoir sur le pauvre homme qui, sans nul doute, ne comprendrait rien à ce qu'il lui arriverait. Une chance pour lui que la brune n'avait aucune notion ni intention de dépôt de plainte quelconque, ni même de tenter de profiter de la situation. Ces pensées lui étaient exclu... Parce qu'au fond, il n'avait fait que l'aider, non ? Il l'avait bien envoyé où elle devait, pour avoir ce qu'elle voulait et avait tant besoin, n'est-ce pas ?.... A moins que les banques servent à tout autre chose que ce dont elle s'était imaginé, ce qui n'était pas impossible. Après tout... Elle avait bien cru que l'arme allait ici servir d'échange ou de droit quelconque, alors que ce n'était définitivement pas le cas vu la tournure.*

- Sincèrement..., *reprit-elle doucement avant de pencher légèrement la tête pour regarder l'agent de sécurité.* Je doute être la menace, dans cette situation...
- C'est une blague ?
*Grogna aussitôt celui visé, avec mépris.*

*Ou bien à nouveau, quelque chose lui échappait ; ce qui était tout à fait possible. Mais sans explications claires, difficile de saisir pleinement l'envergure de son incompréhension. Après un énième regard vers l'autre individu armé, elle entama de bouger légèrement... Et si on aurait pu s'attendre à ce qu'elle se déplace pour améliorer sa vision, ce fut en réalité tout l'inverse. Elle se décala tranquillement pour mettre celui répondant au nom de Ludwig en plein centre du champ d'action de l'agent de sécurité – et du sien, par la même occasion. Mais étant bien plus svelte et fine que l'autre individu, nul doute que contrairement à lui elle se trouvait parfaitement à l'abri tout en ayant vu sur une faible partie de la carrure adverse. Elle réajusta d'ailleurs son alignement sans se demander si le jeune homme entre deux le percevrait, s'assurant qu'en cas de détente pressé son tir passerait à côté de Ludwig ; ou le frôlerait, dans le pire des cas.*

- Oh... J'allais oublier. Sonja,
*enchanté, déclara-t-elle toujours aussi tranquille, prononçant le prénom dans un fort accent Slave.* Enfin peu de gens prononces ça correctement alors... Vous pouvez m'appeler Akane.
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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeSam 9 Mai 2020 - 11:14

*Mon intervention avait fait son effet sur l’assemblée puisque les autres clients semblaient moins à cran. En y repensant , mes recherches sur les S.T.A.R.S m’avait fait comprendre que bien qu’ils soit une unité spéciale envoyés sur des missions rarement présentées au grand public, leur réputation n’était plus à refaire, un journaliste les avait comparé à une lueur d’espoir quand les problèmes arrivaient : cette allégorie m’avait immédiatement fait pensé à All Might de My Hero Academia à l’époque.
Cependant, la situation n’avait pas réellement changer, j’étais toujours à essayer de comprendre la raison de ce braquage en posant des questions à la jeune femme et gagnant du temps. Mais quelque chose me fit arborer un air d’incompréhension : elle ne savait pas ce qu’était un S.T.A.R.S, une force d’intervention connu dans tout le pays parce qu’on la voyait parfois prêter main forte au SWAT dans des reportages sur les interventions dangereuses. *

- Nous sommes une forces d’intervention spéciale.


*Le choix de ses mots étaient aussi particuliers, elle ne semblait avoir aucune mauvaise intention à l’écouter, cela semblait même logique pour elle qu’elle recevrait de l’argent en venant ici. J’étais perplexe face à elle, j’en venais même à me demander si ce n’était pas une caméra cachée ou si elle n’avait pas été hypnotisée pour agir en temps que diversion mais cette idée ne tenait pas la route, à part peut être dans un mauvais film d’action. Même si elle évoqua qu’elle était venu ici en suivant les instructions d’un autre, quelque chose manquait dans cette histoire : le montant, habituellement les braqueurs demandent une somme plus ou moins précise d’argent lors du braquage, mais ça n’avait pas était le cas cette fois-ci, elle voulait juste de l’argent.
Après quelques instants, elle déclara ne pas être la plus grande source de danger dans la pièce, ce à quoi l’agent de sécurité, vexé par cette pique, ne tarda pas à réagir pour faire part de son mécontentement. La situation serait presque agréable si je n’étais pas braqué par deux armes en même temps. Ne la quittant pas des yeux, je voyais qu’elle pivotais légèrement pour profiter de ma stature comme d’une couverture visuelle par rapport à l’agent, sa silhouette était largement masqué par la mienne. *

- Hum… Niveau menace, tu es quand même pas mal… Tu tentes de braquer une banque à l’aide d’une arme à feu, ajoute à ça le fait que je sois maintenant un bouclier humain… Clairement, je ne pense pas que tu réalise la situation dans laquelle tu te trouves.

*Ma dernière phrase était sûrement la plus sincère, elle ne me semblait vraiment pas comprendre qu’elle était dans des eaux troubles, dans quelques minutes arriveraient les voitures de police et là, ils ne chercheraient pas à négocier, ils prendraient un angle de vue et l’abattraient sans hésitation. Il fallait que je la fasse baisser son arme avant ça : elle serait juste interpellée et mise en examen, une situation bien plus agréable que d’être au sol dans une marre de son propre sang. Je faisais un pas vers très lentement pour ne pas la brusquer, je gardais un léger sourire sur mes lèvres pour lui faire comprendre que je n’étais pas là pour lui faire du mal.*

- Écoute Sonja… La situation dans laquelle tu te trouves est loin d’être bonne, les forces de l’ordre vont arriver dans pas longtemps et crois moi, s’ils te voient braquer ton arme sur moi ou sur quelqu’un d’autre, ils n’hésiteront pas à te mettre hors d’état de nuire. Mais je suis là pour t’aider, d’accord ? Ce qu’on va faire, c’est que je vais posais ma main sur ton arme… J’apprécierais que tu ne tires pas.

*Mes yeux ne quittaient pas les siens, je jaugeais mon avancée, m’arrêtant par moment pour laisser le temps à Sonja de me faire comprendre de reculer. Après quelques instants, ma main rencontrais la culasse de son arme que je saisissais légèrement, mes doigts effleurant la main de la jeune femme que je n’avais toujours pas quitté des yeux. Je lui souriais de nouveau.*

- Tu vois ? Ce n’était pas si difficile, pas vrai ? Maintenant, je vais te demander quelque d’autre, mais je vais t’aider… Tout les deux on va doucement baisser ton arme… Ne t’en fais pas, il va la baisser aussi…

Agent : Même pas en rêve !

- Il va la baisser, j’ai dit ! Ou il comprendra ce que c’est de ne pas écouter les force de l’ordre ! *Mon ton était devenu plus autoritaire d’un coup, ce n’était clairement pas lui qui risquait de se faire tirer dessus de deux coté à présent, s’il fallait que ma demande devienne un ordre, qu’il en soit ainsi. Puis je reportais mon attention sur la jeune femme.* Désolé pour ce petit contretemps… Alors Sonja, tu me dis quand tu es prête et on baissera tout les deux ton arme, d’accord ?


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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeSam 9 Mai 2020 - 14:49

*Lorsque le jeune homme lui expliqua que le S.T.A.R.S était une unité d'élite, elle l'observa sans rien dire. Ces simples mots l'envoyèrent dans un complet mutisme tandis que quelques souvenirs venaient se jouer entre ses neurones. Elle revoyait certains traitements, certains comportements, lui ayant fait qualifié ce type de mot comme « personnel à éviter ». Pour autant... L'attitude du présent contrastait complètement avec ses propres références. Il semblait particulièrement aimable malgré ces sursauts d'autorité dans sa voix lorsqu'il s'adressait à l'autre homme, et qu'il s'agisse de son regard ou de ce faible sourire qu'il arborait, elle fut incapable d'y déceler de mauvaises intentions tandis qu'il se rapprochait lentement. Le regard de la brune demeurait river dans le sien, en pleine analyse comportementale et psychologique. Pour autant... Il lui était infaisable de ne pas conserver l'agent de sécurité dans son champ de vision, ne serait-ce qu'un peu. C'était surtout de ce dernier, dont elle se méfiait. Pas tant parce qu'il pointait son arme vers elle, mais surtout suite à l'attitude perçu jusqu'ici comme anormalement agressive, limite heureux de pouvoir trouver une occasion de se servir de ce mortel objet et n'attendant qu'un acte permettant de le justifier.*

- Je tentes de... Quoi ?... Oh. Non, c'est juste que... Eh bien... J'ai simplement cru que..., *entama-t-elle lorsqu'il l'accusa de braquage l'air de chercher les bons termes cette fois, avant de souffler puisqu'elle n'avait pas l'âme à expliquer en grand public.* Peu importe...

*Et s'il savait à quel point il pouvait taper juste en la supposant ne pas comprendre la situation dans laquelle elle se trouvait, sans doute aurait-il pu croire à une mauvaise blague. Peut-être même se serait-il ouvertement moqué d'elle et l'aurait traiter d'idiote, accusant un possible retard mental. Elle préféra donc se taire sur la chose, dans l'immédiat, et le laissa venir effleurer sa propre main sans démontrer la moindre hostilité. Un signe et un aveu silencieux de sa part, une réponse dépourvu de mot prouvant à quel point elle n'avait au fond aucune mauvaise intention. Braquer son arme n'avait été qu'un réflexe défensif, un juste retour face aux injections de l'autre homme armé. Dans un recoin de son esprit, elle se permit de remarquer que le jeune homme avait prononcé son prénom à la perfection. Un signe qu'il avait apprit la langue, ou peut-être même qu'il en avait l'origine.*

- J'avais aucune intention de m'en servir, *avoua-t-elle platement lorsqu'il lui indiqua apprécier qu'elle ne tire.* On m'a interdit, sauf nécessité absolue...

*Et elle était toujours aussi franche. Il y a un moment de cela déjà, alors qu'elle ne connaissait pas encore ce monde extérieur, on lui avait formellement interdit l'usage de violence ; plus particulièrement, de tuer. Elle n'avait jamais pu trouver réponse claire au « pourquoi » de la chose mais il n'empêche que cette demande avait été poussé loin, au point de refuser de lui apprendre ou de la laisser pratiquer d'une quelconque manière. Tout ce qu'on avait cédé à lui enseigné, au bout du compte, c'était l'art du désarmement ; au cas où, dirions-nous. Et pour ce qui est de l'explication fourni... On lui avait simplement rétorqué qu'il serait « dommage qu'elle change, car tuer n'était qu'une entame à l'auto-destruction ». C'était assez énervant en soit... Surtout quand on voyait les circonstances dans lesquelles elle se trouvait en cet instant. Mais aussi étrange que ce soit, elle avait une pleine confiance en ce qu'on lui avait dit et tenait même à cette seule promesse qu'elle ait faîtes au cours de sa vie : celle de respecter cette demande. Bien sûr, il lui était déjà arrivé de ronger son frein. Bien sûr, elle s'était souvent dit qu'elle serait bien plus débrouillarde et indépendante si elle avait pu apprendre. Mais au final... Elle tenait bien trop à sa promesse pour céder à ce genre de réflexion, et qu'importe si ça devait causer sa mort. Après une dernière analyse, elle entama lentement d'abaisser son bras armé... Mais le releva à sa position initial dès que l'agent de sécurité rouvrit la bouche.*

- Dîtes... Vous pourriez vous décaler ? *demanda-t-elle calmement avant d'ajouter dans cette sincérité presque naïve la caractérisant.* Vous me semblez pas mauvais, alors j'aimerais vraiment éviter de vous toucher... Parce que dans la configuration immédiate, pour l'atteindre, mon tir passera forcément par votre épaule.

- Ta menace ne marchera pas, alors baisse ce foutu flingue !
*Aboya à nouveau l'autre qu'elle était à deux doigts de qualifier de chien enragé, et sa réponse fut aussi immédiate que platonique.*

- Non, c'est de la logique quand on analyse autant la configuration que l'équipement. Le type de munition de mon chargeur et la modification interne à cette arme m'assure de traverser la chaire pour atteindre parfaitement une cible située derrière ; à condition d'éviter le squelette, bien sûr... Mais votre arme n'aurait pas d'autre effet que d'obliger Ludwig, ici présent, à un peu de chirurgie si vous veniez à presser la détente. Qui plus est... Si vous ratiez votre premier tir, je serais libre de réagir. Le recul de votre arme vous désavantage également, tout comme le nombre de munitions avant rechargement.

*Suite à ces mots, elle pu percevoir quelques secondes la perplexité dans le regard de sa menace immédiate. Il semblait réfléchir à la véracité de ces déclarations. Mais avait-il assez de connaissance pour le réaliser ? Et même s'il en disposait... Pour quelle raison lui ferait-il confiance, au juste ? Il y avait fort à parier que d'ici une seconde ou deux, il partirait du principe qu'elle venait de bluffer. Ce qui était plutôt triste, en fait... Parce que le mensonge lui était clairement étranger, et ce depuis le départ. Mais peut-être était-ce ce ton et cette attitude complètement détaché, voir aseptisé, qu'elle démontrait ? Ce calme détonnant qu'elle avait, peut-être faisait-il penser qu'elle avait parfaitement prévu son coup ?... C'était probable ; et détestable...*


Dernière édition par Rebecca Sonja le Lun 11 Mai 2020 - 23:33, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeLun 11 Mai 2020 - 16:22

*La situation dans laquelle je me trouvais n’était réellement pas celle que j’avais prévu pour une journée de congé, mais c’était trop tard pour me recroqueviller dans un coin en chouinant comme certains des clients de la banque, il fallait que je calme la situation et que j’arrive à faire baisser son arme à Sonja. Dans les faits actuels, elle n’avait braqué personne d’autre que l’agent de sécurité et ce plus par reflex puisqu’il avait été le premier à pointer son arme sur elle. Elle pouvait éviter toutes poursuites si elle coopérait et ne risquait qu’une amende et peut-être la confiscation de son arme si elle avait le permis pour la porter sinon une amende un peu plus lourde pour port illégal d’une arme en public.
Je comprenais assez vite à ses réactions qu’elle ne s’était pas rendue compte de la situation de braquage qu’elle avait initié en m’exprimant le fait que ce n’était pas son intention première mais elle ne s’étendit pas sur les faits, ce n’était pas important de savoir pourquoi ou comment pour moi, ce qui m’importait c’était qu’elle baisse son arme et qu’on attende calmement l’arrivée de la police. Elle me confirma même qu’elle n’avait aucune intention de se servir de son arme, mais je ne comprenais qui pouvait bien lui avoir interdit de se servir de son arme sauf pour un cas extrême, cette jeune femme était mystérieuse pour bien des raisons et je n’arrivais pas à mettre le doigts sur ce qui était le plus étrange chez elle.
Mes tentatives de négociation semblaient pourtant enfin avoir portées leurs fruits puisque que l’espace d’un instant, je la sentis relâcher la tension de son bras et commencer à baisser l’arme, jusqu’à ce que son regard ne se repose sur l’agent de sécurité qui, j’en étais sûr, devais avoir un sourire narquois, à cette vue son regard se durcit et sa prise sur son arme se raffermit alors que son bras se bloqua de nouveau dans sa position initiale. Jetant un coup d’œil, je remarquais qu’il n’avais toujours pas commencer à baisser son arme, on aurait même dit qu’il avait fait en sorte d’ajuster sa visée pour être sûr de ne pas rater son coup.*

Alors toi mon grand, peu importe la finalité de cette situation, tu finis au poste ce soir !

*Les images de cet homme en garde à vue furent rapidement effacés par la demande de Sonja, elle souhaitais que je bouge de son champs de vision pour pouvoir ne pas me toucher quand elle appuiera sur la gâchette puisque que je n’étais pas quelqu’un de mauvais selon elle, l’agent de sécurité annonçait que ses menaces ne servaient à rien juste avant que la jeune femme ne se mette à expliquer de manière très théorique la raison pour laquelle mon mouvement faciliterait le tire de la jeune femme. Étant la possible cible des dommages collatéraux, j’aurais presque eu envie de me décaler pour la laisser faire mais je devrais après ça expliquer pourquoi je n’avais pas désarmé la jeune femme alors que tant de témoins étaient présent. Je resserrais ma prise l’arme de la jeune femme en essayant de bloquer son regard sur moi.*

- Écoute Sonja, je ne peux pas te laisser faire ça, même si sur le fait accompli, je ne serais pas contre une petite leçon d’humilité pour lui, mais je ne peux pas… J’ai besoin que tu me fasses confiance et je te promets qu’il ne t’arrivera rien… Ma parole n’a peut être aucune valeur à tes yeux, mais je te fais la promesse que tu n’auras pas de problèmes après ça…

**J’aurais pu continuer mon monologue pendant longtemps, juste pour occuper l’esprit de la jeune femme, mais quelque chose attira mon attention dans le reflet de la vitre en plexiglas derrière elle : un groupe de quatre personne entra rapidement dans la banque et à en juger par les silhouettes que je percevais, ces personnes étaient armés. La première chose qui me vint à l’esprit fut l’équipe d’intervention venant donner main forte à l’agent, et je savais que ce genre de groupe tirait avant de poser des questions. Sans prendre le temps de réfléchir, j’arrachais l’arme des mains de Sonja : j’allais peu-être lui vers mal mais au moins elle serait en vie pour s’en plaindre. Je jetais l’arme au sol la faisant glisser vers les silhouettes que j’avais vu et me retourna en restant en partie devant la jeune femme : je n’avais aucune certitude que l’agent ne tirerais pas même si elle était désarmée.
Mais la scène face à laquelle j’étais n’était clairement celle que j’avais supposé, l’arme avait glissé jusqu’aux pieds d’un homme en costume et portant un masque de clown : ayant suivi l’arme du regard, l’agent de sécurité se retourna pour recevoir de plein fouet un coup de crosse qui le fit tombe au sol, inconscient. Je remarquais que les quatre individu portaient un costume d’une couleur différente et un masque de clown, lui aussi différent pour chacun d’entre eux. Celui qui portait un costume marron se baissa pour ramasser l’arme à ses pieds avant de reporter son attention sur nous, celui avec le costume noir braquait l’agent de sécurité qu’il venait d’assommer, prêt à lui redonner un coup de crosse s’il bronchait et pour finir les deux individus aux costumes gris et bleu braquait leur armes sur les autres clients de la banque. Le costume s’écarta de quelques pas pour faire face à toute l’assemblée avant de s’exprimer haut et fort, bien qu’un peu étouffé par son masque.*

Marron : Écoutez ! C’est un braquage ! On ne veut blesser personne ! Pensez à ceux qui vous aiment, n’essayez pas de jouer au héro ! Vous la fermez, vous allez dans le coin et ce sera fini en un clin d’œil !

*Il braqua alors son arme vers moi et Sonja et la fit bouger de manière à nous faire comprendre qu’on devait rejoindre les autres. Sans réfléchir, je prenais le poignet de la jeune femme et la traînais derrière moi, comme il l’avait dit, ça ne servait à rien de jouer au héro. Les costumes bleu et gris nous forcèrent à nous asseoir contre le mur et nous surveillait après que le costume noir ait traîné l’agent inconscient aux pieds d’autres clients. Le costumes marron tenait en joue les personnes derrière le plexiglas et leur ordonnait d’ouvrir la porte et de rejoindre les autres otages, ils s’exécutèrent après un coup de feu au plafond. La situation avait encore empiré alors que je ne pensais pas cela possible. En soupirant, je me penchais doucement vers Sonja et murmurais.*

- Excuse-moi pour ta main, j’ai cru qu’on allait te tirer dessus…

*Je m’excusais de cela, mais il était encore tôt pour que ma crainte ne se réalise pas.*


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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeLun 11 Mai 2020 - 23:28

*Pour le meilleur comme pour le pire, la situation avait virée de bord en une seconde à peine. Si certes, l'agent de sécurité n'avait toujours pas lâché du leste, il n'empêche que contre toute attente les choses n'allèrent pas plus loin entre lui et la jeune femme. En fait... Ce fut tout à fait quelqu'un d'autre qui vint mettre un terme à cette situation semblant dans l'impasse. Concentrée sur ce dernier, celle aux origines Coréenne avait en effet perçut quelqu'un s'approcher de lui depuis derrière. Quelqu'un armé, mais également avec le visage le plus étrange qu'il lui est été donné de voir... Et ignorante des choses, à aucun moment l'idée de prévenir ne lui avait traversé les neurones. Cette concentration, cette attention pleinement adressé à l'homme armé, le nommé Ludwig en profita sans aucun problème. Il la désarma soudainement et elle lui adressa un regard plutôt étrange : dépourvu de rancune, dépourvu de colère. Il n'y avait absolument rien chez celle qui essaya simplement de comprendre pareil geste alors qu'elle lui avait bien précisé ne vouloir lui faire aucun mal. Elle avait légèrement froncé les sourcils en le voyant se positionner encore plus dans le champ de vision de l'autre imbécile. Pourquoi ?... Pas par incompréhension, cette fois. Ou pas vraiment. C'était plutôt ces promesses qu'il venait de lui adresser. Comme il le précisait lui-même, elle n'avait aucune raison de lui faire confiance... Ou peut-être que si ; au contraire. Après tout, il ne s'était montré agressif à aucun moment, ne l'avait pas d'avantage traité comme une moins que rien. Alors... Pourquoi pas ?...*

*La suite se passait de commentaire. L'agent de sécurité avait rejoint les bras de Morphé en un temps record, d'un unique geste de l'agresseur. La jeune femme ne s'était pas demandé ce qu'il se passait, pour une fois : une majeure partie de ses souvenirs étaient marqués par de tels interventions. Pour ce qui est du reste, Ludwig ne lui avait pas franchement laissé le temps de réagir d'une quelconque façon et lui avait saisit un poignet pour la traîner derrière lui. Le regard de la brune s'était inévitablement attardé sur la main masculine dont la prise était certes, ferme, mais pas pour autant douloureuse... Surtout qu'elle suivit sans bronché, il n'y eut donc aucun rapport de force à ce niveau. Pourquoi l'expression du jeune homme avait si soudainement changé, de même que son attitude ?... Et où la trainait-il de la sorte, exactement ?... La réponse se présenta assez vite : près d'un mur. Tout comme lui, elle dû alors s'asseoir mais se permit de croiser les jambes en tailleurs, l'air totalement imperméable au stress environnant. Elle détacha son regard de sa main uniquement pour observer son visage, lorsqu'il lui murmura quelques excuses.*

- Ma main va bien. Mais pourquoi avez-vous eut peur ? Il n'y a aucune raison..., *commença-t-elle avant de regarder le spectacle du quatuor étrange tout en précisant.* C'est la première fois que j'observe ça, alors j'admets avoir du mal à saisir vos mots et vos attitudes.

*Il n'y avait vraiment aucun reproche. Fidèle à sa franchise, elle leva d'ailleurs légèrement son avant-bras tout en lui demandant ensuite « combien de temps encore il songeait tenir de cette manière ». C'est vrai. Il ne l'avait toujours pas lâché... Mais qu'importe, ça ne lui causait aucune douleur particulière. Aussi étrange que ce soit, la chaleur de sa main combiné aux promesses qu'il avait faites lui sembla même rassurant. Ou quelque chose s'en approchant... Elle ne savait pas vraiment comment analyser ça, puisqu'elle n'avait jamais vu qui que ce soit s'inquiéter pour elle ; sincèrement, tout du moins. En attendant, le braquage continuait. Quelques secondes suffisaient à réaliser que les individu en était pas à leur premier essai. Leur manière de se déplacer, leur équipement, leurs gestes... Le tout ressemblait presque à une chorégraphie parfaitement orchestré dont ils connaîtraient par cœur la scène. Et en voyant une employée – en pleure – remplir un sac sous contrainte d'un fusil d'assaut, Sonja ne put s'empêcher un commentaire à voix haute.*

- Attendez... C'était vraiment ça, que j'aurai dû faire ?..., *déclara-t-elle calmement avant de secouer faiblement la tête.* … Alors je ferais sans, tant pis.

*Elle n'avait aucune envie de provoquer ces réactions qu'elle pouvait voir autant chez la clientèle que chez les membres du personnel. Il lui faudrait donc trouver autre chose... Ou espérer pour que pas tout ne fonctionne comme cet endroit où elle s'était hydraté, bien plus tôt. Enfin pour l'heure, il y avait sans doute mieux à songer. Ce braqueur s'approchant d'elle, par exemple. Il attira son attention. Mais quoi de plus normal ? Il s'arrêta à un pas à peine et même s'il portait un masque ne ressemblant à rien que la jeune femme ne connaisse, elle n'eut aucun doute sur le fait qu'il la toisait. Comme elle n'avait pas prise la peine de murmurer, nul doute qu'elle avait ainsi attiré son attention. Après un instant de silence plutôt court, il laissa tomber un sac sombre déjà ouvert et permettant de voir qu'il était vide.*

- Je veux que tout le monde mette ses biens là-dedans ! Porte-feuille, bijoux, téléphones,... Absolument tout ! Je veux que tout le monde ne disposes plus que de ses fringues ! *Tonna-t-il avant de braquer calmement mais avec assurance son mitrailleur sur la tête de Sonja.* A commencer par toi.

- J'ai rien, *répondit-elle avant de hausser les épaules.* Rien à don'...

*Elle n'eut pas le temps de finir. Le braqueur se libéra une main et se pencha vers elle pour la saisir soudainement au col de son sweet. Puisqu'elle n'était qu'un poids plume, il n'eut aucun problème à la lever et cette pression là était bien différente de celle qu'avait pu avoir Ludwig plus tôt. Elle ressentie la pression du bout du canon de l'arme sur son abdomen et ce soudain levé lui fit perdre sa capuche. Après ce geste, cependant, il la relâcha pour lui ordonner de vider sa poche... Inévitablement, Sonja secoua négativement la tête tout en affirmant un « Non » sans doute mal-venue. Pour preuve, ce ne sembla pas au goût de l'être en costume lui ayant jeté son dévolu. Il écarta habilement d'un pied le sac pour le mettre devant Ludwig et après s'être assuré d'être couvert par ses semblables en cas de retournement de situation, lâcha son arme pour la laisser pendre à son épaule grâce à une sangle. En un éclair, la jeune femme se retrouva un genoux à terre et un bras maintenu douloureusement dans le dos. Et comme elle refusait toujours d'obtempérer, l'agressif inconnu vint s'emparer lui-même de la seule chose à laquelle elle tenait : un simple baladeur cassette, dépassé de mode. Il la poussa ensuite d'un pied sans la moindre considération et se reconcentra sur le remplissage du sac avec les effets personnels de chaque personne présente. Ce traitement, au moins... Avait le mérite de la faire se sentir chez elle. Après s'être lentement rassise, elle en resta d'ailleurs tête basse et fut soudain bien plus silencieuse. Et si son expression demeurait toujours aussi aseptisé,... L'une de ses mains vint inévitablement refermer ses doigts sur le tissu de son sweet, juste là où se trouvait la large poche, pour le serrer au point d'en blanchir ses phalanges.*
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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeMar 12 Mai 2020 - 18:14

*Elle n’avait pas été blessée lors de mon désarmement, chose qui me rassurait puisque que ce n’était pas mon point fort lorsque j’avais passé le concours des S.T.A.R.S, l’essentiel était qu’elle n’était pas blessée. Elle semblait s’interroger sur la raison pour laquelle je l’avais désarmée alors qu’elle m’avait assuré n’avoir aucune intention de se servir de son arme. Il était vrai que ma réaction avait pu paraître excessive, mais il ne fallait pas oublier que les forces de l’ordre dans notre beau pays de la liberté avaient souvent le même sang chaud que l’agent de sécurité qui gisait sur le sol, un filet de bave mêlait à un peu de sang. Réfléchissant à la réponse que j’allais lui donner, elle me rappela que je la tenais toujours par le poignet ; je me figeais un instant le regard bloqué sur son poignet que ma main tenais encore et je sentais le rouge me monter aux joues : je la relâchais immédiatement et regardais ailleurs en balbutiant quelques mot.*

- Dé.. Désolé pour ça sur le feu de l’action… J’ai oublié de te lâcher… Et pour répondre à ta question, je n’avais pas envie qu’on te tire dessus parce que tu étais armée… Mais aux vues de la situation, une arme aurait été utile…

*Je soupirais en observant la scène, j’espérais intérieurement qu’ils en auraient terminé avant l’arrivée de la police ; dans le cas contraire, la situation serait vraiment la pire que je puisse imaginer. Les braqueurs semblaient réglés sur la même longueur d’onde, le costume noir faisait la vigile à moitié caché, le regard figé sur la rue, le costume marron était celui qui gérait les membres du personnel et les forçait à remplir des sac de billets et les costumes gris et bleu surveillaient les clients de la banque. Le costume bleu semblait le plus énervé de la bande, il bougeait sa tête rapidement et braquait directement les client alors que le costume gris gardait son canon dirigé vers le sol : leurs comportements étaient bien différents, je pouvais affirmer que les costumes gris, noir et marron avaient une posture quasi militaire, la manière dont le costume gris tenait son arme confirmait à mes yeux le fait qu’il ait eu un entraînement militaire : j’avais vu cette posture toute mon enfance et avait du apprendre à la répliquer à la perfection.
Les mouvements du costume bleu me firent sortir de mes souvenirs de mon enfance à devoir porter une arme correctement si je souhaitais pouvoir manger avant d’aller au lit, l’homme masqué avait jeté un gros sac noir au sol avant de nous ordonner d’y mettre toute nos possessions, du moins ce qui avait de la de la valeur. Sonja résista en affirmant qu’elle n’avait rien sur elle, le costume bleu saisi la jeune femme par le col et lui fit une clé de bras en la fouillant, en d’autre temps : je lui aurais sûrement collé mon poing dans la figure mais les armes des ses copains masqués me dissuadaient d’agir avec précipitation. La seule forme d’agression que j’avais à ma portée était de ne jetait dans le sac que mon téléphone de travail qui était géolocalisé en permanence et pouvait envoyé un signal d’alerte à n’importe quel moment : signal que je venais accidentellement d’activer.
Il avait rejeté la jeune femme au sol en ayant trouvé qu’un baladeur cassette, un antiquité dans son genre, il devait être amer de n’avoir rien trouvé sur elle et retourna vers le costume gris, ce dernier lui donna un tape assez bruyante sur l’arrière du crâne en lui murmurant quelques mots presque inaudible.*

Gris : … Idiot… Violence… Seul…

*Il pointait ensuite du doigt l’homme au costume marron qui fixait le costume bleu qui ne tarda pas à baisser la tête en faisant légèrement non de la tête avant de juste surveiller le reste des clients jeter le contenu de leurs poches dans le sac de peur d’être malmenés. Je soupirais et reportais mon attention su la jeune femme à mes cotés, elle avait la tête baissée et les mains crispées contre l’étoffe de son haut, machinalement je posais ma main sur la sienne pour attirer son attention et lui souriais doucement avant de murmurer.*

- Ça va aller, ne t’en fais pas… La police ne va pas tarder et… *Je me penchais légèrement vers elle pour que mes lèvres ne soient plus visibles* J’ai préparé une petite surprise pour s’ils arrivent à s’enfuir… *Je me redressais et jetais un coup d’œil sur le baladeur au sol.* Je devrais pouvoir réparé ça si il ne marche plus… Vois ça comme une extension de ma promesse...

*Je souriais de plus belle, en y repensant, j’agissais avec elle comme avec une enfant qui venait de tomber en se faisant mal, j’essayais de changer la cible de ses pensées pour détendre l’atmosphère. Je me plaignais de ma journée, mais je n’osais imaginer ce qui avait pu la pousser à braquer une banque et l’absence de clé ou de pièce d’identité sur elle m’inquiétait encore plus, soit elle avait mis ses affaires à l’abri, soit elle n’avait rien. Je soupirais et m’appuyais doucement contre le mur, je remarquais alors que le costume noir commençait à s’agiter en faisant quelques signes de main au costume marron, en tendant l’oreille, je reconnaissais le son si familier des sirènes de polices s’approchaient à vive allure jusqu’à ce qu’elle semble juste à devant la banque : n’ayant pas de visibilité, je ne pouvais pas être sûr combien de voiture il y avait mais je supposais suffisamment pour que les costumes marron et noir s’agitent en jaugeant la situation. Puis après quelques instants, le costume marron s’immobilisa et jeta un coup d’œil à l’arme de Sonja qu’il avait ramassé en arrivant puis il reporta son attention sur moi et la jeune femme. S’il n’avait pas porté de masque, j’aurais sûrement pu lire sur ses lèvres « Fais chier ! ». Il se replaça au centre de la salle suivi rapidement par le costume noir, bien plus imposant.*

Marron : Bon, changement de plan ! Vous êtes dorénavant otages et nous vous serions grès de ne pas jouer les héros et personnes n’aura de bobos ! Maintenant, dirigez vous tous derrière les comptoirs !


*Je soupirais en me redressant et tendais ma main à Sonja pour l’aider à se relever. Je me dirigeais là où les braqueurs nous dirigeais et me rasseyais pour enfin entendre un voix résonner et grésiller.*

Mégaphone : La banque est cernée ! Rendez-vous sans résister !


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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeMar 12 Mai 2020 - 20:09

*Tandis qu'il s'excusait de nouveau, l'air anormalement gêné, la jeune femme le fixa sans gêne en se demandant d'où provenait la soudaine coloration de sa peau. Était-ce un soudain coup de chaud dû au stress éventuel que pouvait provoquer la situation ? Était-il malade, fiévreux ?... Elle entama de lever une main, mais se ravisa. Quand bien même la médecine n'avait aucun secret pour elle, rien n'était dit qu'il accepte un possible diagnostique de sa part. Surtout qu'il s'était mit dans une rapidité extrême à regarder ailleurs. Pour ce qui était du reste de l'explication quant à ses agissements, elle les trouva un peu... Brouillonne ; au final ça ne répondait pas tellement à ses propos, où n'y apportait aucune information supplémentaire pour l'aider à comprendre comment interpréter la précédente scène. Dans tous les cas, elle se mit tout comme lui à observer de nouveau les individus bien habillé - mieux que ceux travaillant ici, même. La brune avait sensation de voir ces soldats l'ayant si longtemps gardé. Il était clair à ses yeux qu'ils avaient une réelle habitudes de travailler ensemble, peut-être même se côtoyaient-ils en dehors du travail. Tout du moins, ils se fréquentaient depuis assez longtemps pour n'avoir besoin d'aucun dialogue - rien d'audible, en tout cas. Et c'était bien dommage pour celle sachant lire sur les lèvres. Qui sait ? Peut-être aurait-elle pu obtenir quelques informations intéressantes si l'occasion lui avait été donné.*
"En fait... il y en a un qui contraste totalement" *pensa-t-elle tout en rivant son attention sur celui vêtu de bleu.*

*C'est vrai. Il semblait difficile pour ce dernier de tenir une même position plus de quelques secondes. Tel un véritable hyper-actif déployant nombre d'effort, il n'avait de cesse de se mouvoir : soit totalement, soit au moins une partie de son corps. un instant, Sonja se demanda si elle aurait été capable de le tuer si elle n'avait faîtes cette promesse il y a longtemps. Ce n'était pas impossible... Surtout maintenant qu'elle baissait de nouveau la tête pour voir son baladeur se faire écraser d'un pieds avec mépris. Rien que pour ça, elle voulait lui faire mal. Vraiment mal. Dans ce monde nouveau qu'elle arpentait, cet objet était la seule chose ayant de l'importance à ses yeux. De simple musiques et chansons y étaient enregistré - en piètre qualité, qui plus est - mais elle ne s'imaginait pas vivre sans. C'était tout ce qu'il lui restait... Et tout ce qui apaisait ces phases traumatiques qu'elle était capable d'avoir sans en comprendre l'origine. Longtemps, elle avait eut des suppositions. Longtemps, elle avait eut des doutes. Longtemps, elle s'était torturé l'esprit. Et puis... Elle avait cessé, du jour au lendemain, pour ne se focaliser plus que sur une idée : la voix appartenait à un être ayant compté pour elle, quelqu'un qu'elle avait malgré elle totalement oublié.*

*Elle secoua légèrement la tête, tentant de ne plus y penser. Malheureusement, le jeune homme à ses côtés eut la "fausse bonne idée" d'attirer de nouveau son attention sur le baladeur en miette. Sa tentative de la rassurer en s'avançant sur une possibilité de réparation vint d'avantage la renfermer dans son mutisme si soudain. Main toujours crispé sur son propre sweet, c'est à peine si elle perçut la main de Ludwig sur l'une des siennes. Elle ne regarda ni cette dernière, ni celui à qui elle appartenait : ses yeux étaient incapable d'observer autre chose que le baladeur à quelques pas de distance. Les mots du garçons traversèrent ses oreilles tel un courant d'air. Elle l'entendit sans vraiment l'entendre et demeura de fait sans réaction, totalement figé dans la scène. Elle n'entendis pas d'avantage les injonctions de l'un des braqueurs qui leur ordonnait de bouger et, de fait, demeura assise telle une véritable poupée. Quand aux sirènes... Elle n'avait aucune idée de quoi il s'agissait, bien que ce fut sans nul doute ce qui obligea tout ce petit monde à revoir les placements. Ne voyant même pas la main que le garçon lui tendait, elle ferma un instant les yeux et vint saisir sa capuche pour se la remettre sur la tête, la tirant au maximum devant ses yeux comme dans une soudaine envie de disparaître.*

- La banque est cernée ! Rendez-vous sans résister !

*Main gauche toujours crispé sur sa poche, sa droite l'était désormais sur le bord de la capuche tiré qu'elle semblait refuser de lâcher. Alors comme ça, l'endroit était cernée... Restait à savoir par qui. Ils avaient déjà à faire à un quatuor bien rôdé, ici. Alors s'il devait en plus y en avoir en nombre dehors... La brune n'avait pas envie de se retrouver prise dans un tir croisé. Si on pouvait l'oublier et la délaisser ici, sur place, elle ne pourrait s'en trouver que remerciant. Mais quelqu'un en décida autrement : elle pu sentir une légère pression sur son épaule, puis sur l'un de ses bras pour l'inviter à se mettre sur ses pieds. Si elle obtempéra, ce fut d'avantage dû à son état psychologique actuel provoqué par le baladeur H.S. Elle délaissa enfin son vêtement pour demeurer bras le long du corps, et suivit ainsi sans prononcer mots. Quelques secondes plus tard, elle était de nouveau assise et sa posture fut bien différente cette fois : elle ramena ses genoux contre elle qu'elle enlaça de ses bras, sans trop les serrer cependant et sans y enfouir son visage. Non ; hors de question. Elle comptait bien voir la suite des choses et si l'occasion lui était en plus donné d'être témoin d'un mauvais traitement sur celui en costume bleu, elle ne voudrait pas le manquer. En attendant... Elle devrait attendre, surtout que la situation empira encore alors que l'être en costume noir s'exprimait.*

- Messieurs dames, navré pour ce changement. Mais je suis sûr que vous comprendrez cet agissement, *déclara soudain l'un des braqueurs dans un calme véritable, sans y perdre sa fermeté avant de reprendre suite à un échange inaudible avec un comparse.* Restez calme, et tout ira bien.

*Suite à ces propos, il adressa un mouvement de main à celui en costume marron. Ce dernier s'approcha des otages, les mains chargés de deux gilets... Et pas n'importe quoi : sur ces derniers étaient fixé des explosif et la seule apparence externe suffisait à réaliser qu'on était loin d'une bombe artisanale de bas étage. Le matériel... Était clairement militaire, confirmant le niveau professionnel des braqueurs. L'un fut équipé sur une employé, tel un message subtile mais obligatoire. Pour ce qui est du second, l'homme au costume marron vint se planter devant Sonja, dans une claire intention de lui refiler.*
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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeMer 13 Mai 2020 - 15:36

*L’arrière des comptoirs était bien plus étroit que la salle principale, ce n’était qu’un petit couloir avec un accès à chaque bureaux d’accueil et une porte surveillé par des caméra : elle devait mené vers les bureaux des autres employés mais aussi vers le coffre. Je soupirais en voyant que cette fois nous n’avions pas beaucoup de place pour nous installer et que l’agent de sécurité était toujours hors d’état de faire quoi que se soit, faisant des bulles de bave et de sang, face au sol : d’autres clients avaient été forcés de le traîner jusqu’ici.
La situation ne faisait que s’aggravait mais l’état de ma partenaire d’infortune, Sonja, m’inquiétait, depuis qu’elle avait été malmené et que son baladeur cassette avait été cassé, elle gardait la tête basse et n’avait pas dit un seul mot, c’est presque si j’avais dû la traîner quand on avait dû bouger à nouveau. J’avais profité qu’on doive bouger pour ramasser au passage l’appareil maintenant détruit et l’avait fourré dans ma poche, quand on sortira d’ici, j’essaierais de le réparer, ou au moins de voir sur la cassette était toujours fonctionnelle ; je comprenais parfaitement l’attachement que l’on pouvait avoir pour ce genre de gadget.
Le bourdonnement des haut-parleurs à l’extérieur répétait le même message toutes les cinq minutes, invitant les braqueurs à se rendre, à libérer les otages et que les agents à l’extérieur ne tarderait pas à lancer l’assaut si les braqueurs ne répondaient pas dans les dix prochaines minutes. Le costumes noir et le costume marron discutèrent un instant sans que je ne puisse discerner ce qu’ils disait avant que le costume noir ne pose au sol un sac assez large qu’il portait depuis le début du braquage et l’ouvrit en laissant son fusil à pompe pendre pas une sangle, il sortait du sac deux gilets que j’avais déjà vu dans plusieurs exercices lors de mes cours et dont j’avais déjà du désamorcé plusieurs homologues en cas pratiques. L’individu en noir nous annonça qu’il s’excusait de cette action mais que la situation les forçait à agir ainsi, il tentait de rassurer les otages et les inciter à ne pas résister, une petite tentative à insuffler le syndrome de Stockholm à certains pour les rendre un peu plus docile, il se chargeait de faire enfiler l’un des gilets à l’une des employées alors que l’homme en marron s’approchait de moi et Sonja, le gilet en main, il semblait hésitant sur lequel de nous deux allait porter la charge explosive. J’avais promis à Sonja qu’elle de l’aider et je comptais bien le faire, et en observant le gilet, je pensais même pouvoir le désarmer rapidement sans pour autant être vu, c’était du matériel militaire, mais l’architecture de la bombe était très basique, c’était une forme de menace et le but premier n’était pas d’être dur à désarmer ou tuer les démineurs, mais plus leur faire perdre du temps. Je me redressais et regarder l’homme en marron.*

- Je vais porter le gilet, je pense que mon amie a déjà donné pour sa condition d’otage… *Je jetais un coup d’œil à l’homme en bleu et l’homme en marron m’imita rapidement en comprenant que je faisais référence aux violences lors de la récupération d’objets de valeur.* Enfin, je cherche juste à vous faciliter la tâche…

*Il soupira et me tendit le gilet avant de me braquer pour m’inviter à ne pas perdre de temps pour l’enfiler, gardant son canon braqué sur moi, il se pencha et vérifia que tout était bien à sa place sur le gilet et retourna au milieu de la pièce pour reprendre la parole.*

- Nous allons maintenant choisir un volontaire pour nous accompagner à la porte et annoncer que personne ne sera blessé si on nous laisse finir ce pour quoi nous étions venus !

*L’homme en noir saisit le bras de la personne âgée qui avait aidé Sonja au début  et l’aida à se relever et se dirigeait vers la porte de la banque, suivit par l’homme en marron qui avait relevé l’employée au gilet explosive et l’emmena à son tour devant la banque. Après quelque minutes et des cris de la part des deux braqueurs aux forces de l’ordre, les deux revinrent dans la pièce uniquement accompagnés part la jeune employée : ils avaient sûrement libéra la vieille femme en guise de bonne fois ou avait accepté d’entamer des négociations pour leur départ sans heurts.
Qui qu’ils soient, ce n’étaient pas leur premier braquage en temps qu’équipe et ce n’était sûrement pas le dernier qu’ils allaient effectuer si tout continuait sur cette lancée.
Je soupirais et me penchais légèrement sur le coté pour masquer les mouvements lents de ma main qui longeait les câbles de la bombes, je pouvais débranché chaque charges explosives mais ça me prendrait du temps et je risquais d’être moins discret que si je déconnectais un seul câble, celui du module qui diffuserait l’information du détonateur, c’était ce câble que je cherchais du touché. Je me penchais ensuite vers Sonja, et tapotais doucement le dos de sa main pour attirer son attention et lui murmurais.*

- Ça va aller, ne t’en fais pas, on va bientôt sortir d’ici.


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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeMer 13 Mai 2020 - 19:36

*Difficile de dire combien de temps exactement elle demeura ainsi, sans bouger. Complètement déconnecté alors qu'elle se passait en boucle ces musiques qu'elle craignait d'oublier, elle ne perçut même pas Ludwig subtiliser le baladeur amoché. Lorsqu'elle se ressaisit pour se recentrer véritablement sur le présent, le jeune homme en question était harnaché d'explosif tout comme une employée. En fin de compte, l'étrangère se replongea dans les analyses tout juste pour voir la vieille dame lui ayant parlé d'ange, bien plus tôt, se faire abandonné dehors. Si sur le coup les choses l'inquiétèrent... Elle eut un faible soupir de soulagement en comprenant qu'en fait, la liberté lui avait tout simplement été rendu. A nouveau, le comportement des braqueurs et leurs mouvements témoignaient de leur aisance. Et aussi idiot ou suicidaire que ce puisse être... Sonja se mit à songer à une manière de leur faire se retourner contre eux ces excès de confiance et d'analyse. Malheureusement... Elle réalisa assez rapidement qu'elle était bien plus doué sur la théorie que sur la pratique, en ce qui concernait ce genre de chose. Sans bouger la tête et la baissant un peu plus, comptant justement sur cette attitude qu'elle avait précédemment pour s'assurer de ne pas attirer l'attention, elle s'adressa alors au jeune homme qui ne semblait avoir de cesse de vouloir la rassurer.*

- Ces explosifs... Vous sauriez y faire ?
*murmura-t-elle aussi lentement que peu audible.*

*Bien que sa tête soit basse, son regard demeura tourner vers le jeune homme pour s'assurer de percevoir un éventuel mouvement de tête. Lorsqu'elle cru - à tord ou à raison - percevoir sa confirmation, elle demeura quelques secondes sans bouger. Elle réfléchissait sérieusement aux choses. Mais de ce qu'elle avait vu jusqu'ici, il n'y avait bel et bien que deux localisations d'explosifs... Humains, certes. Mais ça ne faisait que deux sources, et ils étaient justement deux à s'y connaître. Si le présenté comme S.T.A.R.S pouvait donc s'occuper de lui-même, alors c'était à elle de s'occuper de la seconde source. Non pas par manque de confiance, mais plutôt que rien n'assurait qu'il dispose d'assez de temps pour désamorcer les deux systèmes. Alors, si les deux pouvaient se trouver hors service plus ou moins simultanément... C'était bon à prendre, une évaluation des risques potentiels le confirmait. Sans s'expliquer, la jeune femme prit alors risque de se lever pour quitter sa position. Ainsi, elle se dirigea vers... Le braqueur le plus proche, ni plus ni moins, mais plus particulièrement celui qui avait étrangement retenu le plus son attention de par son attitude depuis le départ : l'être en costume noir. Pointer par le calibre d'envergure, elle se stoppa ceci dit après deux pas à peine avant de s'exprimer.*

- Navré pour ça, *déclara-t-elle simplement avant de prendre risque d'une réclamation.* C'est juste que... Eh bien... Est-ce dérangeant, si je restes debout ? Là où vous voudrez, peu m'importe.

*Elle demeura ainsi, sans bouger, toujours le visage aussi inexpressif et le ton de voix aussi platonique. La réponse mit un moment à lui parvenir... Mais elle savait exactement pourquoi ; de cette même manière qu'elle savait n'avoir aucune chance de se voir accorder pareille demande. Nul doute que l'autre évaluait cet agissement, l'étudiait tel un schéma, envisageait nombre de raisons. Mais finalement, comme depuis le départ, celui en costume noir ne démontra aucune violence. Et à dire vrai... Son calme et sa présence en était presque apaisant, aussi étrange que ce soit. La jeune femme n'eut bien sûr aucun commentaire sur telle chose, et se contenta d'hocher la tête et de souffler légèrement lorsqu'il la renvoya s'asseoir sans user de quelconque brusquerie. Dans les faits, il n'y avait rien d'étrange... Puisqu'en fait, Sonja s'était dès le départ dévoilé comme une jeune femme peu commune dans ses attitudes ; et c'était bien de ça, dont elle cherchait à profiter. Ainsi, ce n'est pas aux côtés de Ludwig qu'elle retourna s'installer mais aux côté de l'employée aux yeux larmoyants pouvant exploser à tout instant, juste à sa gauche. Durant ce moment où elle s'abaissa avant de se trouver de nouveau fesse au sol, elle lui murmura alors quelques mots de cette même manière que le jeune homme avait pu le faire peu avant avec elle, lorsqu'il avait souhaité la rassuré. Un effet de mimétisme pure, chez elle qui n'avait jamais rassuré qui que ce soit au cours de sa vie... Parce qu'elle songea que c'était ainsi qu'il fallait faire, tout simplement.*

- Tout ira bien, *déclara-t-elle avant de s'asseoir légèrement derrière l'humaine apeuré, avant de lui poser une main légère sur la tête comme elle avait pu voir par le passé quelqu'un le faire avec un enfant en pleure.* Je vous le promets.
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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeJeu 14 Mai 2020 - 14:56

*Les doigts glissant le long des câbles, je scrutais la pièce dans laquelle je me trouvais : la plupart des otages s’était fait à l’idée que l’équipe de secours ne pourrait pas venir par peur de causer des pertes civils. Je n’avais pas entendu ce qu’avait annoncé les braqueurs en libérant la vieille dame mais je supposais qu’ils avaient sûrement menti sur le nombre d’otages et sur le nombre de personne portant un gilet explosif : c’était une action logique puisque ça leur permettait de garder l’ascendant sur les possibles négociations au moment de leur sortie si jamais ils avaient prévu de sortir par la grande porte. Sonja m’avait surpris en me demandant si j’allais pouvoir m’occuper des explosifs, je hochais la tête en la regardant suspicieusement, je ne savais pas si elle m’avait demandé ça pour que je la rassure ou si elle comptait me rassurer, elle m’avait un peu pris au dépourvu à cette instant. Mon hochement de tête avait dû lui suffire de réponse puisqu’elle se redressa et s’avança vers le l’homme au costume noir et lui parla un instant, ma mâchoire manqua de se décrocher en voyant cela : l’espace d’un instant je me demandais si elle ne faisait pas parti du gang vu l’aisance avec laquelle elle s’était approché de celui que je supposais être le chef. Mais cette supposition fut rapidement jetée aux oubliettes de mon esprit puisque que l’homme masqué la braquait avec un peu plus d’insistance qu’auparavant, il agita par la suite son arme pour lui faire comprendre de retourner s’asseoir, chose qu’elle effectua immédiatement, mais pas pour retourner à coté de moi, mais à coté de l’employée portant l’autre gilet explosif. Je plissais les yeux en l’observant et remarquais un changement de comportement immédiat, elle imitait ce que j’avais fait sur elle au préalable pour la rassurer, je secouais la tête en ne comprenant absolument rien à cette jeune femme, j’espérais juste qu’elle ne ferait rien qui pourrait la mettre en danger pour le moment.
Mes recherches du module à déconnecter prenaient du temps, c’était la première fois que je  devais devais désarmer un explosif sur moi en ne me fiant qu’à mon toucher, qui plus est je devais me faire discret puisque le costume bleu semblait à cran que les forces de l’ordre soient arrivées avant leur départ, je l’entendais marmonner que ça ne devait pas se passer comme ça, que ce n’était pas prévu, il tournait presque en rond mais restait proche de la où j’étais, d’où le surplus de prudence que je devais avoir en cherchant le bon câble. Je jetais un coup d’œil vers l’encadré de la porte menant au bureaux, coffre et toilettes et voyais le costume marron faire des allées et venues en portant des sacs : je supposais qu’il devait vider les coffres et repartissait l’argent entre plusieurs sacs pour faciliter leur fuite.*

Je me demande bien comment il ont prévu de partir… peut être par l’arrière mais je ne pense pas que la police les laisse faire…


*Je sortais de mes pensées en immobilisant mes doigts sur un câble bien précis, je souriais légèrement en coin : j’avais trouvais le câble à déconnecter pour désarmer la bombe, je ne risquais plus d’exploser sur la commande d’un détonateur, mais si jamais quelqu’un venait à me tirer dessus : ça risquerait de faire du bruit. Attendant le moment où aucun des braqueurs ne regarder dans ma direction, je fermais les yeux, prenais une grande inspiration et tirais un coup sec sur le câble. J’avais arrêté de respirer pendant une dizaine de secondes, le stress de m’être tromper et d’avoir activé la charge était quelque chose de commun pour les gens de mon métier, mais ce stress était souvent à notre conviction d’avoir trouver le bon câble à couper. Je finissais par expirer doucement en rouvrant les yeux, j’étais toujours en un seul morceau et n’avait pas entendu de grand boom, la bombe ne pouvait plus être activé de cette manière. Je tournais la tête vers Sonja et hochais la tête pour lui faire comprendre que j’avais réussi à répondre à ses attentes, mais j’ouvrais grands les yeux en la voyant examiner la bombe. Je ne savais pas du tout ce qu’elle comptait faire, mais c’était de la folie, déjà que mon action n’était pas la plus saine d’esprit de désarmer une bombe sans la voir et avec de possible dommages collatéraux autour, elle n’avait sûrement aucune connaissance en explosifs, du moins c’est ce que je pensais.
C’est vrai que je ne connaissais rien d’elle, juste son prénom, je ne savais pas pourquoi elle avait voulu braquer la banque, pourquoi elle m’avait fait confiance, pourquoi elle ne m’avait pas balancé aux braqueurs ou encore pourquoi elle n’avait pas tiré sur quand elle l’avait pu. Je ne pouvait expliquer la sensation que j’éprouvais à cette instant, j’avais comme confiance en elle sans la connaître. Mon entourage m’avait déjà dit auparavant que je faisais confiance trop facilement aux gens mais la plupart du temps, je ne faisais que suivre le feeling que j’avais, j’allais essayer de la dissuader de faire une erreur. Je secouais discrètement la tête pour lui dire de ne pas faire de bêtises mais c’est à cet instant que le costume marron s’approcha de moi et me saisi par le bras. Je ne comprenais pas, il ne pouvait pas m’avoir vu, il n’était pas là. Il me força à avancer jusqu’à l’arrière de la banque et ouvrit la porte du personnel en se servant de moi comme d’un bouclier humain, à peine avais-je un pied dehors que j’entendais le bruit d’une dizaine d’armes qu’on armait et braquait dans ma direction.*

Marron : Comme vous pouvez le voir, nous avons d’autres bombes ! Ne tentez rien de stupides ou il y aura des morts !

**Il ressaisit immédiatement l’arrière de mon col et me tira à l’intérieur en m’ordonnant de fermer la porte. Tout s’était passé rapidement, j’étais de retour à ma place d’origine avant même de comprendre si j’avais été une force de dissuasion ou un bouclier pour lui permettre de vérifier s’ils pouvaient sortir par ce coté. Je plaçais ma main devant ma bouche et baillais légèrement, je sentais à cet instant le regard d’autres otages, choqué par mon manque de panique en cette situation : je me sentais jugé de ne pas avoir peur de ce qu’il pouvait se passer.


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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeJeu 14 Mai 2020 - 15:51

*Alors qu'elle observait attentivement son objet de convoitise, elle ne comprit pas vraiment le mouvement de tête de négation que sembla lui adresser le jeune homme. Pensant son occupation plus importante, elle décida donc de l'ignorer et entama de se représenter parfaitement les schéma de l'explosif qu'elle étudiait. L'image parfaite, cette projection dans son cerveau comme elle l'appelait, se formait tel un dessin en 3D. Pour la finaliser, elle cessa de bouger et ferma les yeux, s'imaginant la retourner en tout sens pour l'étudier sous tous les angles. Lorsqu'elle rouvrit ses paupières et posa un regard sur le braqueur le plus proche, elle savait exactement quoi faire ; et à dire vrai ce fut bien plus aisé qu'elle n'aurait pu l'imaginer. Les composants s'avéraient en définitif plutôt sommaire, de même que le câblage. On était bien loin de ces matières particulièrement instable qu'elle avait pu étudier, et bien plus loin encore de ces fourbes ayant prévu autant de procédé de déclenchement que de manière d'induire en erreur pour le désamorçage. Elle s'apprêta à passer une main pour saisir sa convoitise, mais se stoppa en percevant Ludwig se faire empoigner sans aucun respect. Son regard demeura rivé sur lui tandis qu'il se faisait emmener, le reste de son corps totalement immobile. Où l'emmenait-il ? S'apprêtait-il à le libérer comme ils avaient pu le faire avec la vieille dame peu avant, ou bien songeaient-ils faire de lui un exemple, en l'exécutant devant tous ?... *
Qu'importe, *songea-t-elle sérieusement.* Je refuses.

*Peu importe laquelle de ces finalités était envisagé, c'était tout simplement hors de question. Parce que s'il disparaissait, quelque soit la manière... Comment pourrait-il bien tenir ses promesses ?... Ce deviendrait infaisable et, de son point de vue, toute promesse se devait d'être tenu. En outre, pour qu'il tienne la sienne et respecte ses mots... Il valait mieux qu'il ne se volatilise pas. Alors que bousculé par l'être vêtu de marron il disparaissait au détour d'un angle de la structure, la jeune femme se mit à cogiter. Bien sûr, elle doutait vu les comportements affichés et les consignes entendu, qu'on la laisse suivre et lui permette de se mouvoir à sa guise. Mais ce monde était tellement étrange, finalement... Que ce ne semblait pas tant impossible. Et dans le pire des cas, alors elle mettrait à profit les possibles réactions hostiles. Elle eut donc un très rapide coup d’œil analyste sur l'espace, puis se leva pour la seconde fois. D'un point de vue tactique, elle s'avança volontairement devant l'employée pouvant se désintégrer à tout moment, et interpella à nouveau l'un des braqueurs tout en levant légèrement ses mains comme Ludwig l'avait fait à sa première approche, lorsqu'elle avait braqué son arme de poing.*

- J'ignores ce que vous allez faire de lui, mais je vais suivre, *déclara-t-elle simplement, avant de laisser retomber ses mains.* Il a promit, et je compte bien le voir tenir ses déclarations... Ce sera difficile, si je le perds de vue.

*Toujours aussi honnête, elle entama de se tourner pour se diriger vers ce lieu dans lequel otage et braqueur avaient disparu. Quelques syllabes peu audibles et un mouvement rapide attirèrent cependant son attention, et elle eut tout juste le temps de tourner la tête avant de ressentir un choc non loin de son œil droit, juste au-dessus. Pour limiter les choses, elle poussa volontairement sur son pied pour se pencher et ne pas y mettre une force opposé. Et pour faire une pierre deux coups, elle bifurqua même cette appuie pour ne pas tomber fesses sur l'employée portant la bombe, mais pivoter dans sa chute à fin de se retrouver face à face avec... Bien qu'étaler dessus. Comme elle l'avait songé, cette initiative n'était pas passé... Mais qu'importe : elle n'avait pas tout perdu dans l'affaire. Son positionnement était désormais idéal et la situation légitimait le moindre de ses mouvements. Dans une rapidité extrême et tout en se dégageant de sur l'autre humaine, elle tira le câble visé et désenclencha la liaison au détonateur. Une bonne chose de faîtes, et les braqueurs n'étaient pas les seuls à y avoir vu que du feu : même celle venant d'être sauvé n'avait rien réalisé. Ni elle, ni les autres otages... Qui semblait surtout outré de ce qu'il venait de se passer. Pour sa part, Sonja se contenta de se rasseoir avec calme tout en se frottant légèrement une partie de son visage avec le dos de sa main. Si certains auraient pu se trouver choquer par le sang - pas besoin d'être expert pour savoir que l'arcade sourcilière était sensible, et saignait très facilement - la blessée se concentra surtout par la gêne occasionné pour sa vue. Elle frotta d'ailleurs l'endroit à plusieurs reprises avant de se stopper ainsi, voyant le braquer revenir avec Ludwig. La démarche démontrait qu'il ne s'était rien passé d'important et qu'il se portait toujours aussi bien... Mais sans vraiment comprendre pourquoi, elle se sentie mal à l'aise et détourna le regard tout en se passant une main sur la nuque. En fait... Peut-être bien qu'elle s'était inquiété pour rien, et que cette blessure aurait pu s'éviter.*
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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeJeu 14 Mai 2020 - 21:09

*Je n’avais pas fais immédiatement attention, mais je comprenais à cette instant pourquoi les autres me jugeaient pour mon manque d’implication dans la situation actuelle en regardant le costume, je remarquais du sang sur la crosse de son arme, quelqu’un avait tenté quelque chose et il l’avait frappé pour mettre au sol cette personne. Je scrutais la pièce et remarquais soudainement que c’était Sonja qui était blessée, elle avait pris un coup de crosse et saignait abondement au niveau de son œil droit, c’était une blessure superficielle, comme un nez cassé : plus effrayant pour les autres et soit même que douloureux, c’était l’effet de la vue du sang. Je fusillais du regard l’homme au costume bleu avant de m’avancer lentement à quatre pattes vers là où se trouvait Sonja, à la fois pour essayer de voir sa blessure mais aussi pour désarmer la deuxième bombe. Le braqueur en noir semblait m’avoir remarquait mais n’avait rien dit trop occupé à discuter avec les autres, sûrement à propos de leur plan de sortie.
Cependant, une fois arrivé à mi-chemin, un soupir bruyant se fit entendre alors qu’un pas rapide se dirigeait vers moi, je tournais la tête pour voir qu’il s’agissait de l’homme costume qui avait quitté la conversation pour venir s’en prendre à moi, en braquant son arme sur moi, il saisit mon épaule et me força a me relever : action qu’il regretta immédiatement puisque j’étais plus grand lui, chose qui le forcer à lever la tête pour me parler. Il fit un pas en arrière me braquant, jeta un coup d’oeil vers ses partenaires pour voir s’ils étaient la en guise de soutien, seul le gris intéressait à ce qui se passait. Il reporta alors toute son attention sur moi et prenait un ton condescendant.*

Bleu : Sérieusement, qu’est-ce que vous ne comprenez pas dans restez tranquille ! Le coup sur la pute a pas du suffire, je vais te faire comprendre aussi !

*Il était cependant prévisible et avait eu la mauvaise idée de me relever, si j’avais encore été à genoux, je n’aurais pas pu être suffisamment mobile pour bloquer son coup de crosse et le repousser : il était choqué de ce qu’il venait de se passer, il ne s’attendait certainement pas à ce que quelqu’un lui résiste et il aurait sûrement retenter une attaque si l’homme en gris ne l’avait pas saisi par l’épaule et fait reculer. Le bleu s’exclama que son intervention n’était pas nécessaire mais le gris lui ordonna de se taire et ferais ferait mieux d’observer les gens à qui il s’en prenait car sans intervention il aurait été désarmé et aurait mis le braquage en danger. Tout ce temps, les costumes noir et marron me braquaient, il me fallut quelques instant pour comprendre qu’ils que les trois braqueurs professionnels avait reconnu la posture que j’avais prise pour anticiper le deuxième coup : une posture qu’on enseignait à l’armée et aux forces spéciales pour désarmer un ennemi, la seule méthode de désarmement à main nue que j’avais réussi à assimiler lors des entraînements, la méfiance qu’ils me portaient à présent était palpable.  Le gris s’avança d’un pas en me braquant à son tour.*

Gris : Il faut que tu retournes t’asseoir ou on va devoir t’abattre…

*Sa voix n’était pas menaçante, il s’agissait plus d’un conseil qu’il me donnait, je hochais la tête et me déplaçais doucement sans les quitter des yeux jusqu’à rejoindre l’endroit où se trouvait Sonja et l’autre gilet explosif. Je m’accroupissais et continuais mon duel de regard avec l’homme en gris jusqu’à ce que je sois assis et qu’il recula à son tour sans pour autant me quitter du regard. Je soupirais et portais mon attention sur la jeune femme blessée et plongeait ma main dans la poche de ma veste pour en sortir un mouchoir et essuyer légèrement la blessure  avant de prendre sa main et de la faire tenir le morceau de tissu contre son arcade. Je penchais légèrement la tête et lui souriais doucement, avant de jeter un coup d’œil discret au gilet explosif. Mon regard suivait les câbles mais se stoppa immédiatement quand je remarque qu’un câble était légèrement décalé, comme celui que j’avais déconnecté et replacé pour ne pas qu’on le remarque. Je regardais immédiatement la jeune femme blessée et lui souriais de nouveau avant de murmurer quelque mots.*

- Bravo… Tu as sauvé cette personne… Même si je ne sais pas comment tu as fait... Fais un peu plus attention à toi, il faut que tu sois consciente si tu veux que je puisse tenir ma promesse…

*Je gloussais légèrement et me réinstaller dos au mur en soupirant avant d’être surpris par le retour du grésillement des haut-parleurs.*

Haut-parleur : Nous vous accordons cinq minutes pour vous rendre ! Si d’ici là, vous n’avez toujours pas déposé les armes, nous lancerons l’assaut. Nous vous informons que toutes résistances est inutile, une équipe des S.T.A.R.S est présente…

*Je ne faisais pas plus attention à la suite du message, la cavalerie était arrivée et il n’allait sûrement pas attendre que les braqueurs se décident à nous libérer, sans compter qu’un des leurs était otage. Les quatre braqueurs se regardèrent un instant alors que celui en costume noir semblait faire non de la tête. Peu importe les préparatifs qu’ils avaient, l’intervention des S.T.A.R.S les avaient sûrement pris au dépourvu, du moins le fait qu’il arrivent aussi tôt. Je voyais celui en noir pointer le sol et en parlant, j’essayais de tendre l’oreille mais ne comprenais que quelques mots : toilettes et égouts.*


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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeJeu 14 Mai 2020 - 22:11

*Quand Ludwig fut saisit pour la seconde fois, la jeune femme voulu à nouveau suivre mais fut cette fois interrompu par un otage qui lui attrapa doucement le bras. Un geste qui attira aussitôt son attention, et elle pu percevoir un homme exprimer un "non" de la tête, comme pour lui faire comprendre qu'il s'agissait là d'une très mauvaise idée. Sûrement l'était-ce, mais c'était plus fort qu'elle. Elle fronça donc les sourcils, très légèrement, et libéra son membre de la main de l'inconnu pour à nouveau regarder vers le jeune S.T.A.R.S. à fin de se lever. Elle posa ses mains sur le sol, prête à s'y appuyer... Mais ne le fit jamais en voyant la réaction de Ludwig. Ce dernier s'en sortie dans une aisance certaine et vu la position de son corps, il était claire et net qu'il était prêt à réagir de la meilleure des façons. La brune abandonna donc l'idée de se remettre sur ses pieds et demeura assise, songeuse tandis qu'elle l'observait sérieusement en penchant légèrement la tête sur le côté. Pas une seconde elle ne le quitta du regard ; pas même une fraction, alors qu'il se trouvait une place juste à sa gauche... Comme au départ de cette prise d'otage, en fin de compte. Silencieuse depuis qu'elle avait été frappé, elle le demeura encore un bon moment alors qu'il sortait un mouchoir de sa poche pour venir épancher au mieux la blessure de son front. La main de l'étrangère se retrouva à nouveau dans la sienne, juste le temps qu'il vienne l'apposer sur la plaie pour y faire pression. Il n'y avait aucune réelle fermeté. Aucun ordre non plus. Juste... Une étrange douceur, qu'elle fut incapable de comprendre. Depuis le départ, il démontrait une réelle gentillesse... Et ça n'avait pour elle aucun sens ; puisqu'elle n'avait jamais croisé qui que ce soit de semblable, tout simplement. elle était curieuse. Elle voulait savoir. Pour autant, elle continua de l'observer sans rien dire alors qu'il s'exprimait de nouveau : pour la féliciter, certes, mais également pour lui glisser une sorte de mise en garde quant à son état physique. Etait-ce donc si simple, en fin de compte ? Cette inquiétude qu'il avait pu démontrer quant à ce qu'il pouvait arriver à la Coréenne, n'était-elle donc qu'une nécessité pour sa promesse, et rien de plus ?...*

*Avant d'en venir à quelconque conclusion, une voix extérieur se fit à nouveau entendre pour prévenir les braqueurs d'une intervention à venir. La jeune femme regarda droit devant elle, dans ses réflexions. Elle ne comprenait pas la raison de ce dialogue. Où se trouvait la logique, dans ce fait de tenir informer l'ennemi sur ce qu'ils allaient faire ?... C'était complètement incohérent ; totalement idiot. Tout effet de surprise était perdu, et pas seulement : ça donnait aussi l'occasion aux cibles de se préparer et d'anticiper cet avenir proche qui se tracerait sûrement dans la violence. A moins qu'ils ne s'enfuient, évidemment ; et vu les divers échanges et leur absence totale de réaction nerveuse, ce n'était d'ailleurs pas impossible que cela se déroule de cette façon. Les forces au-dehors sortiraient donc le grand jeu en toute inutilité, pour se retrouver les mains vides... Alors qu'ils auraient pu être utile ailleurs, sans aucun doute.*

- Stupide..., *songea-t-elle alors à voix haute sans vraiment s'en préoccuper.* Vraiment stupides...

*Elle secoua légèrement la tête, avant de se souvenir des derniers mots entendus : les S.T.A.R.S allaient intervenir. Dès lors, elle tourna la tête vers Ludwig et s'apprêta à faire une remarque mais referma assez rapidement la bouche. Etrangement... Elle eut sensation que ses propos à venir étaient une très mauvaise idée. Celle qui allait alors demander si les autres S.T.A.R.S étaient aussi gentil que le S.T.A.R.S ici présent, se ravisa pour regarder à nouveau devant elle. Au lieu de quoi, elle préféra lui demander tout autre chose. D'autres termes, qu'elle n'avait pas su saisir. Et un en particulier dont elle n'avait, après réflexion, même pas réussi à y inventer une définition.*

- C'est quoi une pute ? *questionna-t-elle de but en blanc, avant d'a nouveau regarder Ludwig pour enchainer tout en lui rendant le mouchoir (note joueuse : je sais, moi aussi ça m'a dépité...) ensanglanté.* Quant à ça, ça ira. Ca ne fait pas mal... Ou pas vraiment ; simplement gênant, la frappe était plutôt faible, même moi j'aurai fait mieux sous le bon angle.

*Elle cru bien entendre quelqu'un tousser légèrement non loin d'elle mais ne s'en préoccupa guère ; elle cru même entendre discrètement glousser et eut cette étrange sensation que l'atmosphère se trouvait bien moins tendue que quelques minutes auparavant. C'était inexplicable... Mais presque plaisant : malgré la proximité des gens, elle-même se sentait plus à l'aise qu'avant que la situation ne dérape complètement. Peut-être, au fond... Se sentait-elle un peu moins étrangère.*
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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeVen 15 Mai 2020 - 14:58

*Après quelques instants à observer les braqueurs discuter, je remarquais que Sonja murmurait quelques mots qui auraient pu être pris pour des insultes à leur encontre, par reflex je tapotais un peu son épaule pour la faire se rendre compte qu’elle avait sûrement pensé à voix haute. Je ne savais pour qui les mots qu’elle avait murmuré étaient : pensait-elle que les braqueurs étaient stupides d’avoir pris trop de temps à agir ou de braquer un banque déjà signalée comme en cours d’être braquée, ou alors pensait-elle que l’intervention des forces de l’ordre allait arriverait trop tard. Peu importe la raison, j’étais rassuré que malgré le coup qu’elle avait reçu sur la tête, elle ne semblait pas trop souffrir, comme ce dont je me doutais, ce n’était qu’une blessure superficielle mais je demanderais quand même à ce que l’équipe médicale à l’extérieur lui fasse un pansement propre.
Alors que les costumes noir et marron disparaissaient vers le couloir menant aux toilettes, le costume gris gardait les otages en joue pendant que le bleu finissait par perdre le peu de sang froid qu’il avait : il se penchait pour jeter un coup d’œil à la porte fenêtre donnant sur la rue et à en juger par sa réaction, ce qu’il avait vu dehors ne lui plaisait pas du tout. Et alors qu’il commençait à s’agiter, Sonja me demanda ce le sens de l’insulte que le bleu avait utilisé pour la désigner : je ne savais pas trop si elle était sérieuse. Depuis le début, elle ne semblait comprendre des concepts simples ou certains mots, ma nouvelle théorie était que malgré l’absence d’accent, elle était belle et bien étrangère avait encore du mal avec la culture et la langue : ça pouvait expliquer tout les problèmes, sauf celui du braquage mais il n’était pas impossible qu’elle ait confondu la banque avec un prêteur sur gage. En continuant à réfléchir à cette hypothèse qui me semblait de plus en plus logique, je répondais machinalement à sa question.*

- C’est une insulte, mais aussi de l’argot pour le plus vieux métier du monde…


*Ma réponse avait été claire et courte, je ne voulais pas forcément m’étendre sur la chose ou l’énerver encore alors qu’elle avait déjà pris un coup. Elle semblait d’ailleurs avoir remarqué mon regard sur sa blessure puisqu’elle essuya une dernière fois la plaie et me tendait le mouchoir couvert de sang, je secouais la tête pour l’inviter à le garder. Elle ajouta à ce geste une phrase ayant pour but de me rassurer sur l’absence de douleur mais cela eut aussi pour effet de détendre l’atmosphère puisqu’elle se moquait de l’absence de force et de savoir faire de l’homme en bleu. Ça ne lui avait pas échappé et il s’avançait vers nous malgré le rappel à l’ordre de l’homme en gris. Et malgré mon impossibilité de voir son visage, je ressentais la rage qu’il avait à chaque pas effectué. Heureusement pour nous autres, otages, le costume marron revint au pas de course et se plaqua contre un mur en hurlant aux autres de se préparer. Le gris avait immédiatement posé un genoux au sol et je savais pourquoi : par pur reflex, je posais ma main sur le dos de ma partenaire d’infortune et me rapprochant le plus possible du sol. Quelque secondes passèrent, elle semblèrent durer un éternité pour moi, puis la détonation retentit, le souffle fut violent mais ce n’était pas quelque chose de nouveau pour moi. D’autres otages se mirent à paniquer et à pleurer sous le choc, le sifflement de l’explosion couvrait tout son autour de moi alors que je relevais la tête.
Un nuage de poussière avait surgit de l’ouverture vers le couloir et les costumes noir, marron et gris s’y étaient engouffré en portant deux sacs chacun. Le costume bleu n’avait pas eu le temps de se préparait au souffle de l’explosion et avait été projeté au sol, un genoux et la tête baissée, il allait lui falloir quelques secondes pour réagir et la dernière action qu’il avait entrepris était de s’en prendre aux otages. Il fallait que j’agisse, et vite, car les forces de l’ordre allaient arriver mais chaque secondes comptait et il pouvait très bien tenter d’abattre quelqu’un dans la panique. Je me redressais tant bien que mal, l’explosion m’avait donné un sacré tournis et c’était compliqué de ne pas perdre l’équilibre, mais si quelqu’un comme moi ressentait ça, les autres devaient être sacrément nauséeux. Le bleu avait remarqué que je m’étais relevé et allait sûrement tenter de me mettre hors d’état de nuire, mais je refusais de lui laisser le temps, je plongeais sur lui et le plaquais au sol, luttant pour lui arracher l’arme des mains. Au même moment, les portes de la banque s’ouvrir avec fracas, les forces de l’ordre venaient de pénétrer les lieux et ce fut à mon avantage puisqu’il relâcha un instant sa prise, cet instant m’avait amplement suffit pour lui arracher l’arme des mains, dont la sangle s’était brisée lors de la lutte. N’ayant plus d’arme en main ou d’autre alternative, il saisit le détonateur, il était prêt à se faire sauter plutôt que d’être arrêté mais il se figea immédiatement en se rendant compte que moi ou la jeune employée ne nous étions pas transformés en confettis sanguinolents. Je n’allais pas lui laissé le temps de comprendre ce qu’il venait de se passer, je lui assenais un puissant coup du poing droit qui fut accompagné d’un craquement : je m’étais figeais une microseconde avant de comprendre que ce n’était pas ma main qui s’était brisée mais le coté gauche de son masque, bien que frapper quelque chose d’aussi dur n’eut pas été la meilleure des idées à en juger par l’état de mes phalanges, j’allais moi aussi avoir besoin d’un pansement propre. Le braqueur assommé, je me laissais glissé sur le coté et m’asseyais au moment où plusieurs hommes armés surgirent des deux entrées de la salles en scrutant la pièce, prêt à faire feu sur la moindre menace. Je pouffais légèrement alors que deux agents braquaient l’homme en bleu.*

- Vous avez pris votre temps les gars...


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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeVen 15 Mai 2020 - 17:10

*L'explication fournie fut suffisante ; bien qu'elle n'ait aucune idée d'à quel "vieux métier" il faisait référence. Simple, rapide, efficace. Elle n'en demanda donc pas plus sur le sujet. Quand une voix hurla de se préparer, aux vues des circonstances la jeune femme ne chercha même pas à comprendre à qui c'était adressé. Qu'il s'agisse des mots employés ou de leur tonalité, elle entama déjà de se coucher lorsqu'elle ressenti un contact sur son dos. Et tout juste quand elle plaqua mains sur ses oreilles avec force, un bruit assourdissant résonna dans toute la structure. Même avec ses réflexes, la Coréenne en ressentie véritablement les effets et son ouïe demeura perturbé durant plusieurs bonnes secondes. Le souffle avait balayé la pièce, projetant un nuage de poussière tel que la visibilité en fut soudainement réduite. Les nombreux bruits de pas indiquaient l'entrée en force d'un groupe extérieur, et elle ne ressentie dès lors plus aucun contact sur son dos. Elle n'avait pas bougé d'un millimètre, concentré sur ses sens, les yeux fermés, et incapable de dire si le contact ressenti s'était avéré amical ou hostile. La migraine avait instantanément pointé, et une légère envie de vomir avec tandis qu'elle respirait la saleté entamant de se déposer ça et là. Rouvrant les yeux après plusieurs secondes, ce fut tout juste pour voir une silhouette en tenue d'intervention accroupi aux côtés de la jeune femme dont la bombe avait été désamorcé. Elle cru bien l'entendre rassurer cette dernière mais ne s'en préoccupa guère d'avantage, entamant de se relever pour chercher Ludwig du regard. Quand elle le trouva enfin, alors que les otages paniqués entamaient de se faire accompagner à l'extérieur, c'est dans un calme détonnant qu'elle s'approcha du jeune homme pour le percevoir assit. Un agent semblait converser avec lui et elle s'arrêta donc légèrement en retrait tout en observant attentivement Ludwig. Si on aurait pu croire qu'elle se trouvait en train de le juger pour son comportement, il en était en réalité tout autre : elle analysait simplement en détail son intégrité physique pour s'assurer de l'absence de blessure - après tout, les autres otages n'avait fait que subir psychologiquement et, de fait, elle n'avait aucune aide à leur apporter. Ce n'est qu'après cette expertise silencieuse qu'elle fit de nouveau un pas en avant... Rapidement stoppé suite à un autre agent qui passa à côté d'elle pour venir s'accroupir à côté de Ludwig.*

- Bien joué, pour les explosifs, *lâcha le nouvel arrivant et aucun besoin de voir son visage pour savoir qu'il souriait.* Votre réputation se prouve à nouveau ; peu de gens auraient réalisé que le câble se scindait pour atteindre deux armements différents. Si vous aviez choisit l'une des extrémité, la fin aurait été tout autre... Mais chance ou non, c'est bien la base que vous avez gérez.
- Au moins une chose qui se fini bien,
*ajouta le second avec calme, tout en observant le gilet bardé d'explosif dont Ludwig semblait s'être délesté.* Dans tous les cas, navré pour le retard... Du personnel médical est à l'extérieur, vous devriez y faire un tour.

*A aucun moment l'étrangère ne vint préciser que c'était bien elle qu'avait géré la seconde bombe humaine. Elle n'avait que faire de ce genre de détail ; tout comme la reconnaissance l'importait peu. Au lieu de quoi, elle se permit de passer entre les deux hommes semblant limite au chevets d'un mourant et se pencha vers Ludwig sans s'expliquer ni adresser quelconque mot ou regard aux deux autres. Elle se contenta d'attraper le poignet du garçon et de tirer légèrement pour lui faire comprendre de se lever. Sa prise s'avérant franchement légère, il fut tout à fait libre de refuser cette demande silencieuse... Mais sembla accepter, puisqu'il se mit sur ses pieds alors que les deux autres semblaient un peu surprit de cette intervention. en voyant leur regard et se doutant que l'un ou l'autre finirait par ouvrir la bouche, elle anticipa aussitôt.*

- Personnel médical, *déclara-t-elle fermement tout en conservant son impassibilité.*

*Suite à ces propos, elle ne s'arrêta pas pour la cause et demeura doigts refermer sur le poignet du jeune homme à la main meurtri pour le traîner à sa suite, se dirigeant dehors sans la moindre hésitation. Elle occulta totalement tout ce monde rassemblé, focalisé sur son intention du moment. Toujours sans relâcher sa prise, elle se dirigea vers un duo de secouriste en attente auprès d'un brancard, qu'ils avaient semble-t-il inutilement préparé. En les voyant, ces derniers coururent aussitôt à leur rencontre. L'un se concentra sur Ludwig, le second entama de lever une main vers le visage amoché de la jeune femme. Une main qu'elle repoussa aussitôt d'un revers, sans afficher la moindre considération tandis qu'elle déclarait.*

- Possible foulure du poignet, aucune fracture. Entaille superficielle dû à l'éclatement de l'objet cible, sans gravité, *commença-t-elle avant de porter regard sur le membre blessé de Ludwig à l'instant ou le second sauveteur s'en saisissait, choquant clairement par son parlé on ne peut plus précis.* Phalange proximale une et deux secouée, métacarpien possiblement fissurée. Une compression du nerf serait aussi à confirmer.
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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeVen 15 Mai 2020 - 21:11

** Deux agents des S.T.A.R.S s’étaient approchés de moi alors qu’un autre avait décidé de mettre les menottes à l’homme en bleu et l’emmené à l’extérieur. L’un me félicita pour avoir désamorcé les  gilets explosifs alors que j’en avais moi-même un sur le dos, ce S.T.A.R.S précisa même la spécificité de la bombe qu’avait la jeune employée sur le dos : malgré la cagoule qu’il portait pour ne pas respirer la poussière, je reconnaissais la voix d’un autre démineur chez les S.T.A.R.S. Je m’apprêtais à le contredire sur le fait que je n’avais pas désarmé la deuxième bombe mais cela aurait sûrement reporté toute l’attention sur Sonja et je préférais éviter cette possibilité. Le second S.T.A.R.S se contenta simplement de dire que la situation s’était réglé sans trop de problème malgré le délai dont ils avaient fait preuve pour intervenir. Je soupirais simplement pour répondre et toussais légèrement, la cagoule était vraiment un accessoire utile pour pouvoir respirer dans ces lieu. Les deux S.T.A.R.S commencèrent à me poser des questions mais furent interrompu par l’intervention de Sonja qui me prit le poignet et tira doucement pour me faire sortir, elle mentionna simplement le personnel médical et m’emmena avec elle. J’entendais l’un des deux S.T.A.R.S rire en annonçant que c’était la rançon de l’héroïsme d’avoir une jeune femme inquiète pour soit, l’autre ne tarda pas à rire à son tour en me voyant embarqué par la jeune femme. J’aurais très bien pu me débattre mais à quoi bon, elle semblait inquiète pour mon état et ce serait mentir de dire que je n’appréciais pas l’attention qu’elle me portais.
Arrivés au van des secours, deux infirmiers se ruèrent sur nous pour nous apporter les premiers soins. Sonja sembla réagir immédiatement en annonçant les possible symptômes de ma main, ce n’était qu’une blessure superficielle mais il fallait au moins la nettoyer et la bander. Alors qu’on s’occuper de ma main, l’autre infirmier tenta de jeter un coup d’œil à la blessure de la jeune femme mais celle-ci le repoussa aussitôt d’un revers de la main, je lui saisissais doucement le poignet de ma main libre et lui souriais.*

- Laisse le au moins nettoyer ta plaie Sonja, d’accord ?

**Je remarquais une légère hésitation, mais se réinstallant correctement sur son siège, elle finit par hocher la tête et se laissa soigner. Je soupirais, j’étais en vie, la jeune femme face à moi aussi, cette journée commençait enfin à s’améliorer. Soudainement, l’infirmier ayant terminé mon bandage me demanda depuis combien de temps j’étais avec la jeune femme, j’avais comme sursauté à cet instant puis faisais le rapprochement avec la manière dont je lui avais parlé et le fait que je lui avais pris la main pour la calmer ou encore qu’elle était celle à m’avoir amené ici. Je m’apprêtais à leur annoncer qu’il se trompait sur ma possible relation avec la jeune femme mais me ravisais immédiatement, je ne devais pas oublier qu’elle était vu comme une possible braqueuse : fait d’on je doutais énormément. Je balbutiais quelques instants avant de pouvoir donner un vraie réponse.

- Oh… Euh… Ça va faire quelques mois maintenant… *Mon regard se portait sur les autres otages à qui on était entrain de prendre la déposition, je savais que ça ne me concernerait pas mais il fallait que Sonja et moi ayons disparu avant que quelqu’un ne parle du premier braquage.* D’ailleurs, il va falloir qu’on rentre, il faut que… **Mettant ma main dans ma poche, je sentais le baladeur de Sonja que je sortais comme preuve du mensonge que j’étais entrain de dire.* … Que je regarde si je peux réparé son baladeur cassé lors de la prise d’otage… Hein Sonja, on va y aller… A la prochaine les gars.

**Je ne leur avais pas laissé le temps de répondre ou d’assimiler ma réponse, je m’étais relevé et avait traîner derrière moi la jeune femme en gardant le baladeur dans l’autre main. Après quelques minutes de marche, je m’arrêtais et me retournais vers elle en lui souriant et soupirant un peu. On l’avait échappé belle, elle et moi. Un S.T.A.R.S permettait à une possible braqueuse d’échapper à la police sur un pressentiment, ça aurait fait la une de la presse à scandale si jamais ça s’était su. Mais là n’était plus le sujet, reportant mon attention sur la jeune femme je relâchais son poignet avant de croiser les bras.*

- Bon, du coup, je vais te raccompagner jusque chez toi, ce sera plus sûr… Tu habites où ?


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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeVen 15 Mai 2020 - 23:50

*Alors qu'elle songeait retourner dans la banque pour ainsi tenter de récupérer son baladeur en miette, l'intervention de Ludwig l'obligea à repousser cet objectif. Elle avait hésiter, un instant, mais il s'agissait finalement d'un revers logique à ce comportement qu'elle avait elle-même eut à son égare. S'imaginant les rôles inversé, elle n'eut donc aucun mal à comprendre les choses et s'asseya en silence tout en laissant le médecin s'occuper d'elle. Il y avait une certaine rancœur, au fond, elle pouvait le sentir... Mais ce n'était dû qu'a cette image de boucher qu'on avait pu lui inculquer dans l'enfance lorsque ça concernait le médical. En y songeant bien... C'était d'ailleurs cette raison, qui l'avait poussé à étudier bien plus ces sciences concernés que les autres ; au point de s'ajouter du travail qu'on ne lui donnait pas initialement. Son esprit refusait de croire qu'un médecin n'était là que pour étudier ou expérimenter. Elle y avait vu autre chose, une signification en laquelle elle avait fait choix de se jeter sans réfléchir. Apaiser. Aider. Sauver des vies... Voilà ce qu'elle aurait dû apprendre. Toutes ces fois où elle avait pu entendre hurler ou supplier. Toutes ces fois où elle avait pu voir leurs larmes, toutes celles où elle avait ressentie leur rage et leur souffrance. Et toutes ces fois... Où elle n'avait pas été seulement spectatrice.*
Ça va aller... *pensa-t-elle pour se rassurer et tenter de passer à autre chose.* Ce monde est différent.

*Elle releva les yeux, remarquant que ses réflexions néfastes lui avait inévitablement fait baisser le regard. Tout juste à cet instant, l'un des médecins demandant à Ludwig depuis combien de temps ils étaient ensemble. N'y comprenant rien de plus que les faits, la jeune femme tourna alors la tête vers le concerné, puis vers celui ayant parlé, et s'apprêta à répondre mais le S.T.A.R.S sembla étrangement s'empresser de le faire... Au point d'en bafouiller un peu, ce qui lui sembla franchement étrange vu l'attitude plus ou moins assuré qu'il avait pu démontrer jusque présent dans ses dialogues. Son mensonge la laissa encore plus perplexe. Et alors qu'elle s'apprêtait à rectifier la réponse donnée, elle n'eut au final pas le temps de caser ne serait-ce qu'une syllabe : Ludwig sembla pressé de se débarrasser de la conversation, et d'avantage encore de mettre les voiles. La Coréenne n'avait jamais menti de sa vie... Ou bien, sans le savoir. Elle voulait réellement remettre la vérité en place. Seulement... Ce que le concerné extirpa de sa poche et les propos ajouter lui firent oublier de parler, bien malgré elle. Percevant l'état du baladeur, elle eut l'impression de sentir ses yeux légèrement s'humidifier. Elle les frotta légèrement sans y faire de commentaire, et dans la foulée Ludwig vint saisir sa main pour inverser les rôles : cette fois-ci, ce fut lui qui la traîna à sa suite. Et pas simplement à quelques mètres. C'est pendant de longues minutes qu'il la traina ainsi, sans s'arrêter, loin du tumulte qu'ils venaient de côtoyer. Il semblait savoir où il allait... Ses pas ne marquaient aucune hésitation, pas même infime. Elle avait donc suivit docilement, avant qu'il ne s'arrête soudainement ; regard sur sa main, elle failli même lui rentrer dedans et s'arrêta tout juste à temps avant de reculer d'un pas pour l'observer tandis qu'il croisait les bras en réclamant son adresse... Ou une chose similaire, tout du moins.*

- Chez moi ?... *Répéta-t-elle avant de sembler regarder autour d'elle, comme pour se repérer.* J'en sais trop rien, mais je crois que c'était quelque part par là-bas.

*Chez elle... C'était loin. Très loin. Et franchement, elle-même ne savait guère où exactement. Et dans tous les cas... Il ne devait sans doute plus en rester qu'un tas de cendre. Elle fini donc par hausser les épaules tout en déclarant "qu'elle trouverait seule son chemin", et tourna le dos. C'était peut-être stupide mais puisqu'il avait semble-t-il jusqu'ici tenu ses promesses, elle lui faisait confiance pour réparer son baladeur... Tandis que lui demander comment il lui rendrait ne lui traversait même pas l'esprit. Pour autant, après une seconde, elle ne s'éloigna même pas et resta finalement sur place. Il était ouvert au dialogue... Ça n'avait pas été le cas de tout ceux qu'elle avait pu rencontrer, jusque présent. Alors pourquoi ne pas en profiter pour poser les questions traînant actuellement dans ses neurones ?... Décision prise, elle lui fit de nouveau face et pencha légèrement la tête sur le côté après un regard furtif à cette main blessée, lui permettant de confirmer la qualité du travail, avant de planter son regard dans le sien.*

- Vous mentez souvent ? *Demanda-t-elle directement, sans pour autant démontrer quelconque méfiance alors qu'elle reprenait les mêmes termes.* Tout à l'heure, vous avez menti. En réalité, ça fait moins d'une heure que nous sommes ensemble. Ah, et aussi... On doit rentrer où, exactement ?
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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeSam 16 Mai 2020 - 14:14

*Ma question n’avait rien de très compliquée et pourtant la jeune femme resta évasive. Elle jetait un coup d’œil à droite puis à gauche puis à droite comme pour chercher une direction avant de finir par haussait les épaules en m’annonçant qu’elle finirait bien par trouver son chemin. Ce n’était pas forcément la réponse que j’attendais, mais elle ne me laissa pas en placer une puisqu’elle se retourna immédiatement prête à partir. Elle resta immobile quelques secondes, chose qui m’avait rendu perplexe, attendait-elle que je lui cours après comme dans toutes les mauvaises comédies à l’eau de rose ? Elle finit par enfin se retourner en me surprenant à nouveau grâce à une question au sujet de mon mensonge précédent, elle ajouta par la suite qu’elle et moi n’étions ensemble que depuis une heure : cette phrase eut pour effet de manquer une respiration, je me doutais qu’elle n’avait sûrement pas voulu dire cela dans le sens auquel je l’avais compris, mais je ne pouvais cacher ma surprise à cette formulation. J’allais découper ma réponse pour ne pas la perdre dans des explications sans fins. Je souriais légèrement en voyant son regard porté sur ma main et décidais de lui tendre pour lui faciliter l’examen.*

- Alors, je ne vais pas dire que je mens souvent mais cela m’arrive… Pour ne pas avoir à passer trop de temps avec mon père la plupart du temps.. *Un sourire en coin était apparu sur mes lèvres à l’instant de cette phrase.* Ou alors quand j’ai une bonne raison, ce qui était le cas tout à l’heure…

*J’observais les alentours et remarquais un banc vers lequel je me dirigeais, invitant la jeune femme à me suivre. Je la laissais s’asseoir en premier, étape qui fut un peu longue puisqu’elle ne semblait pas immédiatement comprendre mon intention. Un fois assis, je lui confiais de nouveau l’examen de ma main puisqu’elle semblait toujours intriguée de savoir si l’infirmier avait réellement fait son travail. Observant la circulation des voitures et passant, je baissais légèrement la tête en soupirant légèrement.*

- On se tutoyait jusqu’à avant, donc ton vouvoiement m’a un peu pris au dépourvu… Donc j’en étais où… *Mon regard venait se posait sur elle comme si son visage allait me répondre, mais j’avais retrouvé le cours de ma pensée grâce à cela, je me redressais légèrement contre le dossier de bois.* Ah, oui, mon mensonge ! J’ai menti pour te protéger, c’est déjà pour ça que je m’étais mis devant toi à l’arrivée des braqueurs… Mes collègues t’auraient sûrement passé les menottes sans chercher à te comprendre… *Je finissais par secouer la tête pour effacer cette image de mon esprit avant de reporter mon attention sur elle en la gratifiant d’un sourire léger.* Et pour ce qui est de là où on devait se rendre, je suppose que sur le moment je songeais à mon appartement…

*Le fait de parler de mon appartement me rappela le point de départ de cette discussion. Elle ne m’avait pas donné d’adresse et l’idée qu’elle n’ait en réalité nul part où aller m’effleura l’esprit. Peut-être était-elle trop fier pour me dire qu’elle vivait dans la rue, plus le temps passait et plus j’avais de théorie sur les causes l’ayant menée au braquage d’une banque : la théorie de l’étrangère perdu avait du sens, mais celle de la jeune femme à qui il ne restait plus rien l’était tout autant, même si son physique ne collait pas trop à cette possibilité : elle avait des allures de mannequin et clairement une jeune femme comme elle, aussi forte qu’elle soit, n’aurait pas passé beaucoup de temps à attirer le regard d’un proxénète lui promettant monts et merveilles. Je finissais par regarder ailleurs, ne souhaitant pas la gêner par l’insistance de mon regard dorénavant sérieux.*

- Mmmh… Dis-moi ? Tu as quelque part ou dormir au moins ? Un appartement ? Une chambre d’hôtel ?


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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeSam 16 Mai 2020 - 19:39

*Les explications semblèrent convenir ; ou tout du moins ne chercha-t-elle pas d'avantage de détails en ce qui concernait pareil agissement. Pour sa part, elle ne connaissait personne qui ne se soit jamais perdu dans ses propres mensonges. Et quand le mensonge devenait habituel...  Alors la sincérité avait tendance à passer inaperçu, volontairement ou non. C'était l'une des raisons l'ayant poussé à faire preuve d'autant de franchise - qu'importe le résultat. Elle n'avait aucune envie de se perdre... L'étrangère voulait simplement être et demeurer elle-même, du début à la fin de cette vie. Envers et contre-tout ; advienne que pourra. Enfin ! L'heure n'était pas aux états d'âmes et suite à cette première explication, elle restait tout de même curieuse de savoir quelle était cette bonne raison insinuée en ce qui concernait son mensonge de quelques minutes auparavant. Mais au lieu de la donner, le jeune homme l'invita à suivre - sans lui saisir la main ou le poignet, cette fois - en entamant de s'éloigner après un regard alentour. Toujours avide de savoir, elle le suivit ainsi jusqu'à un banc et mit un bon moment avant de comprendre qu'il attendait qu'elle s'y installe en première. Ce n'est qu'ensuite qu'il vint lui-même s'asseoir, tout en lui tendant sa main blessé qu'elle observa sans réaliser les raisons motivant ce geste tandis qu'il reprenait parole. Lorsqu'il fit allusion au fait qu'elle l'avait au départ tutoyé, elle voulu aussitôt rectifier les choses... Mais il ne s'arrêta pas si vite de s'exprimer et, par politesse et ne souhaitant guère l'interrompre, elle le laissa donc continuer tandis qu'elle saisissait doucement sa main pour l'analyser. Le bandage était certes bien réalisé, c'est justement en saisissant ainsi sa main entre les siennes avec légèreté qu'elle remarqua un problème : en aucun cas certaines parties se trouvaient immobilisé. La bande était certes un peu serré et limitait le gros des mouvements, ce n'était pas pour autant suffisant pour limiter totalement les risques que ça n'empire.*

- Je ne vous ai jamais tutoyé, *parvint-elle enfin à placer avec calme, sans quitter sa main des yeux.* Je ne le fais jamais et en ai jamais eut l'occasion, puisqu'il me faut aimer pour ça.

*Pas du tout gênée par ces propos tenu, elle ne l'était pas d'avantage par ce fait que Ludwig se soit mit plutôt rapidement - si ce n'est immédiatement - à la tutoyer. Elle avait bien conscience de ses lacunes, de cette manière bien différente dont elle avait été élevé et ce monde à part dans lequel elle avait grandi. Elle y supposait donc des définitions différentes, mais pas seulement : même en y appliquant la sienne, la gêne était tout bonnement impossible puisque pour elle, aimer n'avait rien à voir avec ce ressentie qu'un couple pouvait avoir. Ça lui était même complètement étranger. Pour elle, aimer signifiait d'apprécier, rien de plus. Faire pleinement confiance, également, et ressentir un certain bien-être en la présence de ces personnes. Pour le reste... C'était l'inconnu le plus total, il n'y en avait même pas trace dans son cerveau puisqu'on ne lui avait jamais ne serait-ce que mentionné. Si elle avait su que ce pourrait lui poser problème un jour... Peut-être bien. Peut-être bien qu'elle y aurait réfléchi à deux fois avant de s'exprimer de cette façon. Mais en attendant, elle demeurait inconsciente de ce décalage extrême entre sa perception et celle d'autrui. Bien sûr qu'elle se doutait d'une différence. Mais à ce point... Nullement.*

*Tout en conservant la main blessé de Ludwig entre les siennes, elle porta enfin son attention ailleurs. Son regard erra sur chaque détail environnant, simplement à la recherche d'un objet pouvait servir d'attelle provisoire. Rien ne couvrant la main, bien sûr, mais uniquement pour immobilisé en partie certaines phalanges. Elle mit plusieurs bonnes secondes avant de trouver sa convoitise et se leva alors tout en laissant glisser la main du jeune homme d'entre les siennes, lui rendant sa liberté. Lui demandant simplement de "l'attendre quelques secondes", elle s'éloigna sans le regarder pour parvenir jusque l'un des arbuste décoratif longeant un mur. Sans se demander si c'était autoriser ou non, elle cassa sans hésiter quelques petites branches puis revint auprès du blessé tout en brisant a nouveau ce qu'elle avait volé, pour s'assurer une longueur idéale pour les gestes à venir. Elle se rasseya sur le banc et releva un genoux pour y poser un pied. Elle s'exprima alors dans cette même simplicité que depuis le départ, tout en entamant d'ôter son lacet après avoir posé le bois fin à ses côtés.*

- L'endroit est vaste, ce n'est pas bien difficile de trouver un coin pour y dormir. Et puis, ça fait du bien de voir le ciel... Ceux qui parcourent votre monde n'ont semble-t-il aucune idée de la chance qu'ils ont, vous y compris, *déclara-t-elle simplement avant de se rasseoir normalement et d'à nouveau saisir la main blessé de Ludwig.* J'ignore ce qu'est un hôtel, mais le terme ne m'inspire pas plus que ça. Pour ce qui est d'un appartement... Je n'ai pas souvenir d'en avoir déjà vu un.

*Toujours aussi calme, elle posa alors sa main à plat sur sa propre cuisse, tout juste sur le lacet plié en trois et déjà disposé. Une fois fait, elle enchaîna son improvisation médicale des plus sommaire sans afficher le moindre doute ou la moindre hésitation dans ses gestes. Elle dû guider à plusieurs reprises avec ses propres doigts la main blessé du S.T.A.R.S pour s'assurer de conserver le bon positionnement de chaque chose, lui faisant parfois plier légèrement une phalange ou lui faisant simplement tourner la main. Une fois l'attache de fortune achevé, satisfaite du résultat puisque ses doigts ne se trouvaient pas immobilisé dons leur totalité mais uniquement à la base de certains, elle eut un très léger hochement de tête comme pour confirmer que tout était bon et abandonna l'objet de ses soins. Elle se releva alors, comme prête à partir, et le regarda enfin pour achever ses réponses.*

- En résumé, nul besoin de me raccompagner puisqu'il n'y a aucune destination précise existente, *déclara-t-elle en haussant faiblement les épaules avec indifférence, et sa voix sembla ensuite perdre d'une tonalité tandis qu'elle entamait de s'éloigner en levant une main.* Dans tous les cas... Je vous remercie d'avoir tenu promesse, et espère que vous tiendrez la dernière.
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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeDim 17 Mai 2020 - 14:50

*Ma remarque sur le tutoiement semblait avoir faire tiquer la jeune femme qui n’hésita pas un instant pour m’informer que depuis le début, il n’y avait que moi qui la tutoyer. En y repensant, c’est vrai que ces réponses n’avaient jamais été très longues et que j’étais sûrement le premier à l’avoir tutoyer pour la calmer au moment où elle braquer l’agent de sécurité : on m’avait appris que le tutoiement permettait de d’instituer une sorte de relation d’égalité entre les deux parties, chose qui permettait de faciliter les négociation. Un sourire en coin s’était dessiné sur mes lèvres face à la franchise directe dont Sonja faisait preuve encore une fois, en secouant la tête j’effectuais une mini-courbette en restant assis avant de la la regarder.*

- Pardonnez-moi madame, je n’avais aucune intention de vous ennuyer par la vulgarité avec laquelle je m’adressais à vous… Je n’ai pas la même interprétation que vous semble-t-il, mais cela vous dérange-t-il réellement que je vous tutoie ?

*Ma question était purement rhétorique puisque qu’elle ne s’en était pas plains auparavant et ne m’avait pas demandé de faire autrement, je ne pensais d’ailleurs pas lui adresser la parole d’une manière différente à moi qu’elle ne le me demande expressément.
Après quelques instants, elle se leva en me demande de l’attendre, je n’avais rien de mieux à faire et j’avais possiblement couvert une criminelle donc il était claire que je n’allais pas la laisser filer comme ça. Je la voyais manipuler un arbuste siégeant devant une habitation, je plissais les yeux en me demandant ce qu’elle pouvait bien faire en espérant ne pas voir quelqu’un passer la porte pour hurler de ne pas toucher à ses plantes. Heureusement, elle revint assez vite avec de petites branches en main, je me retenais de lui faire une remarque sur ce qu’elle venait de faire en voyant qu’elle était entrain d’améliorer le bandage que l’on m’avait déjà en y ajoutant une attelle de fortune : je ne pensais pas réellement que j’en avais besoin mais l’intention était agréable venant de la jeune femme, c’était sûrement sa manière d’être avec les autres.
Soudainement, les mots que Sonja venait de prononcer me figèrent sur place : il n’était pas difficile de trouver un endroit où dormir dans la nature, elle parlait du monde dans lequel nous étions comme d’un monde différent du sien, où elle n’avait pas eu la chance de voir le ciel autant qu’elle l’aurait voulu et elle me visa par la même occasion dans ses propos. Par la suite, elle m’annonça ne pas savoir ce qu’était un hôtel et ne pas être inspirée par le mot en lui même, mais je n’étais pas là pour discuter linguistique avec elle. Son annonce suivante sur son absence de souvenir au sujet de son possible appartement suffit à comprendre qu’elle dormait sûrement dans la rue, sûrement pas depuis longtemps à en juger par son apparence et la propreté de ses vêtements. En y réfléchissant quelques secondes de plus, j’additionnais sa remarque d’absence de ciel et comprenais qu’elle avait sûrement était enfermée aussi loin que ses souvenir remontaient : pour moi cela ne pouvait signifier que deux choses, elle avait été recluse pour x ou y raisons, culte, religion ou que sais-je encore, ou bien elle était patiente d’un hôpital spécialisée pour les gens n’ayant pas la capacité de comprendre le monde extérieur de la même manière que les autres. Elle était jeune, avait mon âge ou un peu moins, et sa vie ne semblait vraiment commencer que maintenant : si elle s’était enfuie d’un culte, je devais l’aider et la protéger et si elle venait d’un hôpital, je devrais l’y ramener pour son propre bien.
J’étais décidé à agir lorsqu’elle se leva en exprimant le non besoin de la raccompagner et qu’elle comptait sur moi pour tenir ma deuxième promesse après avoir tenu la première. Malgré le peu de temps que j’avais passé avec elle, j’avais compris que le choix des mots avait une importance énorme, je devais me souvenir exactement des mots que je lui avais dit et heureusement pour moi, ces-dit mots m’étaient revenu à l’esprit alors qu’elle n’avait fait qu’un pas. Je me redressais en vitesse et agrippé doucement son poignet de ma main intact pour attirer son attention, si jamais elle avait tenté de se dégager, elle n’en aurait eu aucun mal.*

- Je… J’ai promis que tu n’aurais aucun problème après… *Mes yeux s’agitaient rapidement, j’étais paniqué à l’idée de choisir pauvrement mes mots, ce qui me forçait à parlement un peu plus lentement que les fois précédentes.* Je… Je n’ai pas donné de limite dans le temps… Donc… Je ne peux pas te laisser, tu pourrais avoir des problèmes…. *Une idée me traversa alors l’esprit, elle semblait avoir des lacunes à savoir comment le monde fonctionnait et j’allais sûrement pouvoir me servir de cela.* Et dormir dehors peut être la cause de problèmes, tu pourrais tomber malade à cause du froid ou de la pluie ou tu pourrais être agressée… Tu serais plus à l’abri… Je… Je t’invite à te mettre à l’abri chez moi en attendant mieux… Comme ça, tu verras que je tiens ma deuxième promesse…

*Je souriais nerveusement, je craignais un refus de sa part et c’était totalement compréhensible : elle l’avait dit, on se connaissait à peine depuis une heure et j’étais déjà à l’inviter chez moi pour passer la nuit, on faisait difficilement plus étrange comme proposition. Mais je n’avais malheureusement pas d’autre choix, j’étais celui qui lui avait permis de ne pas avoir de souci avec la justice, mais je devais aussi être celui qui l’empêchait d’en avoir, après tout je le lui avais promis.*


Dernière édition par Ludwig Volko le Lun 18 Mai 2020 - 21:25, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé]   Bad Day, Bad Luck,... Good Job ! [with L.Volko][Terminé] Icon_minitimeDim 17 Mai 2020 - 17:44

*Le jeune homme se mit soudainement à la vouvoyer. Quelque chose traduisait un certain humour dans son attitude et ses mots choisis mais incapable de s'en avérer certaine, l'étrangère demeura de marbre tout en l'observant faire. Elle avait alors simplement secouer la tête suite à sa question, lui signalant qu'elle ne voyait pas en quoi son avis l'importait puisqu'il s'était autorisé à la tutoyer dès le départ ; elle s'y était déjà habituée et, en réalité, elle comprendrait encore moins s'il ne le faisait soudainement plus et se demanderait à quel point il était instable dans ses attitudes. Après quoi, elle s'était alors calmement occupé de cette main blessé, son attention totalement focalisé sur cette action durant de longues minutes. Elle s'était ensuite levé dans l'objectif de s'en aller, mais Ludwig ne sembla pas du même avis : il vint pour la énième fois saisir son poignet, et elle eut toujours ce même réflexe d'observer ça durant quelques secondes. Et contrairement à avant, tandis qu'il s'exprimait il sembla anormalement long pour le faire ; comme s'il choisissait spécifiquement ses mots, sa moindre syllabes. Telle attitude l'intrigua, si bien qu'elle se tourna assez vers lui pour pouvoir le regarder tout en penchant légèrement la tête, se trouvant de profil tandis qu'il lui tenait toujours ce poignet qu'a aucun moment elle ne chercha à dégager. Parce qu'il n'avait pas été brusque, tout simplement, et elle ne perçut de fait rien de mauvais à cet acte ni quoi que ce soit de gênant.*

*Quand il parla d'une limite de temps quant à ses promesses, la jeune femme remit sa tête normalement pour le regarder droit dans les yeux cette fois. Il n'avait pas tord. A aucun moment il n'avait apporté quelconque précision, quelconque heure ou date d'échéance pour ses promesses en questions ; ce qui, inévitablement, poussa la jeune femme à revoir la manière dont elle avait perçut ces promesses en question. Sur l'instant, elle n'avait considéré ça que pour la situation qu'elle venait de vivre et rien de plus. Mais visiblement... Il en semblait autrement dans la tête du S.T.A.R.S, et il lui était impossible de dire s'il en avait été ainsi depuis le départ ou bien s'il avait revu les choses en cours de route, profitant justement de l'absence de précision. En doute quand à ce sujet, elle se frotta légèrement la tignasse de sa main libre, songeuse, avant qu'il ne prononce un mot dont il était impossible pour lui d'en savoir les effets chez elle :"Pluie". L'écoute de la brune s'était arrêté dès qu'elle avait entendu ce mot. Figé dans son geste, main derrière sa tête, son regard se porta aussitôt vers le ciel. Ce détail... Était d'une réelle importance et pourtant, il ne l'avait jusqu'ici jamais effleuré. Trop heureuse de découvrir ce monde, trop heureuse de voir les astres, trop heureuse de respirer un air véritable. Ses yeux se plissèrent légèrement, avant qu'elle ne remette sa tête normalement tout en tirant légèrement sa capuche comme on le ferait pour tenter de masquer son regard. La simple idée de se retrouver seule sous un torrent d'eau tombé du ciel...*

- D'accord, *répondit-elle immédiatement, a tel point que Ludwig eut tout juste le temps de finir de parler -peut-être même le coupa-t-elle sans le vouloir.* C'est d'accord, j'accepte.

*Chose dîtes, elle baissa légèrement la tête tout en luttant pour oublier ce que signifiait le terme de pluie pour elle, et tout ce que ça lui inspirait. Empêchant quelconque terreur de s'installer notamment grâce à l'absence d'eau quelconque, elle ne put s'empêcher de songer une seconde qu'elle venait de quitter un enfermement pour s'en voir offrir un autre... A croire que la liberté n'était qu'un mythe ; elle souffla légèrement en fermant les yeux. C'était toujours mieux qu'une inondation, si elle voulait s'éviter toute panique et conserver ses neurones. Et puis, de ce qu'elle comprenait... Même s'il l'enfermait, elle ne serait pas vraiment toute seule puisqu'il avait bien parlé de "chez lui", et non d'un quelconque endroit. Et puisque à aucun moment il ne lui avait semblé être mal-intentionné ou particulièrement mauvais, voir manipulateur... Peut-être n'était-ce pas si mal, finalement. Elle pourrait lui poser autant de questions qu'elle le souhaitait, et peut-être bien en apprendre d'avantage sur ce monde tout en limitant les risques et les répercussions - suffisait de penser à cette histoire de banque, dont elle ne comprenait toujours pas en quoi son attitude première avait posé problème. Rouvrant les yeux et relevant la tête pour le regarder de nouveau, elle ouvrit la bouche pour s'exprimer mais... Se figea ainsi, lèvres entrouvertes, sans qu'aucun son n'en sorte. Elle les referma lentement et se pencha légèrement en plissant les yeux comme pour percevoir un détail attirant anormalement son attention, derrière Ludwig. Ses épaules semblèrent légèrement s'affaisser tandis qu'elle laissait échapper un léger "Oh... Lui." d'entre ses lèvres. Ni une ni deux ensuite, elle fit volte face comme cherchant à se dissimuler au regard de quelqu'un.*

- J'ai aucune envie de le revoir, je vous laisse m'emmener,
*envoya-t-elle à l'adresse de Ludwig, presque dans une demande direct de kidnaping.* Hm, je préfères cent fois cette idée, je vous suivrais sans hésiter.
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